Le tour des Blaches – Thiéry - jeudi 19 mai 2016
Nous ne sommes que 11 à nous retrouver à côté de la chapelle au col de la Madone, au lieu de 14 (3 randonneurs ayant été obligés de renoncer, suite à un problème mécanique en cours de route), pour cette randonnée dans les Alpes Maritimes, avec repas prévu à l’auberge de Thiéry où nous devons rejoindre le groupe des grands marcheurs.
C’est Jacqueline, qui a déjà fait la balade il y a 6 ans, que Jean a désigné comme « meneuse » du groupe.
Le soleil n’est pas encore présent, la température n’est que de 16° et l’air est vif, si bien que tous nous enfilons polaire ou coupe-vent.
Jacqueline nous dit :" nous allons monter par le sentier jusqu’à la villa Souberre et alors nous pourrons poursuivre par la piste, bien que cela rallonge un peu, plutôt que d’emprunter un sentier descendant pentu. La piste nous conduira alors jusqu’à Thiéry que nous visiterons selon l'heure avant ou après le repas."
Le paysage est magnifique. Nous sommes en montagne et les fleurs sont différentes de celles que nous rencontrons dans l'Estérel.
Nous n'avons monté que quelques centaines de mètres, et voilà que nous devons nous arrêter. Soleil et chaleur sont arrivés et un effeuillage s'impose.
Un peu plus loin à un croisement de sentiers, certains s'étant déjà assis, nous nous arrêtons pour la pause banane. Il est vrai le petit déjeuner est déjà loin.
La montée est longue et le groupe s'étire. De brefs arrêts sont nécessaires pour se regrouper et se désaltérer.
Le sentier a laissé place à une piste. Un paysage grandiose s'offre à nous.
Nous passons devant les ruines de Ribaudas
avant d'arriver au niveau du lieu-dit Villa Sauberre, point culminant de la randonnée, où nous trouvons la piste des Blaches.
Une flèche en bois déposée au sol par l'autre groupe nous indique la direction du petit sentier pentu et touffu. Nous préférons continuer sur la piste plus praticable qui rallonge d'environ un kilomètre le circuit.
Nous contournons les Crêtes des Blaches. La piste bien que caillouteuse est agréable car à mi-ombre dans la forêt.
Nous sommes sur le GR510. Sur notre droite nous voyons le Grand Palier et la Crête des Charbonnières et sur un surplomb le village de Thiéry. Le groupe ralentit car le genou de Jacqueline la fait souffrir. Bruno s'avance dangereusement. Attention le vide est à quelques centimètres! Prudence!
Nous approchons de notre but.
Michel, ou bien Jacky?? attire l'attention des photographes. Un nid de chenilles processionnaires dans un pin.
Un véritable fléau, pour les randonneurs car ces bestioles sont très urticantes et pour les arbres qui peuvent subir une défoliation totale lors des attaques (merci Claude pour l'information).
Le restaurant n'est plus très loin. Alain et Michel venus nous rejoindre pour le repas sont déjà arrivés. Ils viennent d'appeler Colette. Ils nous disent que les grands marcheurs ne sont pas encore là.
Encore quelques minutes et
nous arrivons à la chapelle Saint Roch. Fatigués et souhaitant méditer, nos serre-files et Bruno s'assoient devant celle-ci,
tandis que les autres saluent les deux non marcheurs.
Nous sommes chaleureusement accueillis à l'auberge.
Il est 13 heures. Nous sommes pile à l'heure. Pas de grands marcheurs à l'horizon. SMS et message téléphonique mais pas de réponse. Nous commençons à nous inquiéter. Ils n'arrivent exténués pour certains qu'à 14 heures.
L'auberge est magnifiquement fleurie tout comme les maisons voisines peu habitées en semaine. Dans le village seulement une dizaine d'habitants en permanence. Le week-end les personnes travaillant dans la vallée montent et peuvent être environ 80, sans compter les randonneurs et les chasseurs selon les saisons.
Le repas servi est excellent et copieux (apéritif, salade paysanne gourmande, parmentier de canard avec une sauce aux champignons, assortiment de fromages et verrine composée en dessert, le tout arrosé de vin rouge et rosé + café). Il se passe dans la bonne humeur.
Gérard entonne même une chanson à la demande du groupe et Alain toujours plein d'humour dit : "regardez j'ai demandé à ma femme de m'acheter des bâtons de randonnée et voilà ce qu'elle m'a rapporté."
Avant de repartir les deux adorables enfants de la maison (un Léonberg et un Bouvier Bernois) viennent nous saluer, enfin se faire caresser.
Alain, Michel accompagnés de Cathy, Jacqueline et Nicole s'en retournent en voiture alors que les deux groupes s'en vont à travers le village. Certaines auraient préférées faire la sieste sur les chaises-longues.
Dure, dure la fin de la randonnée, escaliers à descendre, à monter, redescendre et remonter. Nous passons tout d'abord devant la fontaine et la source avant d'atteindre la table d'orientation.
et de découvrir le paysage alentour. Les grands marcheurs repèrent le sentier qu'ils ont descendu et comprennent pourquoi la montée au village fut si dure.
Une photo des deux groupes est alors faite.
En repassant devant l'auberge les deux lyonnaises Annie et Michelle commencent une partie de boules, mais pas le temps de s'éterniser. Il est plus de 16h30 et il faut regagner le point de départ.
Nous marchons pour commencer sur la route, puis empruntons un petit sentier qui vient d'être fauché. Il fait chaud, cela monte et les estomacs sont bien lourds. Des haltes sont nécessaires.
Arrivés aux voitures où nous retrouvons Jacqueline et Nicole, après avoir mis les doigts de pieds à l'air et s'être changé pour certains, nous refaisons une photo du groupe presque au complet.
Merci Jacqueline et Jean pour avoir organisé cette agréable balade dépaysante et ce succulent repas, qui a permis aux deux groupes de se retrouver.
Les photos sont sont de Claude, Gérard et Rolande.