Le tour des 2 « Mont Chauve », d'Aspremont et des Tourrettes G2. Jeudi matin à 9h30 nous sommes 19 randonneurs à nous retrouver toujours avec beaucoup de plaisir à Aspremont sur les collines Niçoises pour une randonnée conduite par Roland. Pas de blogueur aujourd'hui et seules quelques photos sont prises par Gérard auxquelles sont ajoutées celles de fleurs transmises par Roland qui a également rédigé le texte.
La randonnée annoncée est de 8.6 kms et 365 m. de dénivelé. Départ pour le tour du Mont Chauve d'Aspremont en passant par l'édifice militaire du même nom culminant à 853m d'altitude. Nous traversons les jardins autour du village avant de monter par un sentier caillouteux. A « la pose banane » nous pouvons observer les montagnes enneigées du Mercantour et du Cheron, le Mont Vial et les baoux. Nous observons le village perché de Falicon, l'usine d'eau de Rimiez terminus du canal de la Vésubie (Canal de Gairaut). Plus à l'Est la baie de Villefranche, le cap de St Jean, les forts du Mont Boron de la tête de chien et du Mont Agel, le village de la Turbie et le trophée d'Auguste.
Le système est fondé sur la construction de plusieurs forts polygonaux enterrés (qualifiés de « forts Séré de Rivières »), formant soit une ceinture fortifiée autour de certaines villes, soit un rideau défensif entre deux de ses places, soit des forts isolés. Ces éléments ont été partiellement modernisés de la fin du XIXe siècle jusqu'en 1918, pour former ce que les Allemands ont appelé la « barrière de fer ». Son équivalent est en Allemagne la série des forts von Biehler et en Belgique les forts Brialmont. Les forts Séré de Rivières subirent l'épreuve du feu lors de la Première Guerre mondiale, soit quarante ans après le début de leur construction : ils démontrèrent par leurs résistances l’intérêt de la fortification (Douaumont, Moulainville, Vaux, etc.). La grande majorité d'entre eux sont déclassés pendant l'entre-deux-guerres, leur rôle étant repris par les ouvrages de la ligne Maginot. Les forts, rendus aux communes, sont maintenant le plus souvent laissés à l'abandon. Néanmoins, certains restent propriété du ministère de la Défense en raison des bombardements reçus rendant la dépollution pyrotechnique quasi impossible. (extrait de Wikipédia) Après le repas pris sur une terrasse du fort nous empruntons le chemin du retour. Normalement que de la descente !!...sauf que le sentier traverse un parcours de paint ball !!!
Par sécurité nous empruntons le sentier vers la baisse de Guigo afin d'éviter cette embûche.
Pour notre confort le trafic aérien de l'aéroport de Nice a été interrompu à 10h00 et rétabli vers 13h30. L'organisation ne recule devant aucun sacrifice. Seul le Cercle de Boulouris intègre ce genre de détail dans ses randos !!! Nous prenons le pot de l'amitié chez Edith...il est même question des chutes de neige sur le lac Majeur !!! Puis nous nous séparons après une estimation judicieuse : « nous avons environ 1500 à 1600 ans en cumulé.."!!
Merci à Roland pour cette agréable randonnée, qui lui de son côté remercie les randonneurs pour leur gentillesse et leur bonne humeur et leur dit :"à bientôt sur les sentiers". |