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5 avril 2019 5 05 /04 /avril /2019 07:22

Le Peyragu - 699-2/G2 – jeudi 4 avril 2019.

27 marcheurs et marcheuses se sont retrouvés sur le parking au bout du chemin du Jas de la Paro non loin du Muy pour une randonnée proposée par Joël, tout étonné d’avoir autant d’adeptes après la pluie, les orages et la grêle d’hier et de cette nuit.

Il fait 6° et un vent glacial souffle. Joël nous explique rapidement que le départ et le début du parcours lors des précédentes éditions de  janvier 2008 avec Jean Bo et décembre 2012 avec Mickaël, a été modifié ne pouvant plus traverser une propriété privée avec portail. La randonnée sera en définitive d’une douzaine de kilomètres et de 330 m. de dénivelé (infos transmises en fin de randonnée).

Jean-Claude et Beps seront les serre-file du jour. Du fait de ce changement de parcours c’est par une montée plus ou moins caillouteuse et plein d'ornières, bonne mise en jambe que nous attaquons rapidement la randonnée pour nous réchauffer.

En prenant de la hauteur nous apercevons le rocher de Roquebrune et des sommets du Haut Var. Nous sommes entourés de bruyères arborescentes, de cistes, lavandes…

Après la montée il faut redescendre pour s'approcher de l’Argens.

Son eau est bien boueuse tant en amont qu'en aval, tout comme la piste que nous empruntons.

Chacun choisit son chemin, à droite, à gauche, voire les pieds dans l’eau. Michel veut tester l’étanchéité de ses nouvelles chaussures. En revoyant le blog précédent on peut voir que malgré une période différente de l’année, l’état des sentiers était le même.

Méfiance lors du passage sur une portion de sentier emporté.

C’est dans une clairière entourée de peupliers et bouleaux que nous nous arrêtons pour la pause banane. Joël nous lit alors un texte sur l’Argens (écrit par Bruno).

Voici ce que dit aujourd’hui Wikipédia :

« La longueur totale de l'Argens est de 115,6 kilomètres. Il prend sa source au pied du Devençon de l'Inarden, précisément à Seillons-Source-d'Argens, non loin de la limite avec la commune de Brue-Auriac, à 280 mètres d'altitude, et à 100 mètres au nord-ouest du lieu-dit le pont d'Argens.

Le fleuve coule d'ouest en est et se jette dans la mer Méditerranée, dans la commune de Fréjus et à environ 2,5 km du centre-ville. Son bassin versant est de 2 700 kilomètres carrés, drainant ainsi la moitié du département.    

                                                                

Sur son parcours, l'Argens forme par endroits de belles cascades. Il rencontre aussi de vastes plaines agricoles, notamment dans sa basse vallée.

De temps immémoriaux, le fleuve est sujet à des crues fréquentes, qui provoquent des inondations parfois catastrophiques en raison de la densité de l'urbanisation dans son lit majeur. De tout temps, les agriculteurs ont équipé le cours d'eau d'une multitude de prises d'eau donnant naissance à des canaux d'irrigations.

Jusqu'à la fin du XIXe siècle l'Argens était le seul cours d'eau flottable du département du Var et ce sur une distance de 62 km entre sa confluence avec la Bresque et la mer. Le pin débité en planches aux scieries du Muy et de Fréjus constituait alors l'essentiel du bois flotté. Vers 1880, le bois était conduit à Saint-Raphaël pour être ensuite transporté vers Marseille ou Toulon. Le fleuve n'est plus utilisé de nos jours pour la navigation et le flottage.

Cicéron cite le fleuve dans une de ses lettres : « Je suis venu à grandes journées au marché des Volcantiens (aujourd'hui Le Luc), et l'ayant passé, j'ai campé au bord de l'Argens (Argenteum flumen), vis-à-vis d'Antonins » (épistolaire 3 4)

Il est également cité par Pline l'Ancien dans le livre troisième de son Histoire Naturelle » 

De là nous partons pour un véritable parcours du combattant. De nombreux obstacles au travers du chemin sont à franchir, dessus, dessous en les contournant…

Nous passons près de ce qui était un ancien terrain de camping devenu décharge publique, terrain de ferrailleur… loin de la beauté du site de bord de fleuve mais qui néanmoins suscite l’intérêt de Michel.

A l’arrière une maison d’où surgit un troupeau de moutons qui disparait aussi vite qu’il était arrivé (pas le temps de déclencher l’appareil photo). Nous poursuivons le long de l’Argens, Le paysage est magnifique. Au loin nous pouvons voir une plantation d’eucalyptus.

Une nouvelle petite montée. Le soleil bien présent nous réchauffe et nous enlevons les coupe-vent.

Nous nous éloignons de l’Argens afin de trouver un emplacement sec et au soleil pour le pique-nique. Voilà chose faite. Chacun s’installe et profite agréablement des attentions des uns et des autres. Martine la « baladeuse du jour » à un certain moment est affectée au service. Seuls les participants du jour comprendront le surnom qui lui est donnée aujourd'hui. Grand merci à tous.

Peu de temps pour faire la sieste.

Avant de repartir nous faisons la photo de groupe.

La montée n’est pas terminée. Nous contournons le Peyragu, mais erreur de trajectoire nous devons faire demi-tour et redescendons, laissant la montée au sommet pour le G1 lors d’une prochaine rando.

Nous sommes à environ 90  mètres d’altitude et le sommet est à 217 m.

Après avoir longé des  vignes nous retrouvons un chemin inondé

puis nous arrivons à proximité de l’autoroute et là nous sommes arrêtés par un grillage. Demi- tour, traversée d’une petite passerelle et nous voilà sur le bon chemin.

Des coups de sifflet retentissent pour attendre l’arrière du groupe. Des branches ont égratigné le dessus de la jambe d’Yvette et Joël va la soigner.

A proximité de la borne 116 Joël plagie Jean Bo.

Nous approchons des voitures.

Un peu de nettoyage dans l’herbe des bâtons et des chaussures avant de les enlever, et nous partons pour le pub face à décathlon pour partager le verre de l’amitié.

Merci Joël pour cette agréable balade quelque peu sportive.

Les photos sont de Jean-Marie, Nicole et Rolande.

La semaine prochaine :

906 - Les Esterets du Lac-Tabaroun  -G2 - MOYEN * -  12,6 km -  Dh : 315 m

Animateur JACK - Boucle partant des Esterets du Lac, village né de l’association « Le soleil des Adrets » créée par des employés de la Thomson CSF, nous marcherons sur le PR de la Piste des Crêtes puis le GR 49 en bordure du Lac de St Cassien dans la forêt domaniale de St Cassien.

Parking : à vérifier Coût du trajet A/R : 20 €

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