Le Muy- Le PEYRAGU
Aujourd'hui c'est Mikaël qui s'y colle pour cette rando de 13,6 km et 406 m de dénivelée. Elle avait été faite précédemment le 8 janvier 2009 sous la conduite de Bruno. Nous n'étions que 11 et pour cause. Allez- y jeter un coup d'œil, vous verrez qu'aujourd'hui vous avez été gâtés par les conditions climatiques, car ce jour-là, il faisait un temps à ne pas mettre un randonneur dehors.
Après des nouvelles de "l'infirmerie" données par Jean Bo.., 3 sorties et une entrée, c'est Mikaël qui présente sa rando. Présentation succincte : "c'est facile, après un plat, ça monte, ça redescend, ça remonte et ça redescend puis du plat".
C'est dans l'air qu'il nous décrira la dénivelée, ce que montre parfaitement la photo : il est au sommet.
Comme le fera remarquer une randonneuse, "celui qui a tracé cette randonnée avait des hauts et des bas".
Mais au moment de partir, nous sommes rejoints par un autochtone qui nous indique que nous sommes sur une propriété privée de 40 hectares et nous demande ce que nous faisons là. Avant d'appeler les gendarmes, le propriétaire veut connaître nos intentions. Jean et Mikaël vont lui expliquer notre projet et sur l'engagement de ne pas ramasser de champignons ni d'olives et de ne pas prélever de sable, nous avons l'autorisation de partir. Tout ceci dans le calme, la bonne humeur et la compréhension mutuelle.
Ce coup-ci, c'est bien parti en direction de l'Argens, notre fleuve côtier.Nous sommes 36. Tous les sous-bois sont très mouillés et les traces de l'inondation récente sont bien visibles. Le voici le fameux fleuve, gros débit, couleur marron…il est si beau en été!
Il fait assez froid, surtout lorsque nous ne sommes plus protégés du vent. Les tenues des randonneurs sont hivernales. Mais il fait beau et la météo nous a promis du soleil.
Comme d'habitude, un petit groupe de "gazelles" fonce et encore une fois doit faire demi-tour, suite à un changement de direction qu'il n'avait pas prévu. Ne dépassez pas le guide…rappel au règlement.
Nous longeons maintenant l'Argens (on ne prononce pas le S). Les berges sableuses (le fameux sable à ne pas bourrer dans les sacs !) sont très dégradées et de nombreux effondrements ont absorbé le chemin.
Drôle de façon, Yvette de passer cette barrière ! Peur d'un nouveau glissement de terrain ?
Dans un pré, un âne et au fond du terrain une maison. Incroyable, deux moutons descendent directement de la terrasse par l'escalier. "Ils ne viennent quand même pas de la salle à manger!" s'exclame Marinette
Une fois de plus les "gazelles" se font piéger car nous quittons les berges pour attaquer la montée.
Bonne montée, pas très longue mais très raide (voir le profil). Avant d'arriver au sommet, Mikaël arrête le groupe pour la "pause banane", bienvenue. Elle permet un petit effeuillage car maintenant il fait presque chaud et la montée a généré des calories.
Et nous repartons vers le Peyragu, petite colline à 217 m. C'est Nicole qui mène le groupe, ça méritait bien une photo.
En parlant de photo, il est temps de faire celle du groupe, au point culminant .
Nous commençons la descente avec une très belle vue sur la plaine et au fond, la Colle du Rouet où nous étions il y a deux semaines.
La pente s'accentue maintenant et le chemin devient carrément mauvais ce qui n'empêche pas Martine d'esquisser un pas de danse… uniquement pour le photographe.
Enfin, tout le monde arrive en bas sans dommage. Petite pause pour se regrouper et en route pour la seconde montée dans un km environ. Elle est moins raide, un peu plus longue et nous conduit à la cote 163 d'où nous avons une jolie perspective sur les boucles de l'Argens.
Les montées sont maintenant finies et l'heure du pique-nique approche. Mikaël nous le promet dans 10 minutes, en bas de la descente qui nous conduira au lieu-dit "le Débouscadou".
C'est sur un versant sud, bien installés sur des rochers que nous allons nous restaurer. Il fait très beau, presque chaud. L'Argens est juste en bas. Cette zone a brûlé en 2003, il reste quelques "arsins", mais dans l'ensemble, la végétation a bien reconquis son territoire.
Vers 13 h, Mikaël donne le signal du départ. Maintenant il ne nous reste plus que du plat, ou presque. Et voici l'autoroute que nous entendions de plus en plus proche. Moins poétique que les gazouillis d'oiseaux !!!
Mais qui dit plat, sur ce chemin, dit aussi flaques d'eau et celle-ci est de taille. Les premiers passeront, difficilement sur le bord gauche mais la plupart choisiront le côté droit, via un pré. Quant à Jean Bo.., se prenant pour Jésus, comme le fera remarquer Daniel Ro.., il "marchera sur l'eau", traversant la flaque en criant " Gore-Tex, Gore-Tex".
Retour en arrière d'Annette, Guy, Michel et Jean-Marie pour identifier un champignon bizarre. Il s'agit d'un "clavaire en massue" (Clavariadelphus pistillaris) de mauvaise qualité comestible mais de forme originale.
Petit arrêt devant la borne 116 où Jean Bo.. demandera une photo de groupe. Personne ne comprendra bien pourquoi et Jean-Marie devra expliquer notre
arrêt et une photo célèbre faite en 2009. Le titre de la rando avait été modifié en y intégrant la fameuse borne : souvenirs, souvenirs !
2012
2009 avec le fameux chapeau noir. (Photo d'archives)
Encore une flaque de bonne taille. Le photographe aurait bien aimé immortaliser une glissade du serre-file.
Nous poursuivons tranquillement notre retour vers les voitures dans un paysage de vignes et d'eucalyptus (Eucalyptus gunii). Un four à charbon de bois abandonné près de la "cabane au fond du jardin". Devant un groupe de très beaux cheveaux Jacky s'exclame: "Une main sur la crinière et hop, à cru."
Vantard, lui rétroque t'on ! Mais à tort car c'est un cavalier émérite.
Voilà, c'est fini. Le pot sera pris au Muy. On taquinera un peu Martine sur le prix de son cappuccino, bien crémeux et mousseux à souhait.
Merci Mikaël pour ce retour dans le Massif des Maures avec cette agréable rando.
Merci pour les photos de Jean-Marie.
Quelques photos en bonus :
Les deux Jean en apprentissage de serre-file.Plus de chemin !Descente difficile.Demi-tour les gazelles!Champ de cactus près du parking.Quel ciel bleu ! L'Argens
La semaine prochaine, Jeudi 13 Décembre à 8 H 00 : BARGEMON (83) . Le CAMPAOURE
Agréable itinéraire en boucle, en direction du Col du Bel Homme et du quartier du Campaouré, sur belles pistes .
L : 11 Km 622 . Dh : 466 m . D : 4 H 00 – Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Jean Bo..
: 04.94.95.87.73 –
06.68.98.13.62
Itinéraire d’accès : Suivre la RN 7 jusqu’au MUY. Tourner à droite et suivre la D 25 direction CALLAS – BARGEMON ...
Traverser le village de CALLAS et atteindre le village de BARGEMON .
Stationner sur la PLACE SAINT-ETIENNE à proximité de La POSTE .
Coût du trajet A R : 90 Kms x 0 € 25 = 22 Euros 50