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4 avril 2022 1 04 /04 /avril /2022 08:30

2022-03-31 - 714 - Rayol-Canadel - G1

 

 

 

C’est à 10h sous un beau soleil que nous nous retrouvons autour de Denis pour écouter la présentation de la randonnée.  

 

 

Le Rayol-Canadel sur Mer est une petite commune touristique de 683 hectares, située entre la Mer Méditerranée et le massif des Maures.  C'est une agréable station balnéaire et familiale au climat doux et tempéré.  Nous allons faire une boucle, longerons un peu le littoral et emprunterons le plus long escalier de France avant de nous retrouver sur le Pateck, notre point de départ.  Le Pateck était le lieu où les moutons étaient rassemblés une fois remontés du bord de mer. Cet endroit majestueux domine la mer et les flancs des collines avoisinantes. Nous apprenons que Pramoussier, le Rayol et le Canadel ne sont qu’une seule et même commune et que ces quartiers dépendaient de la Môle avant 1949.  

Sur le cadastre de 1808, le territoire du Rayol-Canadel ne comporte que quelques cabanes de bergers ou d'exploitants de liège. C’est vers 1925 que fut créée la station balnéaire et climatique du Rayol-Canadel par la « Compagnie d'entreprises immobilières pour l'aménagement et l'extension des villes » sur 300 hectares des versants sud des collines de front de mer de la commune de La Môle.  Ce développement a été facilité par la ligne des Chemins de fer de Provence en 1889 qui reliait Saint-Raphaël à Hyères.

La commune du Rayol-Canadel a été constituée le 30 août 1949 par une scission de la commune du Môle, à tradition plutôt agricole à l'époque, de celle de Rayol-Canadel résolument orientée vers le tourisme. 
 

Le profil montre « peu de marron » mais Denis nous annonce un dénivelé de 500 m environ.

Denis présente Pascal que nous accueillons chaleureusement.

 

 

Jean M accepte d’être notre serre-file et nous nous mettons en marche tandis qu’il nous compte.  Nous sommes 23, 9 dames et 14 messieurs.  

Nous passons devant l’église Sainte-Thérèse de l’Enfant Jésus du Rayol construite de 1930 à 1932 par un certain Marcel Guesnot, architecte, à l’origine de plusieurs villas et de l’école du Rayol.

 

 

Nous commençons par une montée sur une route goudronnée

 

 

et rejoignons bientôt une piste en sous-bois

 

 

d'où nous sortons pour admirer le panorama ci-dessous:

 

 

Le Cap Bénat tout au fond avec l’Ile de Porquerolles derrière, le Lavandou – là où l’on voit des habitations et plus près de nous, le Cap Nègre et de l’autre côté le Cap Lardier.

 

Les îles d'Or
Zoom sur l'île du Levant

 

Nous quittons ce superbe point de vue pour emprunter un étroit chemin dans la forêt.

 

 

Le printemps a de l’avance ici par rapport à Saint-Raphaël d’où nous venons : nous sommes surpris par la quantité de buissons de lavande-papillon, les cistes de Montpellier et les asphodèles déjà en fleurs.

 

            

 

Il fait chaud et histoire de ne pas perdre de temps car le voyage fut long, nous combinons la pause-effeuillage avec la pause-banane.

 

 

Nous voici repartis!

 

 

Nous faisons attention à ne pas écraser les nombreux iules sortis après les pluies abondantes de la veille.

 

 

Nous continuons notre montée pour nous arrêter et contempler la vue qui s’offre à nous.  Denis pointe son bâton vers l’Anse de Bonporteau, petite plage sauvage et préservée, la plus belle de Cavalaire d’après lui. C’est une plage de sable fin bordée de rochers. 

 

 

 

Toujours sur notre belle piste, nous remarquons en bas le Pateck et quelques-unes de nos voitures.  Certains s'inquiètent - où sont donc les leurs? 

 

 

Chemin faisant, Denis nous signale que nous approchons du point culminant du coin à savoir le Drapeau qui porte bien son nom comme vous pourrez le constater sur la photo ci-dessous.

 

 

Un drapeau flotte à 316m d’altitude.  Un petit groupe suggère d’y monter et nous voilà grimpant les rochers.

 

 

 

 

 

 

Nous repartons

 

Ces efforts nous ont ouvert l’appétit et c’est au Col du Canadel que nous tirons les pique-nique du sac à 12h30. 

 

 

 

Merci à Claude pour le délicieux vin à l'orange fait maison

 

Denis nous donne le signal du départ et nous repartons d’un bon pas. 

 

Le vin d'orange semble avoir donné des ailes à notre animateur!

 

 

 

 

 

 

Nous nous arrêtons au début de la Voie Verte pour écouter Denis nous en parler. Elle se trouve sur la ligne de chemin de fer Toulon - St-Raphaël et traverse aussi Saint-Aygulf et les Issambres. On connaît le train qui l’emprunte sous le nom de Train des Pignes mais pourquoi ce terme nous demande Denis ? Plusieurs randonneurs connaissent la réponse et apprennent aux autres que le train allait si lentement parfois que les voyageurs avaient le temps de descendre et de ramasser des pignes dont ils se servaient ensuite pour chauffer leurs demeures.

 

Et on la remonte!

 

Curieux ce mimosa toujours en fleur et joli l'arbre de Judas à côté

 

Toujours le long de la Voie Verte
Superbe la glycine!

La gare fut démontée après la fermeture de la ligne en 1962 et la chapelle Notre-Dame du Rosaire fut construite à la place. 

 

 

Nous arrivons à la Plage du Débarquement du Canadel où un obélisque nous rappelle la mort de 13 soldats français lors du débarquement du 15 août 1944.

 

 

 

Nous lisons les deux panneaux qui nous donnent des renseignements sur cette triste page de l’histoire et sur les magnifiques villas qui furent construites au début du siècle dernier.

 

 

Plage du Débarquement

 

Nous descendons ensuite sur la plage de sable mais la quittons rapidement pour prendre un chemin qui va nous mener au fameux escalier dont nous a parlé Denis et nous nous en souviendrons !  C'est l'escalier le plus long de France qui va du bord de mer au Drapeau !

 

 

 

 


 

 

Ces escaliers furent construits durant l’année 1927. ils étaient une voie de communication du lotissement Terres de France, de la mer au point culminant Le Drapeau.
A l’époque, le drapeau surplombait l’ensemble de l’opération immobilière Lotissement Terres de France. L’on peut encore y jouir d’une vue fabuleuse sur plusieurs kilomètres de côte d’Est en Ouest.
Bâtir ces marches fut une entreprise importante, les ouvriers étaient répartis en plusieurs endroits, ceux du chantier en bordure de mer furent obligés de construire des murs de soutènement importants, allégés par des arcades.
Les grands escaliers de pierres sont élevés en schiste du Massif des Maures, matériau local, utilisé dans l’emmarchement à volées droites et des paliers. Des murets le bordent, portant des jarres en terre cuite ventrues et fleuries pour la plupart. Les escaliers utilisent au mieux les accidents du terrain.

 

 


Nous nous retrouvons au Pateck, pergola circulaire, lieu où les moutons étaient rassemblés une fois remontés du bord de mer. Cet endroit majestueux domine la mer et les flancs des collines avoisinantes.

 

 

 

C'est là que Bernard nous offre un pot pour fêter son anniversaire et la naissance de son petit-fils. 

 

 

 

Nous le remercions, le félicitons et lui chantons « Prendre un enfant par la main ».  

 

 

 

 

 

Le groupe presqu'au complet

 

Il est temps de remercier notre animateur et notre serre-file pour cette très belle randonnée.  Nous prenons la route du retour après avoir parcouru 15 kms pour 500 m de dénivelé.

Les photos sont de Marie-Jeanne, Michèle, Claude et Dominique.

La semaine prochaine :

 

 

G1

G2

 

Magnifique cette glycine !

 

 

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31 mars 2022 4 31 /03 /mars /2022 08:36

 2022-03-31 - 715-2 - Ampus - G2

 

 

31 randonneurs et randonneuses sont présents ce matin sur le parking à l'entrée du village d'Ampus. Jean Bo, sera notre animateur du jour puisque grand connaisseur de cette région du haut Var, et ayant déjà mené cette même randonnée en 2009 et 2019.

 

 

Cette randonnée est de niveau moyen *, pour une distance de 9,7 km et un dénivelé de 225 m.

Côté météo, les prévisions sont plutôt bonnes après les fortes pluies de la veille.

 

Sur la place de la mairie, symbole de ce village (chemin de l'eau ...), nous découvrons cette magnifique fontaine.

 

 

Ce beau village, fièrement posé sur sa butte, baigné de soleil, couvert de neige ou illuminé tel une crèche a bien du charme. De petites ruelles pittoresques en placettes ombragées, de fontaines gargouillantes en lavoirs paisibles, le cœur de notre village respire la douceur de vivre et vous enchantera le temps d’une promenade.

 

Dans un premier temps, Jean nous propose la visite de l'église Saint Michel. Pour cela il s'absente quelques instants pour récupérer à la mairie, la clé nous permettant d'entrer dans l'église.

Et tel saint Pierre recevant les clés du paradis par Jésus Christ, revoilà Jean avec le sésame en main.

 

 

 

 

 

 

En 1085 l’église Saint Michel fut confiée aux religieux de Lérins.

Pendant les guerres de religion, l’édifice subit d’importantes dégradations, réparées le calme revenu.

C’est probablement à cette époque qu’elle fut dédiée à l’archange Saint-Michel.

Deux nefs furent construites successivement : celle de gauche en 1728, celle de droite en 1762.  La première est à croisillons, la seconde à arêtes. La nef centrale se termine par une abside en cul-de-four restaurée vers 1968 et dotée d’un autel tabulaire dont le support est fait d’une meule pour moudre le blé. La nef est voûtée en berceau avec arc légèrement brisé. Des arcs doubleaux retombant sur pilastres renforcent la vôute. Cette dernière fut refaite en 1780.

Contre un des pilastres gauche est fixée une statue en bois polychrome représentant Saint-Michel terrassant le dragon ayant figure humaine disproportionnée. Cette œuvre serait du XVI° siècle. Un clocher carré coiffé d’un campanile flanque la façade.

Curé d’Ampus mais aussi tailleur de pierres, Adonis Volpato passe 20 années au chevet de son église. Son travail est une fierté pour tout le village. Par deux fois, il fut lauréat du concours national des chefs d’oeuvres en péril.

 

Nous parcourons maintenant le chemin de croix qui serpente au dessus de l'église.

 

 

 

La Provence est réputée pour la beauté de ses poteries, faïences et carrelages.

Les 14 stations du Chemin de Croix d’Ampus, incrustées dans le rocher et émaillées répondent à cette tradition.

L’esprit contemporain de ces représentations est étonnant.

Installé à l’emplacement de l’ancien château seigneurial, le chemin de croix réalisé par Geoff Hindry ponctuera votre découverte du village d’Ampus en vous conduisant jusqu’à la grotte.

 

Du haut du village d'Ampus, apparaissent ces vertes prairies servant à la nourriture du bétail.

 

 

Traversant le pont de Ratton, nous pouvons observer le lit de la Nartuby d'Ampus complètement à sec.

 

 

Principale culture de la région, l'olivier est bien présent ici aussi.

 

 

Dans cette première montée, la file des randonneurs s'étire...

 

 

... Alors que devant, le peloton de tête avance d'un bon pas.

 

 

 

Les 31 randonneurs sont regroupés, à la faveur de la pause banane.

 

 

 

 

Peu après 11 h, nous reprenons notre route à travers un chemin plutôt ombragé, en direction du dolmen de Marenq.

 

 

 

Nous découvrons enfin ce dolmen où nous allons tout savoir sur celui-ci, grâce aux explications de Jean.

 

 

 

La préhistoire a laissé quelques timides débris dans les massifs alentours. Sur la colline dominant le village au nord, parmi les chênes et les buis, se dresse un des plus beaux dolmens varois. 

Le dolmen de Marencq, encore bien visible, atteste de la présence d’une communauté depuis plus de 4000 ans. 

Le dolmen est doté d’une couverture constituée d’une dalle volumineuse reposant sur la dalle de chevet et les deux piliers séparant la cella du couloir. Une restauration effectuée par Jean Courtin a permis de redonner son architecture d’origine au monument. 

 

 

On les avait oublié, Jean-Claude et Patrick, co-serres files du jour, assurent le service d'ordre.

 

 

 

A notre passage, ces sympathiques biquettes accourent pour nous saluer.

 

 

 

Nous arrivons sur le site de la chapelle Notre Dame de Spéluque. Initialement, Jean avait prévu de faire le pique-nique au pied de la chapelle, mais un vent frais nous oblige à nous éloigner de quelques mètres pour s'installer dans un endroit plus abrité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après un apéritif copieux, le café et le pousse-café ne sont pas oubliés non plus.

 

 

 

13h 30'. Jean siffle la fin des réjouissances. Dans la foulée, il nous donne toutes les infos sur Notre Dame de Spéluque.

 

« Cette Chapelle date de 1090, alors qu'une  partie, aujourd'hui sacristie, est datée de 990 après JC. Construite à la suite d'une bataille contre les Sarrasins, elle accueilli un prieur et 4 moines… La chapelle, classée monument historique, et la ferme proche constituent la Fraternité Saint Charbel. Son autel, un des trois plus anciens du Var, est constitué d'une table soutenue par 5 piliers.

Les gens d’Ampus, ne disions pas “Spéluque” (c’est pour les érudits..), nous disions simplement Notre-Dame du Plan. Chaque Ampusian portait cette chapelle dans son cœur et n’aurait manqué pour rien au monde La Fête du Plan le 8 septembre. Messe à la chapelle. Procession à l’issue de la messe, avec chants en provençal et promenade de la statue de la Vierge dans ses beaux atours et ses bijoux, Vierge obligatoirement portée par quatre jeunes filles, vierges évidemment ! A la dernière procession en septembre, non seulement on n’a plus trouvé quatre jeunes filles, mais pas même quatre femmes, il a fallu le secours d’un homme pour faire le quatuor!! »

 

 

La chapelle Notre-Dame-de-Spéluque, appelée aussi Notre-Dame-du-Plan, consacrée en 1090. Façade restaurée au XIXe siècle. L'ensemble fut un prieuré de l'abbaye de Lérins jusqu'à la Révolution. Elle est propriété privée et a été classée monument historique le .

 

A plusieurs reprises, nous croisons des oratoires. Ci-dessous, un oratoire dédié à Saint Hubert, patron des chasseurs, attire notre attention, et spontanément une mini-chorale est improvisée pour entonner la chanson de chasseur "La Saint Hubert":

«Ô Saint Hubert, patron des grandes chasses,» etc, etc...

 

 

Comme les menhirs et les stèles romaines, les oratoires étaient les manifestations visibles de l'idée de l'inspiration vers le ciel, dans les niches desquelles on déposait des divinités.

 

Petite pause en attendant les retardataires.

 

 

Deuxième photo de groupe sur le petit pont de bois enjambant la Valségure (affluent de la Nartuby d'Ampus) complètement à sec elle aussi.

 

 

 

 

Pour le final, Jean nous a réservé une bonne grimpette qui va en faire souffler plus d'un.

 

 

Sympas ces petites bêtes!!!

 

Particularité d'Ampus, le chemin de l'Eau, dont le canal de Fontigon qui alimentait les moulins et utilisé aujourd'hui pour l'arrosage.

 

 

 

Jean nous donne toutes les explications sur la gestion de l'eau faite par nos anciens qui étaient certainement plus respectueux de leur environnement que nous aujourd'hui.

 

« l’eau arrive de la source de FONTIGNON. Elle alimentait les moulins à farine, les lavoirs, les fontaines et même les habitants. De 1906 à 1960, elle faisait tourner une petite turbine qui produisait de l'électricité pour le village. Au début, il y avait une ampoule par maison, et la petite histoire dit que la sœur du maire n'avait jamais allumé la sienne tant elle en avait peur.

Un réservoir permettait de pallier les variations du débit et une conduite forcée alimentait la turbine qui s'avéra insuffisante et dû être complétée par un groupe thermique jusqu'à ce que Compagnie d'Electricité raccorde le village.

Depuis 15 ans la source avait cessé de couler à cause de la sécheresse. Mais l'année 2008, et ses nombreuses pluies, ont redonné son débit à la source ce qui permet de revoir l'eau couler dans le village. Et effectivement elle coule, d'abord au lavoir intermédiaire après avoir alimenté le moulin à farine dont une meule subsiste, puis au lavoir supérieur, très bien restauré où l'eau arrive par un canal cimenté. Par un jeu de "martelière", pièces d'acier permettant de diriger l'eau vers différents points d'utilisation, elle alimente le "Tournaou", meule collective qui servait à l'affûtage des différents outils des habitants (couteaux, serpes, faux et autres faucilles) et le réservoir par l'intermédiaire d'un aqueduc. »

 

 

 

 

L'église Saint Michel visitée ce matin.

 

 

Nous dévalons la rue Rompe-cul (nom lié à sa pente) pour retrouver le centre-ville d'Ampus.

 

 

Nous nous installons sur la terrasse du Café des Braconniers pour le pot de l'amitié agrémenté par les chouquettes offertes par Jean.

 

 

 

 

 

 

 

Remercions Jean pour la conduite de cette randonnée riche en informations.

Les photos sont de JeanBo et Gilbert.

 

La semaine prochaine

G1

G2

 

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24 mars 2022 4 24 /03 /mars /2022 09:01

2022-03-24 Néoules-Plateau  St Clément -946-2- G2

Ce matin, 38 randonneurs au pied de la Mairie de Néoules vont effectuer deux randonnées inédites. Joël nous présente le parcours qui sera différent selon le groupe.

Nous sommes maintenant 17 pour ce parcours qui sera mené par Jack assisté de Thierry. Jean sera notre serre-file du jour.

La distance parcourue est de 14,27 kms pour un dénivelé de 382 m.

Le soleil est au rendez-vous, la température de 7°.

9h07, après avoir laissé la G1 prendre un peu d’avance sur nous c’est parti pour une randonnée dépaysante en crête entre le Pilon Saint Clément et le Pas de Cuers. 

Notre point de départ Néoules est un village qui se situe au cœur du Var au sein de la Provence Verte entouré de vignes. Il se situe à 30 minutes de la mer (Hyères, Toulon) et est à la même distance de Marseille, Aix, Draguignan soit 60 kms, ce qui faisait dire aux anciens que c’est un peu le cœur de la Provence.

Nous commençons par du bitume,

Avant de prendre une belle et large piste bordée de chênes, de cystes cotonneux…

La montée se fait sans peiner.

Après 1h30 de marche, il est temps de faire la pause banane.

Concertation de nos deux animateurs sur notre position.

Oui nous sommes bien là. 

Il nous faut grimper gentiment jusqu'à notre premier point de vue toujours sur de larges pistes.

Et nous voilà arrivés à 582 m sur un promontoire. 

Tout le monde photographie les paysages en évitant la ligne à haute tension au dessus de nos têtes.

De beaux points de vues s'offrent à nous.

Au printemps la nature s’éveille, thym, romarin en fleur, un festival pour nos sens.

Nous repartons toujours d'un bon pied.  

Le chemin qui monte est un peu rocailleux.

Mais nous y sommes arrivés

Au Pilon Saint Clément, point culminant de la journée à 700 m d’altitude.

Le panorama tout autour de nous est exceptionnel.

Le Mont Caumes point culminant des Monts Toulonnais avec une altitude de 801 m

 

La presqu'ile de Giens

Attention maintenant nous allons commencer la descente par un petit sentier, il faut rester prudent.

Les paysages sont toujours aussi magnifiques.

Vue sur le Mont Faron qui culmine à 584 m et surplombe la ville de Toulon

Les barres de Cuers forment une crête calcaire NE-SW qui s’étend sur 6 km entre le Pilon Saint Clément point culminant à 700 m d’altitude et la vallée du Gapeau.

Sa face Sud Est présente une ligne de falaises alors que la partie opposée est faite de collines boisées qui s’élèvent progressivement jusqu’aux Barres.

Petite leçon d'initiation d'orientation pour Michèle.

Mais nous ne saurons pas quel est le point haut qu'ils cherchaient à identifier en face d'eux… 

Nous longeons la ligne des crêtes .

Nous trouvons une petite plate forme pour faire notre pause pique-nique en écoutant quelques chansons sur le thème de "Lili"…

Xavier est presque comme à la maison !

Et oui il est temps de reprendre ses bâtons et de repartir.

Photo de groupe au "Pas de Cuers" mais pas au pas de course!

Nous quittons l'étroit chemin.

C'est l'heure de l'instruction.

Nous sommes tous attentifs aux commentaires donnés par Jack sur la centrale solaire de Verrerie, l'une des plus puissante de France mais que nous, nous n'apercevrons pas contrairement au G1.

La centrale solaire photovoltaïque de Néoules a été mise en service en 2012. D'une puissance de 24MW et composée de 75.000 panneaux capables de convertir 19,6% de l'énergie lumineuse soit l'équivalent de la consommation de 34.000 habitants.

Cela grâce à une technologie dite de "contact arrière" permettant de gagner en surface de collecte de rayonnement solaire et donc en puissance. 

Elle a été développée par la société Akuo Energy et installée par Phoenix Solar avec des modules Sunpower (filiale du groupe Total) de technologie Monocristalline.

Une activité agricole a été mise en place sur le site (installation pour l'apiculture et jachères mellifères et d'un élevage de moutons pour le pacage) permettant ainsi sa réversibilité à l'issu de l'exploitation.

Quelques chiffres clefs :

- Chiffre d'affaire fin 2021 : 285 M€

- En exploitation et en construction fin 2021 : 1,4 GW

- Investissements cumulés à fin 2021 : 2,8 MDS€

- > 5 GW de projets en développement à fin 2021

Et Voilà ce que nous n'avons pas vu !

Photo empruntée à la G1...

Mais reprenons notre parcours.

Tout le monde marche d'un bon rythme .

Ah, nous allions louper notre embranchement, il faut prendre à gauche là

Sur ce magnifique petit chemin boisé.

Et tous en file indienne nous continuons toujours d'un bon pas.

Nous ferons un petit détour pour aller voir le rocher de la pierre plantée.

Quelques informations sur " La Pierre Plantée de Néoules"

Nous avons terminé notre boucle au bout de 6 heures sous un ciel toujours aussi bleu.

Les deux groupes se retrouvent pour le traditionnel pot sur la place du château dans une brasserie artisanale.

Merci à nos animateurs pour cette superbe randonnée et à tous nos photographes du jour : Claude, Michèle, Véronique et Jacques.

 

La semaine prochaine

G1

G2

 

 

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