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2 décembre 2020 3 02 /12 /décembre /2020 10:38

2020-12-02-2eme Confinement-Les randos du jeudi.               

                        Les grands moments.
 

 

Nous avons déjà gagné 19 km et 2 h d'oxygénation. A quand les grands espaces?

Pour vous aider à sortir de ce confinement, je vous propose un "digest" de 20 ans de randos du jeudi. Ce n'est pas un recueil de souvenirs personnels, grâce au blog il a été facile d'élargir mon point de vue aux randos auxquelles je n'ai pas participé.
 Pour l'après 2006, le blog est d'un grand secours. Avant, c'est plus difficile. Bien sur il y a des photos et la mémoire. Cette dernière n'est plus ce qu'elle était et il y aura certainement quelques trous. Les plus anciens pourront peut-être  nous apporter des compléments qui feront l'objet d'une autre publication.  

Bien entendu, ceci est une sélection, anciens ou nouveaux vous pourriez avoir un autre choix, n'hésitez pas à me proposer vos meilleurs souvenirs.(NB-Vous n'êtes pas obligés de rédiger, un petit mot sur mon mel suffira)

A tous, participez à l'enregistrement de notre histoire. 
 

Voici  le plan que nous allons suivre :

1/Chronologie
2/Le trombinoscope des animateurs
3/Les "+++ " 
4/Ah! La navigation
5/Les" Galères"
6/Les" Insolites"
7/Les "Superbes"
8/Les "rando-restos"
9/ Les animateurs et les reconnaissances

10/"Avec les mains"

11/L'infirmerie

12/Les séjours

1-CHRONOLOGIE
 

Quand nous commençons cette histoire, c'est Bruno le patron. Il avait reçu une médaille  "Reconnaissance" de la FFRP.

Il organise une rando par mois. Rendez-vous au parking de la gare, devenu "Du Manoir", plus chic. Avant d'arriver au parking nous ne savions pas encore où nous allions marcher.C'est là que nous découvrons le programme de la journée.
 

Jean Bo nous rejoignit en 2001 et en 2004 il devient animateur et nous passons à deux randos par mois
Les statistiques de l' année 2004 donnent 14 personnes en moyenne par randonnée de 16.5 km et 525 m de dénivelée et  14 sorties.
Mais ceci n'est pas satisfaisant pour Jean  considérant qu'il suffit d'une annulation pour mauvais temps pour se retrouver sans marcher pendant plusieurs semaines. Il arrive à convaincre Bruno de passer "à la semaine". Nous passerons alors à 25 sorties.   
A partir d'Avril 2007, pour les randos difficiles, en l'occurrence ce jour-la-"Les Crêtes du Ferion", il propose, sur le même itinéraire un parcours réduit en km et en dénivelée avec rendez-vous pour le pique-nique. Ce second groupe sera baptisé "Petites jambes" mené soit par Daniel R et Jacky, soit  par Camille. Lorsque Daniel et Jacky décidèrent d'arrêter, c'est Camille qui reprendra seul le flambeau, complètement indépendant du 1er groupe. Sa définition : pas de programme à priori, départ plus tardif,

déplacement en voiture réduit. Ce dispositif fonctionnera jusqu'à son arrêt pour raison personnelle.
En 2010, un peu avant le décès de Bruno, c'est Jean Bo
qui devient responsable

des marches. En 2015, les "Petites Jambes" seront reprises   par  tous les animateurs avec un programme et un blog spécifiques. Perdant alors son appellation, péjorative pour certains, le groupe devint G 2. Et bien entendu il y eu un G1
 

 

 

 

 

En 2016, Joël remplacera Jean Bo .

 

 

 

 

 

 

 

2/TROMBINOSCOPE DES ANIMATEURS
 

Elles et eux méritent bien une rubrique.  Merci de nous avoir guidés   dans notre belle région ce qui implique une préparation et  aussi des reconnaissances sur le terrain pas toujours faciles. 
Nous n'avons pas de photos pour 3 anciens animateurs, Yves B, Raymond V,  Jacques D. Ce dernier est toujours actif au Cercle mais pour une activité plus reposante.

Thierry
Rolande
Patrick
Patrice
Roland
Louis
Joël
Jean-Marie
Jean-Louis
Jean Ma
Jean Bo
Jacky
Jack
Daniel R
Daniel R
Camille
Bruno
Anne-Marie
Alain

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3/LES "+++"
 
Si vous souhaitez revoir ces randos, le lien bleu est actif. Il vous suffit de cliquer dessus (valable pour tout l'article).

Nous avons déjà évoqué deux d'entre elles, le Pelat et le Mounier lors du 1er confinement. Nous n'y reviendrons donc pas.  

Le Tour de la tête du lac Autier-1000m de dénivelée au-dessus du refuge de Nice-29 juin 2012, au cours d'un séjour à St Martin Vesubie.

Certainement la randonnée où il y eu le plus de rencontres animalières.


http://randosboulouris2.over-blog.net/article-le-tour-du-lac-autier-29-06-2012-107654765.html

La Cime du Pisset- 1170 m.de dénivelée au-dessus de St Martin Vésubie, hélas un secteur où nous ne sommes pas prêts de retourner. C'était le 15 octobre 2009 et ils étaient 12, dont cinq dames.

Il faut absolument lire  tout le blog rédigé par Jean Bo.
 http://randosboulouris2.over-blog.net/article-la-cime-du-pisset-15-octobre-2009-37698758.html

La Mangiarde-950 m de dénivelée. Cette rando fut faite deux fois, le 28/02/2008 et  05/6/2014. En 2008 il n'y faisait pas chaud, rien d'étonnant c'était en plein hiver. Comme quoi la météo peut transformer une rando en galère. Il y en eu d'autres !

28/02/2008
05/06/2014


http://randosboulouris2.over-blog.net/2014/06/la-tour-sur-tinee-la-mangiarde-5-juin-2014.html
http://randosboulouris2.over-blog.net/article-17193144.html

Le Grand Mont-(Grandmondo) à la frontière Franco-Italienne.1200 à 1300 m de dénivelée selon le départ-25/04/2013- La rando fut à un moment compromise à cause d'un éboulement sur la route mais un changement d'itinéraire permis à Jean Bo de réaliser un vieux rêve.

Elle fut refaite le 5/04/2018 avec Alain comme animateur et du brouillard au sommet.
http://randosboulouris2.over-blog.net/article-le-grand-mont-25-avril-2013-117383449.html

Le Lac Negre et le Pas du Prefouns -20/09/2018- 19 km et 1100m de dénivelée. L'extension au Pas du Préfouns était une nouveauté car  le Lac Negre avait déjà été visité et nous aurons l'occasion d'en reparler. 


http://randosboulouris2.over-blog.net/2018/09/2018-09-20-n-613.2-lac-negre-pas-du-prefouns-g1.html

Les Lacs de Millefond et le Mont Pepiori-940 m de dénivelée-12/09/2019-Encore une extension d'une rando existante.


http://randosboulouris2.over-blog.net/2019-09-12-722-3-lacs-de-millefonts-le-mont-pepoiri-g1

Les Lacs de Prasles  par la Valette de Prasles- 950 m de dénivelée-27/06/2012. Cette rando avait été organisée dans le cadre d'un séjour d'une semaine à St.Martin Vésubie. Il y avait deux groupes ce jour-là et Joël menait le groupe passant par  la cime de la Valette. Elle aurait pu figurer dans la rubrique Galère.

 
http://randosboulouris2.over-blog.net/article-les-lacs-de-prals-par-la-valette-de-prals-27-juin-2012-107718410.html

La Montagne de Mairola-900 m de dénivelée-29/09/2015- C'est une randonnée record avec  seulement 5 participants dont 3 dames !!!.

 

Au départ de Puget –Téniers, c'était sa seconde édition. Joël récidiva en 2019 en doublant son effectif.
http://randosboulouris2.over-blog.net/2015/10/puget-rostang-mairola-29-10-2015.html
 

                                4/AH! LA NAVIGATION. 
 

Quel est l'animateur n'ayant pas à un moment donné quitté la trace ? Il y   a eu des petits ratés  mais il y en a des inoubliables. C'est sur ceux-ci que nous nous arrêterons un moment. Les animateurs nous pardonnerons de les citer mais ce récit manquerait de sel avec l'anonymat.
 

La Sainte Baume Est -04/01/2010- avec Bruno–Extrait du blog-
"Mais ce matin, à l’aube, un violent orage éclate : tonnerre, éclairs, forte pluie avec même des grêlons. Quelques minutes seulement, mais cela suffit à nous inquiéter. 
Bruno hésite, car il n’est pas prudent de gravir la Sainte Baume par temps pluvieux ou par grand vent. Mais la météo nous promet des éclaircies dès ce matin, suivies d’un grand soleil. Nous décidons donc de partir.  Nous voici à présent au-dessus de la forêt. D’où nous avons « une belle vue sur le nord de la Provence et le Dauphiné ». Du moins selon la feuille de route de Bruno, car nous voici à présent dans les nuages ! 
Nous poursuivons notre grimpette à flanc de montagne.

Puis la brume s’épaissit. Une bise glaciale nous fouette. Nous avons tous enfilé nos anoraks. Les plus prévoyants ont sorti leurs gants et leurs bonnets. C’est le printemps ! Mais en avril, il peut encore faire froid. 
Bruno aurait pu nous raconter l’histoire des glacières. Aujourd’hui on comprend aisément que les glacières de la Sainte-Baume ont pu alimenter Marseille en glace pendant plusieurs siècles.

D’ailleurs, de la glace, en voici au creux des rochers. Ce sont sans doute les restes de l’orage de grêle de ce matin. Nous progressons toujours dans la brume. 
Soudain, dans la vallée, perce un rayon de soleil. Serait-ce une éclaircie ? 
En tête de groupe, Bruno s’arrête. Il scrute sa carte et semble hésiter. A tous les coups il nous prépare une blague. N’oublions pas : nous sommes le 1er avril !  
« Nous nous sommes trompés de chemin ! » La blague est un peu grosse. Mais le GPS confirme. Nous n’avons pas d’autre solution que faire demi-tour. Deux kilomètres en plus, qu’à cela ne tienne ! Cette randonnée nous paraissait bien courte, avec ses 12,8 km. 
Peu à peu le ciel se dégage, dévoilant un paysage magnifique. En fin de compte, grâce à ce petit détour, nous aurons pu profiter du paysage !" 

 La Caldera de Maureviel avec Jean-Marie-0/3/2017- Extrait du blog
" Nous repartons et très vite nous arrivons en bas de la fameuse montée. Mais pas de sentier… 
Une malheureuse sente monte à gauche et c'est par là que Jean-Marie va diriger sa troupe mais très vite la trace disparaît et la montée se fait hors piste, en plein maquis de bruyères arborescentes. Il va donc se diriger plein sud suivi par toute son équipe. Un vallon se dessine devant nous et il va le choisir comme objectif, espérant y trouver un ruisseau à sec. Mais la végétation devient de plus en plus serrée. Aux bruyères très "arborescentes" se sont rajoutées des salsepareilles. Difficilement il arrive au lit du ruisseau. Déception, le lit est recouvert de grandes bruyères. De l'autre côté un semblant de chemin apparaissant il décide de traverser le lit, heureusement sec mais assez profond. Il parvient  à l'autre rive et va aider ses suivants immédiats à le rejoindre. Aidé de Michel, chacun va franchir l'obstacle.

 
 Tout le monde se rassemble sur la petite banquette qui, en fait n'est pas un chemin. Il faut donc poursuivre la montée plein sud. Les deux Annie vont partir en tête, tout droit. Imaginez la pente… 
Enfin nous débouchons, un à un sur une grande piste, sous le Rocher des Monges. Nous avons parcouru 500 m avec une dénivelée de 103 m et ceci en 1 h 30."

Signes-Le domaine de la Limate avec Jean Bo- 29/05/2014-Extrait du blog.
" Nous poursuivons notre montée. La grande piste a maintenant disparu.
Le GR devient plus pentu, à peine tracé. On glisse, les branches nous fouettent le visage, la galère. On entend même des jurons… de charretiers, c'est rare au Cercle de Boulouris (non, non, je ne donnerai pas de noms).
Le doute nous saisi et Jean-Marie donnera l'alerte : nous sommes complètement sortis du tracé, piquant plein sud alors que nous aurions du marcher sud-est.


Le GPS est formel, nous sommes en train de couper à travers bois ainsi que le montre la restitution du tracé (tracé vert). Conciliabule et perplexité : redescendre ou continuer à monter…
La redescente s'avérant difficile vu la pente et l'état du terrain, nous remontons avec l'espoir de passer rapidement le sommet et de redescendre de l'autre côté. Nous allons sérieusement raccourcir le parcours.
Nous continuons donc sur cette pente très raide (en fait nous allons monter de 370m sur 1 km) en essayant de rester groupés car la vitesse d'ascension (mais oui au fait c'est l'Ascension et Jean a certainement voulu illustrer cette fête)  .

Jolie cabriole de Jean-Marie qui se retrouvera les quatre fers en l'air, sans une égratignure. La végétation était assez dense pour lui éviter de rouler dans la pente. Mais la solidarité est bien là une courageuse ira même jusqu'à porter deux sacs: bravo et merci. Une petite échappée dans la végétation nous permet d'avoir un joli coup d'œil sur la vallée mais ce n'est pas celle-ci qui nous intéresse. Nos efforts portent enfin leurs fruits et nous débouchons sur une zone pierreuse, nous avons quitté la forêt, c'est le sommet qui sera vite identifié sur la carte, la Grosse Tête à 793 m et de là il est facile de se repérer. 
Le domaine de la Limate est juste là en dessous de nous à 100 m en contrebas…"

Lac Negre et Lac de Graverette-29/06/2006- Extrait du blog
" Après le repas pris au lac de Graverette, Jean Bo nous propose de faire le tour du lac mais un groupe de 7 (nous ne citerons pas de noms, sachez seulement qu'il y avait 3 hommes et 4 femmes) décide de descendre doucement car, disent-ils, il y a un risque d'orage ... Le tour du lac était superbe et nous ne regrettons vraiment pas le demi-km parcouru.


Le retour fut sans problème mais nous n'avons pas rejoint le groupe des "échappés". Arrivés aux voitures, personne, nous pensons à une bonne blague de nos amis jouant à cache-cache. Mais rien... et là l'inquiétude commence à gagner le groupe et surtout pour  Jean et Bruno. Au bout d'un quart d'heure Jean prend sa voiture et remonte jusqu'au col de Salèse. Là il va récupérer le groupe des 7 qui s'était trompés avant le col et partis dans l'autre sens vers le village de MOLLIERES... En fait d'orage ce sont eux qui ont failli l'avoir. Au cours du pot habituel, Jean leur décerna le..."MOLIERE DE L'ORIENTATION"

La navigation, puisqu'on en parle, voyons comment ont évolué les outils en 20 ans.
Au début Bruno utilisait les cartes IGN au 1/25000. Il faisait une photocopie de la zone à explorer, mesurait la longueur, à la "ficelle" ou à la "roulette" et la dénivelée en cumulant les courbes de niveau.
De sa reconnaissance sur le terrain, à la boussole, il rapportait un descriptif très précis. Ces documents figurent toujours dans les dossiers de base du catalogue. C'est un régal de précision.
 En 2001, achat  des premiers CD de l'IGN, Cartoexploreur. Ils généraient des cartes superbes, on pouvait y tracer des circuits et obtenir des profils. 1ère acquisition sur le Var.
Bruno profitera de l'expérience et fera acquérir par le Cercle les CD des Alpes Maritimes.

Le progrès était énorme, il le fut encore plus avec les GPS. Déjà très utilisés en maritime, ils vont être généralisés pour la navigation à terre.
En 2003, l'un d'entre nous s'équipe d'un Magellan. On pouvait transférer les circuits de Cartoexploreur vers le GPS et inversement. Mais les premiers appareils ne possédaient pas de fonds cartographiques, on suivait simplement la trace transférée. Apparurent alors les premiers Garmin, mieux équipés avec fond de carte. MAGELLAN fit de même.
En février 2005, les marcheurs offrirent à Bruno un de ces appareils au cours d'une cérémonie conviviale à l'Auberge des 3 Chênes à Fréjus.


Puis l'IGN commercialisa un GPS pour randonneur, Evadeo. Deux randonneurs en firent l'acquisition. Mais cet appareil avait une autonomie réduite et pas la possibilité de changer la batterie. Ils furent donc abandonnés et ce fut la grande époque Garmin qui dura jusqu'à l'apparition des applications sur Smartphone ou sur tablette.
 

 En 2016, Jack, avec quelques autres marcheurs, numérisera toutes les données techniques créant un nouvel outil de gestion des randonnées  dont l'aboutissement sera un catalogue  destiné aux animateurs.

Un logiciel spécialisé fut aussi utilisé pour analyser la difficulté des randonnées, définissant l'IBP reconnue par la FFRP.                                     

 

                         5/LES "GALERES"

Ce sont aussi des moments inoubliables parfois drôles, parfois stressants…mais dont on sort toujours indemnes.

Tanneron-28/01/2005-Au bord du lac de St Cassien lorsque nous obliquons à droite vers Tanneron, il fait -7° ! La montée est un peu difficile à cause des branches cassées et des premières plaques de neige. Nous arrivons au village dans la neige, il fait-2° avec un beau ciel bleu. Jean Bo va se renseigner à l'office du tourisme.
Impossible semble t'il d'accéder au Chemin des Crêtes selon l'Office mais pas pour Jean Bo. Nous partons donc en descente d'abord avec quelques chutes légères à cause de la glace.

Puis après le passage de la rivière nous attaquons la montée dans la neige jusqu'à la crête. Au fur et à mesure nous rencontrons des mimosas couchés ou cassés sous le poids de la neige et il faudra presque ramper pour pouvoir passer.


 

Enfin, après avoir bien galéré nous arrivons sur le plateau, au soleil et quel spectacle! Les fleurs de mimosa recouvertes de neige.


 
Bras-22/01/2009-rando de dépannage-Ste Beaume inaccessible. Reconnaissance en Septembre 2008 Par Jean-Marie et Yvette-Ras, rando facile. Extrait du blog
" Il est à peine 13 heures quand nous reprenons notre marche. Très vite la piste que nous suivons se transforme. Le terrain, d’abord souple, devient carrément lourd. La boue colle à nos semelles, notre démarche s’alourdit et nous risquons à chaque pas de glisser dans la gadoue. Certains profitent d’une belle flaque d’eau pour nettoyer leurs chaussures. Déjà ? C’est sans compter sur le prochain passage boueux qui ne tarde pas à venir. Mais quand on aime la propreté, on ne craint pas de laver, relaver … et re-relaver.

Un peu plus loin le bruit court : « Jean-Marie propose de nettoyer nos chaussures à l’arrivée ! » On peut rêver, l’espoir nous fait marcher ! Par endroits, une immense flaque de boue nous oblige à chercher un contournement. Sur la gauche, un champ à la terre bien grasse. Sur la droite, le sol détrempé à peine recouvert de feuilles mortes. « Quelle galère ! Si j’aurais su .. ! » Camille a vite fait de rebaptiser la rando : « ABC = Argens, Boue, Cauron ».

Apercevant une grande flaque encore gelée, Jean Bo veut nous faire le coup de Jésus marchant sur les eaux. Mais la glace craque et Jean se retrouve les deux pieds dans la gadoue. Ses pieds, les voici, ou serait-ce ceux d’un autre ? « Ça va Jean ? Pas trop mouillés les pieds ? » Mais Jean prétend qu’il reste bien au sec dans ses chaussures. Après une heure de marche dans ces conditions difficiles, nous atteignons un pont sur l’Argens et - ô merveille ! - voici une route goudronnée. C’en est fini de cette galère !"

Roubion-Refuge de Longon-28/06/2007-Extrait du blog
" Oui mais voilà, la commune est très étendue et nous devons partir d'un petit hameau à 7 kms en empruntant une piste forestière.
 Et, en ce 28 juin, nos aventures vont commencer...en voiture. C'est donc 20 randonn(euses)eurs, répartis en cinq véhicules, qui se retrouvent à l'entrée de la piste.

Jean nous avait recommandé de rouler en convoi, au cas où nous aurions à croiser une autre voiture, nous donnant ainsi une certaine priorité. Il avait rajouté que la piste était difficile, voir dangereuse. Quelques dames du côté du vide ne verront pas grand chose du paysage... 
Nous nous engageons donc, dans un nuage de poussière, sur ce chemin en légère montée : 400 m de dénivelée. Etant pas mal secoués et n'ayant fait aucun arrêt depuis Boulouris, Jean va nous organiser un arrêt pour " aller à la jarre". Le paysage est superbe, au nord-est, les grandes falaises du Pervoux et du Mont LONGON, à 2000m, au sud les vallées de la Vionène et de la Tinée surmontée par le fort de Rimplas.
Le chemin serpente dans une magnifique forêt d'épicéa et de mélèzes.

Les bas-côtés humides sont garnis d'orchidées certainement de la famille des Dactylorhiza (il y a 63 espèces répertoriées dans le Mercantour !!!).
Pas de virages difficiles à négocier mais vu l'état du terrain la vitesse est de l'ordre de 15 km/h. Et nous continuons de cheminer lentement jusqu'à ce que la forêt s'éclaircisse et que nous découvrions le hameau de Vignols. Beaucoup de ruines mais quelques maisons retapées, pour les week-ends et les vacances. Les Monégasques en sont friands parait-il !
Ouf ! Nous sommes arrivés. Les voitures sont blanches de poussière.


Il est 9 h 45 et nous nous équipons pour partir, à pied ce coup-ci. Il fait très beau."

Col d'Illoire-Les 13 du Grand Marges-12/04/2007-Extrait du blog.
" Le premier groupe, après une petite hésitation corrigée par le GPS, atteint le chemin en encorbellement le long de la falaise.  
En principe, on suit des courbes de niveau entre 820 et 850 m et ce devrait être assez cool. En fait, des barres rocheuses les coupent fréquemment et il faut soit monter, soit descendre, pour les franchir. Epuisant ! Le sentier est étroit, et les troncs de buis, coupés au ras du sol sur les bords du chemin, sont autant de pièges à éviter. 
Pendant ce temps le 2ème  groupe a regagné les voitures et déguste un petit rosé, comme apéritif. 
Lorsque nous atteignons la route, il est 12 h 50, heure habituelle pour se restaurer mais nous, nous allons avaler  une grosse montée qui nous conduira de 958 m à 1290 m, au bord du plateau. Le groupe va choisir de la gravir le ventre vide et la pente est très raide. La progression va se faire en lacets dans une forêt très claire, sur un sol agréable, sans trop de cailloux...mais la dénivelée est bien là et le groupe se disperse sur plusieurs centaines de mètres.
Un sprint à l'arrivée entre Jean, Camille et Gérard. 
OUF ! Ça y est, un joli petit pré, entouré de buis, nous accueille les uns après les autres.
Il est 13 h 50 et nous sommes à mi parcours. 
Le casse-croûte est sorti des sacs et puis pour certains, ce sera une petite sieste.

Bruno a confié à Gérard la lecture des commentaires sur Aiguines et sur les activités liées au buis ainsi que l'évocation des chasseurs de miel : quelques ronchonnements des dormeurs...
  Contact téléphonique avec l'autre groupe, où l'on apprend qu'ils sont au restaurant !!! 
Nous leur indiquons que nous les rejoindront vers 17 h30. 
Nous reprenons notre marche pour gagner la cote 1577, le sommet du Grand Margès.

La végétation est exclusivement constituée  de buis poussant parmi les rochers.

 

 

A l'est, l'extrémité du camp de Canjuers est désolée. Le vent qui nous a accompagnés tout au long de la journée redouble de violence. Il est un peu fatiguant mais, au moins, il nous protège de la pluie. (NDLR-regardez la coiffure des dames)
Enfin le sommet !!! C'est très beau mais le temps un peu gris va nous limiter pour les photos. Les dernières gouttes d'eau sont extraites des bouteilles avant d'attaquer la descente. 
Puis la pente augmente sérieusement dans cette descente tord-pattes et nous découvrons le château d'Aiguines . "Bigre, dit Bruno, il est encore loin". Pourtant nous y arriverons à 18h. Deux de nos amis, assoiffés, se sont arrêtés dans le premier café rencontré, pour se réhydrater en vitesse."

NB-Joël refit cette randonnée en 2014 avec seulement 6 participants dont lui. La réputation de cette rando avait du en faire réfléchir plus d'un(e).

La Forêt de Colobrere-03/09/2009-Extrait du blog
"Pour nous ce n'est pas fini, il faut redescendre maintenant. Bruno avait annoncé ce matin une descente raide, mais où est-elle ? A près un tour du sommet, pas trace de chemin, l'itinéraire indique que nous devons emprunter une saignée, mais rien dans la direction nord-ouest qui est la nôtre. Décidant de suivre le GPS, le groupe attaque la descente parmi les cistes déssechées et ça gratte les jambes. Comme nous sommes presque tous en short il y aura quelques mollets griffés ce soir. 
Première chute spectaculaire de Daniel, les "quatre fers en l'air" parmi les cistes. Bon, il rigole, pas de bobo. Aux cistes s'ajoute maintenant quelques autres argeras (Colicotum spinosas), secs, particulièrement désagréables et piquants.

Tant bien que mal, nous suivons la bonne direction et le chemin est maintenant visible en-dessous de nous, tout droit à 400 m environ. La pente devient plus sévère et les chutes se multiplient, toutes sans gravité…si ce n'est pour nos vêtements que le noir des arsins colore peu harmonieusement. Votre rédacteur comptabilisera trois chutes, le GPS d'une main et l'appareil photo de l'autre. Les troncs de chênes-lièges sont très  tentants pour se raccrocher mais, noircis par l'incendie, ils sont plutôt à éviter. 
Arrivés à un replat qui s'avèrera être un ancien chemin, la végétation est tellement dense, qu'il faut "tirer un bord" vers le nord avant de pouvoir descendre à nouveau. Objectif, un autre chemin qui nous ramènera à notre piste. Alors que le groupe de 16, continue à gauche, Bruno va rechercher un autre accès à droite. Certains d'entre nous prennent l'aventure à la rigolade, mais quelques réflexions amères fusent de temps en temps. Le moral est dans les chaussettes. "Si j'aurai su..." 
 Francis a déjà retrouvé le chemin lorsque les 15 autres sont encore bloqués, à 10 m de là, par un mur de ronces. C'est là que Daniel M gagnera sa médaille (encore une) en sortant de gros gants de son sac et avec l'aide du coutelas de Claude, il nous ouvrira un passage nous conduisant au chemin.

 
 Là nous faisons le bilan : bras et jambes bien égratignés, Camille et Michel remportant la palme, du noir partout, sacs, vêtements, casquettes, visages (avec quelques traces de camouflage personnels).

C'est Marie qui aura le plus de succès avec un superbe accroc…à son pantalon, au niveau de la fesse. La photo a été censurée. 
Mais il manque Bruno que personne n'a vu. Appels,  coups de sifflet, téléphone auquel il ne répond  pas,  la communication étant coupée. Trois éclaireurs remontent un peu du chemin puisque Bruno était parti à droite. 
Toujours rien.
Grosse inquiétude. 
Ouf ! le voici qui apparaît à peu près où nous l'attendions, à trois cent mètre de nous. Il était tombé dans un trou et ne pouvait en sortir. Finalement ayant pu se dégager de son sac il avait réussi à s'en extraire. Séparé de nous par un éperon rocheux, il n'entendait pas notre sifflet."

 

NB-Actuellement ce parcours, un peu modifié, a été intégré dans les  circuits balisés partant du pont de l'Aile et un balisage permet de retrouver la fameuse descente perdue.
 
Le Bourguet-Brenon-24/04/2008-  Extrait du blog
"Devant nous, le bruit de la rivière se fait de plus en plus fort et nous débouchons devant un gué aux eaux tumultueuses. Nous comprenons subitement la recherche des sacs poubelles. Lorsque Jean avait reconnu cet itinéraire à l'été 2007, le Jabron qui aujourd'hui nous barre la route, n'était qu'un petit ruisseau sans importance ! 
Nous ne passerons pas directement avec nos chaussures car il faudra traverser une zone avec 30 à 40 cm d'eau. Tout le monde se déchausse, où on reparle des chaussettes, sauf  Paulette qui possédait les fameux sacs poubelles, et si l'eau est bien fraîche, tout le monde traverse sans problème, ces dames aidées galamment  par Jean. 


L'une d'elle, en déséquilibre, piquera le pied de Jean avec l'extrémité de son bâton, sans gravité heureusement. Pendant que nous séchons nos pieds du mieux possible, le second groupe arrive sur l'autre rive et c'est Yvette qui attaque bravement la traversée."
L'après-midi, nouvelle traversée du Jabron
" Nous remontons le lit du Jabron par une large piste et…tombons sur le gué, cimenté il est vrai mais complètement recouvert d'eau avec un violent courant. Genenviève, en digne "gazelle", le traversera à pied, presque secs, mais sur une zone glissante; Jean recommandera de passer un peu plus haut dans 30 à 40 cm d'eau. A nouveau nous nous retrouvons les pieds dans l'eau qui semble, de l'avis général, moins glacée que ce matin. Certains pensent que nous pourrons nous baigner dans le prochain gué ! Jean fera traverser, sur son dos, Frédérique et les deux Nicole. Décidément, il est en forme aujourd'hui…et combien dévoué !

 
Pas rassurée Nicole, la monture a pourtant l'air solide !"

 

 St Cassien Nord-14/01/2016- Bel exemple de galère météorologique
Extrait du blog.
"Nous débouchons enfin sur une large piste en même temps que la pluie prend de l'amplitude.


Le téléphone nous donne des nouvelles de Camille et de son groupe, ils ne sont pas partis…les veinards.
Voici la fameuse voie ferrée en faux-plat descendant mais il n'y a pas que le chemin qui descend, la pluie aussi et notre guide a même sorti son parapluie !!!


Peu après le petit village de Tournon et sans un regard pour l'ancienne petite gare, il nous arrête car il y a une décision à prendre : nous avons parcouru 4.5 km et soit on continue, soit on raccourcit ou on revient. C'est cette dernière option qui sera retenue. C'était le choix de la sagesse car nous sommes tous très trempés.
Mais c'était un "abandon" et certains le regretteront. Ce n'est pas la première fois que cela nous arrive et ce n'est surement pas la dernière.
Il fait toujours 4° et il pleut, mais la "retraite" se fait dans l'ordre et avec le sourire. Ce n'est pas la Bérésina"

                                                                  

 

                        6/LES "INSOLITES"
 

Boreon-Cavalet-24/06/2009-Extrait du blog
" Et nous trouvons la fameuse piste si agréable, en descente, promise par notre guide. Le bruit des torrents a disparu et a été remplacé par des chocs sur du bois ? Certainement des hommes travaillent par ici. 
Mais d'un seul coup le chemin est barré par un amas de branches, de racines et de troncs qu'il faudra franchir en évitant de se griffer sur des branches cassées.

 
De l'autre côté nous découvrons la grande barre rocheuse de la Lèche et en dessous, un paysage de désolation : le vallon de Vallière. Arbres arrachés, cassés, rochers dans tous les sens, le tout sur une largeur de 100 m au moins. Pas d'erreurs, notre beau chemin a été emprunté par une avalanche...Au lieu de redescendre tout cool jusqu'à la route, nous allons devoir crapahuter au milieu des troncs couchés ou brisés, les racines à l'envers : un cauchemar. Au milieu de cette apocalypse deux malheureux ouvriers, l'un à la tronçonneuse, l'autre à la pelleteuse tentent  de dégager le chemin à un endroit où il est coupé par une énorme congère de neige gelée.
Par deux fois nous allons rencontrer des restes d'animaux.


L'homme à la tronçonneuse nous expliquera, au passage, qu'il y a eu, en fait, trois avalanches dont l'une a dévalé du haut de la barrière de la Lèche!"

 

Thorenc-Le pays du chevreuil fou.03/06/2010
C'est au cours de la reconnaissance de cette rando que Jean BOREL s'était fait attaquer par un chevreuil.  
"Jean est arrivé ce matin, couvert de pansements.

Il nous raconte : « Avant-hier, je faisais avec Bruno la reconnaissance de notre prochaine rando. Et, pendant que Bruno faisait une pause technique, j’ai été attaqué par un chevreuil ». Et Jean nous raconte comment il s’est battu de toutes ses forces avec l’animal déchaîné. Chacun essayant d’étrangler l’autre !! Jusqu’à ce que le chevreuil finisse par s’enfuir après le retour de Bruno. Bruno qui, pour comble de malheur, n’avait pas pris son appareil photo ! 
Cet événement nous avait paru à ce moment extraordinaire et exceptionnel. Extraordinaire, il le reste certes, surtout pour l'intéressé, mais pas si exceptionnel que cela puisque ce bon Google nous a appris qu'il y avait eu déjà des comportements identiques dans d'autres régions de France.  

 Il  apparaît que ces délicieuses petites bêtes aiment beaucoup la bourdaine, arbrisseau, qui au printemps produit des alcaloïdes  les rendant fous. Autre hypothèse pouvant être retenue, le chevreuil, chassé par les autres mâles aurait cherché à délimiter un nouveau territoire et y aurait rencontré un concurrent, et quel mâle, dans la personne de Jean… 
Attention donc, Mesdames, quand vous irez vous isoler, le chevreuil "shooté" est peut-être toujours là !                                                                                                                        

                 

   

                           7-LES "SUPERBES"

Le col de Fenestre-21/06/2007-
Un très gros effort pour rencontrer les bouquetins qui squattent les bunkers sur la frontière italienne.

Et la descente qui passe  au Pas des Ladres en surplomb du lac de Trecolpas.

Lac de Trecolpas vu du pas des Ladres

http://randosboulouris.over-blog.com/article-6929206.html

Courmes-Le Camp des Idoles-02/05/2019-
La découverte surprise du "village Negre"-

http://randosboulouris2.over-blog.net/2019/05/courmes-le-champ-des-idoles-910-02/05/2019.html

Les Lacs de Vence-29/06/2005-21/06/2012-28/09/2017- Pour Jean Bo, le spécialiste de cette rando, c'est la plus belle, incontournable dans une carrière de randonneurs…pourtant en 20 ans de randos  je ne lai jamais faite !


http://randosboulouris2.over-blog.net/article-lac-de-vens-juin-2012-107314625.html

http://randosboulouris2.over-blog.net/2017/09/lacs-de-vens-g1-28/09/2017.html

St. Tropez 1, 2, 3 – C'est un programme que Jean  a élaboré pour découvrir en trois étapes le chemin des douaniers entre St.Tropez et la plage de Gigaro à la Croix Valmer. C'est au Cap Taillat qu'on atteint le sublime.

http://randosboulouris2.over-blog.net/2013/10/st.tropez-sentier-du-littoral-n-1.html

http://randosboulouris2.over-blog.net/article-st-tropez-sentier-du-littoral-25-03-2010-47434875.html

http://randosboulouris2.over-blog.net/2020/10/2020/10/22-726-st-tropez-sentier-du-littoral-3-g1.html

Santa Anna de Vinadio-8/09/2011- C'est loin, en Italie, mais c'est superbe.

http://randosboulouris2.over-blog.net/article-sainte-anne-de-vinadio-le-8-septembre-2011-83777162.html

Le Lac de Trecolpas-16/09/2010 et 03/09/2015- Ce petit lac est une merveille, surplombé par le Pas des Lardes. Cette rando permet aussi de découvrir la Coucourde et son refuge.

 

http://randosboulouris2.over-blog.net/article-lac-de-trecolpas-57228737.html
http://randosboulouris2.over-blog.net/2015/09/lac-de-trecolpas-3-septembre-2015.html

Le Lac de La Fous et le Refuge de Nice-29/06/2012. C'était avec les Petites Jambes conduites par Jean Bo alors que les Grandes jambes étaient montées au dessus du lac Autier. Nouvelle rencontre avec les bouquetins.

http://randosboulouris2.over-blog.net/article-lac-de-la-fous-29-juin-2012-107768071.html

Le Sommet du Marsaou-22/01/2015- C'est une grande classique faite de nombreuses fois depuis 2005. Nous avons retenue celle-ci car si la vue sur Cannes était superbe, nous l'avons bien méritée. Elle aurait pu figurer dans les "Galères"

 http://randosboulouris2.over-blog.net/2015/01/bellebarbe-marsaou-22-01-2015.html

Les Iles – Nous avons choisi PorCros-Circuit de Porman pour les  illustrer-15/05/2014. Mais on aurait  pu aussi choisir Porquerolles, Ste Marguerite ou St  Honorat.

http://randosboulouris2.over-blog.net/2014/05/port-cros-2014-15-05-2014.html

Le Pont de la Cerise-Les Gorges de l'Esteron-13/06/2019. Quels merveilleux pique-niques avons-nous fait au bord de l'Esteron avant qu'il ne s'engage sous le pont de la Cerise !


http://randosboulouris2.over-blog.net/2019/06/2019-06-13-916-gilette-les-gorges-de-l-esteron-g1.html

Bon, il ya un moment où il faut s'arrêter mais il y en a encore tant de superbes. 

                 8/LES "RANDOS-RESTO"

C'est Jean Bo qui institua cette pratique. Ces randos attiraient toujours beaucoup de monde et en plus des participants à la rando venaient se joindre les blessés et les conjoints arrivés en voiture,… l'ambulance.
 

Audibergue-14 octobre 2005- Ce fut peut-être la première. Elle rassembla 26 randonneurs vers  Caille pour environ 16 km. Chez Huguette, ce n'était pas la cuisine moderne mais du solide, du frais, bien cuisiné et en quantité.

Notre repas se termina vers 16 h et nous avions encore 8 km à parcourir pour retrouver nos voitures. Nous y arrivâmes à la nuit tombée.
 

Thiery-17/11/2005-La rando était très difficile et ce fut la plus faible participation à ce type de rando, seulement 17 participants. Mais quel accueil et quelle gentillesse de la patronne, nous fûmes chouchoutés.

"Nous nous installons dans la salle de l’auberge. Après un apéritif très apprécié, voici l’entrée, somptueuse. Immortalisée i2010-04-15 Thiéry-029ci par cette photo de Jean.

Puis vient la blanquette de chevreau aux morilles. Délicieux ! Après les fromages, nous nous régalons de fraises flambées. Enfin pour clôturer cet excellent repas, voici le café."


 

Lorsque nous refîmes cette rando en 2010, un circuit "Petites jambes" avait été aménagé et nous fûmes une trentaine au restaurant avec les mêmes prestations qu'en 2005.
Même chose en 2016 avec deux groupes et le même succès.
Avec  l'Auberge de Caussols, encore une très bonne adresse avec l'énorme motte de beurre sur les tables, les deux restaurants régalaient au-dessus de 1000m.

Château de Cancerilles- 2001-2002-2003- En fin de saison, il était  de coutume une sortie à Cancerilles avec un déjeuner, l'ancêtre des randos-restos.


Comme on y buvait bien, le voyage se faisait en autocar et des non-marcheurs étaient invités pour compléter. La marche se faisait uniquement le matin. L'apéritif et le repas étaient pris dehors à l'ombre des arbres. L'après-midi, visite des caves et dégustation.
Au retour, les cartons de vin s'entassaient dans le car.
C'est là que Maurice fit ses débuts avec l'ami Jean-Pierre et un second numéro avec une complice, Catherine

Ces randos-restos ainsi que les séjours étaient aussi l'occasion pour nos artistes de nous montrer leur talent.

Maurice Q avec "l'Ami Jean-Pierre",

les chansons de Gérard,et celles de Jean Ma (pas le même genre),

 

 

 

 

 

 

 

 

les tours de magie de Roland

, les histoires de Bernard

et Claire sa groupie .

                       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9/Les animateurs et les RECONNAISSANCES.

Voir le blog du 3/12/2020

http://randosboulouris2.over-blog.net/2020/11/25/confinement-2-les-animateurs-et-les-reconnaissances.html

10/"Avec les MAINS"

Voir le blog du 11/12/2020

 http://randosboulouris2.over-blog.net/2020/12/confinement-2-les-randos-du-jeudi-avec-les-mains.html                          

11/LES SEJOURS

Déjà en 2006, fin juin pour terminer la saison, on commençait à s'intéresser au Mercantour et cet année-là nous n'y passâmes qu'une journée mais la plupart d'entre nous dormit sur place. Nous y avions pris goût et l'année suivante nous y sommes restés 2 jours résidant à St Martin Vesubie(2006-2007-2009-2012-2013. Puis les années se succédèrent avec des séjours de 4 à 5 jours à Valberg(2008-2016), Allos(2010-2011), Le Puy en Velay(2014-2015), Briançon(2018-2019).

        De grands moments de convivialités et de découvertes.             

                          12/L'INFIRMERIE

Je ne connais pas les statistiques accidents des groupes de marche.

Je pense qu'il est difficile de comparer les risques des randos de plaine et celles de notre région, plus tourmentées. 
Donc nous avons été confrontés à quelques accidents qui ont mobilisé, les secours, dont deux fois l' hélicoptère.
3 chevilles, 1 clavicule, diverses coupures au cuir chevelu toujours impressionnantes,  un pied, un arrachement de peau, quelques plaies profondes dont une, si bien traitée par Bruno que les Urgences de Fréjus n'ont pas voulu refaire le pansement, quelques visages "hématomés"(néologisme…) ou coupés par les lunettes( Ah ! les lunettes, combien de paires sont restées sur les sentiers), un nez, trois gros claquages…et les chevreuils fous.

Merci à Jean Bo pour son aide, photos et souvenirs. Merci aussi pour son engagement au cours de ces années.

En 2015, l'introduction des vidéos dans les blogs a été aussi un moment très important. C'est pour cela que je laisserai à André la conclusion de ce blog.

 https://www.youtube.com/watch?v=xt0MePdwQ2Q&feature=youtu.be

https://drive.google.com/file/d/16KDoGQR2L9rUCKcfL1YRop_HPtjRsZs5/view?usp=sharing

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30 novembre 2020 1 30 /11 /novembre /2020 08:33

2020-11-30-Confinement 2 - L'ESTEREL ET SES

SOMMETS

 

Et le gagnant est ....

 

Voici la solution du petit quiz du dernier blog.

 

Ce n'est ni le Mont Mounier ni le Petit Bessillon ... Y aurait-il quelque nostalgie chez nos lecteurs randonneurs ?

 

Ce n'est pas le Mont Pelet, qui depuis cette plage se trouve occulté...

 

La bonne réponse est le Mont Saint Martin.

 

 

Et la réponse a été donnée par une fidèle lectrice. 

 

 

Merci aux randonneurs qui ont communiqué directement par mail ou SMS. 

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26 novembre 2020 4 26 /11 /novembre /2020 08:10

2020-11-26 - 2ème Confinement - L'ESTEREL ET SES SOMMETS

 

 

Le relief des montagnes s’explique, au moins en partie par leur histoire géologique. Même s’il est de faible altitude, le massif de l'Esterel est un massif montagneux et son histoire géologique explique ses particularités : sa couleur rouge orangé flamboyante, ses reliefs et ses ravins.

 

 

Avant l'Esterel : l'océan ?

 

L'histoire des continents et des océans à travers les temps géologiques, peut se résumer très succinctement à une succession de cycles de deux périodes :
1- rassemblement des blocs continentaux, puis collision entre eux pour former un supercontinent. Cette période, mettant en jeu des forces de compression, est à l'origine de la formation de dorsale montagneuse.

2- démembrement du supercontinent, dérive des plaques continentales  et création de nouvelle plaque océanique. Cette période met en jeu des forces de décompression, de dilatation et s'accompagne d'un volcanisme important.
Ces mouvements de la croûte sont l’expression en surface de la convection du magma du manteau terrestre.

 

A la fin du Précambrien, vers -700 millions d'année,  l'ensemble des plaques continentales étaient regroupées en un supercontinent, la Rodinia, qui s'étendait de 60° de latitude nord jusqu'au pôle sud. Les mouvements continentaux avant sa formation sont mal connus (on connait peu des 3,5 premiers millions d'années, mais certains parlent de l'existence de supercontinents antérieurs).

 

Un continent et un océan


Après l'océan, un continent ?

 

Il y a 650 millions d'années, La Rodinia se scinde puis se disloque  en plusieurs continents , plus ou moins gros (3 à 8 selon différentes thèses) qui dérivent  jusqu'à un réassemblage (qui dure de -400 à -300 millions d'année) créant au Permien, un nouveau supercontinent, la Pangée avec la génèse des chaines acadienne, calédonienne puis hercynienne. C'est cette dernière qui concerne notre région.

Ces cycles vont se répéter, jusqu'à l'image "actuelle" de nos continents, dont la dérive est mesurée à quelques centimètres, voire 10 à 20, par an à certains endroits.

 

 

Enfin, l'Estérel ?

 

La formation de l'Estérel provient de phénomènes  en relation avec la dislocation de la Pangée.

Au début (-290 millions d’années), apparaissent  des failles de décompression verticales orientées N-S qui sont à l’origine d’effondrements (ex rift ou fossé du Reyran), puis des grandes cassures orientées E-O délimitant de nombreux petits bassins d’effondrement (ex celui de l’Avellan).

Puis ces failles s'ouvrent  et des phénomènes volcaniques se mettent en place. Les laves vont recouvrir le vieux socle hercynien érodé. Des traces de ce dernier, essentiellement sous forme de gneiss, restent visibles localement : ils forment les massifs du Tanneron, des Maures et affleurent sur les sites de Malpasset et du lac de l’Avellan.

 

Carte géologique simplifiée

 

Le volcanisme de l'Esterel peut être caractérisé  en trois phases.

 

Phase 1  : volcanisme effusif

Sous l’effet de forces d’étirement, l’ouverture des failles permet au filon de magma de remonter verticalement par les cheminées ainsi formées  et de s’écouler en surface. Ce volcanisme effusif (dégazage du magma sans explosion de cendres dans l'air) est à l’origine des premières coulées de laves fluides et basiques ((B1(B comme basalte ; 1 comme 1ère coulée, la plus ancienne dans ce type de roche) - (D1 = dolorite, etc). Rapidement les laves  évoluent  vers des laves acides (A) et visqueuses (A1 = rhyolite, gris violacé).

Source internet

Et c'est bien cette continuité de laves acides, phénomène rare, qui est caractéristique de l'Estérel. Les nombreux volcans présents sur le site (200 points d'émission de lave auraient été identifiés) ne prenant pas naissance en même temps, des coulées acides peuvent être émises au même moment  que des coulées basiques. 
Cette première phase, à l’origine du massif de l’Estérel va durer environ 40 millions d’années, les phases d’éruption s’intercalant avec des phases de repos, de fermeture des cheminées (extinction) et d’érosion du relief. Celle ci est  à l’origine de dépôt de sédiments détritiques sur les coulées antérieures, pouvant être remaniés et inclus dans les coulées suivantes . 

Source internet

 

Phase 2  : volcanisme explosif


Cette deuxième grande phase  apparait avec le dégazage des chambres magmatiques et est à l’origine des premières coulées ignimbritiques (pluies de feu) observées en rive gauche du Reyran, à la carrière Abel (coulée A2 rougeâtre) et à la formation des volcans du Mont Vinaigre ou de Maure Vieil : les gaz accumulés explosent en créant une cheminée centrale et  le volcan évolue vers un type strombolien. Le gaz emprisonné dans le magma se libère brutalement et provoque un jaillissement de laves et de cendres :   projection en altitude de panaches d’éléments plus ou moins grossiers et projections latérales sur le flanc du volcan. Les éruptions peuvent alterner phases explosives et phases effusives. 

 

L'Estérel Occidental vu du sommet des 3 Croix du Rocher de Roquebrune

 

Certaines coulées sont très importantes : leurs volumes sont estimés à 60 km³ pour A7, 25 km³ pour A5 et 2,3 km³ pour A2. La rhyolite ignimbritique A7, rouge orangé, formant la plus grande partie des sommets,  s’étend depuis le golfe de la Napoule jusqu’aux gorges de Pennafort, soit sur 30 km, remplissant totalement le fossé permien, avec des épaisseurs variant de 100 à 200 m. 

L'extrémité des coulées donne des formes particulières aux sommets de l'Estérel Occidental, en forme de plateau, contrastant ainsi au profil dentelé de l'Estérel Oriental. 

La Colle du Rouet

 

 

 

 

L'Estérel Oriental vu du sommet des 3 Croix du Rocher de Roquebrune

 

Phase 3  : volcanisme pyromidal

 

Durant la phase terminale le magma pâteux, pauvre en gaz, arrive en surface mais ne peut plus couler. Il forme un dôme de structure verreuse (pyroméride). C'est la dernière coulée (A11) du Mont Vinaigre et de Maure Vieil, datée de - 248 millions d’année. 
A Maure Vieil, le réservoir de magma s’étant vidé, le dôme s’effondre presque totalement sous l’effet de son poids dans la cheminée, formant  le chaudron ou la caldeira. Des parties périphériques du dôme restent en place  au Sommet Pelet et au Rocher des Monges.

Au Mont Vinaigre, la cheminée ne s'est pas vidée et le dôme  a simplement basculé sur son flanc.

 

Les filons d'estérellite (porphyre bleu) ne sont pas liés à la formation volcanique du massif : ils apparaissent beaucoup plus tard, à l’ère tertiaire, il y a environ 61 millions d’années : ce sont des intrusions de magma, qui n’atteindront pas la surface, sous forme d’une série de sills  (filons avec intrusion horizontale entre deux strates horizontales) se répartissant  de part et d’autre d’Aigue Bonne, puis  d’une masse  beaucoup plus importante alignée NO–SE, exploitée dans les carrières du Dramont et encore aujourd'hui aux Grands Caous.

 
L’ère Secondaire, (-251 millions d’années à -65,5 millions d’années), est celle des érosions, qui vont façonner les  reliefs. Tel est le cas du Bonnet du Capelan, ancien petit volcan dont les flancs vont être dégagés, laissant ainsi apparaitre les roches magmatiques solidifiées dans la cheminée (neck volcanique).

Les ères Tertiaire et Quaternaire voient les Alpes se soulever et provoquer le basculement de l’Estérel vers la Méditerranée et donc le changement des écoulements des cours d’eau. Les paysages sont modifiés, les gorges et ravins sont creusés et les débris alimentent les piémonts du massif.

Le Perthus coule au fond de son ravin


Aujourd'hui, les principaux sommets de l'Estérel Oriental s'alignent sur une courbe en fer à cheval.

 

Chaque crête, chaque piton présente une forme particulière. Celle-ci pouvant varier d'un versant à l'autre, quel défi pour les randonneurs  de les reconnaître !

 

Les sommets Ouest

 

L'Aigre

Il apparait comme une petite colline qui s'élève doucement à 450m.

 

Le Mont Vinaigre

C'est le plus haut sommet de l'Estérel, facilement reconnaissable grâce à son sommet bifide; le sommet Est, avec sa plate forme  et son antenne culmine à 614 m  et le Sommet Ouest (612 m) est surmonté d’une tour de guet et d'une antenne. A proximité NO (569 m) une tour hertzienne a également été installée.

Vue de la route des Cols

Mais  auriez vous identifié son flanc NE, que nous a fait découvrir Anne-Marie ?

 

Les sommets du volcan de Maure Vieil

 

Marsaou et Suvières forment la périphérie du volcan et sont caractérisés par l'alignement de "murs" de magma (rhyolite ignimbritique, rouge, orange ou mauve) mis à jour par l'érosion (dykes).

De gauche à droite : les Suvières, Marsaou et le Mont Saint Martin

 Le Marsaou

 S'élevant à 547 m, son érosion a rendu visible  l'alignement  des  montées de magma, formant un dyke (phase effusive; coulée A7).

 

Les Suvières

Deuxième plus haut sommet de l'Estérel (559 m), il est de même nature que le Marsaou.

Vue du flanc Est des Suvières

 

Le Mont Saint Martin

De forme asymétrique caractéristique, il culmine à 287m et cache dans la forêt les restes d'un oppidum. Les géologues caractérisent ses roches de la coulée A5.

 

Le sommet  Pelet

S'élevant à 440, il est constitué par la rhyolite A11. Il est une partie non effondrée du dôme de Maure Vieil.
Cette même roche a également formé des petits édifices volcaniques indépendant les uns des autres, mais pouvant être dits contemporains (Mont Vinaigre,  Collets Redon, la Louve, la Cabre ...). 

Au premier plan, la Maison Forestière des 3 Termes

 

Les Petites et les Grosses Grues

La Grosse  Grue (440 m) est facilement identifiable avec son antenne et la Petite Grue (413 m) la côtoie. Les deux sommets sont constitués de rhyolite A7 et la coulée A5 affleure au flanc sud des Petites grues. 

 

Les sommets côtiers 

 

Ils forment le balcon de l'Estérel, surplombant la corniche d'Or, la renommée du massif.

Le pic de l'Ours

Structuré par deux failles E-O, le pic de l'Ours est un massif de rhyolite A7 qui s'élève à 488m et qui accueille un relais  hertzien.  

 

 

La Dent de l'Ours 

La rhyolite (A5) émerge à 417m, avec sa forme bien identifiable.

 

La Dent de l’Ours en premier plan avec les Suvières, le Marsaou et le Mont Pelet en arrière plan

 

De droite à gauche : Pic de l'Ours, Dent de l'ours, Petite Grue et Grosse Grue

 

Le pic d'Aurelle

Il domine la mer de 323 m et le Trayas

Avec le Pic de l'Ours

 

Le cap Roux 

Dominant la mer à 454 m d'altitude, il offre un panorama à 360 ° filmé lors de la randonnée d'Alain en janvier dernier, et que vous pouvez redécouvrir avec le lien :

https://drive.google.com/file/d/1PG5Qel7qI5wp9k05SpLSptZNu9buQCnH/view?usp=sharing

 

Panorama au Cap Roux

 

Le Cap Roux vu depuis depuis le Saint Pilon

 

Pic de l'Ours (à gauche) et Massif du Cap Roux (à droite)

 

 

Le Saint Pilon

C'est une énorme masse rocheuse qui domine à 442 m. 

En arrière plan gauche, le cap du Dramont

 

Le Rastel d'Agay

Coincé entre deux failles E-O,  il se présente comme une longue barre ( point le plus haut à 287m), formée principalement par la coulée A5, recouverte  ponctuellement à l'ouest par la coulée A7.

 

Les sommets intérieurs 

 

Les Perthus

Les  Perthus sont constitués de formations détritiques correspondant à une "pause" volcanique après la coulée A2, recouverts en grande partie par la coulée de rhyolite A5. 

A droite, le Perthus Occidental (274 m) et à gauche le Perthus Oriental (267m)

 

La barre du Roussiveau

Orientée E-O, elle se détache à proximité NO du Perthus Occidental, à 281m d'altitude.

 

Lors d'une belle journée de 2016, Jean Bo avait mené un grand groupe de randonneurs à Sainte Marguerite. 

 

 La vue sur l'Estérel était superbe. 

Mais quel est le petit sommet asymétrique qui n'est pas décrit, entre les Grosses Grues et les Suvières ? La solution a été donnée supra...

Vous pouvez  aussi donner votre  réponse en laissant un commentaire, comme expliqué par Jean-Marie dans son blog du 5 novembre.... Le gagnant sera tiré au sort...

Merci aux animateurs qui nous font découvrir ce beau massif. Merci à Alain et Jack pour leur aide dans l'identification des vues. Et merci aux photographes qui illustrent nos blogs et qui pourront reconnaitre leurs clichés.

 

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