Biot : La Vallée de la Brague
Aujourd’hui, Mikaël nous emmène dans la vallée de la Brague.
Il nous propose « un parcours magnifique, entre les villages de Biot et de Valbonne, en remontant la vallée de La Brague.
Parcours enchanteur au milieu d’une abondante et luxuriante végétation ».
Une fois sortis de l’autoroute, c’est déjà l’aventure ! Car pour rejoindre Biot, il nous faut enchaîner une succession de virages et de ronds-points. Puis, arrivés à Biot, il nous faut visiter une enfilade de parkings qui s’étagent du haut en bas du village.
Les derniers arrivés se retrouvent tout en bas. Et débutent donc la journée par une bonne grimpette jusqu’à la mairie, lieu de notre rendez-vous.
Nous voici 26 randonneurs qui prenons la pose pour la photo de groupe.
Puis Mikaël nous présente la randonnée. « Nous allons remonter le cours de la Brague. J’ai choisi de raccourcir le parcours. Au lieu de 20 km, il n’en fera plus que 16 ». Nous resterons ainsi toujours au contact de la Brague. Qui soit dit en passant n’est pas une rivière. Non, la Brague est un fleuve ! Un fleuve de 20 km qui se jette dans la mer, au niveau de La Siesta.
Si Daniel Royer était des nôtres aujourd’hui, il ne manquerait pas d’ajouter : « Savez-vous quel est l’affluent de la Brague ? La Braguette ! » Ce qui n’est pas très loin de la vérité, car l’affluent s’appelle le Bruguet. Peut-être le verrons-nous ?
Nous quittons le village par une suite de marches qui descendent dans la vallée. Puis nous progressons sur des passerelles qui dominent la Brague.
Aujourd’hui, le soleil brille, on pourrait craindre la chaleur. Mais une agréable fraîcheur monte de la rivière.
Nous marchons à l’ombre, bercés par le doux chant de la Brague. Elle coule, entourée d’une végétation très dense. « Les aulnes glutineux, les érables, les tilleuls et les lauriers sauce abondent sur ses berges, dominés par de hauts frênes et peupliers. Tandis que les noisetiers et les figuiers font une manière de révérence pour clore la voûte arborée ». Ce n’est pas la forêt tropicale, mais presque.
Nous suivons à présent un sentier à flanc de coteau qui longe un ancien bief asséché.
Le groupe de tête s’arrête. « Le chemin est fermé quelques minutes » nous dit Mikaël. « Ils sont entrain de purger la falaise ».
(NdB : En langage minier, purger signifie provoquer l’éboulement de blocs en position instable)
Nous en profitons pour faire la pause casse-croûte.
Pause de courte durée car les ouvriers décident, eux aussi, de faire une pause : le passage est donc libre. Profitons-en !
Nous arrivons au Pont des Tamarins. Et là, surprise ! Un grillage nous interdit l’accès au sentier qui longe la Brague. DANGER ! CHUTE DE PIERRE ! Que faire ?
Un panneau précise que le Service des Parcs Naturels effectue des travaux de sécurisation des falaises. Après analyse de la situation, Mikaël décide de passer sur la rive gauche.
Nous nous éloignons de la rivière, par un chemin qui grimpe en plein soleil. Car en quittant la Brague, nous avons perdu cette
belle végétation luxuriante qui nous apportait ombre et fraîcheur.
Nous atteignons un lotissement pavillonnaire « les Soullières ». « Avec ce petit détour, nous allons
annuler le raccourci de 4 km de Mikaël ! » dit l’un d’entre nous. A voir…
A présent, il nous faut retrouver la Brague. Le plus tôt possible. Mais pas trop tôt non plus, pour ne pas retomber dans la zone interdite. Après
avoir traversé le lotissement, nous empruntons un sentier qui redescend vers la rivière.
Nous voici de nouveau au bord de la Brague. Il nous faut rejoindre la rive droite. Un gué semble praticable. Mikaël, Jean et Camille nous donnent la main pour franchir la rivière. Ouf ! Nous voici tous de l’autre côté.
Nous grimpons un sentier ombragé qui domine la rivière. Voici sur notre gauche le parc départemental de la Brague (Sofia Antipolis). Puis nous regagnons le bord de l’eau.
Mikaël nous fait remarquer les bancs de tuf qui se sont créés au fil des siècles, en travers de la Brague. Ce sont « des barrages de calcaire poreux qui retiennent l’eau en de larges vasques, avant de la laisser doucement cascader ».
Les bancs de tuf sont recouverts de mousse qui donne au paysage une ambiance verte. « Ravissement pour les yeux, ces cascades oxygènent l’eau », ce qui explique que la Brague soit toujours propre et poissonneuse.
Nous atteignons à présent le pont de la Veirière. Valbonne n’est plus qu’à une bonne heure d’ici.
Mais il est près de midi et il est temps de pique-niquer. Mikaël nous propose l’emplacement idéal. Chacun y trouve son bonheur : en bord de rivière, à l’ombre ; ou en plein milieu de la Brague, sur des rochers, au soleil.
Pique-nique agréable, dans un cadre enchanteur, avec en fond sonore, le chant des cascades.
Après avoir savouré notre déjeuner, certaines attaquent une sieste au soleil.
Lorsque Mikaël nous invite à repartir en direction de Valbonne, Ginou et Nicole préfèrent rester allongées au soleil.
Annie, Jacqueline et Nicole, préfèrent quant à elles, commencer à descendre tout doucement. Nous les retrouverons plus tard, puisque nous allons revenir sur nos pas.
Le groupe redémarre sur le sentier qui grimpe le long de la Brague. Attention ! Voici de gros tuyaux qui longent eux aussi la rivière. Trop tard, Camille s’est cogné la tête !
Sur le bord du sentier, nous découvrons une curieuse sculpture représentant une licorne, œuvre d’un artiste local ?
Nous traversons une fois de plus la Brague et grimpons à présent un sentier au soleil.
Mais nous n’irons pas à Valbonne. Il est trop tard et Mikaël nous invite à faire demi-tour.
Nous redescendons la Brague sur sa rive droite et atteignons notre lieu de pique-nique. Nous prenons au passage Ginou et Nicole qui ont terminé leur sieste. Nous récupérerons plus loin nos autres
amies randonneuses.
Nous voici de nouveau sur la rive gauche de la Brague. Le sentier est couvert de déchets végétaux. Attention à ne pas se prendre les pieds dans les racines !
Mikaël s’approche du blogueur et lui donne quelques explications. « Nous allons prendre le même gué qu’à l’aller. Et dans le même sens ! ». Le même gué, dans le même sens ? En toute logique, serions nous repartis pour un tour ??
Mais non ! Il suffit de regarder la carte pour comprendre… Enfin presque ! (NdB : Le parcours décrit dans cet article, ne prétend pas reproduire fidèlement la réalité, bien trop complexe pour le blogueur).
C’est à ce moment que Mikaël et Jean se concertent. Allons-nous faire le même détour qu’à l’aller pour éviter le passage interdit ?
Heureusement, de ce côté-ci, il n’y a pas de panneau INTERDIT.
Le chemin est seulement déconseillé ! Nous le prenons donc, sans craintes. Et nous verrons, en croisant d’autres promeneurs, que nous sommes nombreux à braver les « interdits ».
Nous progressons à bonne allure, malgré les rochers et les racines traîtresses. Nous reconnaissons le décor. C’est le même que
ce matin, vu sous un autre angle et sous un autre éclairage.
Et revoici les passerelles qui longent la Brague. Et nous finissons en beauté, par une grimpette. Un peu longue la grimpette, d’autant qu’il fait chaud !
Nous voici arrivés à Biot.
Pour terminer cette très belle journée, nous allons prendre un pot bien mérité.
En définitive, avec le raccourci de Mikaël, nous aurons fait 20 ou 21 km !!
Merci Mikaël, pour cette très belle randonnée, dans la fraîcheur de la Brague.
Merci aux photographes : Jean, Gérard, Claude.
Encore quelques photos :
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La Brague
Encore la Brague
Toujours la Brague
Pont sur la Brague
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