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19 juin 2009 5 19 /06 /juin /2009 14:06

Du côté de l’Avellan

Aujourd’hui Roland Collomb nous propose une randonnée à deux pas de chez nous, dans l’Estérel. Nous voici 14 randonneurs sur le parking du barrage de Malpasset : 14 courageux, car la journée promet d’être chaude ! Roland nous montre le profil de la rando. « Nous allons monter jusqu’à l’altitude de 377 m. Puis nous descendrons jusqu’au lac de l’Avellan, près duquel nous pique-niquerons. Nous reviendrons par les gorges de l'Avellan. Cet après-midi nous n’aurons donc que de la descente ! ». Après la traditionnelle photo de groupe, nous attaquons notre marche sous le soleil. Nous grimpons au-dessus du Vallon de l’Apié d’Amic (quel drôle de nom !). Puis nous passons près des ruines de l’aqueduc romain. « L'Aqueduc avait pour but d'emmener les eaux de la Foux (Montauroux) et celles de la Siagnole, (au pied de Mons) vers le plus haut point de Fréjus, le long d'un parcours de près de quarante kilomètres. En grande partie souterrain, quelques franchissements de vallons ont néanmoins nécessité la construction d'arches ». Nous marchons en direction de l’autoroute, qui domine notre sentier. Bercés par la musique des voitures et des camions. Un peu plus loin, heureusement, nous nous en éloignons; ce qui nous permet d’entendre le chant des cigales. « Si les cigales chantent à mi-juin, c’est signe que l’été sera chaud ! » A voir… Et voici un arbre dont l’ombre – fort appréciée - nous permet de faire une petite pause. « Buvez, nous dit Roland. Buvez avant d’avoir soif ! » On ne se le fera pas dire deux fois. Le bruit court que la rando fait près de 20 km. Mais Roland laisse dire, avec le sourire. Un peu plus tard Jean-Marie lâchera le morceau : « Roland a raccourci la randonnée, en évitant ainsi une montée trop raide. » Nous ne ferons donc pas 20 km mais une petite quinzaine … seulement, avec un dénivelé de 530 mètres. Certains d’entre nous se sentiraient presque frustrés ! Nous voici repartis sur notre piste à découvert, toujours ensoleillée. Seules de hautes graminées la bordent. Mais voici un arbre secourable. C’est le moment tant attendu de la pause casse-croûte.
« On va encore cheminer un moment au soleil, puis nous marcherons dans un sous-bois » nous promet Roland.  « Regardez, on voit le GR51, le Balcon de la Méditerranée ! » Marinette et Gérard se souviennent de la rando où Bruno nous avait baladés sur ce Balcon … d’où l’on ne voit même pas la mer !   Après avoir fait provision de fraîcheur et nous être désaltérés, nous poursuivons notre grimpette au soleil. « En face, voici le Mont Vinaigre. Et en bas dans le vallon, se trouve le lac de l’Avellan. C’est un lac de barrage qui sert de réserve d’eau, en cas d’incendie ». Nous sommes à présent sur la route de Marre Trache qui va nous mener au point culminant. « Au sommet se trouve un point géodésique » prévient Roland. « On s’en fiche ! Jean n’est pas là ! » rétorque M....ette. Nous grimpons à l’ombre des chênes-lièges, à un rythme soutenu. Le GPS de Jean-Marie nous dira : « Vous avez atteint une cadence de 4,5 km/h ! Bravo ! » Et voici le sommet (alt. 377 m). Le groupe se disperse. « Mais qu’est-ce qu’ils cherchent ? Une boucle d’oreilles ? » demande Cathy qui a oublié le but de notre grimpette. « Qu’est-ce que vous ne feriez pas pour faire plaisir à Jean ! » insiste Marinette. Jean, si tu nous voyais, tu serais fier. Car oui, le voici ! Roland l’a trouvé. Le fameux point G ! 

« Après cet effort, on est obligé de rebrousser chemin ! » nous dit Roland. Et nous attaquons la descente, très agréable, par un petit sentier au sol duveteux, à l’ombre des arbousiers, bruyères et chênes-lièges. Mais bientôt nous voici à nouveau sur une piste caillouteuse, en plein soleil. Piste typique de l’Estérel, telle que nous les aimons tant ! Nous apercevons devant nous le village des Adrets. Puis nous repartons vers l’ouest et poursuivons notre descente au soleil. Nouvelle pause rafraîchissements à l’ombre. « Une fois arrivés au lac, on en fait le tour. On sera à l’ombre ! Et nous aurons des tables pour pique-niquer. » Voici bientôt le lac et ses rives bien ombragées. Nous le contournons et atteignons le coin pique-nique. Il ne reste qu’une table de libre. C’est égal : le bord du lac est très accueillant. Nous nous installons dans l’herbe, à l’ombre des grands arbres qu’agite une légère brise. Chacun déballe son pique-nique. Tout à coup quelle surprise ! Voici Ginou, venue en voisine nous saluer. Retrouvailles et embrassades. Et nous poursuivons notre repas dans le calme et la fraîcheur. Derrière nous la tablée s’extasie devant un papillon venu goûter le vin rosé. Il repart en virevoltant puis revient s’abreuver à nouveau de ce merveilleux nectar. Après le café, après le gingembre de Dominique, Claude assure le service des ordures ménagères. Françoise propose de l’eau chaude pour nos ablutions. Quel confort ! Nous prenons le temps d’une sieste fort agréable dans ce lieu enchanteur. Sieste que Roland interrompt : « Dans dix minutes, on repart ! » Que c’est dur de quitter ce havre de fraîcheur pour crapahuter sous le soleil ! Nous longeons le lac avant d’emprunter le sentier qui longe les gorges de l’Avellan. Nous voici à nouveau en plein soleil, Attention aux marches ! Car il nous faut grimper dans les rochers escarpés qui dominent les gorges. Puis redescendre le long du vallon de l’Avellan. A présent les gorges s’élargissent, le sentier se transforme en chemin pierreux. Nous passons au pied d’un immense éboulis, vestige d’une ancienne mine. Le chemin nous paraît un peu long. Nous vidons nos dernières réserves d’eau … tiède. Tout en rêvant déjà à la bière fraîche qui nous attend. Car Roland a prévenu le patron du bistrot et nous sommes attendus. Enfin voici devant nous l’autoroute. Encore une dernière descente dans les cailloux. Et voici nos voitures ! Que nous avions prudemment garées à l’ombre. Mais le soleil a tourné ! Enfin voici les bières ou autres boissons fraîches. Quel bonheur !      

 

Merci Roland pour cette belle et chaude randonnée. Bonnes vacances et à la rentrée !

 

Merci aux photographes : Nicole BRINSDON, Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY, Claude LALANDE.

 

Encore quelques photos :

Ca grimpe !






















Ca grimpe encore !






















Les bords du lac de l’Avellan


















Pique-niqueurs























Randonneurs et randonneuses










































Avec 2 bâtons ça irait mieux !



















Paysage de l’Estérel

Aujourd’hui peu de fleurs, mais que d’insectes !

 

 



Prochaine randonnée
: Les 3 jours ! Trois jours et 2 nuits à Saint Martin Vésubie !Avec au programme :

Mercredi 24 Juin : LE BOREON (06) - Le circuit des vacheries

Agréable randonnée sans difficulté qui constituera une excellente acclimatation à l'altitude (entre 1500 et 1850 m) en préparation aux efforts plus soutenus qui seront demandés les deux jours suivants.

Dans l'ambiance fraîche et ombragée des épicéas et des mélèzes, nous marcherons sur des sentiers conduisant aux vacheries des ERP et du CAVALET.

4 h 00 – 10,2 km - Dénivelé 531 m - Moyen/Médio - Repas et boisson tirés du sac

Responsable : Jean BOREL 

 

Jeudi 25 Juin : Saint Dalmas (06) - Les Lacs de Millefonds

Les Lacs de Millefonds constituent un but idéal de promenade permettant  une approche de la montagne à des gens qui, autrement, ne pourraient marcher longtemps sur sentiers. Les moins aguerris se contenteront d'un aller/retour au Lac PETIT.

Pour les autres, le circuit proposé parcourt tout le cirque de Millefonds. Du col de BARN au col de FERRIERE, il se déroule en ligne de crête et hors sentier avec l'ascension de la tête de MARGES (2550 m). Outre le lac PETIT, ce circuit nous conduira sur les berges du lac LONG, du lac ROND, et du lac GROS.

- 1er parcours : 4 h 30 – 9 km - Déniv. 689 m - Sportif - Responsable : Jean BOREL                 

- 2è parcours : 2 h 30 – 5 km - Déniv. 326 m - Moyen/Médio - Responsables : Daniel ROYER et  Jacky LEBOUBE 

Repas et boisson tirés du sac (pour les deux groupes au lac PETIT.

 

Vendredi 26 Juin : Découverte de la vallée de la GORDOLASQUE (06)                                              

1er parcours : Les lacs de la Foux et de Niré

Ce circuit s'adresse à de bons marcheurs, certains passages pouvant s'avérer délicats. Les paysages traversés sont d'une sauvage grandeur. De nombreux lacs agrémentent ce circuit.

6 h – 13,460 km - Déniv. 800 - Rando Alpine - Repas et boisson tirés du sac. Responsable : Bruno GUERIN              

2ème parcours : Vacherie et lac de Saint Grat

C'est une vallée large, verdoyante et boisée que nous découvrirons au départ de la Cascade du RAY jusqu'au lac de St GRAT, paradis des promeneurs, aux rives herbeuses et accessibles, en passant par la vacherie de St GRAT et le gîte d'étape "le Relais des Merveilles"

3 h 30 – 9,1 km - Déniv. 382 m - Moyen/Médio - Repas et boisson tirés du sac Responsable : Jean BOREL 
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13 juin 2009 6 13 /06 /juin /2009 04:00

St.VALLIER- CASTELLARAS de la MALLE

 

 

OUI, Bruno GUERIN aime bien la région de St.Vallier de Thiey, puisque, une nouvelle fois, il nous avait convié au bord du Grand Pré de ce charmant village pour découvrir la barre rocheuse  fermant l'horizon, à l'est. Mais ce n'est pas lui qui nous accompagnera aujourd'hui, sa convalescence ayant été prolongée d'une semaine. Ce sera Jean BOREL qui, sans avoir reconnu le parcours, a bien voulu assurer l'intérim.

Il fait beau, la météo est très bonne et nous sommes 16 dont 6 marcheuses (ça faiblit côté dames !). Nous avons retrouvé quelques revenants et "Cécile, ma fille". Non ce n'est pas celle de Claude NOUGARO, mais la fille de Gérard qui nous accompagnera pour cette rando. Bienvenue Cécile !

Il est 9 h 40, nous partons pour une quinzaine de km et 700 m de dénivelée, directement du village.

Le fil rouge de cette journée sera "la pompe de la piscine de Jean" qui a trouvé le moyen de se mettre en panne juste avant son départ..."objets inanimés avez-vous donc une âme" ou vous obstinez-vous à embêter les pauvres utilisateurs que nous sommes ?

Après avoir quitté le bitume nous nous engageons sur un sentier abrupte et caillouteux. On se croirait dans l'Esterel.

Le soleil qui s'était voilé au départ est maintenant revenu avec un fort vent de nord-ouest qui nous rafraîchira dans la montée. Pour l'instant, nous progressons à l'ombre, dans la forêt. Après avoir coupé la route de Caussols, empruntée la semaine passée, nous continuons dans la combe jusqu'à un vieux petit pont où Jean décide de la "pause banane". Un autre passage plus large a été aménagé au-dessus, soutenu par un mur de pierres ajustées, digne des Incas du Pérou. Joli travail.

Après avoir frôlé la route de Caussols au col du Ferrier, nous prenons une direction sud-est avec un premier panorama vers l'ouest d'où nous découvrons Fayence, les contreforts de Mons et le Mt.Lachens, sommet du Var.

Première photo de groupe à 1100 m. Jean en profite pour nous faire un topo sur St Vallier.

 Seigneurie jusqu'à la Révolution, puis station climatique estivale mise à la mode par les familles de Grasse au 19ème siècle, le village possède des charmes multiples, à la fois historiques et naturels.
Construit sur un plateau calcaire, au bord d'un grand pré verdoyant, et entouré de moyennes montagnes, comme la Montagne de Thiey (1552 mètres) ou le plan de la Malle (1308 mètres), ombragé de pins, de chênes et de hêtres, Saint Vallier de Thiey est un village bucolique qui plaira aux amoureux du grand air.

Côté patrimoine, Saint-Vallier possède un passé chargé d'histoire, depuis l'époque préhistorique jusqu'à Napoléon.
Dolmens, tumulus et autres oppidum se visitent au camp préhistorique, d'origine celto-ligure, du Castellaras de la Malle.

Saint-Vallier peut s'enorgueillir du passage de Napoléon de retour de l'île d'Elbe (1815), comme en témoigne la colonne commémorative à chapiteau corinthien avec buste de l'Empereur.
Les gens du cru vous raconteront peut-être la légende de cet astucieux aubergiste qui profitera du passage de Napoléon dans son établissement pour vendre, 20 ans durant, "le verre dans lequel avait bu l'Empereur" et qui enrichi à souhait déserta un beau matin son village et ne réapparu jamais

http://www.provenceweb.fr/f/alpmarit/stvallie/stvallie.htm

 

A la cote 1158, petit problème pour retrouver le chemin.  Au sol, une grande flèche en cailloux nous l'indique pourtant, mais il est si petit alors que nous sommes sur une large piste. Enfin nous y sommes et nous sortons de la forêt à la côte 1158 devant un magnifique paysage. Un peu en dessous de nous le grand domaine de la Malle avec ses prairies verdoyantes. En face la barre rocheuse qui nous sépare du plateau de Caussols et enfin la mer ! Oui mais que voyons-nous de la  côte ? Après beaucoup de réflexion il semblerait que nous soyons en face de la sortie du Var, avec la fin de la piste de l'aéroport de Nice, et, au fond, la presqu'île de St Jean Cap ferrat. Mais beaucoup doutent...

Jolies petites plantes grasses d'un jaune vif, non identifiées hélas, parmi les euphorbes hérissons, la lavande, la sarriette et le thym. A chaque pas nous dégageons de délicieuses odeurs de garrigue.

Nous continuons la montée pendant environ 200m jusqu'au Castellaras sur lequel Jean nous fera un petit topo.

C'est un oppidum qui servait de lieu de refuge et de tour de guet. Ses dimensions sont impressionnantes. Du nord au sud la muraille mesure près de 110 m. sur une hauteur de 5 m. et une épaisseur de  4m. Certains blocs qui la constituent font plus de 1 m3. En voila des murs de pierres sèches pour ceux qui ont regardé "Des racines et des ailes", mercredi soir. Deux fausses portes, visibles de loin, attiraient l'agresseur vers  un endroit complètement fermé où il se trouvait piégé. Cet ouvrage défensif fut construit entre le V° et le IV° siècle avant notre ère par un peuple celto-ligure qui occupait alors 6 oppida fortifiés dans la région de Grasse : Mauvan, Castellaras de la Malle, Castel Abram, Castel Vassaou, les Luchons et le Pas de la Faye.

 

C'est effectivement une belle tour de guet qui nous permet de confirmer notre hypothèse sur la vue vers Nice et son aéroport. A l'ouest, le paysage est caché par le sommet de la Colle où nous allons monter, encore 20 m de dénivelée.

Jean qui nous précédait revient vers le groupe : " Vous allez avoir un choc !"

Effectivement, lorsque nous arrivons au sommet, nous découvrons un panorama à 360°. C'est magnifique. De plus il fait très beau, le vent, violent maintenant, a balayé la brume et la vue est très dégagée, du Cap Camarat à l'ouest  à la presqu'île de St.Jean- Cap-Ferrat à l'est . La lumière est sensationnelle et les photographes ne savent plus où donner de l'objectif. L'un d'eux, atteint certainement de l'ivresse des sommets... va jusqu'à photographier des ombres ! (Voir le bonus). 
A nos pieds, la forêt de St Vallier est d'un vert cru.

On voit même les sommets du Mercantour...mais pas le Mt. Mounier !

Les Iles de Lérins se détachent sur le bleu de la mer et une multitude de petits bateaux sont venus se mettre à l'abri du vent à l'est de l'île de Ste.Marguerite.

Le lac de St Cassien, bien enchâssé dans les collines, nous montre toute sa partie orientale.

La vue sur le Catellaras, qui semble tout petit vu d'ici, nous permet de mieux apprécier sa position.

Jean est enthousiaste. Il ne connaissait pas ce sommet, ce qui est exceptionnel !

Mais le vent qui nous bien dégagé le ciel nous oblige à envisager un retrait stratégique pour le pique-nique. Nous commençons la descente parmi les lapiès (voir le blog de la semaine passée pour la définition)en longeant la barre rocheuse. Pas facile pour les chevilles.

Jean nous conduit un peu en contrebas, à l'opposé de la falaise, dans un petit vallon à l'abris du vent : de l'ombre ou du soleil, au choix. Bien installés nous commençons à nous restaurer après tous ces efforts.

Aujourd'hui, sobriété : pas d'apéritif ni rosé ...mais le gingembre "Duchêne", ouf ! Merci Dominique.

Il est 13 h 30 lorsque Jean donne le signal du départ. Il reste environ 8 km à parcourir mais l'essentiel en descente, le reste en plat. Mais certains ont fait une bonne sieste et le groupe est en forme. Il fait beau et chaud mais le vent toujours très fort nous rafraîchit bien . Abandonnant les lapiés nous rejoignons un mauvais chemin en forte pente . Prière de bien regarder ses pieds, sinon...

Nous traversons maintenant une forêt de feuillus au sous-bois herbu d'un vert cru sur lequel le soleil donne des reflets dorés. D'un seul coup, Monique s'aperçoit que nous avons perdu André ! Le serre-file n'a rien vu. Mais le voici qui sort du bois. Il tentera de faire croire au blogueur de service qu'il était allé photographier des marcassins !!!!
Voilà, la grande descente est terminée, nous traversons la route Napoléon au col du Pilon à 780 m.

Dernière montée, environ 50 m de dénivelée, et à la cote 834 nous découvrons à nouveau la côte. Le ciel est encore plus bleu que ce matin, plus une trace de brume sur les îles de Lérins, Fréjus et le Cap Camarat.

A la balise 42 nous atteignons la "Croix de Cabris" où nous avions eu l'occasion de passer lors d'une de nos précédentes randonnées. Regroupement et boisson, il reste seulement 3 km., en plat. Même pas un "faux-plat montant" si cher à notre guide.

A 5 km/h nous rejoignons la route Napoléon puis après avoir traversé le village nous retrouvons nos voitures et...changeons de chaussures : soi-disant, le meilleur moment de la rando.

Nous délaissons notre café habituel, trop de vent et de soleil, pour une terrasse bien protégée par un immense platane très provençal. Nous allons certainement l'adopter dans l'avenir.

La restitution  des données du GPS nous a donné une moyenne de 3.6 km/h, sur le temps de marche réel, hors arrêts.

Merci Jean d'avoir assuré cet interim, sans nous perdre en chemin et surtout de nous avoir permis de découvrir un des plus beaux panoramas de notre région.

 

Merci aux photographes, Gérard CHARPY, Jean Marie CHABANNE et André TUPIN.

 

La semaine prochaine, Jeudi 18 Juin à 8 h 00 : Des ruines Romaines de l'Apie d'Amic (83) à l'aire de l'Estérel en passant par les gorges de l'Avellan. Randonnée classique sur sentiers, chemins et pistes 

           5 h - 19.400 kms - Déniv. 650 m - Moyen /Médio - Repas et boisson tirés du sac Responsable : Roland COLLOMB


Quelques photos en bonus: 

La pause banane











La Colle 1234m-Les Iles de Lérins











La Colle 1234m- Regarde, c'est de là que vient le vent !














La Colle 1234m- Vers l'ouest.














La Colle 1234m- Autre vue mer.














La Colle 1234m-Ah! l'ombre du blogueur, ça fout la trouille !














La Colle, c'est fini, nous quittons le sommet.
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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 15:01

Le Plateau de Calern

Aujourd’hui Jean Borel nous propose une randonnée au-dessus de Caussols.  Ce sera un parcours « sans grande difficulté » sur le plateau calcaire de Calern. Il nous conduira de l'observatoire du CERGA jusqu’au  bourg médiéval de Cipières. Randonnée de près de 14 km et 530 m de dénivelé … au moins. Sur la route qui nous mène à Caussols, le ciel est bien couvert. Heureusement un grand soleil nous attend sur le parking de l’observatoire. Nous voici 16 randonneurs au départ. Jean nous montre le profil de la rando. « Aujourd’hui on déroge au principe habituel : nous partons en effet du point culminant (alt. 1270 m) puis nous descendrons jusqu’au village de Cipières. Après avoir pique-niqué près du village, nous remonterons ici cet après-midi ».

Pour sortir du parking, Jean nous fait franchir un premier obstacle. Ce qui ne va pas sans mal pour certains. Et ce qui met en joie les copines ! Solidarité oblige ! Puis Jean nous conduit au point G, comme Géodésique. Et nous parle du C.E.R.G.A. (Centre d'Études et de Recherches Géodynamiques et Astronomiques). Le centre se visite. On y voit des interféromètres, des télémètres, des astrolabes et même un télescope de Schmidt. Ce centre d’études est spécialisé dans l’observation des mouvements de la terre.

« Nous sommes ici sur le plateau de Calern. Il forme un prolongement – surélevé de 200 m – du plateau de Caussols. Plateau de Caussols où nous fîmes une rando-resto le 21 avril 2005 ! », nous dit Jean. Quelle mémoire ! « Les calcaires massifs qui composent le plateau de Calern atteignent par endroits une épaisseur de 450 m. Son modelé est principalement commandé par les phénomènes karstiques (érosion des calcaires par l’eau et le CO2). ».

Après avoir fait un tour d’horizon et découvert les sommets qui nous entourent, nous commençons à marcher à travers le plateau. Le ciel est dégagé, le soleil brille. Par bonheur une forte brise nous rafraîchit. Nous passons devant une doline. (Petit rappel : Une doline est une petite dépression, créée par l'effondrement du sous-sol calcaire). « Sur le plateau de Calern, des dolines on en verra partout ». Le sol est recouvert de rochers calcaires qu’on appelle lapiés. (Petit rappel : Les lapiés sont des roches burinées de profondes cannelures, de cavités tourmentées, séparées par des crêtes aiguës et souvent coupantes). Attention les pieds !

Nous ne tardons pas à nous arrêter pour notre pause casse-croûte. « A présent nous passons sur l’autre versant, nous dit Jean. Nous allons descendre dans la vallée du Loup ». et nous voilà repartis. Mais que se passe-t-il soudain ? Annie a fait une mauvaise chute. Elle s’est mise à courir vers le groupe de tête pour rejoindre Jean. En trébuchant, elle s’est blessée à la jambe. Jean met un genou à terre, sort sa pommade miracle et lui prodigue des soins attentionnés. De toute évidence Annie souffre beaucoup. Ce qui a le don de faire rire ceux et celles qui l’entourent. Quelle tristesse ! Mais Annie repart sans une plainte. Quel courage ! A présent nous apercevons à l’horizon, devinez quoi !
Mais oui, c’est lui, c’est bien lui, le Mont Mounier !
Flanqué sur sa gauche du Petit Mounier. Puis nous pénétrons dans un bois de pins. Le sentier est ombragé. Un peu de fraîcheur, que c’est agréable ! « 
Regardez bien le Mont Mounier ! Après, vous ne le verrez plus ! » C’est donc avec émotion que nous jetons un dernier regard sur ce sommet splendide, témoin de nos exploits de juin 2008. Puis nous voici à nouveau à découvert. Nous marchons au milieu d’une prairie sèche mais couverte d’une multitude de fleurs, parmi lesquelles une variété de lupin (« micantrophe » dixit Jean-Marie) et la fameuse bourrache, chère à Françoise. Le parfum du thym et de la lavande nous accompagne. Des blocs de pierre sont couronnés d’églantiers en fleurs. Quelle splendeur !

Jean nous annonce : «  Nous arrivons à une borie. Vous allez voir, c’est une suite grand luxe ! » Effectivement c’est en fait un ensemble de deux bories que chacun s’empresse de visiter. A l’intérieur, Jean-Marie découvre une nichée de chauves-souris. Dont le gris (gris souris) est en parfaite harmonie avec le gris du calcaire. Puis nous poursuivons notre descente jusqu’au point près duquel nous pique-niquerons tout à l’heure.

« Ceux qui ne veulent pas descendre jusqu’à Cipières peuvent nous attendre ici ». Car si descendre n’est pas un problème, après être descendus, il faudra bien sûr remonter. Ils (ou elles ?) sont 5 à renoncer à visiter le village de Cipières. Dommage pour elles ! Nous ne tardons pas à apercevoir le village au détour du chemin. « Vous allez voir, nous dit Jean, c’est le pays des cerisiers et des amandiers ». Puis il nous  raconte : « Le village de Cipières, dominé par la masse imposante de son château, surplombe la vallée du Loup. La baronnie de Cipières passera au fil des siècles, aux mains de Maisons importantes, dont celle de René Le Grand Bâtard de Savoie, oncle du roi François 1er. Outre son château, la commune possède également de belles maisons cubiques, un village ancien aux ruelles pittoresques, la chapelle St Claude (XVIIe siècle) à la magnifique grille en fer forgé et l’église paroissiale St Mayeul (XVIè - XVIIè siècles) dont le clocher est surmonté d’un très beau campanile. »

Nous pénétrons dans Cipières. Jean nous dit le plus grand bien du restaurant du village. Nous le découvrirons peut-être lors d’une prochaine rando. Puis nous nous engageons dans les ruelles ombragées. Nous empruntons la Rue Longue, en évitant prudemment la rue « Roumpe Cuou ». Nous avons déjà une blessée, inutile de jouer les casse-cous ! Nous admirons la vue sur la Montagne du Cheiron qui domine le village de Gréolières. Puis nous contournons le château et reprenons le chemin du retour. Certes, nous avons parcouru plus de la moitié de notre randonnée. Mais peut-être avons-nous « mangé notre pain blanc », car à présent ça va grimper. Et le soleil tape ! Et il n’y a pas la moindre ombre ! De fait la grimpette nous paraît un peu longuette. Enfin nous rejoignons le petit groupe des « petites jambes ». Nous nous installons dans l’herbe ou sur des rochers. Certains choisissent l’ombre, d’autres préfèrent le soleil, car le fond de l’air est frais. Nous sommes ici au-dessus du vallon des Pesses. Nous savourons notre déjeuner, bien mérité… comme toujours ! Des nuages font leur apparition dans le ciel. « Ce sont des entrées maritimes ! » Tant mieux, nous aurons de l’ombre pour grimper ! Nous reprenons la montée vers l’observatoire. Le ciel hélas est à nouveau dégagé et le sentier bien ensoleillé. Nous marchons parmi les blocs de calcaire. Jean nous encourage : « On s’arrêtera à l’ombre ! » Mais l’ombre tarde à venir et notre groupe s’étire. A l’arrière, certains (certaines ?) décident de s’arrêter pour se désaltérer. Nous les attendons patiemment avant de poursuivre. Enfin voici un arbre secourable qui nous offre son ombre. Arrêtons-nous cinq minutes ! Jean nous rassure : « On a fait le plus dur ! A présent une brise va nous caresser le visage ! » Des caresses, une brise fraîche, il n’en faut pas plus pour nous décider à repartir. En cheminant, nous passons devant deux puits. Chacun se presse pour apercevoir l’intérieur. Ce sont des puits profonds mais bien remplis d’eau. Un peu plus loin, nous découvrons la Grotte du Tombeau. Personne ne se bouscule pour la visiter ! Un peu plus loin encore, à la cote 1246 m, (décidément ce plateau est plein de richesses souterraines) voici l’Aven des Baudillouns. Bien connu des spéléologues, son puits d’entrée est cerné par un grillage, afin de protéger bêtes et hommes d’un abîme de plus de 80 m ! Au-delà de ce point un réseau complexe de méandres et de galeries amène le spéléologue à une profondeur de - 433 mètres ! Nous ne visiterons pas. Nous terminons notre grimpette, atteignons le sommet et le parking. Puis en route pour St Vallier-de-Thiey où nous prenons un pot … bien mérité !

 

Merci Jean pour cette très belle randonnée, aux parfums enivrants.

 

Merci aux photographes : Jean BOREL, Nicole BRINSDON, Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY.

 

Encore quelques photos :

Parcours d’obstacles






















Randonneurs en débandade























Plateau de Calern


















Que de pierres !


















Jean à genoux devant Annie























Pose devant la borie
























En visite à Cipières

 






























Prochaine randonnée
: Jeudi 11 Juin à 8 h 00 : SAINT VALLIER DE THIEY (06) - L'Oppidum du Malle.

Ce que l'on prend de loin pour un éboulis gigantesque se révèle être l'enceinte fortifiée de l'oppidum construit plusieurs siècles avant notre ère. Panorama exceptionnel.

4 h 15 – 14,800 km - Dénivelé 600 m - Moyen/Médio –

Repas et boisson tirés du sac

Responsable : Jean BOREL 

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