Le ravin des fabrigouliers…modifié
Cette rando avait déjà été faite pour la Toussaint 2007. Dans le fameux ravin, un passage très raviné
avait été un peu difficile à négocier. Lors de la reconnaissance que fit Jean Ma…il y a quelques semaines, le ravinement s'était encore accentué rendant le passage carrément
dangereux. Il décida donc de contourner l'obstacle en montant jusqu'à la maison Forestière des Trois Termes, rejoignant le chemin normal au niveau du ravin des Cabrairets. C'est ce qu'il
expliqua aux marcheurs de ce jour. Bravo pour cette initiative.
C'est au parking de Belle Barbe qu'il accueille 20 marcheuses et marcheurs par un beau temps, frais et ensoleillé. "La promenade
d'aujourd'hui est facile avec environ 17 km et 700 m de dénivelée (chiffres approchés à cause de la
modification-NDLR). Nous aurons de bons chemins sauf sur un morceau de descente assez pentu dans la première partie du
retour après la Maison Forestière."
Jean B0… donne ensuite des nouvelles des blessés et des malades.
C'est Daniella qui sera serre-file. Mais où sont donc nos serre-files habituels ? Encore avec les TPJ ?
Et c'est parti sur la route du col du Mistral, à bonne allure. Très vite, nous l'abandonnons au profit d'un petit chemin qui se transformera très vite en ruisseau. Nous l'avions emprunté
dans une rando du Lundi, c'était pire, mais ça passait.
Aujourd'hui il faut faire un peu d'équilibre sur les
côtés mais tout le monde se retrouve sur le chemin, au sec. Très vite nous atteignons un petit lac dont Jean Bo…était tombé amoureux il y a quelques semaines.
Il l'avait baptisé du même nom que le col qui le surplombe, Aubert, car paradoxalement ce petit bijou ne portait pas de
nom.
Puis nous gagnons le col avec son fameux cairn qui aura l'honneur de figurer sur la photo du groupe. Jean Ma…profite de cet arrêt pour accueillir Simone, une marcheuse du lundi
qui nous a rejoints. Ironiquement Jean Bo…lui demandera si elle est à
jour de ses cotisations.
Nous rejoignons la grande piste du Baladou au col éponyme. Nous avons déjà "consommé" 140 m de dénivelée. Nous allons parcourir presque 7 km sur ce véritable boulevard jusqu'à la Maison forestière, un vrai faux plat montant comme le définirait le grand chef : 120 m de dénivelée sur 7 km.
Sur ce chemin facile, les langues vont bon train et le peloton s'étire, s'étire, comme s'il fallait escalader le mont Pelat.
A 10 h, à la Baisse de la Petite Vache, Jean décide d'arrêter le groupe pour la "pause banane". Il fait toujours beau et depuis le col Aubert les polaires ont rejoint les sacs.
Même pour ceux qui ont beaucoup pratiqué l'Esterel, ces paysages sont toujours aussi merveilleux avec, sur notre
gauche, le mont Vinaigre,
à droite le pic de l'Ours et les grues, devant nous la Grosse vache et les Suvières.
Passé le Col des Suvières, nous abandonnons le Baladou mais le chemin est toujours large et peu pentu.
C'est un secteur où les eucalyptus se sont largement développés au bord de la piste.
Déjà nous apercevons la Maison forestière. Fermée depuis la mise à la retraite de l'agent de l'ONF qui l'occupait, elle est à nouveau ouverte et nos dames pourront aller caresser le cheval du garde forestier. Les belles restanques sont toujours bien entretenues mais le
potager a disparu.
Nous sommes donc au sommet de la rando et il n'y a plus qu'à se laisser redescendre.
Vite dit ! Car la première partie de la descente est très pentue et fort caillouteuse. Bien creusée par les pluies récentes, le chemin est très mauvais et c'est avec beaucoup de précautions que
Jean Ma… va guider son groupe.
Nous débouchons sur un petit lac, encore un sans nom, très sympathique et nombreux sont ceux qui se seraient installés là pour un pique-nique, car il est l'heure de se restaurer. Mais notre guide a
décidé d'aller plus loin, jusqu'au lac de l'écureuil. Le passage du gué se fait par l'intermédiaire d'un ensemble de gros rochers qui vont nous obliger à un peu d'escalades.
Mais solidarité aidant, tout le monde passe. 6 randonneurs contourneront l'obstacle sans se mouiller les pieds, via la
petite plage.
Tout le monde se retrouve à la bifurcation du chemin du ravin des Fabrigouliers, fermé par un tas de cailloux.
La suite de la descente est plus facile dans le sous-bois où les sumacs jettent leurs derniers feux. Encore quelques passages de gués ou d'effondrements et nous arrivons à l'ex lac de l'Ecureuil.
Là le groupe va se partager en trois pour le pique-nique, un sur la colline,
l'autre au bord de l'eau en aval de l'ancien gué
et le dernier en amont dans un site idyllique.
Le troisième groupe avait du rosé, mais pas de café. Jean Bo… et Joël assureront le service du café. Quel dévouement ! A quand la course des garçons de café ?
Il est temps de repartir et après avoir contourné le reste du lac, un petit arrêt s'imposa au niveau de l'ex-cascade afin d'expliquer comment se présentait le site,
autrefois, en cas de forte pluie. Le spectacle était alors superbe mais peu le voyait car il fallait monter jusque là le lendemain (ou le
jour…) de la pluie.
Nous nous engageons maintenant dans le Malinfernet. Quel spectacle! c'est toujours aussi beau et Jean Bo…évoquera les aiguilles de Bavella en Corse. N'exagérons pas, nous ne sommes pas sur le GR 20 mais sur le plus modeste GR51.
Traversée de la passerelle et remontée vers le col Aubert. Il n'a pas changé depuis ce matin. Jean-Marie
rajoutera une pierre sur le cairn pour marquer notre passage. Il ne reste plus que 1.5 km pour regagner le parking. Il fait toujours beau,la température était idéale, tout le monde est content de
cette journée et des superbes paysages que nous a fait découvrir Jean Ma… Même pas fatigués malgré les quelques chiffres annoncés
de dénivelée... très exagérés.
Merci Jean Ma… pour cette superbe balade dans cet Esterel qu'on maudit parfois mais qui demeure toujours aussi étonnant.
Merci à Daniella qui a parfaitement accompli sa mission de serre-file.
Merci pour les photos de Gérard et Jean-Marie.
Quelques photos en bonus:
Pas facile ce chemin !Sympa le lac Aubert- Quels reflets !
Iront-ils jusqu'au bout ces deux-là ?
Bien décidés.
Superbe !
La Maison forestière des Trois Termes.
Cool le Baladou !
Un petit coup de main ?
Pas d'hésitation.
Le bain de pied de notre serre-file
Toujours aussi beau.
La semaine prochaine : (non, ce n'est pas une erreur, cette rando avait été annulée le 1er novembre)
Jeudi 15 Novembre à 7 H 00 : COARAZE (06) . Cime de ROCCASSIERA
Belvédère unique du moyen pays, suspendu sur une étroite crête calcaire, à 1501 m, entre Paillon et Vésubie .
Randonnée sportive dont le bastion sommital nécessite quelques pas d’escalade. Un 2 ème parcours est proposé
N°1 : L : 14 Km 956 . Dh : 986 m . D : 6 H 30 - Niveau : Sportif . Animateur : Jean Bo... . 04.94.95.87.73
N°2 : L : 09 Km 277 . Dh : 630 m . D : 4 H 00 - Niveau : Moyen Médio . Animateurs : Daniel – Jacky
Les repas, tirés du sac, devraient être pris ensemble, pour les 2 groupes, au Col de l’Autaret . Boulouris N° 795
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction NICE . Sortir à NICE-EST ( Sortie N° 55 ) .
Aux feux, tourner à gauche direction SOSPEL par les Cols .
Suivre la D 2204 b dir. SOSPEL et remonter la vallée du PAILLON jusqu’à POINTE DE CONTES .
Au rd-point, suivre la D 15 dir. CONTES puis COARAZE . A Coaraze, suivre à gauche Col de St Roch
Parcourir 5 Kms et tourner à gauche sur une petite route qui rejoint le hameau de L’ENGARVIN .
Garer les véhicules en contrebas des dernières maisons sur un petit PARKING à droite (balise 463) .
Coût du trajet A R : 208 Kms x 0 € 25 = 52 € + 14 € = 66 Euros Jean Bo... : 06.68.98.13.62