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Lac de St.Cassien-Viaduc de la Siagne 575-3-G1/G2-04/01/2018

Avant d'aborder ce premier article de 2018, toute l'équipe de Randosboulouris 2 vous présente ses meilleurs voeux.

 

Lac de St.Cassien-Viaduc de la Siagne 575-3-G1/G2

 

Pour commencer l'année, Jean Bo, seul animateur volontaire pour cette date, avait préparé pour les deux groupes une rando facile. C'est ainsi qu'il la présentait dans son "courriel d'annonce".

" Cette première randonnée, après 15 jours d'interruption pour causes d'agapes festives, n'aura pour objectif principal, qu'une simple remise en forme effectuée sur un parcours facile, celui de l'ancienne voie ferrée Nice-Meyrargues ( 1890-1950) , sur le tronçon Le Tignet-Montauroux, avec la découverte du site d'un de ses plus emblématiques ouvrages d'art, Le Viaduc de la Siagne, bombardé par l'armée Allemande le 24 Août 1944."

C'est donc sur le parking du Pré Claou que se retrouvent 33 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris. Le lac est à un niveau très bas suite à l'été particulièrement sec.

 

Après avoir souhaité la bonne année à tous les participants et présenté André et Alain, deux nouveaux marcheurs et signalé le retour d'Anne M. il décrit rapidement le programme, 12 km et 275 m de dénivelé. Une extension sera possible pour le G1.

La météo est bonne et le vent devrait se calmer au cours de la journée; le département est repassé en vigilance jaune. Il rappelle aussi que parmi les nombreuses fois où il a eu à conduire ce parcoursil a du affronter une fois un froid glacial de -8°, une autre fois la pluie qui l'a contraint à arrêter la rando. Aujourd'hui il fait 18 °, pour un 4 janvier, c'est un record.

Maurice Q et Jacky seront nos serre-files.

Et le fort groupe de 33 randonneurs attaque la première montée qui sera la seule difficulté de la journée.

Arrivés sur le plat, 1er arrêt d'effeuillage car il fait très chaud.

1er topo de Jean sur la ligne Nice-Meyrargues. Nous y

reviendrons. Il y aura d'autres arrêts du même genre, à se demander si notre animateur, spécialiste des randos-restos ne commence pas une nouvelle option randos-conférence !

Il en profite pour signaler la présence parmi nous de Jean-Baptiste, président du Cercle de Boulouris, ce qui est une première.

Nous repartons vers le petit hameau de Magnanon et comme d'habitude, il fait passer son groupe par un petit sentier alors que chemin direct emprunte une large piste…

Puis nous bifurquons sèchement nord pour rejoindre une zone plate où nous ferons l'habituelle "pause banane".

Nous rejoignons très vite la fameuse trace de l'ex-voie de la ligne Nice Meyrargues et Jean fera son deuxième topo.

 

 "Initialement prévue en voie à écartement standard, la ligne fut ramenée à l'écartement métrique pour abaisser le coût de sa construction, en permettant des courbes plus serrées et des ouvrages d'art plus réduits.

L'inauguration officielle de la section Draguignan - Meyrargues eut lieu le 22 mars 1889. C'était la première fois en France qu'une ligne à voie étroite atteignait une centaine de kilomètres. À Meyrargues elle permettait, grâce à la proximité de trois gares (de trois réseaux différents) des correspondances vers le nord (Grenoble et la Savoie), vers le sud (Aix-en-Provence et Marseille) et vers l'ouest (Cavaillon et Avignon par la rive droite de la Durance, enfin Salon-de-Provence et Arles par les chemins de fer départementaux des Bouches-du-Rhône).

La construction de la section Draguignan - Grasse, dans un relief nettement plus tourmenté, nécessita la construction d’ouvrages d’art importants. Son ouverture au public eut lieu le 8 novembre 1890. Enfin, la section Grasse - Nice, concédée postérieurement au reste de la ligne, fut mise en service en juin 1892, en même temps qu'une première section de la ligne Nice - Digne, à laquelle elle se raccordait à Colomars.

La desserte devint très rapidement une desserte locale et ces omnibus furent vite concurrencés par l'automobile et les autocars. En 1944, l'armée allemande détruisit les principaux ponts situés dans les Alpes-Maritimes et la compagnie n'eut pas les moyens financiers de les faire reconstruire. Début 1950, la ligne est définitivement fermée."

(cf.wikipedia)

 

La progression est facile sur cette piste presque plate, selon Jean, 2.5% de pente maxi. Nous sommes toujours à l'abri du vent et nous arrivons à l'ancienne gare de Tanneron, transformée en habitation, mais qui a conservé

toute sa structure. Petit arrêt photos plus quelques commentaires de notre animateur sur la conception  de ces petites gares où transitaient voyageurs et marchandises.

Que complotent ces deux-là ?

Nous attaquons la deuxième partie du parcours en direction du viaduc. Mais le vent commence à se faire sentir lorsque nous arrivons face au vide car le viaduc a été détruit par les Allemands en Aout 1944.

Sur l'autre rive de la Siagne, le symétrique. Nous y avons randonné il y a quelques années.

Le vent est devenu tempétueux et Jean décide de rejoindre les rives du lac pour le pique-nique.

Mais avant de partir, photo de groupe et un nouveau topo.

"En 1860, le Comté de Nice est rattaché à la France. Très vite, la Compagnie des Chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) prolonge son « artère impériale » jusqu'à Nice. Mais cette unique ligne ignore complètement l'arrière-pays et représente un détour important pour aller à Grenoble ou en Savoie. Dans le même temps, les habitants des environs de Grasse, déjà mécontents d'être séparés de leur département d'origine, se voient ignorés par la ligne, qui reste en bord de mer. Ce mécontentement rejoint celui des habitants du haut-Var, ignorés au profit de Toulon. Enfin, les autorités militaires s'inquiètent de la fragilité de cet unique accès à Nice ; une coupure de la voie en 1872 montre l'intérêt d'une autre liaison.

En 1879, le Plan Freycinet prévoit la construction de nombreuses lignes d'intérêt local

Le "réseau Sud-France" (S.F.) comprendra finalement 3 lignes principales :

(cf.wikipedia)

Quant au viaduc, construit sur des plans de G.Eiffel, il faisait  300 m de long et 72 m de  haut. Il fut inauguré en 1890.

Nous repartons donc  pour  rejoindre la route où Jean nous arrêtera à nouveau pour nous parler du lac de Saint Cassien.

"Le lac mesure 8 km de long sur 1 de large. Aménagé en 1964 sur le cours du Biançon, cet immense plan d'eau-430 hectares et 60 millions de m3- a la double vocation d'irriguer les cultures maraîchères du littoral et de fournir l'énergie nécessaire à l'usine hydroélectrique d'EDF. Le barrage a une longueur de 210 m et une hauteur de 60 m et l'usine produit 44 millions de kilowattheures sur le réseau régional.

En outre il sert d'écrêteur de crues et pour l'écopage des Canadairs.

Il attire pêcheurs et chasseurs car il est poissonneux et ses abords giboyeux. La baignade et le canotage sont autorisés. La partie sud est bien aménagée en bases de loisirs. Par contre la partie nord, qui nous concerne aujourd'hui, est plus sauvage et les accès moins faciles".

Nous y arrivons à ce superbe plan d'eau et pouvons constater la baisse du niveau sur la rive opposé du bras où nous allons nous installer.

Bien alignés au soleil, a l'abri du vent on ne se croirait pas

en plein hiver. C'est Jean qui fera le tour du groupe pour offrir du Cinzano, tiens, tiens, une nouveauté...

Après le café, nous aurons droit au chocolat. Qui disait que les fêtes étaient finies ? D'ailleurs Brigitte R fera aussi son tour… pour récupérer les noms des participants à la Galette des Rois du 12 janvier.

Le beau temps inspire certains  à commencer une séance de bronzage.

Quant à cette randonneuse  chapeautée, qui la reconnaîtra ?

                      Les dernières recrues.

Mais toutes les bonnes choses ayant une fin, Jean donnera le signal du départ. Le G1 va remonter vers la sortie de la station de pompage alors que Jean-Marie conduira le G2 directement au parking.

Alors que le G2 a repris la route vers la gare de Tanneron, le G1 progresse au bord du lac. Donnons la parole à Claude C pour quelques instants.

"Jean emmène 19 randonneurs le long des berges du lac, retenue artificielle aménagée sur le Biançon en direction de la station de pompage.

Le lac étant bas nous marchons, hors sentier, sur les bords pentus, pierreux  et limoneux. Ces demoiselles non équipées au départ se sont trouvées de belles aides en bois flotté.

Le lac est tranquille, protégé du vent et inondé de soleil.

A proximité du pompage, dans le chenal d’exhaure (allez faire un tour dans votre dictionnaire-ndlr),  nous sommes scandalisés d’observer une voiture remplie de pierres et aux trois quarts enfoncée dans le courant.

Le débit  de la Siagne, qui est rejetée après exploitation électrique, est impressionnant compte tenu de la sécheresse.

Une petite grimpette pour remonter à la route puis une petite pose pour attendre les retardataires.

Nous retrouvons le chemin d’accès au pique-nique et poursuivons le même retour au parking."

Le G2 a bien progressé sur le tracé de la ligne ferroviaire 

et il aborde la dernière descente. C'est terminé pour eux. Un vent terrible souffle sur le lac, à l'abri des arbres nous n'avions rien ressenti.

Un quart d'heure plus tard, le G1 arrive. Jack à l'air bien pressé de retrouver sa voiture !

Tous ensemble nous allons envahir le petit restaurant l'Esclapière pour le pot de l'amitié.

Merci Jean pour cette remise en forme qui a permis de réunir les deux groupes.

Merci aux photographes Brigitte R, Claude C, Jean Bo et Jean-Marie.

 

La semaine prochaine, le jeudi 11 Janvier,  

Randonnée commune G1 et G2 avec variantes pour les deux groupes.
G1
Départ : 9 H Joel 626-2 Bagnols moyen** 12 km Dh : 350

Belle randonnée d'hiver dans un secteur proche.
Parking :nouveau cimetière de Bagnols en Forêt Coût du trajet A/R : 16 €
G2

Départ:9H Jack 626-2 Bagnols-
Oppidum de la  Forteresse-moyen* 9,5 km Dh : 250

Une belle boucle sur la piste du Petit Roc et le GR51 à proximité des Meulières et de l'Oppidum de la forteresse
Parking : nouveau cimetière de Bagnols en Forêt Coût du trajet A/R : 16 €

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