Collobrières – Forêt domaniale des Maures – 529/G2 – jeudi 16 mai 2019
Louis nous a donné rendez-vous sur le parking de la Croix d’Anselme, non loin de Collobrières et de la Chartreuse de la Verne. Nous sommes 26 randonneurs et le soleil est au rendez-vous. Il fait déjà bon 15° (22° annoncés pour 14 heures).
Louis présente le circuit carte et profil à l’appui : « la randonnée est de 14,7 km pour un dénivelé de 330 m. (un km de plus car erreur de trajectoire en cours de route). Nous longerons de jolis vallons et ruisseaux, dans des bois parfois denses. Belle vue depuis la crête. Nous passerons à proximité des plus grands menhirs de Provence. Le parcours ne présente pas de difficultés particulières. La plupart du trajet est sur des pistes larges. Il y a une descente un peu prononcée par un sentier après le km 11. »
Seuls 12 randonneurs ont déjà fait la rando en 2012 et/ou 2014 conduite à l’automne par Camille en période de chasse.
Fait inhabituel Jean-Marie sera notre serre-file.
Nous quittons le parking et attaquons la première montée sur la route
que nous quittons rapidement pour emprunter un sentier.
La tête du groupe dans les pas de Louis a de suite pris sa vitesse de croisière, un peu vite pour certains. La végétation alentour est magnifique : dames de onze heures, cistes, lavandes, genêts, ail, euphorbes, dompte-venin et autres s’étalent mais peu de temps pour admirer et faire les photos.
Aujourd’hui pas de chasseurs et de flaques d’eau à éviter : sur notre gauche on entend le torrent qui descend le Vallon de Lambert. Nous arrivons au barrage.
Un peu plus loin nous nous arrêtons pour la pause banane. Il est 11h20 et nous prenons place sur les installations des chasseurs. Pas d’odeur de barbecue.
Louis appelle la blogueuse pour photographier le panneau ci-dessous avec indication inhabituelle.
Nous voilà maintenant à proximité d’une bergerie et d’une maison près desquelles se trouvent de nombreux moutons, brebis et agneaux.
Nous faisons alors un aller-retour pour aller voir les fameux menhirs : merci Jean-Marie pour les informations notées dans le précédent blog que je me permets de copier :
« Au début du XXème siècle le propriétaire du terrain a redressé lui-même le second à grands frais et grosses machines. Ces deux monolithes, taillés dans le gneiss micacé tout proche (on a retrouvé des excavations de la taille des menhirs), mesurent respectivement 3,15m et 2,82m de au haut. On les attribue à une période comprise entre la fin du néolithique et la fin de l’âge de Bronze (environ 2500 à 2000 ans avant J.-C., Homo Sapiens). Pourquoi nos ancêtres les construisaient-ils ? Comme on n’y a pas trouvé d’objets ou d’ossements enfouis, on ne sait pas trop à quoi ils servaient : culte d’une divinité, démonstration de pouvoir d’un groupe d’individus sur un territoire, pierre destinée à reconnaitre un espace sacré"
La photo de groupe est faite entre les 2 menhirs. La forêt alentour est magnifique. Les jeunes pousses apparaissent.
A un arrêt pour se désaltérer, Louis nous annonce « c’est là que la montée raide va commencer ». Nous partons sur la droite et là pas de montée. Tout le monde est content et se dit si c’est çà la montée, OK.
Au bout de 500 m. STOP ! Erreur de chemin. Demi-tour jusqu’au croisement et là oui la fameuse montée est bien là et en plein soleil.
Le groupe s’étire, s’étire, s’étire, si bien qu’au milieu Louis grimpe sur un promontoire de chasseur pour veiller sur les derniers. Voyant que tout le monde suivait il descend de son observatoire et part en courant, dépassant tous ceux qui venaient de passer coupant un peu plus les jambes de ceux qui souffraient.
Outre l'intensité des précipitations, les radars météorologiques fournissent également, en exploitant l'effet Doppler, des informations sur le vent dans les zones précipitantes. Les radars les plus récents sont quant à eux capables de faire la distinction entre les types de précipitations (pluie, neige, grêle…).
Un radar est classiquement constitué d'une antenne parabolique, d'un système d'émission-réception et d'un calculateur. L'antenne est équipée de plusieurs moteurs destinés à l'orienter verticalement et horizontalement et d'un radôme, enveloppe sphérique qui protège l'ensemble des intempéries. Le calculateur assure le contrôle de l'antenne et de l'émetteur ainsi que le traitement du signal reçu. Il permet une visualisation locale des échos et un suivi temps réel de l'état du radar. Enfin, il assure la diffusion des produits. Celui de Collobrières a été installé en avril 2011 © Météo-France / Pascal Taburet »
C’est à l’intersection de la piste de l’Eouvière que nous nous installons pour la pause déjeuner à l’ombre ou au soleil. Tout le monde a le choix. Il est 13h25. Le temps de faire goûter des spécialités d’ici et d’ailleurs et de manger salade ou sandwich qu’il est déjà temps de repartir. Pas question de faire la sieste Jean-Marie. A peine 45 minutes d’arrêt. C’est pas l’habitude des G2. La blogueuse n’a pas eu le temps de faire des photos heureusement que Nicole était là.
Nous voilà repartis sur la piste. Nous croisons le chemin menant au radar.
Le groupe s’étire déjà. Regroupement.
Louis donne ses consignes :« Allongez les bâtons. La descente va commencer. Espacez-vous ! »
Les premiers partent rapidement, et des groupes espacés se forment dans la forêt. Chacun veille aux diverses embuches, pierres qui bougent, racines , branches au travers du chemin.
A diverses reprises il est demandé aux premiers d’attendre.
Çà y est nous arrivons en bas.
Nous longeons la Verne puis la traversons.
Le chemin nous amène alors à la route de la Chartreuse de la Verne (nous sommes bien partis cette fois sur la gauche et non sur la droite comme avec Camille en 2014). Encore 1.5 kms et nous rejoignons le parking à 16h30.
C’est à Port-Grimaud que nous allons prendre le verre de l’amitié. Certains ont du se perdre car ils ne nous ont pas rejoints.
Merci Louis pour cette agréable balade, à l’allure par moment un peu rapide et à la pause méridienne un peu courte.
Les photos sont de Nicole et Rolande.
La semaine prochaine : jeudi 23 mai 2019
G2 – Ile de Port-Cros - animateur : JOEL - 11,7 km - Dh : 407 m- Moyen**
Randonnée sur la même ile que le G1 avec les mêmes beautés mais un parcours allégé.
Attention: embarquement à 9H15 - Parking du nouveau port-Le Lavandou
Coût A/R : 37€ + bateau 25,20€