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11 octobre 2019 5 11 /10 /octobre /2019 08:26

BARGEMON – COL DU BEL HOMME - n°793-3 - Jeudi 10 octobre 2019

 

Jean Bo a donné rendez-vous au G2 à la sortie de Bargemon pour une randonnée en aller-retour de 9 kms et 450 m. de dénivelé qui  au terme d’une facile ascension sur de belles pistes au dessus du Campaouré permettra de découvrir un immense panorama sur tout le département.

Nous sommes 30. Soleil et légère fraîcheur sont au rendez-vous. Jean prend de la hauteur pour présenter la randonnée.

 « Pour ceux qui atteindront, à l’altitude de 1032m, la table d’orientation, ils auront le souffle coupé, non par la montée toujours en pente douce, mais plutôt par la vue immense qui embrasse tout le département du Var.

Au Sud Est, de part et d’autre du massif de l’Estérel derrière les sommets du Pic de l’Ours et du Mont Vinaigre se cachent les baies de Cannes et de Fréjus St Raphaël. Au premier plan et au centre, la vue plonge sur le village de Bargemon et plus loin, se dessine le village de Claviers. Vers le Sud Ouest apparaissent le rocher de Roquebrune, Le Muy, puis le massif des Maures et le golfe de St-Tropez.

A l’Ouest, par temps clair, la silhouette caractéristique du mont Coudon signale la ville de Toulon. Les autres attendront au col du Bel Homme où nous pique-niquerons.

A l’issue de la randonnée nous pourrons visiter le musée Camos avant d’aller prendre le pot de l’amitié ».

La randonnée proposée est une version au tracé quelque peu modifié et raccourci par rapport aux éditions précédentes. Quelques randonneurs présents aujourd’hui l’étaient déjà la précédente fois en septembre 2013.

Jean nous présente Marie-Jeanne, Denis et Marie-Anne qui ont déjà marché à 13h30 et avec le G1.

C’est sur une large piste plus ou moins caillouteuse que nous nous engageons, protégés d’un coup de vent annoncé par la barre rocheuse. Patrice notre serre-file termine la colonne.

La piste monte régulièrement tout du long.

En contre-bas nous voyons Bargemon.

C’est à proximité d’un pierrier que nous nous arrêtons pour la pause banane.

Nous commençons à entre-apercevoir la mer et les sommets à l’ouest.

Passant devant de gros tas de bois appartenant à un « sculpteur » nous ne nous y arrêterons pas, un groupe de Suédois mutuellement dépassés à diverses reprises s’y trouvant.

Un peu plus loin au niveau du Fer à Cheval, lieu-dit dénommé vraisemblablement à cause de l'arrondi du chemin, un cairn ressemblant à une sculpture y est disposé.

Après avoir traversé la D25 nous regagnons le col Bel Homme à 915 m. d’altitude.

Jean propose alors à ceux qui le souhaitent de s’arrêter là et d’attendre le retour du groupe pour le pique-nique,qui lui va

monter jusqu’à la table d’observation.

Nous sommes en limite du camp militaire de Canjuers.

Arrivés au sommet à la table d’observation nous découvrons le magnifique panorama vanté par Jean. Quelques nuages blancs et la brume font que les différents sommets se juxtaposent parfois en particulier le rocher de Roquebrune.

Une photo souvenir du groupe réduit est alors faite,

mais il est temps de redescendre pour rejoindre le petit groupe et pique-niquer.

Chacun s’installe et comme à l’habitude la distribution commence dans la bonne humeur.

La randonnée étant courte, la pause est plus longue, ce qui permet photos, discussions et/ou sieste.

Jean nous parle alors de Bargemon.

Ci-dessous un résumé de ses propos, complété par des explications notées sur le site de la commune.

«  L’Histoire de BARGEMON commence il y a fort longtemps, au NEOLITHIQUE, environ 6000 ans avant notre ère. La GROTTE du BEL HOMME, située sur un belvédère dans le massif de Blaque-Meyanne, fut certainement la première habitation de nos ancêtres. Celle-ci est aussi appelée « Cafforne de Gratte-Loup » ou « Grotte des Couquins ».Les fouilles effectuées dans cette grotte, ont mis à jour des poteries, des outils pour la plupart en silex (flèche, lissoir pour la confection de poterie, hache, …), des ossements d’animaux et surtout des restes de squelette humain. Ces ossements ont été examinés par le Laboratoire de Recherches Anthropologiques de Draguignan et du Var en 2000, et le squelette de notre ancêtre repose désormais au Musée CAMOS. Au sortir de la Préhistoire, les populations s’éloignent des combes et des falaises qui leur servaient d’abris ; ainsi à l’Age du Bronze, les hommes se regroupent et se sédentarisent : de chasseurs, ils deviennent cultivateurs et élèvent des animaux domestiques, ce qui les amène à construire leurs premiers habitats : l’OPPIDUM, toujours édifié sur une hauteur, mais à proximité des cols ou méplats des avancées des grandes crêtes pour en faciliter l’accès…De nombreux menhirs et dolmens sont érigés.  

Ce n’est que vers 2 000 ans avant J.C. qu’un nouveau type de construction fait son apparition : les CABANES en PIERRES SECHES, appelées « Bories ».  Bargemon en possède plusieurs, malheureusement pas toujours bien conservées ; nombreuses ont été détruites, mais on peut encore en voir de nos jours sur le plateau de la Colle, à Canjuers, à Favas et à la crête de Beaudron. Ces cabanes se transformèrent au fil du temps par la forme qui devient carrée ou rectangulaire et la couverture en lauze fut remplacée par des tuiles en pâte grossière et mal lissée. 

 Qui sont les premiers habitants de notre région ? Sans aucun doute, les LIGURES, peuple établi entre Marseille et la Spézia dans le golfe de Gènes, de la côte méditerranéenne aux montagnes des Alpes méridionales ou de l’Apennin. L’historien grec Posidonios, avant le début de notre ère, les décrivait ainsi : leur pays est sauvage et aride ; le sol est si pierreux qu’on ne peut rien planter sans se heurter au rocher. Le travail pénible et les privations rendent la vie des Ligures difficile et leur font le corps maigre et sec. Les femmes doivent trimer comme des hommes… Les hommes compensent leur manque de blé par les produits de la chasse. Ils escaladent les montagnes comme des chèvres.   A leur tour, les invasions romaines laisseront des traces sur le territoire de Bargemon. Initiation aux principales cultures nouvelles : la vigne et l’olivier. Il est probable que l’exposition et la multitude de sources de notre territoire aient attiré ces conquérants. L’aqueduc construit à cette époque, long de près de 40 km, qui alimente cette ville trouve ses sources bien près de notre village, à la source de Neissoun, entre Mons et Fayence. »

Après le tonitruant « départ dans un ¼ d’heure annoncé par Jean », nous voilà empruntant le chemin du retour.

Nous nous arrêtons auprès du tas de bois pour faire la photo de groupe.

Nous sommes accueillis par les aboiements d’un chien ressemblant étrangement à « sac à puces » (allez consulter le blog de 2013). Certains feraient bien la cueillette tandis que d’autres deviennent auréolés.

Après avoir regagné nos véhicules nous partons pour visiter le musée Camos dans le centre de Bargemon.

où nous sommes accueillis par le responsable Monsieur Pierre RAZET qui nous relate l’histoire de la chapelle. Nous le remercions pour son accueil et ses explications.

« Le musée Camos est l’ancienne chapelle Saint-Etienne construite vers le XIe siècle pour les moines de l'Abbaye Saint Honorat de Lérins, elle fut réédifiée au milieu du XVIIe siècle et abrita pendant plus de deux siècles la confrérie des Pénitents Noirs.
Ces laïcs s'occupaient des mourants et leur assuraient une sépulture chrétienne.
Vendue à la Révolution, elle fut rachetée quelques années plus tard, grâce à la générosité des fidèles de Bargemon.
Désaffectée en 1913 à cause du clocher qui menaçait de s'écrouler, elle servit de salle de cinéma avant de devenir un entrepôt municipal.
Après des travaux de transformation en Musée-Galerie débutés en 1990, le nouveau bâtiment fut inauguré en 1994 et porte le nom du célèbre peintre provençal Honoré Camos.
Le musée-galerie Camos est géré aujourd'hui par la Communauté d'Agglomération Dacénoise. Dans la partie du musée, au premier étage, sont présentés :
 

La collection d'ex-voto provenant de la chapelle Montaigu à Bargemon, certains datant du VIIe, la reconstitution d'un atelier de cordonnerie, activité qui occupait 400 personnes en 1900, le souvenir des activités qui ont prospéré à Bargemon : miel, pâtes alimentaires, liqueurs, l'historique de la famille de Villeneuve-Bargemon, l'évocation des événements de la Résistance à Bargemon avec de grandes figures comme Jean Moulin, le colonel Manhès et l'abbé Aloïsi, l'horloge du village de 1768.

L'abside de l'ancienne chapelle St Etienne est réservée à Honoré Camos, artiste peintre provençal et résident de Bargemon.  

- Son buste en cire, réalisé par le Musée Grévin en 1988 est présenté avec quelques-unes des ses oeuvres.

Le rez de chaussée du musée Camos quant à lui accueille des expositions temporaires d'artiste comtemporains, aujourd’hui un peintre originaire de Hô Chi Minh ville. »

Avant de nous séparer nous nous dirigeons vers la place pour y partager le pot de l’amitié.

Merci Jean pour cette agréable balade et la découverte du musée.

Les photos sont de Jean, Jean-Marie, Nicole et Rolande.

 

La semaine prochaine : jeudi 17 octobre 2019

Les Mayons – La Plaine sauvage  n°921 – Moyen * - 13.9 kms – déniv.125 m.

Animateur : Joël - Départ : 8h30

A la découverte de la Réserve Naturelle de la Plaine des Maures en partant du Val Rouvier jusqu'au lac des Escarcets par la Grande Pinède; points de vue sur la plaine des Maures et ne toile de fond les préalpes du Haut-Var.

Parking Les Piboules, côté droit de la D75 – coût du trajet A/R – 40 €

 

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6 octobre 2019 7 06 /10 /octobre /2019 06:06

 

2019-10-03 - 909 - Courmes - Le Pic de Courmettes - G1

909 « Courmes – Le Pic de Courmettes»

 

 

Partis de Boulouris à 7h, c’est à 8h40 que nous arrivons sur le parking à l’entrée de Courmes, charmant village des Alpes Maritimes.  Il fait frais au sortir des voitures : 8° - on n’a plus l’habitude et on endure la polaire !

Alain nous présente la randonnée. C’est un parcours qu’il a créé avec la collaboration de Didier H et Daniel B.  Aujourd’hui, nous allons faire 14 kms pour 835 m de dénivelé.  Nous découvrirons le Village Nègre, traverserons le Puy de Tourrettes à 1268m d’altitude puis le Pic de Courmettes à 1248 m.  

 

 

Nous sommes 24 participants dont plusieurs nouveaux que nous accueillons chaleureusement.

De gauche à droite: Martine, Jean-Pierre, Marie-Anne, Martine, Roland et Philippe

 

Patrick se propose comme serre-file. Nous partons d’un bon pas pour réchauffer nos muscles engourdis, traversons le village de Courmes encore endormi puis le pré derrière l’église et empruntons le GR 51, sentier étroit qui monte à travers une forêt.  

Le soleil commence à percer et de magnifiques paysages s’offrent à nos yeux une fois sortis du sous-bois.

Nous empruntons le vieux chemin de Saint-Barnabé qui reliait les villages.  Sa raideur nous a réchauffés et donné soif!

On en profite pour enlever une couche!

Nous apercevons bientôt Courmes et notre parking à nos pieds ainsi que toute la vallée du Loup. 

Les conditions météorologiques sont idéales et la visibilité excellente.  

La bonne humeur est aussi au rendez-vous:)

Nous arrivons sur le plateau St-Barnabé. 

A la Clapière Rousse nous quittons le GR pour un aller-retour sur un chemin qui se transforme en zone caillouteuse et nous mène à l’étrange Village Nègre appelé aussi « Champ des Idoles ».

Ce village composé de rues et de cases ressemble à un village de la brousse africaine.  Il s’agit d’un rassemblement magique de rochers calcaires où l'érosion due à l'action de la pluie, du vent et du gaz carbonique a sculpté des formes extravagantes. Certains y verront  des semblants de visages, des têtes d’indiens, un sphinx, un château fort, une tortue, etc…  

 

 

Ce paysage quasi nu de végétation, qui s'étend sur des kilomètres à près de 1000 mètres d'altitude et ce site étrangement silencieux qu'on ne retrouve pas ailleurs, confèrent une atmosphère inhabituelle, à la fois très reposante et inquiétante. A part ce plateau karstique de Saint Barnabé, ce phénomène n’existerait que dans les Andes colombiennes du parc de la Sierra Nevada del Cocuy prés d’Aureca et aussi au parc national de Tsingy de Bemaraha à Madagascar.

Alain nous invite à faire la pause banane dans ce cadre envoûtant puis nous parle de ce lieu étrange avant de céder la parole à Claude, notre experte en hydrogéologie. 

Une photo de groupe s’impose

 

après quoi notre animateur nous accorde un quart d’heure pour flâner librement dans cette cour de récréation des plus originales. 

 

Notre serre-file se demande où sont passés les randonneurs!

Les rochers sont si creusés et possèdent des formes tellement inhabituelles, que l'on peut se demander si l'érosion est la seule responsable... Les ufologues (personnes qui étudient les objets volants non identifiés) sont passés par là ... L’endroit est en effet un lieu mystique où l'on dit que des choses étranges et inexpliquées se passent telles que des crashs d'avion, des pannes de voiture ou encore des appareils photo vidés de leur batterie, mais surtout des phénomènes extra-terrestres…

Tandis que nous rebroussons chemin, Marie-Christine s’arrête intriguée par le sol labouré mais par quoi ?  S’agirait-il des conséquences du passage d’ovnis la nuit dernière ou des ravages causés par les sangliers ?  

Mystère ...

Nous quittons ce paysage lunaire pour nous diriger vers le Puy de Tourrettes qui culmine à 1268m d’altitude.

 

 

Une fois au Puy, le sentier suit un parcours agréable de crêtes qui offre jusqu'à la cime du Pic un magnifique point de vue dégagé sur le vaste paysage environnant: Montagne du Cheiron, Plateau de Caussol, de Calern.

Au loin les sommets du Massif du Mercantour à 3000 m d’altitude et vue sur tout le littoral méditerranéen de Nice, du Cap d’Antibes et jusqu’à l’Esterel. 

 

A l’approche du sommet,

 

nous entrons dans la Réserve Naturelle Volontaire du Domaine de Courmettes avec derrière nous le Puy de Tourrettes.

Mais nous ne sommes pas encore au bout de nos peines, nous n’en finissons pas de grimper!

Heureusement, un léger vent souffle ce que nous apprécions.  L’odeur du thym nous fait saliver

et nous arrivons enfin au Pic de Courmettes, lieu choisi par Alain pour le pique-nique.  Nous nous installons par petits groupes sur des rochers plats qui font de bons sièges et reprenons des forces. Certains s'abritent du vent

tandis que d'autres préfèrent profiter pleinement de la beauté sauvage du paysage.

 

Alain ne perd pas une minute et une fois son repas terminé nous lit un document sur le Domaine des Courmettes qui est une propriété privée de 600 ha ouverte au public, située sur la commune de Tourrettes-sur-Loup. Nous la verrons de haut lors de notre périple. Ce fut un sanatorium de 1917 à 1929 puis centre d'apprentissage agricole après juin 1940, colonie de vacances entre 1960 et 1972 et centre d'animation de 1974 à 2006.  Le domaine, classé Natura 2000, fait partie du Parc Naturel Régional des Préalpes d'Azur.  Depuis 2008, le gestionnaire en est l'association protestante internationale A Rocha qui oeuvre pour la conservation de la nature.  Cette association travaille actuellement sur le développement d’un centre éco-touristique, d’étude et d’éducation à l’environnement et offre un programme riche en découvertes et en activités.

 

Le sifflet nous ramène à la réalité: il est 14h, l’heure de repartir!  

Il fait frisquet! Beaucoup avaient remis les polaires!

 

Alain nous prévient que la descente est escarpée mais nous n’avons pas le choix et le suivons.

 

Une demi-heure plus tard nous rejoignons la belle piste du GR51.  

Soulagement!

 

Nous arrivons face à la chaîne du Pic de Courmettes que nous voyons d’un angle différent. 

Nous avons marché le long de toute la crête avec vues de l’autre côté sur la mer lors de la pause pique-nique.  

Certains iront visiter l'église Sainte-Madeleine à Courmes et

pour en apprendre davantage sur ce village, n'hésitez pas à retourner sur le blog du 3 mai 2019 rédigé par Jean-Marie. 

Nous redescendons au parking par le GR ombragé et regagnons nos véhicules pour nous rendre à la cascade du Saut du Loup d’une beauté indescriptible.  Quel programme chargé !

 

 

Nous nous rendons ensuite à Pré du Lac où nous prenons le pot de l’amitié au pub Le Castel. Là aussi, voir la vidéo d'André dans le blog du 3 mai dernier pour savourer l'ambiance irlandaise de ce pub. 

 

Un grand merci à Alain pour cette magnifique randonnée pleine de surprises et pour la richesse de la documentation remise à la blogueuse du jour. Merci également à Patrick notre serre-file attentionné.

Les photos sont de Claude, Marie-Christine, Alain et Dominique.

 

La semaine prochaine - jeudi 10 octobre:

G1 - Joël :

Départ 07h00 : Les Encanaux par les ravins de Coutronne et des Infernaux – Moyen ***, 9,5 kms - 500 m de dénivelé

G2 – Jean Bo :

Départ 08h30 : Bargemon – Col du Bel Homme – Moyen **, 8,9 kms - 453 m de dénivelé.

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5 octobre 2019 6 05 /10 /octobre /2019 16:42

De l'Escalet aux deux caps-Complément-05/10/2019

Bonjour, j'ai rétabli la fonctionnalité du lien concernant la Zone Natura 2000,Cap Camara-Cap Lardier inactif dans la première publication. Avec mes excuses.

Jean-Marie

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