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2019-09-12 - 722-3 - LES LACS DE MILLEFONTS - LE MONT PEPOIRI - G1
Aujourd’hui, Jean nous invite à randonner sur les hauteurs de Valdeblore pour découvrir les quatre lacs de Millefonts. Partis à 6h30, il est 9h quand nous arrivons au parking éponyme, au-dessus de Saint-Dalmas. Nous sommes 17 à avoir répondu au défi de Jean, dont 5 dames et 12 messieurs.
Jean nous présente le circuit qui parcourt tout le cirque de Millefonts. Nous allons nous rendre au col du Barn en passant près des lacs de Milllefonts, à savoir le Rond, le Long, le Gros et le Petit. Nous arriverons au Col de Barn à 2453 m puis nous suivrons la ligne de crête, jusqu’à la Tête des Margès à 2550 m d’altitude et redescendrons jusqu’au lac Petit, en fait le plus grand et le plus beau, pour le pique-nique. En prime, un aller-retour facultatif jusqu’au mont Pépoiri. Jean nous conseille de commencer lentement pour nous habituer à l’altitude car nous sommes passés de 0m à 2040m d’un seul coup – enfin, après 2h30 de route - sauf pour quelques randonneurs arrivés la veille. Patrice se propose comme serre-file et nous voici partis avec nos petites laines car il fait un peu frais mais le soleil est au rendez-vous et nous savons que la journée sera belle.
Nous grimpons dès le départ ...
et rencontrons rapidement un groupe de randonneurs sympathiques de Grenoble que nous retrouverons à plusieurs reprises. Nous arrivons au Col de Veillos – 2194 m – par un bon sentier décrivant de larges lacets sur le flanc de grandes pentes herbeuses.
Une fois au col, nous découvrons le cirque des Millefonts, vaste étendue pastorale, sans toutefois voir les lacs.
Sur notre gauche nous apercevons le lac Petit – 2225 m - qui est en fait le plus grand. En 1945 la construction d’une digue destinée à l’irrigation a fait monter le niveau de l’eau de quelques mètres.
Nous apprécions une traversée sur un chemin rocailleux mais à l’ombre et qui nous mène au lac Rond, souvent à sec en fin d’été. Nous continuons de monter à travers un passage marécageux et nous laissons bercer par la mélodie d’un petit ruisseau. Nous arrivons au lac Long – 2345 m – lac peu profond entouré de rives plates et herbeuses - où Jean nous propose de faire la pause-banane. Toujours plein d’énergie, il commence à nous lire la légende du Pépoiri que Claude lui a remise mais nous prévient que nous n’en découvrirons la fin qu’au sommet du mont car elle est longue !
Nous écoutons attentivement et repartons impatients d’en connaître la suite. Les Grenoblois nous ont rejoints et après avoir échangé quelques plaisanteries nous nous prenons mutuellement en photo.
Nous reprenons nos bâtons – du moins ceux qui en ont – voyons de haut le lac Gros – 2375 m – qui était autrefois le plus important et le plus profond des lacs de Millefonts alors qu’il est aujourd’hui plus petit que le lac Petit !
Il alimentait en eau deux villages implantés en contrebas. L’installation a fonctionné jusqu’à la seconde guerre mondiale mais depuis une faille s’est ouverte, empêchant le lac de se remplir normalement. Une fois le col du Barn atteint,
nous entreprenons la montée du Mont Pépoiri qui culmine à 2674 m.
C’est le point culminant d’un gros massif montagneux délimité par la Tinée à l’Ouest, la Vésubie à l’est, le vallon de Salèse au Nord et le Valdeblore au sud. Du sommet s’étale devant nous un magnifique panorama à 400 grades ou 360 degrés sur la haute Vésubie, le Gélas, point culminant du Mercantour à 3100 m côté France, les massifs italiens du Gesso y compris l’Argentera, le point culminant du Mercantour en Italie à 3298m, et la moyenne montagne jusqu’à la mer.
Jean nous lit la fin de la légende du Mont Pépoiri
et pour en savoir plus, je vous invite à cliquer sur le lien que Claude a trouvé.
Nous montons de nouveau par un chemin bien tracé mais caillouteux puis nous descendons. Comme l’a si bien dit Jean dans sa présentation en nous montrant le profil : « c’est toujours pareil, ça monte puis ça descend » !
Jean décide de faire la pause-déjeuner au Petit Col (2458m) situé en contrebas de la Tête des Margès car il serait trop tard au Petit Lac – c’est qu’on a faim !
Il est bientôt déjà l'heure de repartir:(
Au passage, Jean attire notre attention sur les pics d'Isola 2000
ce qui fait rêver Fred!
Tiens, un attroupement autour d’une randonneuse! Que se passe-t-il donc ?
Nous apprenons qu’émerveillée par la beauté des paysages et toujours prête à aider la blogueuse ou le blogueur de service quand ce n’est pas son tour de rédiger, Brigitte prenait des photos mais un morceau de peau de son avant-bras s’est coincé dans l’objectif tandis qu’il se refermait ! Notre animateur-secouriste réagit vite et vaporise un spray froid qui la fait hurler. Les commentaires pleins d’humour fusent ce qui lui fait vite retrouver le sourire !
Il est temps de redescendre le long des flancs désséchés des montagnes.
Nous franchissons un petit ruisseau bien signalé par des cairns
et nous continuons sur un plat qui traverse le flanc de la montagne.
Nous nous dirigeons vers le lac Petit dont les rives sont faites de belles prairies en pente douce.
puis atteignons de nouveau le col du Veillos.
Babette attire mon attention sur un tapis de carlines, fleurs séchées dont les paysans décoraient leur porte.
Nous apercevons nos voitures en bas sur le parking
et une fois déchaussés, redescendons en voiture sur St-Dalmas, l’une des cinq communes de Valdeblore. Jean nous invite à visiter l’église Sainte Croix édifiée aux alentours de l’An Mil par des moines bénédictins venus de l’abbaye de Pédona à Borgo San Dalmazzo.
Elle est classée monument historique depuis 1943 et sera ouverte (car ce n’est pas toujours le cas donc nous avons de la chance aujourd’hui !) le weekend prochain pour les journées du patrimoine.
Nous nous installons confortablement dans le verger du bar-tabac « La Balma » pour le pot de l’amitié.
Nous remercions chaleureusement Jean pour cette magnifique randonnée qui valait vraiment le coup de se lever tôt !
Nous sommes fiers de nos prouesses en ce début de saison : 10,7 kms pour 949m de dénivelée et sommes ravis d’avoir vu les 4 lacs.
Merci aux photographes Brigitte, Claude, Alain, Jean et Dominique et un très grand merci à nos chauffeurs qui ont si bien géré tous les lacets de la route étroite qui mène désormais de St-Dalmas au parking!
La semaine prochaine :
G1 :Départ 6h30 – Alain - Les lacs Besson - Sportif ** - 12,1km, 940 m D
A 2545m d'altitude, ces 2 lacs jumeaux aux eaux cristallines et séparés par une cascade sont nichés juste sous la crête frontalière Mercantour Ruine Agnel dans la vallée du Boréon. Ils se découvrent après une longue montée dans le Vallon de Sangué.
G2 :Départ 8h30 – Louis – Lac de St Cassien - Vallon de Saraire – Moyen * - 14,7 km, 331 m D
Belle piste, chemin et sentier, avec très beau panorama sur le lac de Saint-Cassien
Jack nous a donné rendez-vous à Montferrat pour cette nouvelle randonnée. Que de monde sur le parking. Nous sommes 34. De nombreux G1 sont venus tenir compagnie aux G2. Eloignement, difficulté de la randonnée, lever très matinal ont fait qu’ils ont abandonné leurs acolytes de rando. Le soleil est au rendez-vous et la journée est annoncée chaude.
« C’est une randonnée de 14 kms et 400 mètres de dénivelé. Depuis Montferrat, des oratoires jalonneront la montée à ND de Beauvoir point culminant du jour ensuite la marche se fera principalement en sous bois jusqu’à la Chapelle de Favas où nous y déjeunerons sur des tables. Au retour nous surplomberons la gorge du Beaudron, affluent de La Nartuby et en fin de randonnée, nous découvrirons la confidentielle Cascade de Pierrepont et sa piscine turquoise dans un écrin de verdure. En cours de rando nous traverserons 2 gués».
Nous accueillons 3 nouveaux : Jeanne-Marie,Eric et Michel. Nous leur souhaitons la bienvenue.
La chapelle nous semble bien haute.
Il est temps de partir.
Dans le village un monsieur nous interpelle et nous demande si nous montons à la Chapelle Notre-Dame de Beauvoir.
Monsieur PIANO a personnellement participé en partie à la rénovation, particulièrement à la construction du nouveau parvis en pierre et à la consolidation au niveau du clocher, l’accroche de la cloche risquant de céder. Après nous avoir donné de multiples explications il nous dit que s’il peut se libérer il nous rejoindra à la Chapelle pour nous l’ouvrir.
Quatre oratoires jalonnent la montée raide et bien longue conduisant à la chapelle.
« Les oratoires composent le paysage provençal, ces petits édifices en pierre répondent tant à la ferveur religieuse de la région qu’à des “grâces” obtenues au cours des âges par les habitants. Parfois ce sont des “ex-voto” en campagne. Le premier à marquer l’ascension est dédié à St Pierre, puis à de St François de Paul, à Saint-Joseph et enfin à Notre Dame."
Arrivés à la Chapelle où nous nous arrêtons pour faire la pause banane, Monsieur PIANO nous attend. Nous faisons la photo de groupe avec lui.
« Du haut de ses 660 mètres d’altitude, Notre Dame de Beauvoir contemple le territoire de la Dracénie mais a aussi une longue histoire.
Ce site privilégié était déjà occupé par les Romains et l’abside de la chapelle serait construite sur les vestiges d’un temple antique…
Non loin se trouve les ruines du château féodal et des pans de murs du village primitif. C’est au IVème siècle que la première paroisse Notre-Dame de Beauvoir aurait été édifiée par des moines bénédictins sur la colline de Mons Ferratus, surplombant le village, par-dessus les vestiges d’un antique oppidum fortifié à l’époque romaine. Le site de Beauvezer, de par sa position dominante au-dessus des voies de communication et la vue panoramique qu’il offre, en a fait un lieu stratégique et spirituel.
Jusqu’au XXème siècle, Notre-Dame demeure pourtant la paroisse, et c’est là que sont administrés les sacrements. Le chemin de croix parvenu jusqu’à nous, et récemment restauré par des bénévoles, en témoigne.
Il y aurait toujours eu des ermites au service de la chapelle. Cependant, la maison claustrale attenante à celle-ci, dont les murs en ruines sont encore dressés, fût construite en 1661 par Guillaume Pascalis, ermite à Montferrat à partir de 1648.
Au XVIIème siècle, la commune commanda plusieurs travaux sur la chapelle, comme la réfection de la toiture et la réparation de la voûte en abside de la fin du XIIème siècle. Le clocher actuel est de construction moderne. Le pèlerinage à Notre-Dame a toujours lieu le 14 août, elle était autrefois couverte d’ex-voto. - extrait Provence Alpes-Côte d’Azur»
Avant de repartir Monsieur PIANO nous indique ce que nous voyons ou entrapercevons alentour. D’un côté Le Coudon au loin avec en contre-bas le village de Montferrat et de l'autre côté le camp de Canjuers et plus bas le domaine de la Magdeleine à proximité de la Nartuby et sur lequel il reste 16 arches d’un aqueduc que nous ne voyons pas.
Jack nous parle du camp de Canjuers et nous retrace son historique.
« Une centaine de maquisards ont évolué dans le secteur du Malay, y formant le camp Lafayette (SAP), et furent surtout actifs lors du débarquement de Provence, lors des parachutages nocturnes.
1950 : délimitation d'un champ de tir (Canjuers-Est).
1955 : mise en étude d'un projet de 35 000 ha
1962 : lancement du projet
1963 : 28 avril : Pompidou déclare à Toulon : « tout est signé pour Canjuers »
1964 : 14 septembre déclaration d'utilité publique
1969 : début des travaux, création de la 40e compagnie de camp
1970 : début des travaux du camp bâti
1971 : création du 61e bataillon mixte de génie Légion (61e BMGL)
1972 : création du 40e groupement de camp
1973 : arrivée du CPCI
1974 : fin des expropriations
1976 : installation de l'École d'application de l'artillerie à Draguignan et du 60e RA à Canjuers
1984 : création du 3e CT/ 31e régiment du génie 1998 : création de la garnison de Canjuers, regroupant le 21e régiment d'infanterie/21e régiment de groupement de camp, le 1er régiment de chasseurs d'Afrique (ou 1er RCA), le 3e régiment d'artillerie de marine, un détachement du 45e régiment de transmissions et le Centre d'instruction missiles.
La superficie de l'emprise militaire est de 34 652 hectares. Il y a eu 6 000 000 m3 de terrassements ; 8 000 000 m3 de matériaux transportés ; 4 000 000 m3 de matériaux concassés ; 110 km de routes, dont le « périphérique » ; 400 km de pistes ; 50 passages bétonnés pour chars ; 4 aires de bivouac. »
Nous descendons par une piste qui nous rapproche du Beaudron.
Nous contournons un domaine qui sert d’accueil à des chevaux vieillissants, anciens champions de jumping où ils profitent d’une agréable retraite.
Nous arrivons au 1er gué. Pas de problème.
Le Beaudron est à sec. Nous empruntons un sentier qui tout d’abord le longe puis traversons une zone de pâture
et arrivons au site de Notre Dame de Favas qui se trouve sur la commune de Bargemon. Tables et bancs nous attendent pour le pique-nique, bien sobre aujourd’hui.
Qu’attend donc ce véhicule d’EPAD à l'arrière? Il s’est trompé. Il devra revenir dans quelques années. Tous nos randonneurs sont encore bien gaillards.
La blogueuse traverse la route pour aller voir la chapelle Notre Dame de Favas fermée et où il n’y a plus de culte qui appartenait autrefois aux moines de Lérins.
Il est temps de repartir malgré la chaleur. Nous faisons demi-tour sur un kilomètre environ
puis nous empruntons un chemin, descendant en sous-bois dense avec quelques embuches : branchages en travers du chemin à mi-hauteur ou au sol. Chacun fait comme il peut en levant les jambes, baissant la tête, évitant de se griffer…
A découvert soudain nous voyons de l’autre côté du vallon la Chapelle Notre Dame de Beauvoir. Avec le zoom elle semble bien près.
Nous approchons alors du second gué. Cette fois il y a de l’eau. Diverses solutions sont trouvées pour traverser : sur cailloux plus ou moins stables à deux endroits pour les uns, sur une passerelle improvisée avec des branchages pour d’autres, et en traversant carrément dans l’eau par la blogueuse.
Arrivés à Montferrat nous nous dirigeons vers la cascade de Pierrepont, présentée dans Var matin le 29/6/2019 par Philippe Dubreuil, "Baignades en sites naturels". A l'abri des arbres, le Beaudron se jette du haut d'une petite cascade dans un bassin : le Gouffre de Pierrepont, qui offre à nos yeux ses eaux turquoise sur un tapis de galets. Ses multiples chutes peu abondantes aujourd’hui sont rafraîchissantes.
Ci-dessous la photo prise par Jack et Claude en juillet. Depuis la sécheresse était passée par là.
De retour au parking, après avoir quitté nos chaussures nous nous rendons à Chateaudouble à la Ferme de la Pastourelle pour partager le verre de l’amitié grâce aux boissons apportées par Jack et Josette. Merci à eux. Certains en profiterons pour s’approvisionner en fromage de chèvre et de brebis.
Merci Jack pour cette agréable randonnée.
Les photos sont de Jean-Marie et Rolande
La semaine prochaine : jeudi 19 septembre 2019
Saint Cassien – Vallon de Saraire n° 691 – MOYEN* - 14,7 km - Dh : 331 m
Belle piste, chemin et sentier, avec très beau panorama sur le lac de Saint -Cassien
Animateur : Louis - Départ : 8h30
Parking de la réserve biologique de Fondurane - Coût du trajet A/R : 23 €