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14 juin 2019 5 14 /06 /juin /2019 09:24

Ampus- Notre Dame de Spéluque 715-2 – Jeudi 13 Juin 2019

Jean a randonné rendez--vous aux randonneurs du G2 à Ampus, village perché de la Dracénie pour une randonnée de 9.8 kms et 275 m. de dénivelé, de niveau moyen *.

Nous sommes 24 et le soleil est au rendez-vous. Lors de l’édition de 2009 de 18 kms et 330 m. de dénivelé (un seul groupe à l’époque), M. Thierry Vanweddingen, de l'Office de Tourisme avait accueilli les randonneurs pour leur faire découvrir le "Chemin de l'eau", une des particularités de ce village. Aujourd’hui ce sera Jean qui se chargera de le remplacer.

Nous traversons le village et Jean se rend à la mairie pour emprunter la clef de l’église St Michel et celle du « tournaou ».

Nous passons sous la porte sarrazine

et montons visiter l’église Saint Michel datant du 12è siècle ce que n’avait pu faire le groupe en 2009,

puis empruntons le Chemin de Croix, « aménagé par le curé italien de la paroisse, Adonis VOLPATO, curé maçon et restaurateur de nombreux édifices de la région dont l'église St Michel. Taillant à la dynamite directement dans le rocher, avec quelques conséquences pour certains habitants (voitures, vitres et même quelques blessures dus aux projections), il mit à disposition ce parcours qui fut décoré de céramiques très modernes réalisées par GEOFF,  un artiste britannique habitant le village ».

Du haut du chemin de croix nous avons une très belle vue sur le village et le camp de Canjuers. (merci Jean-Marie pour ton précédent blog dont certains passages sont recopiés).

En redescendant nous nous dirigeons vers le « Chemin de l’eau » et là un 25è randonneur discret se joint à nous. Il ne nous quittera qu’à la fin de la randonnée après le pot. Il s’agit d’un labrador. Arrivés au lavoir du moulin Jean nous donne des explications concernant ce chemin de l’eau :

« l’eau arrive de la source de FONTIGNON. Elle alimentait les moulins à farine, les lavoirs, les fontaines et même les habitants. De 1906 à 1960, elle faisait tourner une petite turbine qui produisait de l'électricité pour le village. Au début, il y avait une ampoule par maison, et la petite histoire dit que la sœur du maire n'avait jamais allumé la sienne tant elle en avait peur.

Un réservoir permettait de pallier les variations du débit et une conduite forcée alimentait la turbine qui s'avéra insuffisante et dû être complétée par un groupe thermique jusqu'à ce que Compagnie d'Electricité raccorde le village.

Depuis 15 ans la source avait cessé de couler à cause de la sécheresse. Mais l'année 2008, et ses nombreuses pluies, ont redonné son débit à la source ce qui permet de revoir l'eau couler dans le village. Et effectivement elle coule, d'abord au lavoir intermédiaire après avoir alimenté le moulin à farine dont une meule subsiste, puis au lavoir supérieur, très bien restauré où l'eau arrive par un canal cimenté. Par un jeu de "martelière", pièces d'acier permettant de diriger l'eau vers différents points d'utilisation, elle alimente le "Tournaou", meule collective qui servait à l'affûtage des différents outils des habitants (couteaux, serpes, faux et autres faucilles) et le réservoir par l'intermédiaire d'un aqueduc. »

Nous nous rendons alors au lavoir supérieur et visitons le « tournaou ». Autrefois les «bugadières » s’affairaient aux lavoirs et les hommes autour du « tournaou », puis nous redescendons au village.

En redescendant nos regards sont attirés par une énorme libellule au bord du lavoir. Vraie ou fausse. Eh bien oui vraie.

C’est alors que la randonnée commence véritablement.

Nous traversons la Nartuby d’Ampus par le pont de Ratton (face à nous les restes de l'ancien pont emporté en juin 2010)

et empruntons le chemin des Calades,

qui devient rapidement une montée raide. Il fait chaud et elle est longue.

Au sommet nous nous arrêtons pour la pause banane. Il est 11h15.

Et voilà que Jean, ayant omis volontairement ou non au départ, nous présente la carte et le profil de la randonnée. L’hypothèse émise est qu’il ne voulait pas s’appesantir sur la montée.

Puis il nous parle d’Ampus et du dolmen de Marencq.

« Perché à 600m d'altitude, Ampus paisible village du 10ème siècle est entouré d'une superbe nature de collines boisées, de rivières et de gorges. Cette commune typiquement provençale a conservé de nombreux vestiges romains et médiévaux. On croise de belles fontaines sur de charmantes petites places ombragées et passe sous des porches et passages voûtés du XI°, l'ensemble donnant un charme authentique à ce petit village pittoresque. La préhistoire a laissé quelques timides débris dans les massifs alentours. Sur la colline dominant le village au nord, parmi les chênes et les buis, se dresse un des plus beaux dolmens varois. Le dolmen de Marencq, encore bien visible, atteste de la présence d’une communauté depuis plus de 4000 ans. Le dolmen est doté d’une couverture constituée d’une dalle volumineuse reposant sur la dalle de chevet et les deux piliers séparant la cella du couloir. Une restauration effectuée par Jean Courtin a permis de redonner son architecture d’origine au monument ».

Nous faisons un aller-retour au dolmen.

Une première photo du groupe est alors faite.

Le chemin est relativement plat maintenant. Nous nous dirigeons vers la  chapelle Notre Dame de Spéluque.

Nous ne nous approcherons pas, traversons la Nartuby ce qu’a fortement apprécié le labrador, pour nous installer à l’ombre pour le pique-nique.

Jean-Marie à l'arrière découvre ce qui devait être un ancien chariot pour transporter le bois.

Toujours aussi festif avec le G2.

Celui-ci terminé Jean nous relate la rencontre que le groupe avait eue en 2009 à la chapelle avec la soeur qui vivait dans le coin.

« Cette Chapelle date de 1090, alors qu'une  partie, aujourd'hui sacristie, est datée de 990 après JC. Construite à la suite d'une bataille contre les Sarrasins, elle accueilli un prieur et 4 moines… La chapelle, classée monument historique, et la ferme proche constituent la Fraternité Saint Charbel. Son autel, un des trois plus anciens du Var, est constitué d'une table soutenue par 5 piliers.

Les gens d’Ampus, ne disions pas “Spéluque” (c’est pour les érudits..), nous disions simplement Notre-Dame du Plan. Chaque Ampusian portait cette chapelle dans son cœur et n’aurait manqué pour rien au monde La Fête du Plan le 8 septembre. Messe à la chapelle. Procession à l’issue de la messe, avec chants en provençal et promenade de la statue de la Vierge dans ses beaux atours et ses bijoux, Vierge obligatoirement portée par quatre jeunes filles, vierges évidemment ! A la dernière procession en septembre, non seulement on n’a plus trouvé quatre jeunes filles, mais pas même quatre femmes, il a fallu le secours d’un homme pour faire le quatuor!! »  http://villageampus83.blog.lemonde.fr/2006/04/page/2 »/,

Quelques courageux iront jusqu’à la chapelle fermée, entourée de broussailles tout comme les deux tombes à l’arrière. La sœur ne doit plus être là tandis que d’autres feront la sieste, Jean ayant gratifié le groupe d’une longue pause. Il faut néanmoins repartir.

Descente en sous-bois tout d’abord, sur un étroit chemin qui bordé de pierres à l'écart devait être autrefois une carraire, voie de passage en particulier pour les animaux. Les carraires ou carraïres ou carrerades, et encore cairades, s’appellent également drailles. Ces mots désignent  un chemin de passage de circulation animale, parfois encaissé pour maîtriser le troupeau et pour ne pas nuire à celui qui possède le territoire traversé et qui accorde ainsi un droit de passage (ampus-provence verte).

passage près d’un oratoire dédié à St Hubert patron des chasseurs avant de nous retrouver au bord de l’eau dans le vallon de Valségure, où nous faisons une deuxième photo de groupe. Nous longeons quelques dizaines de mètres le cours d’eau jusqu’à la confluence avec la Nartuby.

Et voilà qu’il nous reste une montée raide, caillouteuse que certains trouveront bien longue. Cherchez l’erreur Daniel n’est pas le premier.

Il est vrai sur le pont nous avons fait demi-tour et il est difficile de remonter toute la colonne.

Ca y est plus qu’un kilomètre pour rejoindre Ampus. Nous revoilà au lavoir supérieur du village et redescendons sur la place du village pour prendre le verre de l’amitié chez Fanfan

Il est un peu tôt. Le patron fait la sieste. Jean avait annoncé notre venue pour 16 heures, aussi nous allons nous déchausser et revenons nous installer sur la terrasse.

Merci Jean pour cette agréable balade qui nous a permis de découvrir un village au riche patrimoine.

Les photos sont de Jean, Jean-Marie, Nicole et Rolande.

La semaine prochaine : jeudi 20 juin 2019

La Roque-Esclapon – Bas Lachens -614-2/G2

Animateur : Louis - 10.1 kms – déniv : 482 m – moyen *

Depuis le Roque-Esclapon montée douce sur le flanc sud du Mt Lachens à 1375m, avec vue sur tout le sud du département.

Parking : devant l’église de Roque-Esclapon – Coût du trajet AR : 33 €

 

 

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7 juin 2019 5 07 /06 /juin /2019 10:14

Verdon-Quinson 2019-G2
 

2008, 2015, 2019 : Pour la troisième fois les marcheurs du Cercle de Boulouris se retrouvent pour cette belle randonnée, seulement 6 anciens de 2008 sur les 25 d'aujourd'hui…et le même blogueur (non, non, je ne ferai pas du copier-coller, promis).

C'est Jack qui animera cette nouvelle aventure en espérant qu'il n'aura pas à affronter les difficultés de ses prédécesseurs : sentier du bord de la rivière fermé en partie ou tunnel inondé.
Pour commencer Jack situe Quinson par rapport aux deux lacs principaux du Verdon, le lac de Ste.Croix et le lac d'Esparon. Entre les deux, le  barrage de Quinson qui a remplacé en 1975 l'ancien barrage de 1866 qui alimentait le canal du Verdon. Actuellement il alimente une  centrale électrique souterraine.
Puis il détaille la rando d'aujourd'hui qui commencera par l'ancien sentier d'entretien du canal  en suivant le cours de la rivière. Puis nous quitterons le Verdon pour monter à la chapelle Ste Maxime où nous pique-niquerons. Le retour se fera par un grand plateau. C'est une randonnée facile de 12 à 13 km et d'environ 300 m de dénivelée.

La météo est bonne, pour l'instant il y a quelques nuages mais on nous promet ensuite un franc soleil.
Le parking choisi par Jack est celui du musée de la préhistoire et donc nous commencerons à longer le lac de Quinson, grand lieu de tourisme fluvial car situé à l'entrée des Basses Gorges.

Déjà nous apercevons, à l'entrée des gorges, le pont, que nous atteignons très rapidement. Premier émerveillement sur cette eau d'un superbe bleu entourée des gorges blanches…et ce n'est que le début.
 

Première grimpette suivi d'une descente de l'autre côté de l'épaulement.

Ce genre d'exercice devra être fait un certain nombre de fois mais le sentier est bien équipé de balustrades rassurantes car parfois on se retrouve à pic au-dessus de l'eau.

Entre ces "accidents" le sentier est plat, bordé à gauche par le canal, à sec et en contrebas et le Verdon à droite. Le voici ce fameux canal et ses nombreux tunnels plus ou moins longs.

Oui, je sais vous voulez en savoir pus sur ce canal mais patience, Jack nous a promis de tout nous dire lors de la pause banane. En attendant nous  poursuivons avec toujours des points de vue étonnants sur ces

hautes falaises qui surplombent la rivière, on ne s'en lasse pas. Même cette petite valériane est venue poser sur fond émeraude du Verdon.
 

Profitant d'un élargissement du sentier Jack décide que c'est l'heure et le lieu de la "pause banane"  et va nous renseigner sur le canal.
 

" Les besoins en eau de la ville d'Aix-en-Provence et des communes environnantes conduisent à décider en 1857 la construction du canal du Verdon, ou canal d'Aix1.
Le barrage de prise d’eau, commencé en 1866 en amont du village de Quinson, a été achevé en 1869. Le 15 août 1875, les eaux du Verdon arrivent à Aix-en-Provence, à la fontaine de la Rotonde. Au total, les travaux s’étalent sur une quinzaine d’années et s’achèvent vers 1878, l’eau du Verdon pouvant alimenter les communes d’Aix-en-Provence, Venelles, Rognes, Saint-Cannat et Lambesc : près de 3 000 hectares ont pu ainsi être irrigués, grâce aux techniques traditionnelles dites à la raie et au tour d’arrosage.
Dans la période précédant la Seconde Guerre mondiale, les concessionnaires successifs du canal du Verdon n’ayant pu assurer sa saine gestion, ses ouvrages se trouvaient dans un état de dégradation avancé, menaçant l’approvisionnement de la ville d’Aix-en-Provence. En 1927, la concession de cet ouvrage fut alors reprise par le département des Bouches-du-Rhône. Quelques travaux d’extension et de rénovation furent entrepris après la guerre, mais au fil du temps, les besoins sans cesse plus grands de la population et la dégradation de l’ouvrage ne permirent plus son exploitation. Il est alors progressivement remplacé par le canal de Provence entre 1969 et 1980.

La construction du canal du Verdon est un exploit technique reconnu à l’Exposition universelle de 1878. La main d'œuvre employée à la construction était constituée essentiellement de bagnards.
La branche mère du canal est longue de 82 km. La partie la plus remarquable est la traversée des basses gorges du Verdon, sur 8 kilomètres. Le canal, tantôt en souterrain, tantôt soutenu par des murs contre des rochers à pic, n’est accessible qu’au moyen d’un sentier creusé dans le rocher. Les souterrains, au nombre de 61, y atteignent ensemble

une longueur de 3 km. En dehors des gorges, le canal a exigé en outre 20 souterrains ayant ensemble une longueur de 16 km, 3 ponts-aqueducs de 32 m, 89 m, et 121 m de long et 14 m, 16 m, et 21 m de haut, 4 grands siphons, 66 aqueducs, 13 ponts par-dessous, 95 passages par-dessus, et 6 km de murs de berges7.
Dans les basses gorges du Verdon, le sentier du garde canal  permettait de longer l'ensemble de l'édifice. Mais à partir de Quinson, le sentier a été réhabilité et sécurisé sur 3,3 km avec des murets et ouvrages en pierre, belvédères, escaliers, passerelles et garde-corps8 ; c'est un des itinéraires majeurs de randonnée du parc naturel régional du Verdon.

Cf Wikipédia
Nous reprenons notre progression sur le sentier du garde. Un petit pont à gauche permet de gagner, au prix d'un sentier très pentu la "draille des Vaches "puis la chapelle Ste Maxime. C'est cet itinéraire qu'a emprunté une partie du groupe en 2008.
Quant à nous, nous poursuivons toujours le long de la rivière et brusquement le sentier s'interrompt pour rentrer directement dans le canal.

Plus de vue, nous sommes entre un mur de pierres et le rocher mais quelques ouvertures ont été prévues pour profiter du paysage.

Une petite plateforme nous permettra même de faire la photo de groupe.

Dernier coup d'œil sur le Verdon et nous continuons jusqu'à la cabane du

gardien, en surplomb, accessible par une échelle.
 

Et voici le fameux tunnel d'environ 100m. La photo de M.André Winter, empruntée sur Internet, permet de bien voir sa structure, même les

flaques d'eau mais dans la réalité il est très obscur et les lampes électriques sont nécessaires car s'il est parfaitement sec cette année, le relief du sol demande beaucoup d'attention.
Nous quittons le canal par une échelle métallique et abordons le Vallon de

Ste Maxime par une forêt très dense, mélange de chênes verts et de buis de haute taille car cherchant la lumière dans ce vallon étroit. Autre caractéristique de cette forêt, la mousse abondante sur les branches et les troncs.

La montée est facile jusqu'à un carrefour où nous bifurquons sur la gauche sur une pente plus accentuée. Nous sommes maintenant au-dessus du Verdon que nous apercevons 100 m plus bas.
 

Dernier coup de collier pour atteindre la chapelle Ste Maxime où nous sommes accueillis par des chèvres de Rove.

La chapelle est récente, elle date de 1854 et remplace une chapelle romane dont les ruines se trouvent en contrebas. Un pèlerinage à la chapelle a lieu chaque année le 16 mai.
 

Sainte Maxime naît au 7e siècle et meurt au 8e. Fille du Comte de Grasse, seigneur d'Antibes, elle rejoint les moniales du couvent de femmes d'Arluc fondé par Saint Cassien, puis elle devient la supérieure du monastère de Callian dans le Var.
http://provence-guide.net/randos/alpes-de-haute-provence/canal-du-verdon_chapelle-ste-maxime/?lang=fr

Nous nous installons pour nous restaurer suscitant l'intérêt de nos amies les chèvres, curieuses mais surtout avides de nourriture. C'est d'abord

Dominique qui sera leur cible puis Jean-Marie qui commençait à déguster son vin d'orange. La bestiole importune était certainement alcoolique() et s'intéressait directement au contenu de son gobelet qu'elle  renversa sur le pantalon (décidément entre les patous-les anciens comprendront- et maintenant les chèvres !). Il fallu l'intervention musclée de Jack pour chasser l'animal.
La suite fut plus calme et vers 13 h 15 Jack donne le signal du départ. Il fait maintenant très chaud.

 

Nous regagnons le carrefour du Vallon Ste Maxime et poursuivons plein sud, en légère montée sur un sentier facile, à l'ombre la plupart du temps, entourés de buis. Silence complet parmi les marcheurs, pourtant nous ne traversons pas une propriété privée, certes la file indienne ne facilite pas les conversations. Hypothèse 1, ils ou elles écoutent le chant des oiseaux, Hypothèse 2, ils ou elles poursuivent la sieste en marchant ?
 

Une petite montée nous permet d'atteindre le plateau. Très peu d'arbres, donc pas d'ombre et le soleil tape fort. Beaucoup de genêts et par moment une symphonie en bleu et jaune quand les genêts rejoignent les aphyllantes.
 

Nous nous dirigeons maintenant plein est vers" l'abrupt de l'Escourde" qui va nous permettre de quitter le plateau.

C'est une descente très raide et très caillouteuse et notre animateur préférera  nous orienter vers la descente en lacets beaucoup plus confortable, merci Jack de protéger ainsi nos genoux.
 

Très belle vue sur le barrage et le village de Quinson. 
 

Encore un petit cheminement dans le canal puis nous retrouvons l'escalier qui nous conduira à la route.
Le pot de l'amitié est pris CHEZ KINOU avant de rejoindre les voitures, près du pont, en terrasse, en bord de route et au dessus du Verdon. Serveuse efficace, bravo Madame.

 

 

Quelques participants iront visiter le Musée de la Préhistoire.
 

 Merci Jack, ce fut une très belle randonnée, très appréciée par tous, découverte pour les nouveaux qui ont envie de revenir dans ce secteur et que de souvenirs pour les anciens.
 

Merci aux photographes Rolande et Jean-Marie

La semaine prochaine, le 13 juin 2019


 

 

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7 juin 2019 5 07 /06 /juin /2019 09:14

2019-06-06 – 748 –  MONTAGNE DE MAIROLA – G1

 

 

3 randonneuses et 7 randonneurs se retrouvent sur le parking communal de PUGET-ROSTANG.

Joël  va mener pour la 3ème fois cette randonnée,  antérieurement faite en septembre 2011 et octobre 2015.

Alain est nommé serre-file.

La présentation du tracé du jour est rapide : « ce matin, nous montons  du village, perché à 700 m d’altitude jusqu’au sommet de Mairola à 1596 m. Après le repas, nous redescendrons  en terminant par un joli sentier pédagogique. » Au total nous ferons un peu plus de 11 km, avec 933 m de dénivelée cumulée.

Nous traversons, sans nous arrêter, le village pour rejoindre la balise de départ (180). Il est 9H 35.

Ruelle médiévale
Eglise Sainte Trinité

Le chemin caillouteux monte rapidement, pénètre en sous-bois en longeant les ruines de Fournès, puis  débouche  sur un replat permettant de voir le col de Mairola.

Nous  arrivons au hameau de Villars. Nous faisons  une courte pause banane à côté d'une ruine réaménagée.

La toiture se serait -elle envolée?

Nous passons à côté de la ruine de la Combe et observons, à la volée, quelques curiosités naturelles.

Les curiosités sont en dessous !
Cheminée de fée
Erosion différentielle entre les strates calcaires et marneuses

Au Col de Mairola (1 286 m - balise 183) nous avons un paysage de crêts et une vue plongeante sur le village de Rigaud qui ferme les gorges du Cians.

Au premier plan la crête des Abrics

Nous pouvons aussi apercevoir la face escarpée de la montagne de Mairola.

La montée vers le col de Barbenière (1 477 m - balise 184) est un peu plus raide. A l'arrivée nous avons une vue sur notre ultime montée.

La dernière grimpette est pentue mais courte.

Nous arrivons au sommet de la montagne de Mairola. Après les photos de groupe et un bref tour d’horizon, nous attaquons notre repas à 12h30. Notre objectif du jour aura donc été atteint en un peu moins de 3 heures.

Vin rouge de Joël, café de Peter, gâteaux au citron de Sabine, fruits secs  de Claude améliorent l'ordinaire, sous l’œil d'un vautour....

 

Panoramas à pratiquement 360°, voilés par de gros nuages.

Après cette pause de ¾ d’heure nous redescendons au col de Barbenière avant d’entamer notre retour vers le village de Puget-Rostang, via le GR 510.

 

La descente en forêt ayant peu d’intérêt, la blogueuse préfère s'intéresser aux petites fleurs, qui seront majoritairement identifiées grâce à l'application Plantnet.

Sauge des prés (Salvia)
Molène ( Verbascum) dite Bouillon Blanc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Orchidée Céphalanthère
Coronille naine
Globulaire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Aphyllanthe de Montpellier
Laser de Gaule

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous  suivons les crêtes de la bordure Ouest du plateau de Dina. A gauche la vallée du Var, à droite la vallée de la Mairola.

En bas, Puget-Rostang

Nous terminons par le sentier Sainte Catherine, qui s’est bien dégradé depuis notre dernière visite il y a trois ans. La plupart des barrages ( cf le blog de 2015) ont disparu sous l'effet de l'érosion.

Mais nous avons toujours une belle vue sur le village. 

Il est 15H 25 lorsque nous regagnons nos voitures, avant le traditionnel pot.

Merci à Joël pour cette randonnée rondement menée.

Merci à Alain qui a rejoint Claude pour les photographies à partir du sommet de Mairola.

La semaine prochaine, jeudi 13 juin, changement de programme : la randonnée aux Lacs Bessons est annulée et remplacée par

G1

Départ : 8H00

Alain

Gilette Les Gorges de l’Esteron

Moyen***

15km

Dh : 700 m

Au départ de Gilette, les Gorges de l’Esteron, une très belle randonnée accessible à toutes et tous, pour admirer la spectaculaire clue bouillonnante de La Cerise ainsi que la reposante clue alluvionnaire de La Clave.

Parking :  des Ecoles à Gilette.

Cout du trajet A/R : 60 €


 

 

 

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