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19 octobre 2017 4 19 /10 /octobre /2017 20:14

Les Montauts de Rouvède – Flassans sur Issole – G2 – jeudi 19 octobre 2017.

Aujourd’hui seuls 15 randonneurs par une fraicheur automnale se retrouvent à Flassans pour une randonnée inédite proposée par Joël, randonnée annoncée de 12 kms (en définitive 13.5 kms) et 206 m. de dénivelé – moyen**.

« Cette randonnée va vous emmener par des pistes faciles à la découverte de l’Issole et du Lac Redon où nous pique-niquerons et où pousse la très rare armoise de Molinier »

 

Mais d’où vient l’intitulé donné à la randonnée par Joël.

« Que sont les montauts : c’est le nom donné aux espaces agricoles et forestiers au relief doux formé de petites collines et de plaines à la végétation typique des sols calcaires. Quant à Rouvède, c’est le nom d’une importante doline de la région : petite dépression fermée à fond plat et argileux et considérée comme une mare temporaire ».

Du parking nous apercevons sur la colline les ruines du château.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après quelques échauffements nous traversons la place sur laquelle se trouvent de magnifiques platanes.

Nous nous approchons de l’Issole, rivière de 1ère catégorie, où un panneau indique « baignade interdite », mais immense surprise, avec la sécheresse le lit est à sec.

Nous passons devant la chapelle Saint Roch fermée dont seule la peinture au- dessus de la porte d’entrée a un certain intérêt.

 

Nous prenons la direction de Vaubereau en empruntant le chemin Saint Roch seule montée de la journée d’où nous avons une vue sur le village de Flassans.

Par un chemin fraîchement goudronné (qui ne l'était pas lors de la reconnaissance) nous passons successivement par les hameaux ou lieux-dits des Fourches, des Planes, de Vaubereau et de la Colle du Puits

Nous sommes au milieu des vignes.

Un petit arrêt auprès d’un puits avant de nous engager sur un chemin où nous faisons la pause banane non loin d'un magnifique chêne.

Nous arrivons à la doline de Rouvède, bien grillée. Quand il y a de l’eau des troupeaux de moutons paissent. Le sol argileux est tellement sec qu’il est tout craquelé.

Nous traversons la doline pour aller voir un genre de réservoir, avec 3 buses à sa base, mais à quoi peut-il servir.? En alignement il y en a 4 ou 5. Si quelqu’un à une réponse, elle sera la bienvenue.

Après avoir longé une 2è doline

nous passons devant une maison avec un panneau bienveillant. Lors de la reconnaissance de la randonnée, Joël avait été chaleureusement accueilli par son propriétaire, absent aujourd’hui. Non ce n'est pas Jacky qui s'est approché de la maison.

Puis nous arrivons au lac Redon. Les randonneuses n’ont pas pris de maillot de bain mais des feuilles de vigne pourraient faire l’affaire. Mais nul besoin le lac est aussi sec que la rivière.

Le lac de Redon qui en automne peut atteindre plusieurs hectares quand il y a de l’eau est plein de trésors : il y pousse l’armoise de Molinier, présente  uniquement dans deux lacs au monde, ici et au lac Gavoty de Besse sur Issole, plante odorante pouvant atteindre un mètre et découverte en 161 par un grand botaniste provençal, le professeur Molinier. Il faut aller sur le net pour en voir des exemplaires, impossible d'en copier.

C’est ici sur des pierres que nous nous installons pour le pique-nique. Apéritif, vin, foie gras et douceurs sont à la carte du jour.

Imaginez derrière nous le lac.

Avant de quitter les lieux nous faisons la photo de groupe.

A nos pieds au milieu de cette sécheresse des pâquerettes.

Nous revoilà repartis au milieu des vignes.

Nous passons en bordure du domaine Saint Martin. Certains goûteront au raisin. Par ci, par là quelques petites grappes à moitié sèches demeurent sur les pieds.

Et voilà que nous traversons un affluent de l’Issole toujours aussi sec.

Nous nous arrêtons le long d’une clôture pour admirer un cheval venu à nous, intéressé particulièrement par le pain donné par Josette.

Mais que font nos serre-file aujourd’hui. Lancés dans de vastes discussions ??? nous les attendons à diverses reprises.

Arrivés de nouveau à l’Issole nous pouvons voir les protections construites pour parer à d’éventuelles inondations.

Devant le lavoir de la Rouquette, évidemment à sec nous refaisons une photo de groupe et pouvons voir jusqu’où l’eau avait pu monter lors d’épisodes pluvieux, le maximum ayant été atteint en 1977.

Vignes et sécheresse ont été le fil rouge de la journée.

C’est sur la place de Flassans que nous allons partager le verre de l’amitié.

Merci Joël pour cette agréable balade ensoleillée malgré les prévisions météo pessimistes annoncées en début de semaine.

Les photos sont de Rolande

Prochaine randonnée du G2 – jeudi 26 octobre 2017

«  Caillans » - 12,3 kms – déniv. 410 m. moyen **

Conduite par Jean Masson  - prix du trajet 26 €

 

 

 

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13 octobre 2017 5 13 /10 /octobre /2017 16:57
Gorges du Blavet et Bois du Défens - G1 -12/10/2017

Aujourd'hui, Anne-Marie nous a donné rendez-vous pas très loin de nos bases, dans ce secteur de l'Estérel souvent fréquenté par les randonneurs du Cercle de Boulouris : les gorges du Blavet et le bois du Défens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Nous allons faire une boucle dans le bois du Défens, entre temps nous ferons un petit aller-retour jusqu'à l'oppidum de la Forteresse pour faire la pause déjeuner, et pour terminer nous remonterons les gorges du Blavet."

Au programme du jour : distance à parcourir 17 km et 600 m de dénivelé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous accueillons ce matin un nouveau randonneur : Gérard. Bienvenue à lui au sein du Cercle de Boulouris.

 

 

 

Malgré l'annonce d'une belle journée, il fait un peu frais ce matin et à chacun sa méthode pour garder un peu de chaleur: casquette rivée sur les oreilles, mains dans les poches...

 

 

 

 

Les premiers rayons de soleil ont vite dissipé la brume, laissant apparaitre ces magnifiques falaises.

 

Conciliabule à trois: Jean Ma et Maurice, armés de leur GPS, viennent prêter main forte à Anne-Marie, et très rapidement nous sommes remis sur le droit chemin.

 

Sur cette large piste, nommée aussi "piste de Bayonne", le groupe va bon train. En cette saison le bois du Défens que nous empruntons, prend des couleurs superbes.

 

 

 

 

 

Jean Ma, serre-file du jour, toujours très pro, ne laisse personne à la traine.

 

Un défens ou défends est, dans le français juridique de l'Ancien Régime, une terre close par le seigneur pour en interdire l'accès, que ce soit un bois pour se réserver le droit de garenne, le droit de chasse, ou une parcelle cultivée pour interdire celle-ci au troupeau de la communauté, même après les récoltes.

Au Moyen Âge, les défens sont bien souvent des bois giboyeux que les seigneurs interdisent à la chasse du menu peuple.

10 h 45', nous nous installons à proximité du cimetière de Bagnols en Forêt pour la pause "banane".

 

Pause bénéfique, car nous abordons maintenant la principale difficulté de la journée: une montée dans un chemin étroit et caillouteux.

 

 

 

Ici la végétation est essentiellement constituée de chênes liège, de pins maritimes, de chênes pubescents, de chênes vert, et de feuillus divers.

 

 

Dans cette région du Var, de nombreux sites nous indiquent que la fabrication de meules de pierre, était très développée jadis.

 

Il existe sur Bagnols-en-Forêt, 3 gisements principaux, dont le plus important est celui dit de la « Forteresse ».

Les meules sont extraites de la roche mère de l’Estérel, massif formé par les éruptions volcaniques de l’ère Permienne (250 à 280 millions d’années). La roche est de la Rhyolite amarante, matériau très dur.

 

Un dernier effort, et nous accédons enfin à l'oppidum de la Forteresse où nous allons poser nos sacs pour un déjeuner bénéficiant d'un point de vue unique.

L'oppidum de la Forteresse servait de vigie pour contrôler les passages au col de la Pierre du Coucou. Il aurait été occupé pendant près de 2000 ans puis abandonné vers 50 ans avant J.C au profit de l'oppidum de Bayonne, à l'Ouest, près des gorges du Blavet.

 

 

Dans ce décor grandiose, nous découvrons le village de Bagnols en Forêt, mais aussi en arrière plan quelques uns des villages perchés du pays de Fayence: Fayence, Montauroux, Callian,entre autres ...

 

 

Et maintenant, bon appétit ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après une heure de pause, Anne-Marie donne le signal du départ.

 

Facétie de dame Nature!!! Non loin de là, nous croiserons plusieurs spécimens aussi tordus que celui-ci.

 

Têtes baissées sur ces sentiers très caillouteux, il faut bien regarder au sol où poser ses pieds pour éviter la chute.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En arrière-plan, noyé dans une brume de chaleur, nous devinons le Rocher de Roquebrune.

 

 

La photo de groupe est faite sur ce pont enjambant le Blavet, cours d'eau affluent de l'Argens.

Victime de la sécheresse lui aussi en 2017, le Blavet est complètement asséché en cette période, hormis quelques flaques d'eau par ci par là. En levant les yeux de magnifiques décors s'offrent à nous.

 

 

 

Quelques courageux s'approcheront de la grotte du berger où des férus d'escalade semblent venir pratiquer leur sport favori.

 

Tout est bien qui finit bien. Nous achevons cette randonnée dans notre bar habituel du quartier de La Bouverie après avoir salué rapidement nos amis du G2 qui venaient de randonner eux aussi dans le secteur.

 

 

 

 

 

 

 

Tous les randonneurs présents remercient Anne-Marie pour cette magnifique ballade.

Les photos sont de Gilbert.

Au programme du jeudi 19 octobre 2017 :

G1 Départ : 8H Jean Ma 660 – Montagne de la Loube moyen** 13,5 km Dh : 650
Entre les Maures et la Ste Beaume les rochers aux formes fantastiques de la Loube ; un passage délicat. Parking : La
Roquebrussane Coût du trajet A/R : 52 €.

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12 octobre 2017 4 12 /10 /octobre /2017 19:00

Le pic du Castel Diaou – G2- Jeudi 12 octobre 2017

Nous nous retrouvons aujourd’hui 20 randonneurs  sur le parking « Gorges du Blavet – Grotte de Muéron » pour cette rando conduite par Alain. Rando annoncée de 13 kms environ et 360 mètres de dénivelé, moyen **.  Nous allons randonner dans le massif du Rouet, partie occidentale de l’Estérel. Le soleil est au rendez-vous mais une douce fraîcheur se fait sentir qui fera rapidement place à la chaleur.

« Nous allons emprunter un petit raidillon avant de traverser la route puis nous continuerons par un sentier rocailleux, escarpé et ombragé, montée raide mais progressive puis plus raide pour atteindre le pic du Castel Diaou, qui culmine à 561m. C’est le deuxième sommet de l’Esterel, après le Mont Vinaigre (614m). Nous ferons la pause banane en cours de montée ,puis je vous propose une petite variante par rapport au tracé traditionnel et nous nous promènerons par un chemin en balcon nous permettant d’observer de beaux panoramas . Arrivés au Grand Pas nous nous arrêterons pour le  pique-nique et nous redescendrons par de belles pistes et terminerons, en traversant la route, par le panorama sur les gorges. Au total nous marcherons environ 13 km pour un dénivelé d’environ 370 m. »

Il est 9 heures 20 et nous nous mettons en route. Jacky et Daniel sont nos habituels serre-file. Quelques centaines de mètres et il faut déjà s’arrêter. La montée est raide et un premier effeuillage s’impose. Le chemin est bien caillouteux.

Chacun regarde ses pieds en marchant tantôt à droite, tantôt à gauche ou encore dans la rigole centrale. La falaise de Colle Rousse est face à nous.

Rapidement un 2è arrêt effeuillage s'impose (i semblerait que certains aient mis 3, 4 voire 5 couches ce matin. On est pourtant bien loin du Grand Nord).

Nous sommes en sous-bois et la montée devrait sembler moins difficile mais est-ce certain ?

Pas si dur que cela, Monique lève le nez pour la photo.

A la croix nous faisons la pause banane et profitons du magnifique paysage.

Arrivés au sommet nous suivons le sentier de crête limitant la forêt domaniale (marquage rectangle blanc avec trait vert) jusqu'à l'oppidum du Castel Diaou ou château du diable.

Mais que fait Michel qui cherche à grimper le plus haut? Veut-il noter son nom pour une première. "Non, non,..." criera notre animateur.

Au loin nous pouvons apercevoir Seillans, Bargemon, puis les rochers de la fille d’Isnard.

Alain nous fait un topo sur les oppidum.

« Le terme d'oppidum, a pris un sens de plus en plus précis depuis le début des fouilles archéologiques sur ce type de site, entreprises dès Napoléon III. Toutefois sa définition varie encore selon les chercheurs et les écoles. On en distingue principalement deux, une large et une restreinte.

La définition large considère comme oppidum tout habitat fortifié de l'âge du fer situé en Europe occidentale et centrale, sans critère particulier de superficie. Cette définition se focalise surtout sur les caractéristiques fonctionnelles de l'oppidum, qui sont une position au centre d'un territoire regroupant des activités économiques, politiques et sociales, même si la présence de fortifications reste indispensable.

La définition restreinte limite les oppidums à un cadre précis, établi selon des critères de taille, de date et de localisation qui peuvent parfois sembler artificiels mais qui tendent à s'uniformiser….suite à consulter sur wikipédia »

Nous regagnons alors une large piste, la piste de l'Argile bordée de magnifiques arbousiers dont les fruits font le régal de certains et avec vue sur la plaine du Muy.

« L'arbousier est un arbre de 5 à 15 mètres de haut. L'écorce, gris brunâtre à la base, devient rougeâtre à la partie supérieure. Ses feuilles à bordure dentée d'une dizaine de centimètres de long sont persistantes ovales, alternes, vert foncé luisant au-dessus, vert pâle dessous. Elles sont riches en tanins. Les fleurs blanc-verdâtre, en forme de clochettes blanches pendent en grappes et apparaissent en septembre-octobre, en même temps que les fruits.Le fruit rouge orangé à maturité est une baie charnue, sphérique, à peau rugueuse, couverte de petites pointes coniques. Toutefois, il ne faut pas le confondre avec la fraise chinoise très similaire mais qui possède un noyau. C'est un fruit comestible, sans goût très prononcé, qui est mûr en hiver. Il est riche en vitamine C. La chair est molle, un peu farineuse, acidulée et sucrée, et elle contient de nombreux petits pépins. Les fruits mettent un an pour arriver à maturité. Il n'est pas rare de voir le même rameau porter les fleurs de l'année et les fruits mûrs nés des fleurs de l'année précédente. » Ses vertus sont à consulter sur la suite de l’article de Wikipédia

C’est sur les rochers de rhyolites du Grand Pas que nous nous arrêtons pour la pause pique-nique. Qui au soleil, qui à l’ombre, enfin tous installés confortablement sur des rochers pour partager diverses boissons et victuailles qui alourdissent chaque semaine les sacs des randonneurs du G2.

Pas de belote aujourd’hui. Pas suffisamment de mordus et une pause réduite à 1 heure.

Avant de partir nous faisons la photo de groupe, mais avons-nous l’air de vouloir repartir ?

Il reste 7 bons kilomètres à parcourir sur une large piste avec quelques faux plats.

En cours de chemin nous avons vue sur le rocher de Rochebrune, la Colle du Rouet et son château et pouvons observer de nombreux chênes-liège  amputés de leur écorce pour certains.

« Cet arbre, qui peut vivre 150 à 200 ans, voire 800 ans et atteindre 20 à 25 m de haut (le plus grand ayant atteint 43 m), ne dépasse généralement pas 12 à 15 m. Il présente un tempérament strictement calcifuge et requiert des températures moyennes annuelles douces (de 12 à 19 °C). Les feuilles, petites (de 3 à 5 cm), alternes, coriaces, ovales-oblongues, sont bordées de dents épineuses et cotonneuses sur leur face inférieure, et persistent sur l'arbre pendant deux à trois ans.Les fleurs jaunâtres s'épanouissent au printemps courant avril-mai, les fleurs mâles, en chatons, et femelles, minuscules, sont séparées sur le même pied.Les glands oblongs, enveloppés sur la moitié de leur longueur par les cupules, sont réunis par deux sur des pédoncules courts et renflés.L'écorce épaisse, isolante et crevassée peut atteindre 25 cm d'épaisseur.

On l'a traditionnellement cultivé dans le sud de l'Europe où il était réputé apprécier les sols les plus pauvres, comme l'explique le Grand vocabulaire françois en 1768. « Lire la suite sur Wikipédia

Pause goûter à proximité des rochers de l’Enfer.

Quelle est cette nouveauté. Alain penserait-il que le G2 s’arrête et ripaille souvent. Il en profite pour avoir des nouvelles du G1 que nous devons retrouver en fin de rando.

Mais que fait un de nos serre-file? Facile de prendre un raccourci et de rejoindre l'avant du groupe.

Après avoir retrouvé la falaise de Colle Rousse,

nous rejoignons la D47 que nous traversons pour aller jeter un œil au point de vue sur les gorges du Blavet bien cachées par la végétation, puis suivons le GR 51 jusqu’au parking.

C’est au bar de la Bouverie que les randonneurs du G1 nous rejoindront pour partager le verre de l’amitié.

Merci Alain pour cette rando au tracé en partie inédit.

Les photos sont d’Alain, Nadine et Rolande.

Prochaine rando du G2 – jeudi 19 octobre conduite par Joël.  « Les Montauts de Rouvède » - Moyen* - 12 kms – Dh : 206 m.

Départ : 8h30 –  Coût du trajet : 33 €

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