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26 octobre 2018 5 26 /10 /octobre /2018 14:30

St Vallier-La Croix de Cabris-G2

 

Si vous tapez St.Vallier dans la rubrique "Recherche" du blog, vous allez trouver un grand nombre d'articles, aussi bien pour des randonnées sur le plateau que sur les environs, la montagne de Thiey, l'oppidum de la Malle, la route de Napoléon, etc. C'était "la cour de récré" de Bruno que Jean Bo avait adopté aussi. Nous  retrouvons ce secteur, après l'avoir un peu abandonné ces dernières années, avec Jean Ma qui avait déjà pratiqué ici (Il brille notre animateur. Est-ce son étoile de shérif ?).

 

Mais comme il nous l'indiquera dans sa présentation, il a inversé le sens de celle-ci, transformant une rude montée en une descente, quel magicien ! Sa rando fera environ 13 km et 300 m de dénivelée, sur de bonnes et larges pistes qui, comme il le précisera, permettront les papotages…Seule la descente se fera sur un petit sentier.

Comme d'habitude Daniel sera notre serre-file , assisté aujourd'hui de Jean-Marc.

Et c'est en traversant le village que nous nous dirigeons plein sud vers la Croix de Cabris. Il faisait un peu frais au départ  mais dès que le groupe a rejoint la grande piste ensoleillée, très vite, un " effeuillage" s'imposa. La météo est excellente, profitons–en, c'est l'avant-dernier jour de l'été indien.

Sur la grande piste, toute droite, qui nous conduit à la Croix de Cabris, la végétation commence partiellement à se colorer alors que d'habitude, ici, à cette saison, les couleurs des feuillus sont extraordinaires.

Nous voilà donc à la fameuse Croix, où il n'y a aucun édifice d'ailleurs, et nous en profitons pour faire la "pause banane". Ne cherchez pas à reconnaître vos amis sur cette photo car ce sont des marcheurs d'un groupe de Grasse qui nous rejoignent à ce carrefour.

Quelques échanges ont lieu ce qui nous permet de faire la connaissance d'une fidèle lectrice du blog !

C'est la première rencontre de ce type en 12 ans de blog et de rando.

Nous attaquons maintenant la première montée, toute droite. En cours de route Jean va  escalader  un cairn  datant de l'époque des hommes de Croc Magnon…n'importe quoi pour se faire mousser !

Nous sommes au point haut de la randonnée, 788 m et nous auront un fort joli tour d'horizon à 400 grades comme dirait…

A cet emplacement une ancienne tour de guet était érigée que les plus anciens du groupe ont connue. Le paysage est très brumeux mais on distingue très bien l'Esterel, le lac de St Cassien,  la mer, les Iles de Lerins…et la prison de Grasse.

Photo de groupe sous le soleil radieux alors que vers le sud, une barrière de nuages se forme.

La grande carte est sortie car il faut retrouver le fameux puits du Bois d'Amon que Jean n'avait pas prévu de visiter.

Joli contre jour, mais on reconnait quand même quelques silhouettes, à vous de jouer.

Nous attaquons la descente avec les consignes de notre guide :"Rallongez les bâtons et maintenez un espacement entre vous".

La pente est assez raide et le sentier caillouteux. Quelques arbres en travers du chemin ralentissent la descente.

L'ai-je bien passé ?

 

 

Mais oui Monique, c'était super.

Et le regroupement se fera sur le plat avant de traverser la départementale.

Palabres, conciliabules, confidences, complots ???

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Paysage bien caractéristique de cette région qui a du être cultivée il y a quelques siècles comme l'attestent les tas de cailloux extraits des champs.

Nous cheminons sur le plat à la recherche d'un coin pique-nique où nous nous installons de façon assez dispersée, à l'ombre ou au soleil.

Pas d'apéritif aujourd'hui mais rosé et rouge à discrétion.

Ces deux-là, vous les avez certainement reconnus, ce sont des spécialistes.

Jean donne le signal par la voix de Daniel, "Départ dans trois minutes". Nous avons failli oublier Henri, alors MM. Les Serre-file ?

A la demande de Jean-Marie, il va retarder le départ pour une information sur la Fédération Française de Randonnée.

 "Vous savez tous que nous n'adhérons plus à titre collectif à la FFRP, le Cercle de Boulouris ayant choisi de nous assurer via la Maif. Nous avons pu tester personnellement l'efficacité de cette assurance, rien à redire. Mais outre l'assurance, n'oublions pas que la FFRP a un bien d'autres rôles à jouer. Tout d'abord, nous représenter auprès des instances, nationales, régionales et départementales. Plus prosaïquement, elle gère la création, le balisage et l'entretien des GR et participe financièrement à certains travaux importants (voir la lettre aux adhérents ci-dessous).

"Cher(e) randonneur(se), 
Je tiens à vous remercier pour l’aide que vous apportez à notre Fédération.

Sans vous, l’emblématique GR® 52 traversant la Vallée des Merveilles au sein du Mercantour n'aurait pas été restauré si rapidement. En effet, des glissements de terrain sur plusieurs centaines de mètres très pentus mettaient en péril l’intégrité de l’itinéraire et s'avéraient dangereux pour les 25 000 randonneurs qui le sillonnent chaque année. 
Face au danger potentiel sur le GR® 52 aux abords du lac de Trécolpas, il était devenu indispensable d'intervenir. En 2018, le tronçon le plus dégradé a été restauré. Les travaux réalisés au mois d'août 2018 par l’Office National des Forêts, prestataire du Parc national du Mercantour, ont permis la réalisation de 50m d'emmarchements, 20m d'empierrements et 450m linéaires de remise en état, revégétalisation des abords et requalification du sentier.

Le montant des travaux s'élève à 24 000 € dont 6 000 € ont été apportés grâce aux donateurs de la FFRandonnée.

Cette action n'est hélas qu'une partie des nombreux travaux de réhabilitation ou de modernisation à mener sur ce territoire.

Sportivement vôtre,"

C'est pourquoi, comme certains d'entre nous, ici présents, l'ont déjà fait, rejoignez-nous à la Fédération Française de Randonnée en vous inscrivant pour 2019 sur https://boutique.ffrandonnee.fr/rando-pass.

Cela vous coûtera 28€, en individuel, mais vous serez assurés si vous randonnez en dehors du Cercle de Boulouris et bénéficierez de réductions dans divers magasins comme chez Décathlon à Puget, 10% sur les produits Quecha.

Et, vous aurez fait un beau geste civique.

Après cet intermède, ô combien sérieux, nous repartons plein nord, vers les Prés de Merle avec quelques montées et des perspectives toutes droites où on voit bien le groupe très dispersé.

 

Non, ce n'est pas encore la pierre druidique, soyez patients.

Il nous reste environ 2.5 km à parcourir et nous retrouvons les cavalières aperçues pendant le pique-nique.

Elles sont accompagnées par quelques  "piétonnes".

Passage à l'abreuvoir, nous aimerions bien nous aussi aller à notre abreuvoir mais il est encore à une heure de là.

Jean nous fait bifurquer dans un petit sentier pour aller admirer la Pierre DRUIDIQUE.

Personne ne sait si les druides on utilisé le site pour leurs pratiques ésotériques mais le rocher a certainement les mêmes origines que les célèbres cheminées de fées.

 

 

 

 

 

Jean-Marie va poser comme Daniel M. il y a quelques années. Il n'est pas parmi nous aujourd'hui car il prépare la fête.

C'était hier son anniversaire, avec une nouvelle dizaine, je ne vous dit pas laquelle! Bon anniversaire Daniel.

Nouvelle photo de groupe sous ce chaud soleil de l'après-midi.

En route pour l'abreuvoir. Rassemblement du troupeau à l'ombre...il faisait vraiment très chaud.

Départ bien groupé pour aborder la dernière descente.

Beaucoup de monde au café le long du Grand Pré, des randonneurs pour la plupart.

Merci Jean pour cette jolie rando, ces paysages furent une découverte appréciée par les nouveaux du groupe.

 

Les photos étaient de Nicole, Rolande et Jean-Marie.

 

La semaine prochaine,

G2

Départ: 8h30

Anne-Marie

554-3 Les Lacs de la Forêt Royale

Moyen*

12  km

Dh : 197 m

A la découverte de la belle Forêt Royale de St Paul en Forêt et de ses lacs pour un parcours allégé par rapport au tracé du G1 ; possibilité de pique nique commun.

Parking : parking en hauteur juste  à l’entrée  du village de St Paul

Coût du trajet A/R : 16 €

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19 octobre 2018 5 19 /10 /octobre /2018 16:58

2018-10-18 – 891 - Draguignan– le Malmont – G1

 

 

Nous ne sommes que 5 randonneuses et 6 randonneurs à prendre le départ de cette randonnée à proximité de l’hôpital de Draguignan. Serait-ce à cause des pluies de la nuit ? Ce matin il fait pourtant doux et  la météo ne prévoit pas d’averse pour la journée.

Notre animatrice du jour, Anne-Marie nous a préparé  une randonnée « découverte des trésors de la Dracénie : les canaux d’irrigation horticole, la chapelle Saint-Michel, le castrum, le dolmen de la Pierre de la Fée. En haut du Malmont, nous suivrons un sentier botanique et aurons une vue superbe sur le paysage alentour. Nous terminerons notre randonnée par une visite-dégustation dans un domaine viticole. il s'agit d'une randonnée sans difficulté notable de 15 km et 500 m de dénivelée.»

 

Puisque notre randonnée suit, au départ, la trace du sentier municipal « Notre histoire », voilà tout d’abord quelques lignes culturelles : « C'est à l'époque romaine que s'est formé le nom de Draguignan. Il importe de l'expliquer : tous les textes médiévaux (le plus ancien connu date de l'an 909) donnent unanimement la forme latine Dragonianum ou Draguinianum avec des variantes mineures. Or, les noms de lieu terminés en -anum désignent un domaine rural gallo-romain dont l'appellation est tirée du nom du propriétaire suivi de la terminaison -anum. Dragonianum doit ainsi dériver du nom d'un Draconius. » (Selon les textes de la ville).

Exit donc la thèse de l'Abbé Raymond Boyer qui indiquait que Draguignan aurait pour racine le mot celtique drak signifiant dragon, faisant référence à une légende moyenâgeuse d’un dragon qui terrorisait les lieux et qui  aurait été vaincu par un ermite,  Hermentaire, saint patron de la ville et premier évêque d’Antibes. Le blason de la ville garde la trace de cette légende puisqu’y figure un dragon, voisin et cousin de la Tarasque de Tarascon.

Nous suivons le canal d’irrigation.

Historiquement il desservait également les activités industrielles (mécanique des moulins, teintureries, mégisseries). « Cette eau industrielle est captée à 4 km à l’Ouest, près du pont de la route d’Ampus. Elle est acheminée par un canal dit "le canal des Moulins" ou "canal des arrosants" ou encore "canal de la Reine Jeanne". »

Nous atteignons rapidement le Domaine du Dragon et Anne-Marie prend rendez-vous pour notre visite des caves de l’après midi.

Nous allons traverser le domaine en contournant les diverses parcelles de vignes et en grappillant de temps en temps quelques raisins échappés des vendanges.

Environ 1km plus loin, nous faisons un petit aller-retour à la Chapelle Saint Michel du Dragon.

Elle date de 1274; des délibérations communales de juillet 1372, indiquent  qu’un vicaire, Antoine Motet, s’est enfui avec les joyaux et ornements de l’église ; la construction d’un ermitage attenant  est décidé en 1606 ; le site est  désigné comme ruinée dans le cadastre napoléonien ; il  n’a été redécouvert qu’en 1996 puis déblayé de 1998 à 2000.

Tout comme l’ermite,  quelques délurés randonneurs ont sonné la cloche, pour conjurer le mauvais temps.

Un  rocher, dit « du Dragon » est là pour illustrer la légende expliquée par le panonceau.

Un peu plus loin dans la forêt un cerf, ayant quelque peu effrayée une randonneuse solitaire  nous surveille impassiblement.

Nous continuons cette balade bucolique et après avoir passé une barrière électrifiée escamotable nous nous dirigeons vers le site du Castrum : « le castrum très exigu du Dragon à Saint-Michel, avec tour, enceinte et deux casaux, destiné à contrôler un finage et sans doute le passage de la rivière de la Nartuby sur le pont de la Clappe mentionné dans les textes ».

Les panoramas, bien que voilés sont agréables. Nous faisons notre pause banane.

Nous redescendons vers le vignoble, franchissons une nouvelle barrière électrifiée escamotable  et atteignons la forêt.

Nous allons alors progresser sur le flanc du Malmont.

Une belle vue sur le Gros Bessillon et un des sommets du Petit Bessillon.

Nous atteignons  le sommet du Malmont  par quelques raidillons pierreux.

Nous terminons notre  marche matinale par  le sentier botanique, petit détour intéressant décrivant quelques espèces locales caractéristiques.

Le Malmont qui culmine à 551 mètres est composées de roches calcaires. « En langue provençale, mau mount signifie « mauvais mont ». On trouve le toponyme Maumont sur la carte de Cassini en couleur (feuilles gravées et aquarellées), issue de l’exemplaire dit de « Marie-Antoinette » du XVIIIe siècle. »

La table d’orientation, en faïence de Salernes, permet d’observer un large panorama du golfe de Saint Raphaël  aux sommets du massif des Maures. Mais la vue sur la mer Méditerranée n’est pas dégagée. Dommage !

Nous pique-niquons au soleil.

Après le repas, la remise en jambes est douce. Après le château d’eau devant lequel nous faisons une photo de groupe, nous empruntons le sentier des arbousiers.

Nous quittons rapidement les chênes verts et nous nous retrouvons dans la garrigue  avec des arbousiers. Nous aurons successivement un aperçu sur le village de Flayosc, avec au loin le Coudon et  la Sainte Victoire puis une vue plongeante sur Draguignan.

Nous attaquons la descente pour rejoindre la ville. Les pierres roulent sous nos pas.

Un peu de repos, avant de retrouver le bord d’une autre partie du canal.

Dernière curiosité de la journée : le dolmen de la pierre de la Fée.

« Il est constitué par trois dalles verticales de 2,20 à 2,40 mètres de haut, soutenant une table de plus de 5 mètres de longueur pour un poids avoisinant les 20 tonnes. Une dalle de soutien supplémentaire existait au siècle dernier et encore en 1996. Les dalles en place sont en calcaire local. Ce dolmen, classé monument historique a été restauré en 1951. Il est l'un des plus imposants de Provence. A l'origine, sépulture collective, il date de la fin du néolithique, début du chalcolithique (2500/2000 avant J.C.) Les archéologues ont découvert une douzaine de perles en rondelle (callaïs et jadéïte), deux perles en rondelle en calcaire amorphe blanchâtre, neuf perles en lignite, une crache de cerf perforée à la racine, deux perles en tonnelet en serpentine à perforation biconique et trois opercules de "cyclostomas elegans" à perforation naturelle. Des fouilles de Léon Compagnon en 1844, il ne reste qu'une pointe de flèche en silex, deux boutons en os et une perle de plomb. Des fragments de restes humains révèlent la présence d'un sujet âgé. Ce dolmen a été source de nombreuses fouilles clandestines jusqu'à subir un dynamitage en 1975 ! La légende de la fée Esterelle en fait un lieu de fécondité.» (selon http://www.passionprovence.org/archives/2017/12/04/35906848.html)

La journée se termine par une visite des caves très bien commentée et une dégustation appréciée des crus du  Domaine du Dragon, que nous remercions pour son accueil chaleureux.

 

Merci Anne-Marie pour cette belle randonnée découverte de la Dracénie, variée et intéressante.

La photographe du jour,  Claude C. vous offre en bonus quelques boites aux lettres atypiques de la ville.

La semaine prochaine, jeudi 25 octobre :

G1    Départ: 8h30    Alain    Création  « de Cabasson à Brégançon »    Moyen **    13 kms    Dh : 250m
       Panorama à 400 grades, un petit lac et son barrage, le sentier du littoral et ses plages de sable fin, une courte randonnée qui ravira la majorité des randonneurs.
    Parking : Parking payant Plage de Cabasson 9€    Coût du trajet A/R : 18 €

 

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19 octobre 2018 5 19 /10 /octobre /2018 16:12

Les Chapelles de Fayence – 633 /G2 – jeudi 18 octobre 2018

Après l’annulation  de la marche due aux pluies la semaine dernière, 19 randonneurs  se sont retrouvés ce jeudi sur le parking de l’écomusée de Fayence pour cette randonnée proposée par Jean dont c’est la 5è édition (4è conduite par lui-même) de 12.4 kms et 240 m. de dénivelé, en réalité 14.2 kms et 280 m. de dénivelé.

« La randonnée facile (en partie sur chemins asphaltés) nous permettra de découvrir deux oratoires, deux chapelles et deux bories. Aujourd’hui nous ne visiterons pas en fin de rando l’écomusée fermé pour restauration. »

Jean désigne en plus de Daniel notre habituel serre-file Beps en tant qu’adjoint-stagiaire, qui devra faire ses preuves.

Nous partons par le chemin de Seillans.

Après avoir traversé la Camiole nous arrivons au Moulin de la Camandoule, hôtel- restaurant. « Pas la peine de regarder les menus, ce n’est pas là que nous déjeunons à midi » dira Jean. Nous prenons la photo de groupe, avec en toile de fond l’aqueduc  qui canalisait les eaux de la Camiole et de la réserve, et le village de Fayence.

Nous passons devant un premier oratoire et une haie de cyprès,

puis devant  des roses de mai ou centifolia.

Nous voilà arrivés à la chapelle Notre Dame des Cyprès. Jean se rend alors au Clos Notre Dame voisin pour la faire ouvrir. Que le propriétaire en soit remercié.

« La Chapelle des Cyprès dédiée à la vierge Marie a été construite par les moines de l'abbaye de Lérins, et fut vraisemblablement la première paroisse de Fayence au 10ème ou 11ème siècle. C’est l’édifice le pus ancien de Fayence. Entourée de cyprès, sa forme trapue, son clocher roman et son assemblage de pierres, donnent une impression de grande sérénité. A l'entrée, la profondeur de la descente est le symbole du passage du profane (extérieur) au sacré (le cœur de la Chapelle).  A l’intérieur, on peut admirer des tableaux, un autel en marbre, un tabernacle en bois doré du 16ème siècle, un retable composé de tableaux représentant les principales phases de la vie de la Vierge et quelques ex-voto des 17è et 18è siècles.
Danses et farandoles sont organisées le 8 septembre, jour de la fête patronale. »

Nous voilà repartis

et traversons le Gabre à sec.

Nous sommes en automne et les arbres rougissent.

Soudain un panneau annonce : gué impraticable par fortes pluies. Pas de problème. C’est même dans son lit que nous nous arrêtons pour la pause banane.

Théoriquement nous devrions tourner à droite pour prendre le petit sentier  du vallon de la Souate mais il y a un nouvel enclos pour chevaux avec à 50 mètres un panneau « interdiction de passer ». Jean doit modifier notre itinéraire.

Nous continuons la piste bétonnée qui monte fortement jusqu’à une intersection où se trouve un morceau de rubalise vraisemblablement mis par d’autres randonneurs qui se sont trouvés dans la même situation. Nous empruntons un joli sentier étroit et plat en limite inter-communale (pied gauche à Seillans et pied droit à Fayence) avec branches et ronces nous cernant ce qui vaudra quelques égratignures.

 

 

Au bout le chemin passe entre deux propriétés et nous rejoignons une piste.

Nous la quittons pour un aller-retour afin d’aller voir une borie bien conservée tout comme le berger!!.

Et voilà que sur la piste un cairn se trouve à l’endroit où nous aurions  dû arriver si le chemin n’avait pas été interdit.

Sur le chemin du Pré-Claux nous passons près de magnifiques restanques.

Se dessinent au loin les sommets du mont Lachens et de l'Audibergue.

Nous rencontrons un patou pas sauvage du tout qui nous accompagnera un moment.

Nous passons alors devant le 2ème oratoire annoncé, l’oratoire des Selves, puis devant une belle propriété où nous sommes accueillis par un cheval en liberté.

De magnifiques oliviers chargés bordent la route.

Nous sommes face à un paysage typique de la Provence verte : micocouliers, vignes et oliviers.

Nous voilà arrivés à destination pour le pique-nique. C’est alignés sur un muret devant la chapelle fermée Notre Dames des Selves que nous installons.

Punch et vin rouge sont servis à tous. Un berger particulièrement éméché a tenu compagnie tout d’abord à deux ouvriers partis rapidement, puis à 3 randonneurs et enfin seulement à Henri. Quel courage pour avoir tenu si longtemps la conversation.

Un « départ dans 10 minutes retentit ».

Nous passons devant le lavoir des Selves.

Quelques flaques d’eau sont présentes sur le chemin de la combe d’Auriol mais ce n’est rien comparé à une précédente édition.

Nous revoilà au croisement du chemin emprunté ce matin, d’où descente pentue. Quelle étrange fleur! Un parasite aurait colonisé un pistachier thérébinte.

Au bas de la descente Jean évite de retourner à la chapelle des Cyprès en passant comme il dit par l’hypoténuse. En effet ce matin les deux routes empruntées formaient un angle droit et cette après-midi la route formait le 3ème côté du triangle.

Nous apercevons Fayence et passons devant ce qui devait être une ancienne chapelle. Nous approchons de l’arrivée. Voilà l’écomusée et le parking.

C’est au café de la gare que nous sommes allés partager le verre de l’amitié, chaleureusement accueillis par les patrons qui nous ont offert bouteilles d’eau, biscuits et chocolats. Grand merci et adresse à retenir.

Une décision importante était à prendre. Est-ce que notre serre-file stagiaire pouvait être titularisé. Le verdict est tombé : efforts notés, à confirmer, doit encore faire ses preuves.

Merci Jean pour cette agréable randonnée. « N’oubliez pas de vous inscrire pour la rando resto du 15 novembre prochain. »

Les photos sont de Jean, Jean-Marie et Rolande.

La semaine prochaine :  rando G2 – 601-2 Saint-Vallier Croix de Cabris

Animateur : Jean Ma – moyen * - 13.4 kms – déniv. 285 m.

Randonnée dans un paysage typique du haut pays Grassois où nous verrons des bories, un tumulus et la pierre druidique. Nous passerons dans le bois d’Amon et à la croix de Cabris.

Parking : Le long du grand pré au centre de Saint Vallier – coût du trajet AR : 34 €

 

 

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