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20 avril 2018 5 20 /04 /avril /2018 16:23

CORRENS-MONFORT-690-2-G2

 

Une nouvelle fois, c'est la quatrième, nous nous retrouvons à Correns autour de Rolande pour cette rando-resto qui devient une grande classique chez les marcheurs du Cercle de Boulouris: 2008, 2013, 2015, 2018. La version de 2008 n'eut pas droit au qualificatif "resto", elle se faisait  à partir de Monfort. C'est ainsi que Rolande va présenter Correns aux 16 marcheuses et marcheurs qu'elle va accompagner :

" Correns est le premier village Bio de France. En effet, la totalité de ses agriculteurs cultivent selon les principes de l'Agriculture Biologique depuis 1997 soit environ : 80 agriculteurs : une cave coopérative, trois domaines viticoles, deux éleveuses de volaille et productrices d’œufs, un apiculteur, un éleveur de chèvre installé par la commune dont le troupeau permet une bonne gestion de la forêt (dont le risque d'incendie) et la fabrication prochaine de fromages de chèvres, un céréalier, deux maraîchers, un spécialiste des plantes à parfum aromatiques et médicales a créé une distillerie pour la production d'huiles essentielles".

Elle nous présente ensuite la rando, 11,5 km et 250 m de dénivelée, sur de bons chemins, avec une forte montée au début et une forte descente à l'arrivée. Le G1 a une demi-heure d'avance sur nous mais 3 km de plus à parcourir.

Commence ensuite la visite du village par l'église, mais celle-ci n'est pas ouverte. C'est dommage, car si sa façade n'est pas très attirante, l'intérieur comporte un superbe retable en bois doré à l'or fin.

"Eglise de style classique élevée entre 1736 et 1741 pour se rapprocher des habitants qui se sont déplacés autour du Fort Gibron. En effet elle succède à l’église du Prieuré « Sainte Marie », possession des moines bénédictins de Montmajour (Arles). A l’intérieur se trouve un magnifique maître-autel baroque du XVIIIè siècle en bois de noyer, recouvert de feuilles d’or et surmonté d’une gloire. Cette église accueille le Pardon. Il s’agit d’une cérémonie dotée « d’indulgences : en échange de donations ou de communion, les fidèles sont remis de leurs péchés". 

Encore deux particularités du village, tout d'abord la Fontaine des 4 saisons

et le Fort Gibron.

" Le Fort Gibron date du XIIè siècle. L’abbaye de Montmajour jouissait de la Seigneurie du bourg de Correns et l’abbé possédait

le château dit du fort Gibron, autour duquel se groupaient les maisons. C’est une construction massive dʼart roman provençal, capable de résister aux menaces armées que le Moyen Age connaissait de façon habituelle. Son architecture a été modifiée au cours des siècles mais d’une manière générale, ces transformations n’ont que peu modifié sa structure médiévale.
 

Aujourd’hui, le Fort reçoit expositions et évènements culturels. Il a été restauré en 2008 après 10 mois de travaux".

Les rues de la ville sont toutes en chantier montrant ainsi le dynamisme de cette commune rurale; mais cela nous

privera de faire une jolie photo de la Porte St Germain qui date du 14 ème siècle : "La commune a mis en place une action forte pour un développement de l'éco-construction et la haute qualité environnementale (Mairie réhabilitée selon cette démarche, conseils gratuits lors des demandes de permis de construire).Un chauffage urbain à partir de plaquettes forestières (chaudière bois-énergie) a été installé.

Le village n'a pas perdu son âme et a été sauvegardé sans que ses habitants aient eu besoin de renoncer à l'économie principale (la viticulture), sans avoir eu besoin de céder aux sirènes de l'immobilier (le vendre aux promoteurs). "

Mais n'oublions pas ce petit joyau naturel qui traverse le village, l'Argens.

Après avoir franchi le joli pont qui l'enjambe à la sortie du village nous attaquons notre marche vers le restaurant le Mas des Templiers à Monfort. Mais il est encore loin et nous commençons à grimper sur la petite route qui se transformera en large piste jusqu'au point le plus élevé de la rando à 308 m.

Alors qu'il faisait un peu frais ce matin, le soleil et les calories dégagées par la montée nous imposent un arrêt effeuillage.

Ce champignon, très minéral n'arrêtera pas le groupe bien

parti dans la montée mais aura quand même sa photo.Nous retrouvons les très petites orchidées et les amélanchiers au bord du chemin tels que nous avions pu les observer en 2015.

Quelques jolis sous-bois agrémentent la montée, idéals pour une petite sieste.

Arrivés au point culminant, il est l'heure de la traditionnelle pause-banane.

Il fait très beau, pas trop chaud encore et la perspective d'une zone plus plate nous pousse à l'optimisme. Au Nord-est le grand et le petit Bessillon.

Nous abordons la descente et en même temps la zone brûlée par l'incendie de juillet 2016. Devant nous et plus à

gauche, le terrain a été complètement débarrassé des arsins et c'est étonnant de voir comme le terrain, en pente, sans aucune protection végétale sera fragilisé vis-à-vis de l'érosion.

Plus loin sur notre droite les arbres calcinés sont restés debout.

Pour tous les anciens qui ont connu cette zone très boisée, c'est méconnaissable.

Aux Hautes Canebières, nous partons plein sud sur une nouvelle petite montée et rentrons dans cette zone qui n'a as pas été nettoyée.

Mais l'incendie a aussi dégagé des points de vue et l'absence de végétation nous permettra de découvrir ces belles restanques et cette vigne au fond du vallon, elle nous était cachée autrefois. Maigre consolation !

Maintenant nous basculons dans la grande descente annoncée. Elle est très plaisante et le paysage a changé,

nous avons quitté la forêt brûlée pour un large perspective sur la vallée de l'Argens, Monfort n'est plus qu'à 2 km environ.

Ces oliviers ont été rajeunis de façon drastique. Dire que dans deux mois, ils seront couverts d'olives... enfin, peut-être.

Ces oliviers sont plus jeunes mais ont repoussé sur les vieilles souches des oliviers ayant gelé au siècle dernier.

Nous abordons le village par le lieu dit Le Clou et nous apercevons le château.C'est à son pied que nous ferons la photo de groupe après le dernier briefing de Rolande.

" En pierres apparentes et flanqué de 2 tours carrées, le Château de Montfort fut l'une des très rares commanderies templières du Var..
 

Les templiers qui vont le recevoir de différentes familles nobles en font une vraie forteresse et le seul château détenu par l’ordre dans le Var.
Après l’arrestation des Templiers et la disparition de l’ordre du Temple en 1308, les biens passent aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Le château est partiellement détruit par les ravages du moment. Il est reconstruit et érigé en commanderie en 1411 puis il devient résidence des chevaliers de Malte comme l'atteste la croix de l'Ordre des Hospitaliers, au-dessus de la porte d'entrée.
Les façades et les toitures sont classées. C'est actuellement une propiété privée."

Nous poursuivons dans les ruelles de ce charmant village

pour retrouver nos amis du G1 à l'Auberge du Mas des Templiers où nous sommes accueillis par le maître des lieux en tenue traditionnelle.

Autour de l'apéritif, somptueux, pris debout sur la terrasse, nous retrouvons, outre nos amis du G1, 8 de nos camarades venus avec "l'ambulance", en fait, "les" ambulances.

 Et nous passons à table, 45 convives, pas mal !!!

La maître des lieux nous fera son discours d'accueil habituel, voir la vidéo 

 

La voici

 

 

Mais la vedette, inattendue, sera notre ami Xavier qui entonnera une chanson à boire. Si vous voulez le voir et l'écouter, cliquez sur le lien suivant mais baissez un peu le son, il a un bel organe, le bougre.  

 

https://drive.google.com/file/d/1_qYVj0MIO_hh_2oGMs72L2SDyZ3bypmw/view?usp=sharing

Pour ne pas s'en tenir là, Jean Ma prendra la parole pour

nous conter une histoire très compliquée qui déclenchera les rires.Pour lui, ce n'est pas une surprise nous connaissions ses talents. Bon, Maurice, et son "Ami Jean-Pierre", n'étaient pas là, loin dans l'hémisphère sud, mais la succession est assurée.

Notre hote nous ramenera à un peu plus de culture avec Victor Hugo

« Mon père, ce héros au sourire si doux,
Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous
…………. Tout le monde connaissait la suite et accompagna le narrateur sur la dernière phrase………….
" Donne-lui tout de même à boire ", dit mon père »

 

Puis avec le "Mariage de Roland", là, il est équipé de pied en cape:

« Ils se battent - combat terrible! - corps à corps.

(…)

Tout à coup Olivier, aigle aux yeux de colombe,

S'arrête et dit :  Roland, nous n'en finirons point.
Tant qu'il nous restera quelque tronçon au poing,
Nous lutterons ainsi que lions et panthères.
Ne vaudrait-il pas mieux que nous devinssions frères ?
Ecoute, j'ai ma soeur, la belle Aude au bras blanc,
Epouse-la.  Pardieu ! je veux bien, dit Roland.

Et maintenant buvons, car l'affaire était chaude. -

C'est ainsi que Roland épousa la belle Aude

 

 

Revivez cet instant

 

 

Le repas s'achève, il nous reste 5 km et 46 m (ça va être dur !!!) de dénivelée.

Jean Bo nous déclare : "les deux groupes marcheront ensemble avec une animation bicéphale (belle expression borélienne-ndlr), Rolande et moi-même".

Adieux à nos amis des "ambulances" et départ en direction de la maison de Jean-Louis LAMBOST, inventeur du ciment armé, d'où il naît une discussion sur ciment et béton armé.

Place aux spécialistes.

Le groupe n'est pas très discipliné dans sa progression, pourtant, avec deux chefs! 

Mais cette petite route est si peu fréquentée…

On se croirait en Toscane...

Nous retrouvons l'Argens près de la superbe écluse et Jean

Bo entraînera son groupe au-delà de l'entrée du bief pour montrer combien les G1 sont souples et audacieux. Il ira jusqu'à mettre les pieds dans l'eau pour photographier ce passage délicat.

Une dernière photo du grand groupe des 37 marcheuses et marcheurs.

Nous longeons l'Argens le long des vignes puis regagnons la route pour revenir ensuite au milieu des vignes avec en perspective la Croix de Basson.(Pour les curieux avides d'histoire, allez voir le blog de la rando "Les ruchers de pierre"-07-09-2017).Mais il nous parlera surtout des Pêcheurs de Lune surnom donné aux habitants de Correns.

"Un soir où la lune brillait ardemment dans le ciel son reflet étincelant dans la rivière au dessous du pont, un brave corrensois, la canne à la main, les yeux rêveurs, pêchait silencieusement.

Un nuage farceur passa au devant de Dame Lune et le bonhomme, un peu naïf, crût alors l'avoir pêchée.

Depuis cette nuit là les corrensois sont surnommés "Pesco Luno" (pêcheurs de lune).

Encore un petit kilomètre, un dernier coup d'œil à l'Argens

et nous retrouvons nos voitures.

Merci Rolande pour cette rando si bien documentée et merci à Jean pour cette agréable journée.

Merci à Claude Ca et Jean-Marie pour leurs vidéos et à Jean Bo, Nicole, Rolande et Jean-Marie pour les photos.

La semaine prochaine, le jeudi 26 avril- G2 Départ : 8 h 30-Jean-Marie-728-Flayosc-Sud-Moyen * 14 km Dh: 300m
Gentille balade empruntant partiellement l’ancienne ligne Nice-Meyrargues. Des vignes, des chênes truffiers,
des oliviers et la terrible Floyère.

Parking à Flayosc-centre du village-Jeu de boules. Coût du trajet : 28€/voiture

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6 avril 2018 5 06 /04 /avril /2018 16:31

2018-04-05 –  N° 734-3 –  LE GRAMONDO DEPUIS CASTELLAR  – G1

 

Alain nous propose ce jour l’ascension du Grand Mont ou Gramondo, ou encore Grammondo en version italienne, qui culmine à 1379 m, une randonnée sportive 2*.

Nous sommes 9 courageux, dont 6 femmes à prendre le départ, avec une météo clémente : il fait doux et aucune pluie n'est annoncée.

Alain nous présente le tracé d’une bonne quinzaine de kilomètres : la première moitié du trajet correspond à une montée permettant d’atteindre la première cime du Gramondo, côté français ; nous rejoindrons sur terrain plat la deuxième cime, côté italien, où nos déjeunerons.  Ensuite nous redescendrons par un sentier en balcon avant de retrouver une montée pour atteindre le col du Berceau. Une descente un peu difficile nous permettra d'atteindre  le  GR 51, qui nous ramera à Castellar.

 

Il est 9 heures quand nous quittons le parking du cimetière et nous prenons la piste cimentée et un peu glissante, qui nous mènera au Col Saint Bernard, dans 3,5 km et après 400 m de dénivelée.

Après une dizaine de minutes de montée, nous avons de beaux points de vue sur le village de Castellar et la baie de Menton.

Nous passons devant un petit  monument érigé en mémoire de P. Leschiera,  berger assassiné : « Tiré comme un lièvre, achevé comme un chien galeux. Alors qu'il regagnait à moto sa bergerie au petit matin du 17 août 1991, Pierre Leschiera, trente-trois ans, à la sortie du village de Castellar au-dessus de Menton, avait été foudroyé dans le dos d'une balle de fusil de chasse puis, à terre, avait reçu le coup de grâce en pleine tête… Après huit ans d'enquête rocambolesque et trois juges d'instruction, deux procès aux  asises, les suspects successifs ont été acquittés ….Un procédure  contre l’état est toujours en cours … »

Nous continuons à monter sur cette  piste désagréable et nous découvrons sur notre gauche le rocher de la Penna, site historique puisque abritant un avant-poste d’infanterie  de la ligne Maginot  occupé en son temps par une garnison de 27 hommes.

Alain nous fait ensuite remarquer les restanques de la Mourga, où nous ferons la pause banane. Joël nous précise que le terme provencal pour restanque est bancau, prononcé « bancaou ».

Nous faisons un petit détour par la chapelle Saint Bernard avant de revenir sur nos pas pour prendre la sente qui va monter à la Mourga. 

 

La ferme St Bernard au dessus de la piste cimentée et la baie de Menton

Nous  faisons la pause banane, promise par notre animateur dans une belle prairie au dessus des restanques.

A la Mourga (Balise 15, 820 m) nous rejoignons le GR 52 et nous dirigeons alors plein Nord, vers la Baisse de Faïche Fonda. Le sentier passe ensuite en sous-bois de chênes et de résineux.

La montée depuis la Mourga sous le ciel bleu

Nous passons à côté de l’ancienne ferme de Mourga, halte buvette pour les randonneurs et permaculture, tout un programme !

Le chemin forestier nous permet déjà d'apercevoir voir le Grand Mont.

Impressionnant ce  bloc éboulé en bord de sente !

Nous arrivons à la baisse de Faiche Fonda. Ici, en 1940, des combats d’une rare violence ont opposé des éclaireurs skieurs français aux troupes italiennes.

Les premières entrées maritimes nous ont rejoints et nous enveloppent d’un fin et frais brouillard, avant de disparaitre, puis d’être remplacées par de nouvelles . Nous aurons alors des phases successives de « j’enlève une couche – je remets une couche »…

La piste forestière nous amène à la baisse et aux ruines de Colla Bassa (balise 16, 1107 m). Les sommets enneigés du Mercantour apparaissent.

Nous quittons le GR  pour un chemin sur la droite qui va rapidement se transformer en un sentier escarpé, pierreux et rocheux.

Puis la pente devient abrupte jusqu’au sommet du Grand Mont. Depuis Colla Bessa la pente est de 30% en moyenne et les nuages montent vite.

Nous sommes bien contents de voir la croix qui marque la fin de notre ascension matinale.

Alain nous précise à nouveau  que Le Grand Mont est un sommet bifide : le premier est situé à proximité de la frontière franco-italienne et le second en Italie à environ 200 m à l'Est. Les 2 sommets ont la même altitude, 1378 m ou 1379 m selon les cartes et leur échelle. Le  sommet en Italie est signalé par un cairn sur lequel est placé une croix tandis qu'à proximité du sommet français il y a une stèle. Le Grammondo (1378 m) est situé à 5 km de la mer à vol d'oiseau. Sa vue est à 360° : du Mercantour à la Corse car il domine les sommets qui lui proches : Cime de Baudon (1266m), Mont Ours (1239m), Mont Razet (1287m), Mont Mulacié (1326m), Mont Méras (1245m), Punta Renuit (1299m), Punta Monetto (1246m), Roc d'Orméa (1132m) et Cime de Restaud (1148m).

Mais bon, la réalité est tout autre ! Nous sommes entourés de nuages. Ce n’est pas ce jour que nous verrons la Corse ! La visibilité, variable, nous permet de voir le sommet italien et de deviner le Roc d’Orméa.

Nous nous rapprochons de la stèle devant laquelle nous ferons une photo de groupe:

La croix en fer à été montée en 2004. 

 

En dessous, une plaque commémorative est à la mémoire de Patrick Berhault, alpiniste et guide niçois qui s'est tué le 28 avril 2004, à 47 ans, dans les Alpes valaisannes, en Suisse. « Patrick Berhault et Philippe Magnin étaient engagés depuis le 2 mars dans un voyage alpin au long cours, un défi physique et technique sans précédent : l'enchaînement de la totalité des 82 sommets de plus de 4 000 m des Alpes...  Progressant le plus souvent par les voies normales d'ascension, rendues parfois ardues par les conditions hivernales, ils reliaient toutes les cimes à pied, à travers les Alpes françaises, italiennes et suisses. Quelques heures avant l'accident, les deux complices avaient atteint leur 66e objectif, le Taeschhorn, relié par une longue arête au sommet du Dom des Mischabel. Comme à leur habitude, ces deux alpinistes d'exception, reconnus pour leur maîtrise de la progression en haute montagne, n'étaient pas encordés, afin de progresser plus vite…En fin de matinée, Patrick Berhault avait atteint une altitude d'environ 4 500 m sur l'arête du Dom lorsqu'une portion neigeuse s'est effondrée sous ses pas. Précipité dans le versant nord, escarpé et rocheux, il n'a pas survécu à une chute de plusieurs centaines de mètres.»

Nous nous dirigeons vers le sommet Est du Grammondo, en passant par l’oratoire de la Madonne : Joël remplit le livre d’or pour le groupe.

Avant la cime, nous cherchons une place abritée pour la pause repas.

Malgré la faim qui nous tenaille nous guettons la dissipation des nappes nuageuses pour apercevoir les sommets du Mercantour et la côte vers Vintimille. Mais souvent nous avons à peine le temps de sortir l’appareil photo que les voilà à nouveau cachés. C’est donc grâce aux prouesses des photographes que vous pouvez observer ce que nous avons entr’aperçu :

Le Petit et le Grand Mounier enneigé
La cote italienne (Vintimille)

Ayant repris des forces, nous repartons vers le 2ème sommet et nous y faisons une nouvelle photo de groupe, contre le cairn portant la croix.

Nous entamons la descente du versant italien.

Puis nous bifurquons sur la droite pour rejoindre un sentier en balcon, qui serpente en dessous de la crête frontalière. Mais toujours pas de vue sur la Méditerranée.

Avant d' atteindre le Pas de la Corne (1046m), nous observons La Cime du Restaud et le Roc d’Orméa séparé par le col du Berceau.

Nous repassons sur le versant français après une petite montée qui nous permet de voir les ruines du Vieux Castellar, avant de rejoindre le GR 52 (balise 12).

La dernière montée du jour, vers le col du Berceau, est courte (environ 500 m) mais les 140 m de dénivelée paraissent difficiles en fin de journée.

Nous sommes récompensés de nos efforts : la vue sur la côte de Menton à Monaco est dégagée.

Nous nous reposons un peu avant d’entreprendre la dernière difficulté de la journée : une longue descente d’environ 1 heure, caillouteuse et avec des pentes fortes, pouvant dépasser les 25% par endroits, qui expliquent quelques glissades sur les fesses.

A la balise 11, nous quittons le GR 52 qui descend vers Menton et nous dirigeons, plein Ouest, vers Castellar par le GR51. La descente par ce sentier encore caillouteux devient presque confortable. Nous  voyons la falaise de l’Orméa et ses abris sous roche. 

L’un d’eux, appelé l’abri Pendimoun est un site remarquable, puisque des sépultures et 5 squelettes humains datant du Néolithique ancien y ont été découverts. Aller relire le beau blog de Brigitte pour en savoir plus en cliquant sur le lien http://randosboulouris2.over-blog.net/2017/02/cime-de-restaud-roc-d-ormea-23/02/2017-636.html

Nous retrouvons la civilisation avec la vue de l’autoroute derrière le village de Castellar.

Pas de pot au café du village, la bistrotière ayant pris sa retraite depuis quelques mois. Mais nous avons acheté des canettes bien fraîches, que nous avons dégustées au soleil avec quelques douceurs sucrées.

Merci Alain pour cette très belle randonnée, malgré l’absence de panoramas pourtant annoncés, mais cachés par les nuages. Et bravo aux photographes, Alain, André, Dominique et Claude C.,  qui ont su saisir les bonnes vues au bon moment.

La semaine prochaine, jeudi 12 avril :

G1    Départ : 9 H    Joël    Via Ferrata    moyen***        
Initiation et découverte des plaisirs de la via ferrata autour du phare du Dramont ; je serais présent pour aider et conseiller, mais l'activité sera encadré par un moniteur agréé. Coût de la prestation, prêt du matériel compris, 35 €. Inscription obligatoire avant le jeudi 7 mars.
Complément d'explication à venir.
Parking : Port du Poussaï – Le Dramont  
 

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5 avril 2018 4 05 /04 /avril /2018 19:29

 

 

Callian-Vallon de la Camiole-679-G2

Callian, ce superbe village perché d'où nous partons régulièrement en rando, aussi bien vers l'est que vers l'ouest, nous accueille une fois de plus autour de Jack,

notre animateur. Il est censé conduire le G2 mais ce sera plutôt un groupe mixte G1/G2, presque moitié-moitié qui se retrouvera sur le parking de l'Office de Tourisme avec 36 participants. Cette composition et cet effectif un peu particulier sont la conséquence du choix de l'animateur du G1 qui proposait un dénivelé de 1300m…

Pour essayer d'avoir une vue d'ensemble du groupe lors de la présentation de Jack, il fallait mieux rechercher une position élevée.

La rando est prévue pour 13 km et 330 m de dénivelé.

Nous monterons jusqu'aux ruines du  Castrum de Venasque mais nous ne pourrons pas trop nous approcher car le site est dangereux (chutes de pierre). La difficulté principale, aux dires  de Jack, sera la traversée de la route après avoir franchi la Camiole. Nous, nous avons une perception un peu différente.

A 9 h 40 après un dernier décompte de notre serre-file, Patrick, nous quittons le village par une route en descente  très accentuée.

La lumière du matin nous offre des verts lumineux.

Nous remarquons vite qu'en tête, Jack est entouré de ses collègues habituels du G1 qui impriment une bonne cadence. Pas trop grave, ça descend.

Puis nous reprenons une route bien plate qui passe devant l'ancien centre de convalescence   transformé en maison de retraite.

Ensuite nous traversons la Camiole par un gué très bien équipé. A peine de quoi mouiller ses semelles, nous avons connu cette rivière plus tumultueuse et même parfois infranchissable.

Petit arrêt d'effeuillage car il fait déjà chaud. Ah! Oui, j'avais oublié de vous parler de la météo. C'est comme les trains qui arrivent à l'heure, on les oubli. 

Car effectivement la météo est super aujourd'hui.

Plein d'orchis de Robert dans ce secteur.

C'est alors que survient la fameuse traversée de la route. C'est vrai qu'il y a beaucoup de circulation mais tout se passe bien et tout le groupe, en trois vagues successives, se retrouve en bas du sentier qui grimpe dans la forêt.

 

L'effeuillage a été efficace car maintenant nous sommes dans la grimpette avec des pourcentages de 15 à 25%.

Heureusement ce n'est pas très long et nous quittons le raidillon pour arriver sur une grande piste plate où Jack va nous offrir la "pause banane".

Il en profite pour nous briefer sur la suite du parcours qui comprend un aller-retour aux ruines de Venasque.

"La période troublée du haut Moyen-Âge favorisa la multiplication de « castra », villages fortifiés ou places fortes. Les archéologues ont pu répertorier dix sites fortifiés, dont  le premier château de Tourrettes qui fut construit par Bertrand de Villeneuve, seigneur de Tourrettes à partir de 1321. Il n’en reste que la Tour de l’Horloge.  Du castrum de Pibresson et du castelet de  Velnasque il ne reste aujourd’hui que des ruines, le site de Tassy a complètement disparu.

La plus ancienne mention connue du castellum de Valmasca figure dans la liste des localités du diocèse de Fréjus soumises au comte de Provence en 1232-1244. Velnasque était probablement un satellite de Tourrettes. En 1320, la seigneurie appartenait, comme celles de Tourrettes et de Pibresson, à la famille de Villeneuve, qui le conserva jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. L'abandon du castrum remonte probablement à la guerre de l'Union d'Aix, (1382-1388) dans les dernières années du 14e siècle, mais une réoccupation partielle et temporaire au siècle suivant n'est pas exclue. Le toponyme aujourd'hui attaché au site, Saint-Laurent, indique l'existence d'une église, sans doute celle du castrum, dont l'emplacement n'est pas connu. Les ruines ont été partiellement fouillées en 1978 par Guy Désirat, qui a dressé un plan des vestiges.

Comme nous ne pourrons rentrer dans le site, j'ai trouvé une vidéo que le blogueur mettra à votre disposition en cliquant sur le lien qui lui a été communiqué".

https://www.youtube.com/watch?v=BvJbMOk06Eo

Les murailles sont impressionnantes en longueur et en hauteur mais la végétation masque les ruines.

Le long du chemin, découverte d'une superbe orchidée.

Nous repartons donc d'abord sur la grande piste puis sur un sentier qui va monter doucement au milieu d'une forêt étrange.

Elle a certainement été éclaircie il y a quelques années mais les jeunes arbres restant sont envahis par la salsepareille (vous savez cette plante dont les fruits sont la nourriture des Strumpfs !).

Un groupe de 36 en file indienne, ça s'étale sur plus de cent mètres !

Maintenant nous abordons une nouvelle partie de la forêt en cours d'exploitation et les pistes sont devenues très larges, mais un peu défoncées par les engins.

Nous arrivons  au lac de Giraud ou un peu d'eau permet à quelques canards de barboter.

Lors de sa reconnaissance, Jack l'avait trouvé désespérément sec. Le site est étonnant, perdu au milieu de cette forêt.

Ces jolies dames discutent très agréablement... en arrière du serre-file. Où va t'on?

Après un très large virage, Jack nous arrête dans une jolie clairière pour le pique-nique. Un tronc de pin couché va servir de siège à une grande partie du groupe.

Mais aujourd'hui est un jour spécial, celui de l'anniversaire de Jack et à cette occasion il fera le tour de tous les randonneurs une bouteille de Vermouth à la main. De plus il y aura quelques fromages de chèvre sous forme de bouton, une rondelle d'excellente saucisse de Vire et même un peu de foie gras. Le repas se terminera avec chocolats, biscuits divers. Quelle abondance !

Merci à tous ceux qui on chargé leur sac de ces délicieux suppléments.

Une belle photo de groupe, 36 moins la photographe !

Nous quittons cette clairière aux coordonnées  N43° 38.525’ E6°43.435’ ( pour ceux qui emprunterons cette route dans l'avenir)et poursuivons notre cheminement en traversant la Camiole par un gué complètement sec.

 Quelques fleurs en sous-bois, violettes, hépatiques si délicates, hellébores de Corse , enfin le printemps.

Oh ! Oh! Ginou, ne piétine pas ces petites hépatiques !!! Bien évitées, merci pour elles.

Enorme pin renversé, le géant, comme tous les individus de l'espèce, ne tenait que par un ensemble de racines à fleur de terre.

 Celui-ci était plus jeune, il a cassé.

Nous débouchons sur une large piste en descente. Jack va nous expliquer que nous sommes sur l'Aqueduc de la Siagnole qui part en dessous de Mons et rejoint Fréjus. Dans cette zone, il est enterré. Cet aqueduc construit par les Romains est toujours en service sur certains passages. Sur d'autres il emprunte des conduites forcées mais sur l'ancien tracé.

Nous allons le suivre sur un kilomètre environ…sauf que plusieurs arbres couchés en travers du chemin nous obligent à quitter la piste pour contourner cet obstacle. Le vent a du souffler très violemment ici pour mettre bas tous ces arbres.

Le chef surveille le retour sur la piste, prêt à aider pour ce

passage délicat.  

Nous reprenons notre progression après cet intermède.

Et très vite nous nous retrouvons dans les faubourgs de Callian avec de belles propriétés et des pelouses remplies de dimorphotécas, superbes.

Nous abordons la grande descente très raide qui nous permet d'avoir une vue remarquable sur le château.

Elle nous conduit au  2ème lavoir du village (nous avons longé le 1er ce matin sans que quiconque ne s'y intéresse).

Il ne reste plus qu'à remonter jusqu'au parking, changer de chaussures pour aller prendre le pot de l'amitié sur la place de la fontaine toujours aussi belle.

Merci Jack , ta tâche n'a pas été facile avec cet effectif mais tu as parfaitement assumé sur cette belle rando.

 

Merci aux photographes, Jean-Marie, Nicole et Rolande.

 

La semaine prochaine, jeudi 12 avril, départ : 8 h 30-Jean-Marie-728-Flayosc-Les Vallons Sud-Moyen * 14 km Dh: 300m
Gentille balade empruntant partiellement l’ancienne ligne Nice-Meyrargues. Des vignes, des chênes truffiers,
des oliviers et la terrible Floyère.
Parking à Flayosc-centre du village-Jeu de boules. Coût du trajet : 28€/voiture

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