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10 février 2018 6 10 /02 /février /2018 14:01

 La Garde-Freinet-Les Roches Blanches-G2
 

C'est par grand froid mais un beau soleil que les 20 marcheurs (G2) du Cercle de Boulouris se sont réunis sur le beau parking des Treilles, équipement sanitaire Premium. Le trajet par la côte  a été un peu perturbé par des travaux dans Ste.Maxime mais il s'est avéré plus facile que par le Luc, avec une durée de 1 h15.
C'est Jean-Marie qui anime cette rando."Pourquoi La Garde-Freinet ? La Garde parce c'est un col qui contrôle le passage de la plaine du littoral à celle de l'Argens. Pourquoi Freinet ? Cela vient de l'ancienne région du Frainex (de Ste Maxime à Cogolin) où poussait quoi … une petite voix proposera "des Frènes" gagné ma jolie !" Un autre participant proposera une autre hypothèse concernant un homme qui freinait… Pas retenue !
 

Cette rando de 10 km et 475  m de dénivelée avait déjà été faite par le G1 en 2016 en montant tout d'abord au Fort Freinet comme Jean-Marie le montre, puis en passant

directement à la Croix des Maures  par un sentier très difficile. Il a donc préféré monter directement à la Croix , se réservant un aller-retour au fort, en fin de randonnée, pour ceux qui le souhaiteraient. De même il a supprimé une partie du retour, une descente très technique et une autre très facile, sans intérêt au milieu des villas.
Mais malgré toutes ces suppressions, nous dit-il, vous allez vous régaler.
A 10 h, nous quittons le parking, bien emmitouflés, en traversant le village avec sa fontaine aux trois bassins encadrés de mascarons.

Jean-Marie nous fait remarquer certains vieux murs où apparaissent des blocs de schiste, cette pierre sera le fil rouge de la journée.
 

Puis il nous arrête devant le panneau indiquant les itinéraires d'accès au Fort et à la Croix avec les passages à risque.
 

Et c'est la montée vers la Croix d'abord en sous-bois puis en plein soleil. Mais il ne fait pas encore assez chaud pour faire fondre la glace qui s'est formée par endroit. A éviter.

Le village commence à se découvrir en contrebas et ça y est nous sommes sur le schiste.
 

Un petit collet et nous gagnons très vite la Croix des Maures où Jean-Marie va nous faire part de la légende qui l'entoure : "La Croix fut inaugurée le 3 mai 1900, jour de la St Clément, patron du village par l'abbé Mathieu qui en était le commanditaire. De 6 m de haut, il l'avait fait construire  dans l'axe de la place principale, en face de la maison du plus riche propriétaire du village, athée notoire. "Jusqu'à la fin de tes jours, tu auras le Christ en face de toi" lui disait-il."
La croix servait de paratonnerre pour le village et fut restaurée en 1978.

 

Quittant la Croix après une belle photo de groupe, Jean-Marie déclare la "pause banane" au petit collet.
 

Puis nous rejoignons un petit parking d'où s'amorce la route des Crêtes Marc Robert, interdite à la circulation. Nous ne l'empruntons  pas mais attaquons un petit sentier en ligne de crête dans la forêt. Vraiment une bonne grimpette dans le schiste mais tout le groupe suit.

Nous sommes sortis de la forêt et le paysage commence à se dévoiler. Vers l'ouest Jean-Marie nous fait découvrir le lac des Escarcets, où nous randonnons presque tous les ans, et la décharge de Balençan, d'actualité. Nous abordons la descente qui va nous ramener à la route forestière que nous ne ferons que frôler, préférant rejoindre la ligne de crête par un sentier.
Premier passage difficile au bord de cette mare gelée car même les lisières sont glissantes. Mais personne ne mettra le pied dans l'eau.

 

Maintenant ça se complique, dans une forte pente c'est une véritable petite cascade de glace qui envahit la montée.

La meilleure solution est de contourner en marchant carrément hors du sentier. Mais nous passons cet obstacle

et le "Pylone", c'est son nom, est en vue. D'abord, arrêt photo pour ce magnifique cairn. Jean-Marie nous en promet un plus gros…
 

Après un petit passage escarpé nous atteignons le pylône

avec une vue superbe vers l'est et la baie de St Tropez et le château de Grimaud.
Encore un petit effort et à 12 h 20 nous atteignons notre objectif, ce filon de quart blanc qui brille dans le soleil.

Jean-Marie explique que les schistes ici présents sont à l'origine de ce filon.
 

Le schiste métamorphique provient d'une argile qui sous l'action de la pression et de la température présente un feuilletage régulier en plans parallèles : la « schistosité ». Le plan de schistosité est oblique à la direction d'aplatissement (la stratification). Deux épisodes de déformation de directions différentes conduisent à la formation de deux directions de schistosité différentes, et à la création de "frites" (morceaux de roche allongés, de section assez petite, typiquement 1 cm ou moins).
 

Parmi les schistes notables, l'ardoise, très plane et de schistosité marquée, se débite en fines dalles servant à la couverture des toitures. On peut aussi utiliser la lauze de schiste, plus épaisse. On parle de micaschiste dans le cas d'un métamorphisme de plus haut grade, qui conduit à la présence de micas blancs (muscovite) ou noirs (biotite) dans le plan de schistosité
La chaleur qui a accompagné la formation de ces schistes a fait " suer" la roche et libérer   des eaux chaudes minéralisées en silice qui ont donné des filons de quartz blancs   apparaissant lorsque l'érosion a "usé" les roches tendres qui les entouraient.
Cf  Wikipédia.

Photo de groupe incontournable.
Nous reprenons le sentier pour rechercher un endroit abrité du vent et aussi pour s'approcher de l'énorme cairn qui mesure plusieurs mètres de haut. Sa forme est maintenant cylindrique alors qu'elle était conique à l'origine comme tout bon cairn.. Jean M. et Annie T vont élargir sa base faute d'augmenter sa hauteur.

 

Difficile de trouver un coin abrité pouvant accueillir 20 randonneurs affamés et le groupe va se partager en trois dans un cercle de 50 m de diamètre mais, protégés par les rochers, ils sont invisibles les uns des autres.
 

Pour une fois le groupe est assez sobre, le G2 deviendrait-il raisonnable ou bien est-ce la présence de nombreux G1 qui nous a phagocytés ?
Jolie coup d'œil sur la baie de St. Tropez qui méritait ce coup de zoom.

 

Nous ne traînerons pas, la sieste et les jeux de cartes ne sont pas au programme et nous repartons vers le "Pylone". Mais là nous empruntons une large piste "confortable", en descente vers la route forestière. Attention encore à quelques zones de glace.
Par la route forestière, nous rejoignons le parking de la Croix et nous entamons la descente vers le village.

 

Une remarque importante : aujourd'hui, aucun effeuillage nous sommes toujours aussi emmitouflés.
Arrivés à la grande piste, tous les participants décident de remonter au fort. Par de nombreux lacets assez pentus nous gagnons l'extérieur du fort.

 

Arrivés au sommet, Jean-Marie nous expliquera qu'en fait ce n'est pas un fort mais un castrum, un village médiéval entourant un château, le tout ceinturé pour moitié par un fossé servant à la fois de défense et de réservoir d'eau équipé d'un déversoir faisant office de décanteur.

L'ensemble aurait été construit autour des Xème-XIIème siècle soi-disant par les Sarrasins. Mais les fouilles n'ont jamais pu confirmer leur présence en ce lieu. Au XIII ème siècle le village fut abandonné au profit du Col de la Garde. Le château fut détruit en 1589 lors des guerres de religion.
 

Montée au château par un escalier qui donna le vertige (surtout en pensant à la redescente) à plus d'un ou une, puis tour des ruines du château, 120 m2 et vue

panoramique puis descente dans "la rue principale" du village.

Le four à pain et le grenier.
Finalement la descente par l'escalier se passa bien en s'appuyant à droite sur le rocher.

 

Il est temps d'aborder les lacets qui nous ramèneront à la grande piste.

Quelques minutes avant l'accident

A deux lacets de l'arrivée, un des randonneurs glissa et tomba entraînant Yvette qui marchait devant.
Aidée par deux autres randonneurs elle put rejoindre la grande piste où une voiture la ramena au parking. De là, L’Hôpital de Fréjus-St.Raphaël, fracture de la cheville plâtrée immédiatement.
Dommage de terminer ainsi cette belle journée.
Merci Jean-Marie, tous les participants ont apprécié les découvertes qu'ils ont faites et meilleurs vœux de prompt rétablissement à Yvette. 
Merci aux photographes André, Jean-Marie et Nicole.

La semaine prochaine
G2- Départ :8H30 Jean Bo-674-Lac de Garces
Facile -11km -Dh :250

Voir une des merveilles de la Provence Verte, Carcès joli village aux 6 rivières, son Lac et les chutes du Caramy.

Parking : 393 bis route de Bagnols à Carcés-Coût du trajet A/R : 34 €
 

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9 février 2018 5 09 /02 /février /2018 17:25

Les Issambres - La Garonette - G1 - N°526 - 08/02/2018

Boulouris n'ayant pas le "privilège" d'être situé en région parisienne cette semaine, Joël s'est résigné à annuler la rando-raquettes initialement prévue à Gréolières, faute de neige.

En remplacement, Joël nous propose une randonnée bien connue des randonneurs du cercle de Boulouris, sur le territoire des Issambres.

12 randonneurs sont présents ce matin malgré la température plutôt fraiche ( entre 2 et 3°c) et la présence d'un petit vent glacial.

Aussi pour ne pas risquer l'accident musculaire, Joël nous propose un petit échauffement suivi de façon très sérieuse.

 

 

Avant de donner le top départ, Joël nous donne les principales infos sur cette randonnée:

"Nous suivrons la Garonette durant la première partie de notre marche, puis une montée progressive nous amènera au col de Valcologne. Et enfin, après la pause déjeuner, la grosse difficulté du jour, la montée très raide de Cabasse, suivie d'une descente tout aussi raide. La distance à parcourir est de 16,7 km et le DH de 460 m."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dominique Gil dans un numéro d'équilibriste, franchit finalement sans encombre ce premier gué sur la Garonette.

 

Bonnets, gants et doudounes sont fortement appréciés ce matin.

 

Un peu plus loin, nous découvrons sur la rive gauche de la Garonette une stèle à la mémoire d'un jeune pompier disparu lors d'un incendie datant de 1982.

 

 

"Et au milieu coule une rivière...". La Garonette dévalle tranquillement jusqu'à la mer.

 

 

 

Difficile de dire qui est qui. Avez vous deviné?

 

Nous profitons des installations de cette cabane de chasseurs pour reprendre des forces: c'est la pause banane.

 

 

Adossé à un amandier en fleur, nous posons  pour la photo de groupe.

 

 

Nous reprenons notre route en direction du col de Valcologne.

 

 

Sur ce tronçon facile, la présence du soleil et maintenant l'absence de vent nous donne l'opportunité de nous  découvrir.

 

 

Tête baissée, la troupe suit son chef sans rechigner.

 

 

Sous ce ciel bleu azur, le massif des Maures est superbe.

 

Il est 11h 30' environ, et nous atteignons maintenant le col de Valcologne. Nous devinons au loin la crête enneigée du plateau de Caussols.

 

 

Nous sommes dans le massif des Maures, et ici aussi le roi de de la forêt est le chêne liège.

 

Nous apprécions ces larges pistes, d'autant plus que cet après-midi le menu sera plus indigeste.

 

 

 

A propos de menu, c'est le moment où Joël nous propose la pause pique-nique. Tel un balcon sur la mer, nous nous installons à flanc de colline avec pour décor la grande bleue et au deuxième plan la presqu'île de Saint Tropez.

 

 

 

- "Non, mais Joël, tu vas la lâcher ta bouteille de rouge: oui ou non!!!"

- "Eh, Annie. Si je veux.C'est qui le patron ici???"

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une heure plus tard, il est temps de lever le camp.

 

 

 

Le massif des Maures à perte de vue.

 

Surplombant la méditerranée, le massif des Maures fier de 60 km de long pour 30 de large occupe une superficie de 135 00 hectares dans le département du Var. Autrefois il englobait la Corse et la Sardaigne, c'est pourquoi les paysages y sont si semblables.

La flore est une flore méditerranéenne essentiellement composée de châtaigneraies, de forêts de chênes lièges, de pins parasols et de zones de maquis. Les genêts, les lavandes stoechas, les narcisses mais aussi l'immortelle embaument ses pentes, alors que cistes, asphodèles et bruyères colorent le paysage.

Plus de 130 espèces protégées sont répertoriées dans le massif dont des espèces endémiques comme la renoncule de Revelière. On y trouve aussi des orchidées sauvages comme les Ophrys, les Serapias, ou même des Spiranthes, mais aussi des fougères et des mousses rares.

 

Nous voici au pied de la difficulté majeure de cette randonnée : la montée de Cabasse.

Joël nous accorde une petite pause avant de nous lancer dans cette ascension.

 

 

 

Derrière Joël et Marc loin devant, le reste de la troupe s'étire doucement, chacun montant à son rythme.

 

 

 

Magnifique vue sur le golf de Fréjus- Saint Raphaël.

 

 

La descente n'en est pas moins périlleuse.

 

 

Mais les 12 randonneurs du jour sont des randonneurs aguerris. Personne ne manque à l'appel au bas de cette descente.

 

Nous parcourons les derniers hectomètres de cette rando en tous points réussis avec une météo exceptionnelle.

 

 

 

 

Arrivés aux voitures, Joël précise que nous venons de parcourir 18 km et 557 m de dénivelé cumulé.

Puis nous nous retrouvons dans ce bar de Saint Aygulf, pour achever cette belle journée.

 

Remercions Joël pour cette super randonnée, et espérons que la sortie "raquette" sera possible l'année prochaine.

Les photos sont de Gilbert.

 

La semaine prochaine, jeudi 15 février :

Départ :8H30 Jean Ma 548-Sommet du Marsaou
moyen***
14,5km
Dh :700
Vues magnifiques sur les sommets de l'Estérel avec sentiers parfois très raides
Parking :sur N7 en direction de Cannes avant le
Pont St Jean
Coût du trajet A/R : 16 €

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3 février 2018 6 03 /02 /février /2018 11:00

2018/02/01 – N°  555- G1 et G2 – CABASSE

 

 

Les deux groupes de  marche retrouvent  le même parking, à la sortie de Cabasse, direction Carcès, face à l’ancienne usine de bauxite, avec un décalage d’une trentaine de minutes.

 

Deux animateurs, Joël pour le G1 et Jean Bo. pour le G2 nous proposent des trajets en ce lieu, riche en Histoire.

 

Les deux parcours très légèrement différents mais avec les mêmes centres d’intérêt, dont nos retrouvailles au restaurant de Cabasse pour la pause déjeuner.

 

 

 

 

Concernant les cotations, il est annoncé : 15 Km et 600 m de dénivelée pour le G1, 10 km et 380 m de dénivelée pour le G2, avec au départ pour les deux groupes une pente courte mais un peu raide.

 

Joël nous présente la marche du jour et les 14 randonneurs descendent au bord de l’Issole, affluent du Caramy, qu’il rejoint au Nord de Cabasse et donc sous-affluent de l’Argens. Bien que  sa période de hautes eaux se situe statistiquement en janvier-février, il n’y a pas d’eau sous le pont.

Notre sentier, régulièrement marqué de points jaunes,  grimpe alors en sous-bois épais et peu lumineux,avant de déboucher le long la falaise.

Nos 25 amis du G2 emprunterons le même trajet, justifiant ainsi l’abandon de l’appelation « Petites jambes ». Jean présentera son parcours en fôret.

Le G2 pendant l'effort

La falaise du Trou aux fées surplombe l’Issole.

Des habitations troglodytes ont été construites dans la falaise.

« La maison de la fée (Oustéou dei Fado) à Cabasse habitat troglodytique censé avoir fonctionné comme maladrerie […] domine le pont de l’Issole […]. Creusée dans une faille élargie sur la rive droite de l’Issole, obstruée sur toute sa hauteur (15m) par un mur au mortier, elle abrite des locaux habitables 200m2 sur quatre niveaux (six ou sept d’après le bulletin de la société préhistorique  française de 1923) mais n’est accessible que par une plate-forme rocheuse suspendue à une douzaine de mètres au-dessus du sol…. Pendant les guerres du 18 ème, l’Oustéou dei Fado sert de grenier ou de cache pour les habitants et les caisses contenant les papiers importants de la communauté sont placés sous la garde quotidienne d'hommes.»

Après un passage sur des dalles calcaires le long d’un à-pic, nous repassons en sous-bois .

Nous atteignons rapidement la plate-forme de Notre Dame du Glaive, quelques centaines de mètres plus loin.

Madame Passeron, qui  a la gentillesse de nous faire découvrir le patrimoine de Cabasse, nous y attend. Elle nous accompagnera lors des visites des trois édifices religieux de la journée .

Notre guide nous explique alors pourquoi  les  cabassois sont très attachés à ce lieu : « Les sarrasins, débarqués d’Espagne, installés dans les forêts et terres de la côte, vont souvent servir de mercenaires aux conquérants du pouvoir. Pour paiement de leur aide, ils ont le droit de razzias sur toute la région. Plusieurs fois ils vont passer par le défilé pillant tout sur leur passage. Le mardi de PAQUES 760, les Sarrasins viennent une nouvelle fois piller à CABASSE mais cette fois-ci les habitants se défendent. Une violente bataille s'engage au pied de la colline dans la plaine de St Loup ; les cabassois adressent alors une prière à la VIERGE pour qu'elle leur donne la victoire. Elle leur apparaît armée d'un glaive menaçant ; les envahisseurs s'enfuient pour ne plus revenir. Les vainqueurs reconnaissants bâtissent un oratoire dédié à la VIERGE et y déposent leurs armes en témoignage de grâce. La chapelle sera construite ensuite sur le site,  rebatie en 1621, puis rallongée d’une  travée de nef.  Durant le 18ème siècle, NOTRE-DAME est invoquée  à plusieurs reprises, pour protéger les cabassois, soit lors des guerres soit lors  d’épidémies ...  Au 19ème siècle, les pèlerinages du mardi de Paques passent  au lundi. »

Le bleu de la peinture représentant une vierge auréolée portant un bouquet de fleurs, et entourée de colombes  illumine la façade.

Devant la chapelle, un calvaire avec  une piéta (Marie tenant son fils mort dans les bras) correspond  à l’avant-dernière station du chemin de croix qui part du village en face de l’église.

Sur le côté, un autel entouré de bancs de pierre en hémicycle  a été construit pour les messes en plein air.

De l’autre côté une allée mène au jardin de la Vierge à l’enfant.

Par suite de vandalisme, la statue initiale a du être remplacée par une nouvelle, sans enfant.  Le dolmen du Pont, érigé sur le plateau à proximité du confluent de l'Issole et du Caramy et menacé par l'extension de la carrière de bauxite, a été entièrement démonté et remonté avec la même orientation. Nous passerons à côté sans le voir.

L’intérieur de la chapelle renferme de nombreux ex-votos. De part et d’autre de l’autel des cabinets en bois renferment des statues de la vierge, tout de blanc vêtue, l’une en cire fragile et l’autre, sa copie qui est sortie pour les pèlerinages.

 

 

A gauche de l’entrée, une statue de Saint Joseph et à droite, une fresque datée de 1739 et découverte lors de grattage des murs illustre que la chapelle était administrée par les Pénitents.

 

 

 

 

Nous quittons le site en empruntant les marches du chemin de croix.

Nous découvrons la Chapelle Saint Loup. 

« On trouve des premières traces de sa construction en  1526, mais elle pourrait être plus ancienne. Située près d'une villa antique, la partie sud de sa nef a été bâtie au XVème ou au XVIème siècle, la partie nord entre 1616 et 1622. Elle fut complétée au XVIème siècle par un ermitage, détruit au XIXème … Les saints protecteurs du village sont Saint Pons, Romain converti et Saint Loup évêque de Troyes qui revenant du monastère de Lérins fit halte à Cabasse. »

Le deuxième groupe visitera l’intérieur qui permet de voir les deux chapelles et les grandes fresques  récentes qui illustrent l’histoire du bourg.

Après une brève pause banane, les deux groupes vont terminer leur  descente et atteindre  la plaine argileuse et ses vignobles.

 

Les  randonneurs du deuxième groupe vont  emprunter la route directe pour rejoindre le départ du sentier menant au dolmen de la Gastée.

Ils passent le long du domaine viticole du Château Requier, Celui-ci s’est développé sur l’ancienne ferme des Templiers.

Les marcheurs du premier groupe vont faire une boucle  d’un peu plus de 4 km pour rejoindre Colles d’Anvignes, environ 150 m plus haut, puis redescendre par  les Bouissières.

Leur chemin fait alors prendre de grands risques en longeant des travaux forestiers!!

La pluie s'intensifie et il faut protéger tant les marcheurs que les sacs.

Les randonnées nous offrent parfois des vues surprenantes, tel ce phaéton hippomobile parmi les oliviers.

Le sentier étroit qui nous mène au dolmen va serpenter en forêt. 

Soudainement le premier groupe entend des voix et des rires, puis apparaissent des corps : nos amis du deuxième groupe sont déjà  sur le site du dolmen et nous accueillent.

Ils vont prendre le chemin pour le restaurant mais, avant ils nous laissent un défi : l’évaluation du poids de la pierre supérieure du dolmen. Nous ferons moins bien que Michel dont l'estimation a été exacte à 10% près.

En effet, la dalle de couverture est décrite à 5 tonnes à l'origine (elle a  été trouvée par terre et cassée à un coin).

« Les fouilles pratiquées ont révélé entre autre la présence de quelque 80 corps et une trentaine de kilo d'os calcinés. Sa chambre carrée est séparée en deux par une dalle verticale et ouvre sur un couloir de 2m de long. On a trouvé 1600 dents et ossements, et près de 80 corps ensevelis… Des poteries ou parures campaniformes d’origine ibérique, y ont été retrouvées, preuve du déplacement d’individus ….  ».

Sur le chemin de retour les filles sont bien patriotes.

Nous retrouvons nos amis déjà attablés mais nous attendant pour trinquer avec la sangria.

Un agréable repas suit (terrine de campagne maison, suprême de pintade aux champignons, tarte poires et amandes) et après le café nous retrouvons « l’ami Jean-Pierre » qui fait chanter les randonneurs.

La pluie a cessé  et nous prenons la direction de l’église Saint Pons, avec Madame Passeron qui nous a rejoint pour partager le dessert.

« L’église de cabasse, placée sous le patronage de Saint Pons, a remplacé au XVIè siècle un édifice du XIIè s. dont il ne reste que le clocher. Le portail est de style gothique flamboyant. Mais le tympan, en argile,  bien plus récent contraste…

Sans l'assistance d'un précieux éclairage électrique, l'intérieur serait très sombre (les étroites baies percées dans les murs sont décorées de beaux vitraux qui laissent peu passer la lumière)….

La décoration est des plus soignées : des retables en or, une reconstitution de la grotte de Lourdes avec la Vierge et Bernadette, de nombreux arcs doubleaux des croisées d'ogive retombent sur des culs-de-lampes représentant divers symboles (anges, têtes grimaçantes, coquilles, animaux...).

Le collatéral accueille une petites collections de pièces anciennes découvertes dans la région : autel-cippe paléochrétien, chapiteau de l'ancien château médiéval représentant une joute entre deux chevaliers, urne cinéraire du Ier siècle, morceau de miliaire romain, ancien autel médiéval... »

Le retable en bois doré sculpté en 1543 est d'Antoine Imbert. Les Saints Protecteurs entourent le tabernacle, à gauche Saint Loup et Saint Michel, à droite Saint André et Saint Pons.

Après une photo des deux groupes, nous quittons Madame Passeron en lui adressant nos chaleureux remerciements.

Le deuxième groupe qui va rejoindre le parking directement. Le premier groupe va faire une dernière boucle et monter sur la ligne de crête face à notre trajet du matin. La route en sortie de Cabasse s'élève raidement et le cycliste peine autant que nous.

Nous empruntons ensuite la piste Le Défens.

En haut, nous passons devant une stèle aux combattants du maquis, malheureusement  dégradée : ce plateau servit de lieu de parachutage durant la seconde guerre mondiale.

"Le problème crucial à résoudre est celui de l’armement du maquis. Il faut prévoir des parachutages d’armes et de munitions […]. Pour ce faire,
on a créé à Londres la S.A.P. (Section Atterrissage et Parachutage) dont la responsabilité pour le Var est confiée au Commandant Berthe. Le sud
du département étant trop surveillé par les allemands, les parachutages ne seront possibles que dans le centre et dans le nord. […]. Dans la nuit
du 27 au 28 mai, quinze conteneurs et dix paquets sont largués sur le plateau du Défends près de Cabasse. L’équipe de Vins récupère armes,
munitions et matériel divers et le transporte […] dans la grotte de la Baume de Savoye."

Sur la plate forme, près de l'antenne, sous un ciel gris, nous avons une nouvelle vue sur le village et sur la falaise de Cabasse.

Une dernière descente un peu raide et glissante nous ramène le long de l'Issole.

Nous quittons nos chaussures bien chargée d'argile avant de reprendre nos voitures.

Nos remerciements vont à nos animateurs Jean Bo. et Joël pour cette randonnée très agréable, riche en informations sur le patrimoine du Var et pour l'organisation de ce repas convivial au restaurant. Les photos sont de Claude C., Jean Bo. et Nicole ; merci à eux.

La semaine prochaine, jeudi 8 février :

G1

Départ :

Joel et Jack

Sortie raquettes

moyen**

6,5km

Dh :400

Sortie inédite pour une ballade en raquettes des neiges à Gréolières ;le parcours sera adapté à la situation et aux participants ; il faudra se faire connaître à l'avance pour prévoir la location du matériel

En cas d'absence de neige, Joël prévoit une randonnée de remplacement

Parking : Gréolières Les Neiges Bld du Grand Pré

Coût du trajet A/R :60 €

G2

Départ :8H30

Jean
Marie

840-2 Les Roches Blanches

moyen*

10km

Dh:320

Objectif : les Roches Blanches, une curiosité géologique à découvrir

Parking : Parking du stade à La Garde Freinet

Coût du trajet : 32 €

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