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6 février 2016 6 06 /02 /février /2016 10:41
AMPUS - ND de Spéluque

Forte participation pour cette première randonnée de février: 31 randonneurs et randonneuses sont présents malgré une température à laquelle nous n'étions plus habituée depuis quelques semaines et un vent qui montera en intensité tout au long de la journée.

 

"Et au milieu, coule une rivière", ici la Nartuby d'Ampus.

 

Après quelques centaines de mètre sur le bitume pour nous éloigner du petit village d'Ampus ...

...et Christian, notre chef de file du jour, nous rassemble pour la présentation de la randonnée du jour. "C'est une randonnée qui va nous permettre de découvrir le dolmen de Marencq, ensuite la chapelle Notre Dame de Spéluque, avec peut-être le plaisir de croiser la bonne soeur qui est la gardienne de cette chapelle. Le fil conducteur de la deuxième partie de cette randonnée, sera le canal de Fontignon."

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Caractéristiques de ce parcours: 18,300 km pour la distance à parcourir, et 350 mètres de dénivelé. A l'arrivée, les possesseurs de GPS annonceront 19,500 km effectués!!!

 

 

 

 

 

 

Elu à l'unanimité, Albert sera notre serre file du jour.

 

 

 

Aprés une petite grimpette qui a le mérite de réchauffer tous nos muscles, nous arrivons sur le site du dolmen de Marencq.

 

 

" Les traces de lointaines civilisations témoignent d'un intérêt certain pour le terroir d'Ampus. La préhistoire a laissé quelques timides débris dans les massifs alentours. Sur la colline dominant le village au nord, parmi les chênes et les buis, se dresse un des plus beaux dolmens varois. On le nomme Dolmen de Marenq, ou de Ratton."

 

Josette s'imagine faisant un retour en arrière de quelques siècles.

 

 

A cette époque, nos anciens connaissaient-ils la banane? Au cercle de Boulouris, la réponse est oui!

" Pause banane!!!!!!!" annonce Christian.

 

 

Christian et Ramon seraient-ils au régime "sans banane"?

 

 

Chiens ou chevaux, ils sont tous superbes.

 

Vielles pierres et vielles bâtisses, jalonnent notre parcours.

 

 

Au milieu d'une vaste plaine,se dresse la chapelle Notre Dame de Spéluque.

Cette petite chapelle qui remonte au Xe siècle, fut consacrée le 10 janvier 1090 par Bérenger III, évêque de Fréjus sous le nom de Beate Marie de Speluca. 

On la désigne de nos jours également sous le nom de Chapelle Notre Dame du Plan. Elle a été classée monument historique par arrêté du 26 juin 1990.

 

Nous découvrons ces plantations de chênes truffiers.

Chênes pubescents (chênes truffiers)
 Ce sont les arbres truffiers par excellence. Les chênes truffiers pubescent sont rustiques, résistants au froid, adaptés aux terrains arides, peuvent se planter en toutes régions calcaires, nordiques ou méditérannéennes. En repos végétatif l'hiver, ces chênes truffiers sont résistants au gel. Ils gardent leurs feuilles marrons jusqu'au printemps.

 

 

Il est 12 h. L'heure du pique-nique a sonné.

 

 

 

 

 

Et comme toujours, la photo de famille habituelle.

 

Christian a sifflé la reprise. Dommage, l'endroit était parfait pour lézarder au soleil.

 

 

Nous découvrons enfin la source qui alimente le canal de Fontignon.

 

En 1997 , fut célébrée une fête commémorant les 500 ans du canal de Fontigon.

5 septembre 1497 : Par transaction du 5 septembre 1497, passée entre les seigneurs et habitants d'Ampus, le moulin à farine situé au quartier du Moulin-Vieux, distant d'une lieue , sera abandonné et un autre moulin sera créé au village. Pour ceci un canal sera creusé , destiné à conduire  au village l'eau de la fontaine d'Hugon ( qui allait devenir canal de Fontigon, long de 7,2km et une pente de 2°/°) .

 

Ci-dessous, un pin fortement colonisé par du gui trés envahissant.

Christian nous montre ses qualités d'équilibriste. Figure réussie!!!

 

"Que la montagne est belle ..."

 

 

Au terme de notre randonnée, nous retrouvons le village d'Ampus.

Ci-dessous, l'église Saint Michel.

 

Prolongement du canal de Fontignon, voici l'acqueduc du village.

 

Il met en exergue l’utilisation du canal de Fontigon, vieux de 500 ans.

L’aqueduc du village fut construit pour permettre une arrivée d’eau régulière, essentielle au bon fonctionnement du moulin à farine, du lavoir du milieu et de la fontaine de la Place de la Mairie.

Cet édifice, situé en bordure de la Nartuby, au pied du plateau des Rouvières et de celui de Canjuers comprend une nef unique, de trois travées, voûtée d’un berceau brisé et terminée par une abside en cul-de-four avec meurtrière. A gauche du choeur, la sacristie occuperait l’emplacement d’une chapelle primitive du Xe siècle.

Cet aqueduc assurait aux villageois une eau indispensable à l’irrigation des prés et des jardins ainsi qu’à leur propre alimentation.

Par la suite une conduite métallique fut aménagée dans la montée de l’aqueduc reliant le canal de Fontigon à une turbine, elle-même reliée à une dynamo, qui se trouve toujours dans le moulin à farine.

C’est au XVè s. qu’on construisit dans le village un moulin à farine, plus proche des habitants que l’ancien qui se trouvait au lieu-dit Moulin Vieux. Afin d’alimenter ce nouveau moulin, on creusa le long canal de Fontigon (la Font d’Hugon) qui permit par ailleurs d’irriguer les terres et d’alimenter le village, le Tournaou, les fontaines et les lavoirs.

Par ce lien, l’électricité a fait son apparition dans le village d’Ampus. Le circuit du chemin de l’eau, balisée par des plaques explicatives, vous guidera à travers le village.

Illustration des propos de ci-dessus, on peut admirer cette trés jolie fontaine place de la mairie.

 

Installés sur cette terrasse de café, nous profitons des derniers rayons de soleil de la journée pour nous désaltérer.

Maurice attentif à  sa santé, improvise un couvre-chef trés surprenant et trés remarqué.

 

 

 

Merci Christian pour la conduite de cette randonnée.

Merci aux photographes du jour: Claude Ca, Gérard et Gilbert.

 

Veuillez noter les éléments de la rando-mimosa du jeudi 11 février prochain:

Jeudi 11/02 à 8H00 : Les Crêtes de TANNERON. L :15 Km 180. Dh:575m. Moyen médio. Jean Borel.                                                

  Départ de la rando : PARKING de la Mairie à TANNERON. Coût du trajet A.R. : 24 €

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30 janvier 2016 6 30 /01 /janvier /2016 14:55

Lac de St.Cassien-Nord

"Petites jambes"

 

Deux semaines après le 1er groupe, les petites Jambes vont s'élancer sur le même circuit aménagé pour leurs performances, c'est-à-dire réduit en longueur et en dénivelée. C'est encore Jean Bo qui va mener le groupe…mais ce coup ci, il a commandé le beau temps.

Ce sont donc 20 randonneurs du Cercle de Boulouris qui se rassemblent à la sortie du pont séparant les deux branches du lac de St.Cassien. Mon Dieu qu'il est bas!

Après la présentation de Jean Bo qui nous précise que nous irons pique-niquer au bord du lac, nous nous engageons sur le petit sentier qui part de l'autre côté de la route avec nos deux serres-files habituels. Merci pour leur dévouement.

Nous dépassons le petit hameau de Magnanon et nous effectuons un premier arrêt pour "la pause banane" car il est déjà 10 h 25. Oui, Oui, les "Petites Jambes" démarrent très tard …

Puis, évitant la traversée des broussailles réservée au 1er groupe (!!!), nous arrivons sur l'ancienne voie de chemin de fer reliant Meyrargue à Grasse puis à Carroz.

Et là, c'est le bonheur, un faux-plat descendant.

Hélas en plusieurs endroits cette belle piste a servi de dépotoir, à croire qu'il n'y a pas de déchetterie dans les Alpes Maritimes.

Nous rejoignons la route à Tournon, au niveau de la jolie petite gare de Tanneron, bien loin du village éponyme. Mais comment aurait on fait pour la faire grimper tout là-haut ?

Encore un petit morceau de voie ferrée puis nous obliquons sud par une montée assez raide.

De l'autre côté, la descente ne l'est pas moins avec une abondante couche de feuilles de chênes qui cachent des cailloux.

Bien en file indienne sur la route, nous gagnons le bord du lac vers un endroit où les deux groupes s'étaient déjà rejoints en 2012.

Bien installés au soleil, nous commençons notre pique-nique par deux apéritifs, au choix ou cumulés par certains : Rivesaltes de Jean Bo et vin d'orange d'Yvette. Ensuite nous aurons droit au rosé et au vin rouge, trois bouteilles de cette dernière couleur. Il parait même qu'une quatrième est restée dans un sac.

     A croire que les si les jambes sont petites, les gosiers sont bien en pente…

Comme d'habitude sieste ou belote.

Mais  Jean Bo en a réduit la durée et nous nous préparons au retour. Il a prévu de reprendre la route jusqu'à Tournon, considérant que le chemin par le bord du lac est trop difficile.

C'est donc par la même piste que nous revenons vers nos voitures avec un tout petit aperçu vers le lac.

Et finalement c'est à la fin de la rando que nous ferons la photo  de groupe sur laquelle il manque deux de nos ami(e)s, attardés, qui nous rejoindrons au pot pris à l'Auberge des 3 Chênes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                           Merci Jean de nous avoir guidés sur ce parcours devenu un grand classique du Cercle de Boulouris.

Les photos étaient de Claude L et de Jean-Marie.Merci.

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29 janvier 2016 5 29 /01 /janvier /2016 10:33

Tour du rocher de Roquebrune.

 

Anne-Marie a préparé un parcours inédit au Cercle, au départ de Roquebrune-sur-Argens. Nous sommes 22 randonneurs prêts à avaler les 16 km et 600m de dénivelée annoncés, pour réaliser une boucle autour du rocher de Roquebrune, en tournant par le nord.

Des nouveaux marcheurs nous ont rejoint : Anne-Marie et Patrick S. pour leur toute première fois parmi nous et Jean-Claude qui a déjà participé à quelques mini randonnées du lundi et qui sera notre serre file efficace aujourd'hui.

 

Partis du parking du cimetière, nous découvrons rapidement, en haut de la ville, un très beau panorama sous la brume matinale.

 

Le petit chemin en corniche nous dévoile le rocher, le sommet des 3 Croix, avant de plonger au travers des pentes boisées pour rejoindre une petite route longeant quelques propriétés.

Quel patriotisme et quelle belle famille !!!

La première partie de notre randonnée est toute en contrastes, tant de l’aspect des paysages (mêlant des crêtes déchiquetées, des falaises abruptes, des plateaux parsemés d’éboulis), que des couleurs (rose plus ou moins rouge brun de la roche, vert des pins et des ifs, jaune des mimosas).

Puis nous atteignons un plateau gréseux pentu sur lequel nous allons progresser avec précaution, compte tenu de la mousse glissante qui le colonise.

Le chemin se perd ensuite dans le maquis en nous dévoilant des vues magnifiques sur le rocher percé de grottes.

Nous devons contourner un relief trop glissant en redescendant vers la route, que nous suivrons sur environ un kilomètre.

Après un allègement vestimentaire, sauf pour Doudou qui ne se déleste pas de sa parka, nous quittons la route pour regrimper sur la paroi rocheuse.

Nous laissons le chemin d’accès au sommet des 3 Croix sur notre droite pour nous diriger vers la Draille du Facteur. L’estomac des lève-tôt commence à crier famine, mais Anne-Marie reste imperturbable : la pause banane, c’est plus tard…. Force est donc de nous nourrir plutôt spirituellement et de nous régaler de belles vues sur les rochers éboulés sur le plateau ou sur les sculptures rocheuses ou encore de nous interroger sur des fleurs étranges qui après plusieurs hésitations seront identifiés étant des Arisarum, de la famille des Araceae (dont fait partie l'arum).

 

Nous coupons alors en sous- bois, avant de retrouver la dalle rocheuse. La végétation est dense, avec de vieux chênes-liège et des pins parasols, 

La vue arrière illustre que nous avons déjà bien grimpé.

 

Nous progressons le long d'une paroi rocheuse, observés par des formes étranges.

Un dernier effort à travers les éboulis et les hautes marches qui causent un « bouchon » dans la file des randonneurs.

Enfin nous arrivons à la Draille du facteur qui accueille notre pause banane. "Si on avait su, on aurait monté l’apéro", disent certains. Il est vrai qu'il est déjà 11 heures.

Nous profitons de cette halte pour admirer la technique de laçage des chaussures de Marc. Peu après être repartis nous avons découvert de jolies fleurs que nous avons prises pour des anémones pulsatille. Mais Jean-Marie, notre botaniste en titre les identifiera comme des dimorphothécae aussi appelées "Marguerites Africaines" et "Marguerites du Cap".

Nous pouvons voir notre prochain objectif : Notre Dame de la Roquette, dont la tour carrée émerge de la végétation. 

La forêt de la Roquette est un site inhabituel et assez magique, avec ses roches brunes creusées de trous et de failles, ses gros blocs tombés des sommets et parfois semblant en équilibre précaire entre ses vieux arbres, que nous devons contourner

Notre Dame de la Roquette est un ancien lieu de pèlerinage et de légende : « elle porte aussi le nom de Notre Dame des Œufs, en liaison à d’anciens rites de fécondité en accord avec l’atmosphère du site, ou Notre Dame d’Espaïme, pamoison en provencal, qui serait lié aux Spasmes ou résurrections qui se seraient produites à la Roquette, ou encore Notre Dame des Sept Douleurs ». Elle aurait été construite au XVIème siècle et des ermites auraient été présents bien au préalable.

A proximité d'un puits se dressent des vestiges d’un bâtiment monastique qui aurait été occupé par des Trinitaires. 

L’escalade au travers d’une de ses ouvertures nous permet d’observer les panoramas alentour. 

En redescendant nous faisons les photos de groupe. 

Puis, contournant de gros blocs nous arrivons à la falaise gréseuse : nous passons un défilé entre deux masses rocheuses, d’une trentaine de mètres de haut et un peu moins d’un mètre de large à sa partie la plus étroite, pour atteindre  la chapelle troglodytique de Saint-Jean, qui aurait été aménagée au XV-XVIème siècle par les Trinitaires.

A quelques dizaines de mètres de là, bouché par des blocs qu’il faut escalader, se trouve le Saint Trou, une crevasse géante dans la falaise. Nous rebrousserons chemin sans nous hisser sur la dalle qui en cache l’entrée. Faut- il croire à la légende qui indique que le passage était réservé aux âmes vertueuses ?

Nous profitons de la beauté et du calme du site, malheureusement un peu pollué par des détritus, pour déjeuner.

Puis, redescendant vers l’autoroute, nous retrouvons le vacarme des voitures et des camions. Cela ne semble pas perturber les ânes et les moutons qui paissent dans le vignoble.

Nous tournons alors plein sud pour atteindre le GR 51, qui progresse au-dessus du vallon du Robinon.

Nous avançons à travers le maquis et sur des surfaces pierreuses qui, en ce côté sud ne sont plus glissantes, avant de croiser le chemin d’accès au sommet n° 4 . 

Au loin les 3 Croix du Sommet n°1. 

Les mimosas embaument notre chemin. Un petit détour pour voir des fèves dans un potager. Un bel amandier est déjà en fleurs et cotoie les figuiers de Barbarie.

Une dernière grimpette et nous retrouvons la route d’accès à nos voitures. Nous avons soif après cette belle randonnée et nous nous retrouvons à la terrasse du café de Roquebrune.

Merci Anne –Marie pour cette randonnée pittoresque et enthousiasmante. Les photographies sont de Claude C., Jacqueline et Xavier. Un grand merci à eux.

Voici le programme de la semaine prochaine : 

Jeudi 04/02 à 8H00 : Ampus N.D. de Spéluque. L :18 Km 310. Dh:350m.M. médio. Christian   

 Départ de la rando : PARKING Bld Georges Clémenceau à Ampus. Coût du trajet A.R. : 20 €

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