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9 juin 2017 5 09 /06 /juin /2017 13:32

Les Gorges de Pennafort- G2

C'est Jean-Louis qui va conduire les 14 randonneuses et randonneurs du G2 sur ces pistes proches des Gorges de Pennafort, célèbres pour leur beauté sauvage et…l'existence d'une fameuse hostellerie. Il prend la suite de Bruno en 2007 et de Joël en 2012.

Lors de sa présentation, bonnes pistes et montées/descentes courtes, il ajoutera qu’il y aura deux

options pour la seconde partie, les gorges  vues soit du haut, soit du bas. Sa préférence va sur la deuxième option.

Nous parcourrons donc 11.300 km au lieu des 14 annoncés.

Beau temps, ça nous changera de la semaine passée, et certainement avec de la  chaleur.

Et, à 9 h, le groupe attaque la première montée qui nous conduira à la chapelle ND de Pennafort.

Cette chapelle fait face à l’entrée des gorges. Elle est coiffée d'un dôme dans le style néo-classique grec.  Les habitants de Callas y organisent chaque année un pèlerinage en l’honneur de la Vierge.

Impossible de la visiter pour cause de travaux en cours.

Construite sur l'emplacement d'une ancienne chapelle érigée en 1803, c'est l'architecte André Pelicot, de Callas, qui en fut le maître d'œuvre. L'ancienne chapelle fut conservée comme sacristie (sur le côté droit).  

Une  tour Sarrazine (XI-XIIème) préexistait sur cet emplacement. Son accès est totalement interdit car le mur sud s'écroule, entraîné par la falaise.

Nous profiterons du site pour faire la photo de groupe.

Puis nous reprenons notre montée sur un ancien chemin médieval qui reliait Grasse à Brignoles. Cet itinéraire était très fréquenté par des colporteurs, pèlerins et moines.

Larges pistes et petits sentiers se succèdent au cœur d'une forêt aux hautes futaies.

Il commence à faire chaud lorsque Jean-Louis nous arrête pour la pause-banane.

Lorsque nous repartons nous découvrons un drôle de totem dédié, semble t'il à la SNCF ? C'est une traverse de chemin de fer dressée verticalement.

Le TGV viendra-t'il se perdre par là ? En arrière-plan une ruine rappelle les temples Mayas perdus en pleine jungle. Jean-Marie tentera une reconnaissance…mais il ne rencontra aucun indigène.

Puis nous atteignons le lieu-dit Beaurepaire avec de belles et grandes propriétés aux terrains plats. Deux fleurs non identifiées, pourtant Jean-Louis est un spécialiste ! La première pourrait être une Leuzée Conifère en bouton.

Non, cette dernière n'est pas une orchidée, la feuille est très différente, mais alors ?

Ensuite nous prenons la D562 à droite pour rejoindre la chapelle de la Trinité. Celle-ci fut construite au XIème siècle sur les ruines d’un ancien lieu de culte romain.

Petit topo de Jean-Louis.

Je vous conseille d'aller à l'adresse suivante pour l'histoire de cette chapelle et des fouilles qui y ont eu lieu.

http://www.persee.fr/doc/galia_0016-4119_1963_num_21_2_2391

Encore un arbre inconnu ??? A postériori, pourrait être le Paliure épine du Christ.

Nous reprenons la départementale sur 500 m environ avant de replonger dans la forêt par une montée assez longue qui nous conduira au top de cette rando à 319 m.

Jolie coupe de bois aux formes étranges. Nous n'avons pas le temps de compter les cernes pour déterminer l'âge.

C'est là que Jean-Louis va nous trouver un lieu de pique-nique surplombant un ancien hameau abandonné et ses restanques.

C'est sur la première que nous nous installons, mélange d'ombre et de soleil avec un petit vent bienvenu. Et les "ripailles" commencent avec vin d'orange accompagné de gâteaux salés, puis rosé, rouge et café. Qu'ils sont bien sages, alignés sur cette banquette !

Notre guide surveille à la fois ses ouailles et le hameau en dessous.

 

Sieste pour certains et discussions sur l'actualité pour les autres.

Il est temps de repartir avec une descente très raide et caillouteuse qui contourne une propriété privée qui a "absorbé"  l'ancienne descente.

C'est raide mais tout se passe bien et nous nous retrouvons sur une large piste qui nous ramènera au parking.

Encore une fleur inconnue, d'un très beau mauve, identifiée à postériori comme Polygale de Nice.

Nous retrouvons les voitures et Jean-Louis nous invite à descendre dans les Gorges. Deux marcheurs préfèrent attendre au frais.

Notre petit groupe réduit s'engage dans les gorges. Le niveau de la rivière est très bas et l'eau stagne dans des sortes de "baignoires".

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais le paysage est impressionnant avec ses grandes falaises de rhyolithe.

De rochers en rochers nous continuons dans le lit de la rivière puis nous reprenons le même chemin pour retourner au parking.

C'est au Muy que nous irons prendre le pot de l'amitié. Pas facile de trouver un "troquet" ouvert.

Merci Jean-Louis pour cette agréable journée.

La semaine prochaine Jean Bo nous emmènera au lac de Sainte Croix mais il a changé de parking et de randonnée. Vous recevrez au début de la semaine des informations complémentaires.

 

Une spéciale Marinette...bien gardée.

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2 juin 2017 5 02 /06 /juin /2017 09:21

 

 

Théoule – Mont Saint Martin - 01/06/2017

 

Les prévisions météorologiques annonçaient orage et grêle sur Rougon et La Palud-sur-Verdon. Joël a donc décidé d’annuler notre randonnée sur le sentier Blanc-Martel.

En remplacement il nous propose de faire l’ascension du Mont Saint Martin (287m), au départ de Théoule :

« Cette randonnée (L: 18,5 km; Dh: 750) vous fera découvrir un aspect moins connu de l’Estérel avec notamment la montée au Mont St Martin, et le joli site du pont Sarrazin et ses petites cascades. Comme nous sommes sur le parking J.B. Pastor, nous allons tourner à l’envers et nous reviendrons par le port pour prendre le pot au Marco polo, avant de rejoindre nos voitures.»

Nous sommes 11 à prendre le départ vers le col de Théoule. Le temps est lourd et nous apprécions le sentier qui passe à travers la végétation.

Après une première petite pause «hydratation » nous continuons sur la piste en direction du Col des Monges. La vue sur les Petites et Grosses Grues est belle.

Nous observons aussi la rhyolite creusée de grottes.

Mais Joël ne nous laisse pas beaucoup de temps pour flâner et nous atteignons le collet des Monges à 10 heures, pour la pause banane.

A partir de là, Joël décide de reprendre l’itinéraire prévu pour ne pas arriver trop tôt au pont Sarrazin, où nous devons déjeuner.

Nous repartons donc en direction du col de La Cadière que nous atteignons trente minutes plus tard.

Nous poursuivons par la piste des Œufs de Bouc. Comme nous ne décelons aucune ponte, une recherche sur la toile est faite, au retour, afin de  connaître la signification de cette dénomination : Il s’agit d’un site géologique présentant de nombreuses boules minérales très dures, siliceuses, appelées lithophyses et insérées dans les coulées de rhyolite... Pour plus d’informations vous pouvez consulter le lien suivant :

http://www.geowiki.fr/index.php?title=Lithophyse

 

Les paysages sont toujours aussi grandioses même si la vue sur la mer est brumeuse.

Jean Bo. nous indique le domaine du Grand Duc sur la commune de Mandelieu-la-Napoule, avec derrière le Tanneron.

En vue arrière le pic de l’Ours domine.

Le Mont Pelet se dresse devant nous.

La piste passe à son pied et, en fait, c’est le point le plus élevé de notre randonnée (350m).

 

Nous allons redescendre vers le Mont Saint Martin. Le chemin est pierreux mais ombragé.

Nous arrivons devant le mont Saint Martin, que nous allons gravir en petit aller-retour.

Les quelques roches sommitales sont étroites mais nous arrivons tous à nous y loger pour la photo.

 

Nous prenons le temps de profiter du panorama.

C’est par le sentier du ravin de Maure Vieil que nous allons rejoindre le Pont Sarrazin.

La descente, pierreuse et parfois inconfortable se fait au travers des chênes et des mimosas et leur ombrage est apprécié.

Au pont Sarrazin nous cherchons l’eau…

Où sont les cascades rafraichissantes promises par notre animateur?.

Jean-Pierre se contente d’un bain de pied pour se rafraîchir.

Les autres randonneurs recherchent l’ombre.

 

 

 

 

 

 

C’est Byzance aujourd’hui au G1 : vin rouge et vin rosé offerts par Daniel et Joël, café monté par Béatrice et Claude C., sans oublier les fruits secs et le gingembre !!!

 

 

 

Après la photo de groupe, le départ est donné à 13 h 20.

La piste, en faux plat montant est facile. Nous atteignons « le siège social » de la société des chasseurs de Théoule.

Nous quittons  la piste, quelques mètres en aval, avant un cerisier, pour prendre à droite un petit sentier qui s'enfonce en sous-bois vers le col des Monges, que nous atteignons une heure plus tard.

Joël nous indique que nous avons parcouru 14,3 km.

Une pause nous permet d’observer les Suvières, le Mont Pelet et le Mont Saint Martin.

 

Béatrice est un peu fatiguée et Joël sort son remède miracle : « Au collet des Monges, rien de mieux qu’un peu de Ricqlès ». Pour aussi le vérifier, Maurice, Patrick, Jean Pierre et Jean Bo. font les cobayes. Si les sucres n’avaient pas manqués le test aurait été plus général !!!

La descente vers le port de Théoule se poursuit donc dans la joie.

Une dernière vue sur la mer....

et nous nous retrouvons devant une boisson désaltérante avec satisfaction.

Joël nous fait part de ses statistiques : nous avons parcouru 18 km, avec une dénivelée cumulée de 593 m, à une vitesse moyenne de 3,8 km/h.

Et pas une goutte de pluie malgré quelques coups de tonnerre en fin de parcours. Bravo Joël pour cette belle randonnée, repli stratégique.

Merci aux photographes Brigitte, Claude C. et Jean Bo.

La semaine prochaine, jeudi 8 juin Jean Ma nous propose :

G1  :  Départ : 8h      570-3-Montauroux-St Cézaire    moyen***
Variante plus sportive d'une randonnée le long de la Siagne avec une remontée inédite vers St Cézaire
Parking : stade du Defens à Montauroux

 

 

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1 juin 2017 4 01 /06 /juin /2017 18:26

Châteauvert – le vallon Sourn – jeudi 1er juin 2017

Aujourd’hui c’est sur le parking de Châteauvert que Jean-Marie a donné rendez au G2 pour une randonnée inédite. Malgré le temps annoncé d’après certains comme devant être pluvieux dans l’après-midi nous nous retrouvons à 22 avec dans le groupe un certain nombre de randonneurs habitués du G1.

« La randonnée  démarrera par une montée d’environ 200 m. de dénivelé, puis après la traversée du plateau nous descendrons au bord de l’Argens pour le pique-nique, cours d’eau que nous longerons jusqu’au retour. Au total nous aurons fait 11.500 kms et 270 m. de dénivelé. »

Après avoir traversé l’Argens

et parcouru sur la route quelques centaines de mètres

nous empruntons la piste Chanche. Jean Ma aujourd’hui a pris sa casquette de serre-file. La montée est régulière et les randonneurs restent groupés. Merci à ceux du groupe 1 de respecter l’allure du groupe 2.

Petit arrêt effeuillage, le soleil devenant bien présent.

Arrivés au sommet nous pouvons voir en traversant le plateau les deux Bessillons.

C’est auprès des ruines  de Coste Guyère où nous sommes chaleureusement accueillis par les aboiements de chiens de chasse que nous nous arrêtons pour la pause banane, confortablement installés.

Nous poursuivons notre traversée du vallon des Baumes

par un chemin agréable où végétation et rochers se côtoient.

Au bord du ruisseau nous pouvons observer vignes, oliviers et arbres impressionnants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A quoi donc peut bien servir ce bassin? Jack on attend ta réponse.

C’est sur la route que durant environ un kilomètre nous continuons. 

Nous pouvons voir une belle grotte qui si elle s’était trouvée un peu plus loin aurait pu nous abriter au moment voulu.

C’est un peu plus loin que nous descendons au bord de l’Argens au niveau de l’Ecluse.

Le ciel devient gris mais pas encore menaçant.

Après avoir fait la photo de groupe nous nous installons pour le pique-nique.

Le G2 est sobre aujourd'hui. Que se passe-t-il? Pas d’apéritif ni de vin.

Et voilà qu’un premier coup de tonnerre, puis un 2è retentissent , puis une goutte d’eau, deux, trois et on a droit à une bonne averse comme on peut le voir sur l'Argens.

Tout le monde se regroupe sous un arbre et enfile k-way ou poncho mais est rapidement trempé. Jean Be, ayant oublié le sien se protège avec un k-way de Rolande aux manches un peu courtes mais c'est mieux que rien.

Que faire ? Il reste 3.5 kms pour rejoindre le parking. Attendre que la pluie cesse, faire marche arrière jusqu’à la grotte, que seuls les chauffeurs partent? Finalement nous partons tous par la route ce qui sera un peu plus court. Nous passons devant une nouvelle grotte "la Grotte des Fées" mais nous ne nous arrêtons pas. Désolée mais impossible de tourner la photo. A vous de tourner la tête.

Nous sommes dans le vallon Sourn (sombre en provençal) dont le site est en plein aménagement par le Département (aires, parking, chemins…, et voies d'escalade).

L’averse s’arrêtant nous reprenons par moment le chemin nous permettant de nous rapprocher de l’Argens où une nouvelle photo de groupe est faite. Le site est magnifique. Quel dommage que le soleil nous ait fait faux bond.

Le sol lourd, collant et glissant sera néfaste à Jean Be qui se retrouvera sans mal les fesses à terre (pas de photo, les photographes sont devant). Décidément ce n'est pas son jour.

De magnifiques rochers de calcaire pour la plupart dominent la rivière.

Voilà que nous entre-apercevons au sommet de la colline les ruines du château. Nous approchons du parking. Nous sommes contents de nous délester des vêtements de pluie et des chaussures mouillées et boueuses.

C’est au Val que nous allons nous sécher et partager le pot de l’amitié.

Merci Jean-Marie pour cette agréable et magnifique balade bien arrosée... A refaire pour profiter de ce magnifique site.

Les photos sont de Jean-Marie et Rolande.

Prochaine randonnée du G2 - jeudi 8 juin 2017 - conduite par Jean-Louis à PENNAFORT. Départ 8.00 h - 14 kms et 400 m. de dénivelé - niveau Moyen**

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