Les Gorges de Pennafort- G2
C'est Jean-Louis qui va conduire les 14 randonneuses et randonneurs du G2 sur ces pistes proches des Gorges de Pennafort, célèbres pour leur beauté sauvage et…l'existence d'une fameuse hostellerie. Il prend la suite de Bruno en 2007 et de Joël en 2012.
Lors de sa présentation, bonnes pistes et montées/descentes courtes, il ajoutera qu’il y aura deux
options pour la seconde partie, les gorges vues soit du haut, soit du bas. Sa préférence va sur la deuxième option.
Nous parcourrons donc 11.300 km au lieu des 14 annoncés.
Beau temps, ça nous changera de la semaine passée, et certainement avec de la chaleur.
Et, à 9 h, le groupe attaque la première montée qui nous conduira à la chapelle ND de Pennafort.
Cette chapelle fait face à l’entrée des gorges. Elle est coiffée d'un dôme dans le style néo-classique grec. Les habitants de Callas y organisent chaque année un pèlerinage en l’honneur de la Vierge.
Impossible de la visiter pour cause de travaux en cours.
Construite sur l'emplacement d'une ancienne chapelle érigée en 1803, c'est l'architecte André Pelicot, de Callas, qui en fut le maître d'œuvre. L'ancienne chapelle fut conservée comme sacristie (sur le côté droit).
Une tour Sarrazine (XI-XIIème) préexistait sur cet emplacement. Son accès est totalement interdit car le mur sud s'écroule, entraîné par la falaise.
Nous profiterons du site pour faire la photo de groupe.
Puis nous reprenons notre montée sur un ancien chemin médieval qui reliait Grasse à Brignoles. Cet itinéraire était très fréquenté par des colporteurs, pèlerins et moines.
Larges pistes et petits sentiers se succèdent au cœur d'une forêt aux hautes futaies.
Il commence à faire chaud lorsque Jean-Louis nous arrête pour la pause-banane.
Lorsque nous repartons nous découvrons un drôle de totem dédié, semble t'il à la SNCF ? C'est une traverse de chemin de fer dressée verticalement.
Le TGV viendra-t'il se perdre par là ? En arrière-plan une ruine rappelle les temples Mayas perdus en pleine jungle. Jean-Marie tentera une reconnaissance…mais il ne rencontra aucun indigène.
Puis nous atteignons le lieu-dit Beaurepaire avec de belles et grandes propriétés aux terrains plats. Deux fleurs non identifiées, pourtant Jean-Louis est un spécialiste ! La première pourrait être une Leuzée Conifère en bouton.
Non, cette dernière n'est pas une orchidée, la feuille est très différente, mais alors ?
Ensuite nous prenons la D562 à droite pour rejoindre la chapelle de la Trinité. Celle-ci fut construite au XIème siècle sur les ruines d’un ancien lieu de culte romain.
Petit topo de Jean-Louis.
Je vous conseille d'aller à l'adresse suivante pour l'histoire de cette chapelle et des fouilles qui y ont eu lieu.
http://www.persee.fr/doc/galia_0016-4119_1963_num_21_2_2391
Encore un arbre inconnu ??? A postériori, pourrait être le Paliure épine du Christ.
Nous reprenons la départementale sur 500 m environ avant de replonger dans la forêt par une montée assez longue qui nous conduira au top de cette rando à 319 m.
Jolie coupe de bois aux formes étranges. Nous n'avons pas le temps de compter les cernes pour déterminer l'âge.
C'est là que Jean-Louis va nous trouver un lieu de pique-nique surplombant un ancien hameau abandonné et ses restanques.
C'est sur la première que nous nous installons, mélange d'ombre et de soleil avec un petit vent bienvenu. Et les "ripailles" commencent avec vin d'orange accompagné de gâteaux salés, puis rosé, rouge et café. Qu'ils sont bien sages, alignés sur cette banquette !
Notre guide surveille à la fois ses ouailles et le hameau en dessous.
Sieste pour certains et discussions sur l'actualité pour les autres.
Il est temps de repartir avec une descente très raide et caillouteuse qui contourne une propriété privée qui a "absorbé" l'ancienne descente.
C'est raide mais tout se passe bien et nous nous retrouvons sur une large piste qui nous ramènera au parking.
Encore une fleur inconnue, d'un très beau mauve, identifiée à postériori comme Polygale de Nice.
Nous retrouvons les voitures et Jean-Louis nous invite à descendre dans les Gorges. Deux marcheurs préfèrent attendre au frais.
Notre petit groupe réduit s'engage dans les gorges. Le niveau de la rivière est très bas et l'eau stagne dans des sortes de "baignoires".
Mais le paysage est impressionnant avec ses grandes falaises de rhyolithe.
De rochers en rochers nous continuons dans le lit de la rivière puis nous reprenons le même chemin pour retourner au parking.
C'est au Muy que nous irons prendre le pot de l'amitié. Pas facile de trouver un "troquet" ouvert.
Merci Jean-Louis pour cette agréable journée.
La semaine prochaine Jean Bo nous emmènera au lac de Sainte Croix mais il a changé de parking et de randonnée. Vous recevrez au début de la semaine des informations complémentaires.
Une spéciale Marinette...bien gardée.