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24 mars 2016 4 24 /03 /mars /2016 19:34

Bras - circuit ABC des petites jambes  - jeudi 24 mars 2016

Ce sont 16 marcheurs (8 femmes et 8 hommes) qui se retrouvent sur le parking de Bras, petit village au cœur de la Provence verte, pour une randonnée quasiment plate, d’un peu plus de 12 kms, conduite par Jean-Marie.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016C’est accompagné des croassements des corneilles et des roucoulements des pigeons blancs que Jean-Marie nous donne quelques explications concernant la rando.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016

"Bras est connu pour être la capitale « régionale » de l’Aïkido. Dans le village il y a 2 chapelles. L’une Notre Dame de Bethléem se trouve dans une propriété privée et l’autre également construite par les Templiers est transformée en lieu d’expositions."

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016

"La randonnée que nous allons faire emprunte une partie du circuit effectué par les marcheurs du cercle en 2009 qui l’ont baptisée ABC – A comme Argens – C comme CAURON (les deux rivières traversant le secteur) et B comme Boue."

Aujourd’hui la dénomination sera d’actualité. De la boue il y en aura.

Nous nous élançons sur le sentier longeant le Cauron

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016De là nous avons une vue sur la partie du village construite sur la colline et en particulier sur les ruines de l’ancien castrum et un ancien pigeonnier.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Quelques prêles pointent le bout de leur nez

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016

avant que nous ne passions devant des buissons d’aubépine

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016

Tout en cheminant entre Cauron et vignes

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016nous pouvons admirer le paysage tout en faisant attention où nous mettons nos pieds. Nos chaussures deviennent lourdes avec la boue collée aux semelles. Les bâtons évitent quelques glissades.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Maintenant ce sont des « demoiselles de onze heures » que nous croisons. Celles-ci sont un peu en avance, il n’est que onze heures moins dix,

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Puis nous passons devant un ancien puits.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Et un peu plus loin, c’est sur un petit pont que nous faisons les photos de groupe,

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016avant de nous arrêter loin pour la pause banane, un peu tardive, mais n’avons commencé la rando qu’à 10 heures.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Nous arrivons alors au confluent du Cauron avec l’Argens, à proximité duquel se trouve la cascade du Tombereau que nous ne pouvons contempler que de loin, celle-ci se trouvant dans une propriété privée.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016

Voilà un pont sur l'Argens. On ne doit pas le traverser. Nous nous arrêtons juste pour observer. A tous on dépassait le poids, mais malgré cela il ne s'est pas écroulé.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Chemins secs et boueux se succèdent alors, tantôt en bord de rivière, tantôt au milieu des champs ou des bois.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016On comprend pourquoi la route est barrée. Aucun véhicule ne pourrait passer, la route est écroulée en amont.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Par un petit sentier nous atteignons la berge de l’Argens, après être passé sur ce qui reste d’un petit pont et devant une ancienne écluse.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Le paysage est magnifique, mais le sol est glissant et humide aussi pas question de déjeuner ici.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016C’est après être passé sur cet ancien pont romain dont Jacky a étudié la construction, ou la profondeur ? que nous nous arrêtons au soleil pour la pause déjeuner. Comme à l’accoutumée le pique-nique devient ripaille : il se voit accompagné de vin à l’orange et de petits saucissons au chèvre et aux noisettes, de vin rouge et rosé, cake, fruits confits, chocolat … offerts par les uns et les autres.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016

Les agapes terminées, certains en profitent pour faire la sieste sous ce beau soleil tandis que les habitués font une belote et que Jean-Marie et Daniel s'en retournent jusqu’à la rivière, Annie ayant perdu sa polaire en cours de chemin sans que quiconque ne s’en soit aperçu.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Mais il est temps de repartir. Et toujours sur le terrain boueux….

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Mais que fait donc Michel, à genou devant sa demoiselle de onze heures ?

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Enfin le chemin davantage ensoleillé est plus sec.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016 BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Nous retrouvons les vignes avec à leurs pieds des plantations de fèves

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016et nous pouvons admirer en cours de route des prunus et pêchers en fleurs.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Nous devons poursuivre sur quelques centaines de mètres sur la route au grand dam de Jacqueline qui, désiquilibrée sur la bordure, fait une chute sans trop de gravité : égratignures sur le nez et sur le poignet. Jacky joue alors au docteur.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Pas de chance : le passage pour rejoindre le chemin est fermé par une propriété et nous devons encore continuer sur le macadam jusqu’au croisement suivant.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Des buissons de prunelles longent la route.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Nous revoilà au bord du Cauron, dans lequel nous avons vu ce matin tout le long des triangles. A quoi peuvent-ils servir ? La réponse nous est donnée cet après-midi par un pêcheur. Lorsqu’il y a davantage d’eau cela permet de créer des courants.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Plus loin nous rencontrons une dame qui a 2 chiens ressemblant étrangement à des loups. Il s’agit de chiens- loups de Tchécoslovaquie. La magnifique chienne non attachée a eu plus peur de nous que nous d’elle.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016En approchant du village nous voyons un immense champ d’ail et de fèves et juste avant d’arriver au parking un forsythia resplendissant.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016

Après avoir quitté nos chaussures boueuses nous nous  rendons au Val pour partager le verre de l’amitié.

BRAS - Rando ABC petites jambes - jeudi 24 mars 2016Merci Jean-Marie pour cette agréable balade.

Les photos sont  de Claude et Rolande

 

 

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18 mars 2016 5 18 /03 /mars /2016 20:50

Cogolin-Le Montjean et Trestaure les Bois.

Ce blog a réuni les deux groupes. Pour différencier les deux récits, le rédacteur a choisi deux couleurs différentes. Ce sera bon pour vos méninges, un peu de gymnastique mentale.

 

En ce 17 mars et avec une météo très incertaine, les groupes 1 et 2 menés respectivement par Christian et 

Joël sont partis dans deux directions différentes, le 1er groupe vers l'ouest à Cogolin, le second au nord à Trestaure-les- Bois.

Le premier groupe est en place vers 9 h30 devant la station de traitement des eaux de Cogolin et stupeur, il n'y a que 9 marcheuses et marcheurs. Christian serait-il abonné à ce chiffre (voir la rando du Mt.Vinaigre) ? De plus, il y a 6 dames et seulement 3 hommes.Gentiment, elles nous feront remarquer que s'il n'y a pas la quantité, la qualité est bien présente. Merci mes jolies (retour de compliment). En tout cas, les mecs, il faudrait vous réveiller…

Christian nous présente sa randonnée, facile selon lui, 17 km et 600 m de dénivelée. Une longue montée régulière nous conduira au sommet. La descente ensuite sera plus dure et là intervient un débat entre lui et Marc sur les ° et les pourcentages. Le graphique nous montre bien que ce sera très pentu. Si le chemin est trop mauvais, nous pourrons revenir par un autre sentier au prix d'un kilomètre supplémentaire nous déclare t'il.

Et c'est parti. A neuf, pas besoin de serre-file. Le temps est gris, les chemins détrempés. Les photographes ne seront pas à la fête. C'est un groupe de 4 dames qui attaque la montée, insufflant un bon rythme. A tel point qu'il faut rapidement procéder à un effeuillage.

Dès que nous avons pris un peu de hauteur, le paysage côté nord nous offre deux beaux points de vue, d'une part sur les villages de Grimaud et Cogolin et d'autre part sur les montagnes enneigées.

Pendant ce temps, le deuxième groupe vient de démarrer. Ecoutons Joël : 

"Ce sont 18 courageux randonneurs et randonneuses qui ont bravé une météo un peu incertaine pour une randonnée inédite au départ de Saint-Paul-en Forêt, devant la mairie.

La présentation du graphique soulève quelques angoisses que Joël réussit à apaiser en expliquant qu'il s'agit d'un graphique en format « portrait » et non « paysage », ce qui relativise beaucoup la raideur des montées et des descentes annoncées, et promet en plus des belles pistes :11,8 km (en fait on en fera plutôt 12,3) et 257 mètres de dénivelée cumulée.

 Une première petite montée dérisoire de mise en jambes permet de découvrir la Chapelle Saint Joseph, malheureusement inaccessible au public. Puis la randonnée se poursuit sur un très beau chemin forestier, un peu boueux par endroit, suite aux pluies de la veille.

 Parvenu à la croisée de plusieurs chemins c'est déjà l'heure de la pause banane devant une maison en ruine, discrètement reconstruite de l'intérieur ???"

La piste qu'emprunte le 1er groupe est large et son sol   régulier, un peu mou par endroit à cause de la pluie de la veille. Son bon état s'expliquera un peu plus loin avec cet engin qui la rabote avec précision.

Mais que voilà, serait-ce un rayon de soleil? 

Il ne durera pas longtemps et certains commencent à regretter l'effeuillage de tout à l'heure.

Jacqueline va découvrir dans la boue une grosse emprunte.

Ce n'est pas un sanglier. Mais alors serait-ce un ours ou bien un loup? Chacun va fantasmer et raconter des histoires d'ours et autres gros prédateurs.

  Le deuxième groupe s'est arrêté pour faire la photo traditionnelle.

La ballade se poursuit et permet d'admirer les sommets enneigés de l'arrière pays.

On longe un peu une route heureusement peu fréquentée et nous replongeons dans la forêt.

 Nous parvenons sur un plateau cultivé de vignes et d'oliviers, et nous installons « en rang d'oignons »à l'abri du vent sur un long muret pour la pause repas bien méritée.

Passons sous silence les diverses compositions liquides et solides qui circulent d'un bout à l'autre du muret.

Dans le 1er groupe, voici le chef et son harem, tout du moins les 2/3.

Il nous arrête ensuite pour la pause banane bien méritée car il est 11 h. Puis nous repartons et Jean-Marie peut enfin photographier les marcheurs de tête, impossibles à doubler.

Maintenant nous avons à découvert des panoramas bien embrumés à gauche et à droite.

C'est notre premier accès visuel à la mer et nous sommes très étonnés de découvrir face à nous, en mer, une ile qu'il faudra bien reconnaître comme l'ile du Levant vu sa situation.

Côté terre, Jean-Marie identifiera le cap Lardier et la pointe de Brouix, à gauche, puis la plage de Cigaro.

Nous traversons ensuite une grande forêt de chênes-lièges aux troncs moussus.

Nous arrivons à un grand carrefour et chacun lors de l'arrêt va reprendre les vêtements de pluie. Tout au long de la montée, il avait pluvioté en alternance mais maintenant c'est plus sérieux.

Sur les côtés du chemin, les asphodèles ont commencé à fleurir.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nouveau dégagement sur la mer avec un point de vue sur un port qui sera identifié ultérieurement comme celui de Cavalaire.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Puis c'est la montée finale, assez raide qui nous conduit au sémaphore. Tout en bas la piste de l'aérodrome de la Mole et dans les collines, le lac et le barrage éponymes.

Juste un petit rayon de soleil dans l'axe de l'antenne du sémaphore. Ce dernier parait abandonné.

Belle vue sur la mer.

Mais avant d'aller faire un tour sur l'oppidum, il est temps de se restaurer. Un rayon de soleil sur nos compagnes.

 

 

 

Allons maintenant nous cultiver sur l'oppidum de Montjean.

Cet oppidum a été  fouillé par Denis Wallon de 1963 à 1979.

Le village fortifié était sans doute peu visible de la mer : les pentes étant dissymétriques, c'est sur le côté le moins abrupt, à l'Ouest, sur le versant regardant La Mole, qu'ont été construites les puissantes fortifications qui protégeaient l'habitat. 

Le rempart principal , arc de cercle prenant appui contre la falaise, protégeait un espace de 140 m de long sur 50 m dans sa plus grande largeur, là où un décrochement du mur laissait place à une entrée.  Celui-ci, large de 3 à 4 mètres, atteint encore 3 mètres de haut dans les parties les mieux conservées, en son parement externe. Le mur est bâti en grosses pierres assemblées sans liant,  .

L'abondance de la céramique accumulée derrière le rempart, avec les terres apportées par le ravinement depuis les parties hautes du site révèle l'intensité de l'occupation. 

 

Une cabane avec son appentis a cependant été fouillée. Elle avait été protégée par l'éboulement de la muraille contre laquelle elle s'appuyait. A l'intérieur de la cabane, et principalement dans l'appentis situé au Nord, de nombreuses jarres brisées et d'abondantes graines calcinées ( blé et vesce ) ont été retrouvées : la cabane et son appentis étaient donc un grenier.

D'après les dates des diverses céramiques retrouvées, l'oppidum a été occupé du milieu du VIIème siècle au milieu du IVème siècle av JC.  Le matériel comporte de la céramique indigène modelée (jarres, coupes,écuelles, faisselle) et de la céramique importée : vases à boire – de fabrication attique, italique ou marseillaise – et surtout des amphores.

 Cf: extraits de  http://www.fabrearcheo-var.fr/montjean.htm

Le deuxième groupe a terminé son repas : C'est fort en forme que nous attaquons la seule descente un peu raide (mais très courte) de la journée, où nous rencontrons un chien impressionnant mais très affectueux qui nous suivra presque jusqu'à l'arrivée.

Un joli lavoir bienvenu va nous permettre de laver nos chaussures.

 Dommage qu'il n'y ait pas un beau ciel bleu derrière nous, sinon quelle superbe photo Jacqueline aurait pu faire…avec de tels modèles.

Mais trêve de plaisanteries, il faut aborder la descente. La première partie est un peu caillouteuse mais nous la négocions avec élégance.

Quant à la seconde, réputée très raide, là aussi nous la passerons sans problèmes. La terre bien mouillées empêche les dérapages.

Et nous nous retrouvons à 130 m sans avoir eu le temps d'avoir peur. Quelques cistes et un arbousier aux fruits déja bien formés vont nous arrêter un court instant dans notre retour à l'altitude de la plaine que nous abordons au lieu dit Val d'Astier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mais là, surprise, le chemin a été absorbé par une propriété (3.5 ha) gardée par deux molosses.

Une autochtone nous conseille de passer par "la plaine" ce qui impliquera un passage sur la route puis la traversée d'un gué qui vu l'aspect de la rivière posera certainement problème.

Effectivement, il est infranchissable. Demi-tour, mais nous rencontrerons de gentils chevaux que Josette nourrira avec une pomme, partagée équitablement.

Il faudra donc encore faire un km sur la route. Il s'agit de la RN 98 sur laquelle de très nombreux véhicules roulent à forte allure. Pas question de ne pas rester en file indienne. Enfin nous la quittons et retrouvons un pont sympathique où nous allons découvrir ce joli parterre d'ail sauvage parsemé de pervenches.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Plus qu'un kilomètre sur un chemin bordé de grandes cannes de Provence.

Voilà, nous avons retrouvé nos voitures et les compteurs annoncent un peu plus de 19 km, le supplément à mettre à la charge du propriétaire du Val d'Astier.

Le deuxième groupe  est déjà aux portes du village où il parvient à trouver un établissement ouvert qui accepte de leur servir à boire dans un patio très agréable (adresse à retenir pour un petit restaurant d'été!!!). Et les boissons accompagnées par un délicieux cake maison (merci Marinette) terminent bien cette belle journée.

 

C'est au pmu habituel, après Port Grimaud, que les 9 valeureux du 1er groupe partagerons le pot de l'amitié.

 

Merci à nos deux guides pour ces randos nous ayant fait passer une journée très sympathique.

 

Les photos étaient de Jacqueline SCD et Jean-Marie pour Cogolin et de Gérard pour Trestaure les Bois. Merci à tous les trois.

Le texte pour le second groupe était de Joël-Merci

 

La semaine prochaine Jeudi 24/03 à 7h00 : GREOLIERES (06). Traversée des Miroirs. L : 12Km526. Dh : 794m. Moyen alto. Joël     

Départ de la rando : GREOLIERES. PARKING de La FAÏSSE, en haut du village. Coût du trajet AR : 46 €

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11 mars 2016 5 11 /03 /mars /2016 13:15

Lac de Saint Cassien (Nord)

 

Pour la troisième fois cette année, Jean Bo. a donné rendez-vous aux marcheurs au parking du pont du Pré Claou, afin de découvrir les « accès rares et confidentiels » de la partie nord du lac de Saint Cassien.

La première de janvier avait été arrêtée après quelques kilomètres et nous avait bien détrempés. La seconde avait été faite, en version courte, sous le soleil par une vingtaine de randonneurs du deuxième groupe.

Aujourd’hui, nous sommes 26 et le soleil semble bien être de la partie .

Patrick ayant été nommé serre file, nous partons dès qu’équipés vers le village de Magnanon car la présence de la route n’est guère propice à la présentation de la randonnée.

 

 Le petit chemin qui monte à travers les taillis laisse rapidement place à une clairière, ce qui va permettre à Jean Bo. de s’exprimer devant un auditoire attentif.

« C’est une randonnée que j’ai créée en 2005 et qui est donc ni référencée ni balisée. Après avoir traversé le village de Magnanon, nous suivrons une ancienne voie ferrée, donc un faux plat jusqu’à un ancien viaduc. Puis nous descendrons vers les gorges de la Siagne par un petit chemin difficile et suivrons la rive jusqu’à la Chapelle de Saint Cassien des Bois. Il nous faudra alors attaquer la seule difficulté de la journée pour atteindre Belluny, à savoir une montée de 200 mètres sur 2 km environ, mais c’est une montée comme vous en avez l’habitude. Puis nous redescendrons vers la prise d’eau du lac. Nous traversons le hameau de Paterelle avant de terminer notre boucle à Magnanon. Nous aurons ainsi réalisé une randonnée de près de 19km et avec une dénivelée d’un peu plus de 500 m ».

Le chemin est bon et le groupe s’étire sous l’influence des diverses conversations.

Le tracé de l’ancienne voie ferrée Grasse–Meyrargues, tronçon de la ligne Central-Var, est un faux plat descendant sans difficulté, hormis quelques trous d’eau à passer.

Nous reconnaissons la bifurcation où nous avions rebroussé chemin en janvier et nous poursuivons la piste de l’ancien tracé ferroviaire pour arriver au viaduc qui lui permettait de passer la Siagne. Jean Bo. reprend ses explications : « Ce viaduc long de 300m et haut de 72 m a été construit en 1896 à partir de plans dessinés par Gustave Eiffel. Il sera détruit le 24 aout 1944 lors de la retraite des troupes allemandes. »

Nous reprenons des forces en sortant les bananes, fruits secs et barres de céréales et posons pour les traditionnelles photos de groupe. Au loin Spéracèdes.

Nous attaquons la descente par un chemin raide et parfois glissant, surtout sur les feuilles. Jean-Marie casse son bâton mais terminera sans autre dommage.

Nous sommes bien récompensés de ces quelques minutes d’effort car en atteignant le pied de pile du viaduc, que Daniel est allé explorer, nous découvrons les eaux émeraude de la Siagne.

Nous ne nous attarderons pas à la chapelle de Saint-Cassien des Bois (commune de Tanneron), compte tenu des travaux de coupe en cours sur les platanes de la place.

 

«Au Xème siècle, la chapelle était la porte d'entrée des 

domaines lériniens. Ce passage fermement gardé, était la limite du fief d'Antibes. Un péage était instauré (octroit), source évidente de revenus pour l'Abbaye de Lérins ».

Après un effeuillage nous attaquons "la montée" du jour. Effectivement, pas si dure que cela, à en croire les visages radieux.

Avant d’arriver à Belluny, nous avons au-delà d’une plantation d’Eucalyptus, un très beau panorama sur Grasse, le village perché de Cabris, la montagne enneigée de Thiey.

Belluny étant le point haut de la journée (306m), fatalement nous redescendons juste après, sans manquer d’observer quelques vues sur la retenue en contre bas.

 

 

Le niveau du lac étant très haut nous ne déjeunerons pas sur sa rive, contrairement aux années antérieures. Mais au pied de cette ruine, nous sommes bien, au soleil.

Josette et Jean Bo. ont courageusement porté leur bouteille et nous offrent rosé et côte du Rhône. Le café est accompagné de galettes, sablés, chocolats, gingembre et papaye confits...
Une chorale se met en place et les répétitions commencent, mais force est de constater qu'il y a encore pas mal de travail à faire !...

 

 

Nous levons le camp pour terminer notre descente et rejoindre les bords du lac.

Certains font de petites échappées, soit pour mieux observer le barrage (digue), soit pour rejoindre la berge. 

 

Nous atteignons la prise d’eau. « Le barrage de Saint-Cassien, construit après la rupture de Malpasset, entre 1962 et 1965, fut mis en service en 1966. La retenue est aménagée sur le cours du Biançon et alimentée par un canal de dérivation de la Siagne. Quelques chiffres : 8km de long, 1km de large, 430 ha, 60 millions de m3 d'eau,  44 millions de kW/h de production électrique».

Voir l'impressionnant débit d'eau

Nous remontons à travers le sous-bois jusqu’à la route que nous n'emprunterons que sur quelques centaines de mètres, avant de retrouver le sous-bois. Le chemin bordé de ronces est humide et peut être glissant : la blogueuse se retrouve à genoux.

Jean Bo. nous autorise alors un dernier repos. Nous pouvons profiter d'un concert des marmottes accrochées au sac de trois randonneuses (si vraiment vous voulez l’entendre, faites en la demande auprès des propriétaires ou de la blogueuse), puis nous regagnons les voitures.

Nous nous retrouvons aux 3 Chênes pour un dernier verre.

Merci à Jean Bo. pour cette ballade originale, aux paysages variés et intéressants et aux photographes Claude C., Gérard, Gilbert, Jean Bo. et Jean-Marie.

Quelques photos de fleurs, principalement dans les tons bleu durant cette randonnée : violette, pervenche, lupin sauvage, hépatique nobilis, anémone, fausse renoncule....et quelques mimosas encore en fleurs

La semaine prochaine :

Jeudi 17/03 à 8h00 : COGOLIN (83). Montjean. L : 17Km000. Dh : 600m. Moyen médio. Christian A.             

Départ de la rando : PARKING de la station de traitement des eaux, 1Km5 au Sud de COGOLIN. Coût du trajet AR : 18 €

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