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31 octobre 2015 6 31 /10 /octobre /2015 11:30

 

Cantine du Porfait- "Petites jambes"

 

Au fait il paraît qu'il ne faut plus parler du groupe des "Petites Jambes", ce serait péjoratif !!! Allons, allons, soyons plutôt fiers de nos petites jambes qui nous permettent encore de randonner.

Aujourd'hui Camille a rassemblé 24 randonneurs sur un parking à l'est de la Louve.  

Encore un gros effectif, la semaine dernière nous étions 26. La montagne de Marola n'a pas attiré les foules.

 

Présentation de la randonnée

 

Alternance de soleil et de nuages après les fortes pluies de la veille. La météo nous annonce du beau temps pour cet après-midi.

Petit topo de Camille et en route avec nos serre-file habituels.

 

Comme souvent pendant les vacances scolaires Manon nous accompagne, c'est une fidèle bien intégrée dans le groupe. La benjamine et  le doyen.

Après le col des Sacs nous sommes doublés par des cyclistes que nous applaudirons chaleureusement. Ce sera un peu le fil rouge de la journée, il en sort de partout.

Très beaux rochers sur la gauche de la piste alors que sur notre droite se dresse le Bonnet du Capelan.

La cadence est assez cool sur une montée facile, Jean Bo dirait un faux plat montant. Ceci nous laisse le temps d'admirer le paysage.

En fait nous aurons en tout une dénivelée de 250 m.

 

 

 

 

 

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I      Il y a une battue dans le secteur et il semble bien qu'un chien se soit égaré. Les chasseurs semblent très décontractés et nous n'avons pas eu droit aux remarques désagréables comme dans une rando récente vers Collobrières.

Pause banane au bord du chemin, bel alignement !

Puis nous reprenons notre progression, toujours en légère montée jusqu'au Carrefour de la Roche Noire où nous faisons une petite halte devant un superbe arbousier couvert de fleurs mais plus un seul fruit, trop faciles à cueillir.

Belles couleurs automnales avec les sumacs rouges.

Nous poursuivons sur la piste du Porfait en contournant  le grand Porfait qui culmine à 381 m, excusez du peu, nous ne sommes que des petites jambes.

Il est 11 h 50 quand nous arrivons au lieu dit "Cantine du Porfait ", vaste esplanade avec deux bâtiments bien conservés.

C'est là que nous allons pique-niquer, bien installés sur les murets d'un quadrilatère bétonné qui devait être une aire de tri pour la mine qui existait dans le secteur. Mine de quoi ?

Camille a prévu deux heures d'arrêt afin que les beloteurs puissent se livrer à leur loisir favori pendant que les autres tournent en rond ou se détendent comme ces quatre là sous ce magnifique chêne.

Bizarre, aujourd'hui, pas de dormeur ?

Le vestige du tronc d'un cèdre brûlé en 2003 attire notre attention. Il avait 82 ans. Ce n'était pas un arbre autochtone, il avait peut-être été planté par les mineurs.

C'est d'ici que part la route des Cols. Une borne indique Le Trayas à 24,8 km et Saint Raphaël à 11,8 km.

Pour passer le temps un petit groupe part visiter la Maison Forestière du Malpey, un peu plus haut, sur la route du Mt.Vinaigre.

Il semble tout près le plus haut point de l'Esterel !

 

Avec un petit coup de zoom c'est encore mieux.                 Quant à la Maison Forestière, les travaux de réhabilitation n'ont toujours pas commencé.  

Les beloteurs ont terminé leur partie, photo de groupe et nous repartons par le même chemin.

La descente est facile même si par endroit la piste a été un peu détériorée par la pluie.

Camille nous donne quelques explications sur des points caractéristiques : Le Rastel, le sémaphore du Dramont, la carrière du Caou, la ferme de la Cabre et ses oliviers, le domaine de Schumacher frère et ses vignes.

Un brin de mimosa en fleur, rien d'étonnant car c'est un mimosa des 4 saisons greffé. Que fait-il ici ?

Voila, c'est fini nous arrivons aux voitures et nous allons prendre le pot de l'amitié aux Trois Chênes.

Les photos étaient de Claude L, Gérard et Jean-Marie.

 

Merci Camille, ce fut une balade agréable

 

Encore deux beaux paysages... pour le plaisir.

 

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30 octobre 2015 5 30 /10 /octobre /2015 09:40

PUGET-ROSTANG - MONTAGNE DE MAIROLA

Seuls 3 randonneuses et un randonneur ont suivi Joël pour une magnifique randonnée dans les Alpes Maritimes, au départ de Puget-Rostand (673m) et pour l'escalade de la montagne de Mairola (1596m).

Après deux journées très pluvieuses, le soleil va nous accompagner toute la journée.

Joël présente rapidement la randonnée, avec une montée le matin d’environ 900m et une redescente l’après- midi.

Nous sommes prévenus que l’ascension de la cime est un peu sportive du fait de la pente raide.

Départ dès 9 heures du parking de la salle polyvalente municipale de Puget-Rostand, à proximité du torrent de la Mairola : la température est fraiche (7°). Nous traversons le village vers sa partie la plus haute,dite « La Colle », d’où part le sentier en direction du col de Mairola.

Lors de la parenthèse culturelle du déjeuner, Joël nous lira un texte par lui préparé et cité ici à plusieurs reprises. Il présente ce village de « 114 habitants, les Rostagnois , dont 11 élus, qui se situe sur un piton rocheux. Ses maisons médiévales hautes et accolées les unes aux autres, s’enroulent le long de ruelles étroites, autour de l’ancien donjon. Ce n’est qu’au retour que nous observerons la structure générale du village en fer à cheval. Il est dominé par la montagne de Mairola, appelée aussi le Cimaillon . »

Un quart d’heure plus tard nous atteignons la balise 180, le point de départ du sentier (673m).

Rapidement le chemin devient pierreux et serpente au travers de la végétation automnale avec ses belles couleurs rousses et les sumacs rouges. Il coupe à plusieurs reprises la piste qui monte du village.

Nous vérifions la promesse matinale de Joël : ça monte dès le départ ; en effet nous voilà déjà à 886 m d’altitude, une vingtaine de minutes après avoir passé la balise de départ et en vue arrière Puget-Rostand devient petit.

Nous traversons des marnes noires et leurs ravines caractéristiques.

Et nous longeons de vielles restanques, preuves de l’activité culturale aujourd’hui disparue. Les ruines des Fournés en sont aussi le témoignage.

Saint Augustin veille sur nous et devraient élever nos pensées.

Nous arrivons sur un faux plat et au loin le col de Mairola apparait.

Le sentier reprend sa montée, la température aussi et nous nous effeuillons. Nous sommes maintenant à environ 1000m d’altitude.

La piste atteint ensuite un plateau et nous allons longer des ruines de hameaux isolés, le Villars puis la Combe.

Une cabane a été rénovée.

Saint Sébastien protège- t-il notre santé ?

 

Nous rattrapons quelques randonneurs niçois, que nous retrouverons plus tard au sommet et qui gentiment photographient le groupe au complet.

Nous atteignons le col de Mairola (1286m) où nous prenons une petite collation tout en observant les magnifiques paysages :

Au loin le Mercantour paré de ses premières neiges.

Au fond du ravin, Rigaud.

Derrière le groupe, les pentes rouge de Cians.

 

Si la montée a été progressive jusque-là, elle sera maintenant plus sévère pour nous permettre d’atteindre, en ligne droite, le col de Barbenière.

Voilà donc la cime de Mairola, un petit dôme un peu débonnaire à première vue, comme aurait pu le dire quelqu’un absent ce jour.

La montée est courte et ne présente pas de difficulté particulière, exception faite de sa pente, d’un peu plus de 20% .

Un peu de distraction avec les vigies de styles et d’époques différents.

Nous sommes fiers et heureux de poser près du totem, à 1596m et de découvrir les paysages splendides à 360°.

Le temps est clément et nous déjeunons au soleil. Le petit vin de Loire de Joël est délicieux, plus gouleyant que le vin d’Oc corsé de nos collègues niçois.Mais l'échange oenologique est sympatique.

Bien revigorés, nous entamons la descente. Le criquet profite aussi encore du soleil.

Et nous retrouvons la balise 184. Si vous êtes perdus, remontez de quelques photos !!!

Nous allons revenir à Puget-Rostand par l’autre rive du torrent et donc emprunter le GR 510, direction sud-ouest.

La descente traverse le plateau de Dina, puis de beaux sous-bois de chênes et pins.

Nous cheminons ensuite sur la ligne de crête avec d’un côté le village de Puget-Rostand.

Cette vue illustre bien la structure "en fer à cheval du village. Les maisons, érigées le long des courbes de niveau, sont étroites et hautes de 3 ou 4 étages, toutes tournées vers le sud. Le dernier étage, appelé le souléaïre, était entièrement ouvert côté sud pour la ventilation des récoltes."

Plus haut perché nous découvrons le village d’Auvare.

De l’autre côté de la crête nous avons une vue plongeante sur la route.

Les falaises prennent sous l’érosion des aspects impressionnants et les couleurs automnales continuent de nous ravir.

La fin du parcours se fait par le sentier de découverte protégé par Sainte Catherine. Il est dit sentier « en terre gavotte. En provençal, gavot signifie qui appartient à la montagne : les habitants sont des gavots, leur dialecte est gavot et leur danse, la gavotte… »

Ce sentier veut illustrer l'ensemble des travaux fait dans la région pour limiter les graves inondations subies par Puget-Théniers en aval."Les forestiers ont construit de nombreux barrages les uns au dessus des autres, pour arrêter les ravages de l'érosion et piéger les terres. Les terrasses ainsi formées permettent d'une part d'installer une nouvelle végétation qui va pouvoir croitre et d'autre part d'assurer des ruptures de pente brisant la vitesse de ruissellement de l'eau". 

Les esprits botaniques remarquent les différentes espèces d’arbres constituant la fôret domaniale, principalement les pins noirs d’Autriche, mais aussi les cèdres de l’Atlas, sans oublier les pins d’Alep. Cette forêt doit être entretenue pour ne pas dégénérer et continuer sa fonction de lutte contre l’érosion.

Les esprits bâtisseurs retiennent les différents types de barrages érigés pour retenir les terres.

Mais les éboulements de la falaise calcaro-marneuse, sans doute liés au violent épisode pluvieux du mois dernier illustrent l’efficacité toute relative de tels édifices.

Nous terminons cette descente du versant ubac avec des chaussures et bas de pantalons boueux et la traversée du gué du torrent nous permet de nous décrotter quelque peu.

Nous nous désaltérons à l’auberge du village avant de rejoindre notre voiture. Et Saint Augustin nous a bien influencés à en croire les discussions lors du voyage vers Boulouris qui s’est presque transformé en cercle littéraire des amateurs de randonnées….

Merci Joël pour nous avoir fait découvrir cette très belle randonnée et ces magnifiques paysages.

Merci à Claude C. pour les photos.

 

La semaine prochaine :

Jeudi 05/11 à 8H00 : Bar/Loup (06) Plateau de Cavillore. L:12 Km. Dh:820m. M.alto. Christian 

Départ de la rando : PARKING du cimetière à BAR-sur-LOUP. Coût du trajet A.R. : 38 €            

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24 octobre 2015 6 24 /10 /octobre /2015 12:34

Roquebrune sur Argens – Les 4 sommets (83)

Aujourd’hui, randonnée mythique à proximité de nos bases, puisqu’il s’agit de gravir les 4 sommets du célèbre rocher de Roquebrune.

14 marcheurs du cercle de Boulouris, dont la plupart, n’ont jamais effectué cette randonnée, sont présents pour découvrir ces fameux sommets seulement aperçus à plusieurs reprises depuis l’autoroute A8. Deux invités Marie-Dominique et Xavier, amis de Claude et Jack, complètent le groupe.

 

Emmené par Jean Bo, nous empruntons une petite portion de route afin de rejoindre le GR 51 point de départ officiel de notre randonnée. A ce carrefour notre guide nous précise un peu plus ce que sera notre menu aujourd’hui.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La distance à parcourir n’est que de 9 kms environ, mais avec un dénivelé de 800 m. La météo est idéale, et paramètre important il n’y a pas de vent souligne Jean Bo.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le rocher de Roquebrune, site classé d’intérêt national est constitué de grès rouges et d’un maquis qui s’accroche aux anfractuosités.
L’érosion y a sculpté et creusé des grottes, agrandi les failles et modelé des colonnes en forme de champignons, comme les Deux Frères.

 

Notre périple commence par l’ascension du sommet situé le plus à l’est. C’est celui des trois croix.

Nous apercevons à droite de la photo, notre premier objectif de la journée.

 

 

Eclairées par un soleil bien présent, les roches rouges sont resplendissantes.

 

 Rapidement la pente se fait plus raide et nous empruntons un sentier encombré de grosses pierres.

 

Pas trés adaptés, nous rangeons nos bâtons, car il plus facile de s’aider de ses bras pour passer certains passages délicats.

 

Dans la plaine, en contre-bas se dessine les contours du lac de l’Aréna. Celui-ci alimenté par l’Argens, est une base de loisirs très fréquentée en période estivale.

Après avoir bien mouillé la chemise, nous atteignons enfin ce premier sommet qui culmine  à 373 mètres de hauteur. A son sommet, se dressent depuis 1991 trois croix. De formes différentes, ces sculptures de Bernar Venet sont un hommage aux peintres Giotto, Grünewald et Le Greco. De là, on découvre une superbe vue à 360° sur la vallée de l’Argens, Fréjus, l’Estérel et, au loin, les Alpes…

Une plaque gravée précise le concept artistique du monument.

Une première photo de groupe est faite pour immortaliser l’instant.

 

Ce n’est que le début de l’aventure, et il faut redescendre avant de grimper sur le deuxième sommet. La descente est parfois délicate, par bonheur un câble placé au bon endroit nous facilite le passage.

 

Ci-dessous, une plante que l'on rencontre souvent dans nos contrées." Myrte, Myrtus communis L. a morta, a mortula en langue corse. Elle appartient à la famille des myrtacées.
C’est la plante du maquis par excellence. Elle a des baies noir bleuté qui arrivent à maturité en décembre. Les feuilles sont vert foncé vernissées et pointues, très parfumées lorsqu’on les froisse. Avec les tiges, on confectionne des nasses à langoustes ou à poissons, parfois associées aux tiges de l’oléastre (olivier sauvage). Les baies sont utilisées pour la réalisation de liqueurs ou d’eau de vie. Le myrte a joué un grand rôle dans les civilisations antiques : symbole de la beauté, de la jeunesse, il était consacré à Aphrodite, était lié au mariage (comme encore dans diverses contrées); on en tressait des couronnes pour magistrats, vainqueurs sportifs aux jeux. "

Après une nouvelle escalade, nous atteignons le deuxième sommet de la journée qui culmine à 369 m.

 

Tiens donc un militant du FLB, s’est glissé parmi nous pour déployer le drapeau breton.

Après tous ces efforts, la pause banane nous permet de recharger les batteries avant de poursuivre en direction du troisième sommet.

Plaques rocheuses et sentiers boisés se succèdent avant d’atteindre ce nouveau sommet.

 

 

 

 

Magnifique contraste entre le ciel bleu azur et ces roches rouges.

 

Inutile de te cacher André, tout le monde t’a reconnu !!!

Le breton de service est toujours là, vive la Bretagne.

Quelques mètres de descente pour retrouver Josette qui avait fait l’impasse de cette nouvelle ascension et Jean Bo siffle l’heure du pique-nique. Il est environ 13h.

 

Une heure plus tard, nous reprenons la route en direction du dernier sommet.

Impatient de découvrir l’environnement de l’ermite du rocher de Roquebrune, le sentier nous amenant au pied du quatrième sommet est dévalé à vive allure. Au passage, nous découvrons les ruines d'un habitât trés ancien.

 

 

Nous y sommes. Dommage, aucune présence. Là nous découvrons un monde aux antipodes de nos modes de vie modernes.

A méditer …

Sur ces immenses plaques rocheuses, qui nous changent de nos sentiers habituels, on a l'impression d'être sur une autre planète.

 

Un dernier passage délicat se présente à nous. Mais grâce aux aides et aux conseils de chacun, tous les randonneurs  se retrouvent au sommet, fiers de l’exploit accompli.

 

Nous découvrons enfin l’identité du breton à la casquette. Mais c’est Michel bien sûr.

Une deuxième photo de groupe s’impose après tous ces efforts. Pas de perte, le nombre de randonneurs est le même qu'au départ ce matin.

Quelques randonneurs zélés demandent si il existe un cinquième sommet ?

A défaut, il faut redescendre maintenant avant de récupérer les voitures, via le GR 51.

 

Nous nous retrouvons un peu plus tard sur cette place du village de Roquebrune, pour partager le pot de l’amitié.

 

 

Un grand merci à Jean Bo de nous avoir fait découvrir ce lieu si emblématique de notre région.

Merci aux photographes présents : André, Claude Ca et Gilbert.

Un peu plus de photos:

 

 

 

 

Veuillez noter votre prochaine randonnée :

Jeudi 29/10 à 7H00 : Puget-Rostang (06). Mairola. L : 11 Km 000. Dh : 800 m. Sportif. Joël Lefeuvre   748            

Départ de la rando : Parking de Puget-Rostang (06). Coût du trajet A.R. : 74 €

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