Le Rayol - Canadel
Aujourd’hui, Jean B. nous emmène randonner sur les hauteurs du Rayol-Canadel.
Nous nous regroupons sur le parking du Rayol. Jean désigne d’emblée un serre-file. Plus précisément trois serre-files. Et
quelles serre-files ! Puisqu’il s’agit de Ginou, Marie et Marinette, visiblement ravies de cette nomination.
Aujourd’hui nous ne débuterons pas par une photo de groupe, mais par celle de nos charmantes serre-files.
Première tâche : il faut procéder au comptage des troupes. Ce qui n’est pas simple, car nous sommes nombreux : 40 exactement !
Puis nous empruntons l'Escalier Monumental du Rayol, décoré de vasques en terre cuite. Nous débouchons sur une grande pergola circulaire, le Pateck « qui offre un panorama impressionnant aux amoureux bucoliques ».
Tous les randonneurs amoureux ou bucoliques se pressent autour de Jean, qui nous présente une nouvelle randonneuse :
Josette. Bienvenue !
Puis il nous décrit la randonnée : « C’est
une rando de 14,6 km et 480 m de dénivelé. Nous allons emprunter la piste du Parin. On redescendra jusqu’au village du Dattier. Ensuite on montera au sommet du Drapeau puis au col du Canadel. Au
retour, on descendra jusqu’à la plage du Canadel ».
Avant de démarrer, nous allons voir l'église du Rayol.
Des gradins sont disposés à l’extérieur. Ils permettent d'assister à la messe en plein air.
Aujourd’hui, c’est Jean qui officie. Nous sommes tout ouïe. Nous buvons ses paroles.
« Dominant la Grande Bleue, le domaine du Rayol est un joyau miraculeusement préservé de 20 hectares, une enclave paradisiaque enchâssée dans la corniche des Maures. Vous pourrez vous émerveiller devant les puyas, les daturas, les rince-bouteilles, les oiseaux de paradis, les plantes cailloux ou les bambous zigzags originaires de jardins du monde entier ».
« Si vous ne connaissez pas le domaine du Rayol, je vous encourage à le visiter ».
Puis Jean nous parle de l'Escalier Monumental du Rayol :
« Au départ,
cet escalier, construit en 1925, menait au Rocher du Drapeau – où nous
grimperons tout à l'heure - sur lequel était planté l'emblème français. Mais aujourd'hui, on ne distingue plus que "l'escalier du Centre" et "les degrés
de la Mer" qui descendent sur la plage du Rayol »
Après ces bonnes paroles, nous empruntons une petite route qui grimpe au-dessus de la mer. Un paysage magnifique s'offre à nous, avec en premier plan le cap Nègre puis le cap Bénat.
La grimpette est raide, très raide même. Pour nous mettre en jambes et nous réchauffer, c’est idéal.
Tandis que nos trois serre-files assurent la sécurité du groupe à l’arrière, qui voit-on à l’avant ?
Quatre randonneuses caracolant en tête, avec le sourire.
Mais où sont les hommes ?? (Ca pourrait faire une chanson ?)
Ah ! Les voici ! Ne dirait-on pas qu’ils peinent dans la montée ?
Bientôt nous quittons la route pour emprunter la piste du Parin.
Nous descendons par cette piste en corniche en direction de la mer. Puis nous atteignons le village du Dattier.
« On aperçoit
Cavalaire devant nous, puis la côte jusqu'au Cap Lardier » nous dit Jean.
Un peu plus loin, nous nous arrêtons pour la « pause banane », au soleil, à flanc de coteau.
Nous allons suivre à présent l’ancienne voie ferrée : « Le
Macaron ».
Jean nous raconte : « Sur cette voie ferrée, circulait - de Toulon à Saint-Raphaël - un petit train à voie métrique. Il était surnommé le train des Pignes (comme on appelle aujourd'hui la ligne Nice-Digne), probablement parce que le train traversait de nombreuses pinèdes où la voie était jonchée de pommes de pins.
Mais à Toulon, c'était "Le Macaron ". Pourquoi le Macaron ? Peut-être cela viendrait-il du macaron, délicieuse pâtisserie provençale, un petit gâteau rond à base d'amandes et de pignons. Des assiettes de macarons auraient été distribuées aux invités de la cérémonie d'inauguration du train à Toulon. en 1905.
Cette ligne du Macaron fut exploitée de 1905 à 1949. ».
Quelques instants plus tard, nous quittons la voie ferrée.
« Nous allons rejoindre la RN 98 puis nous
emprunterons la piste qui monte au sommet du Drapeau » nous dit Jean.
Nous voici sur la piste qui grimpe … gentiment.
Il suffit pour s’en assurer de voir les visages souriants.
Et, fermant la marche, voici nos trois serre-files.
Jean fait l’honneur au blogueur de relire sa prose de janvier 2009. « Parfait » se dit Gérard, « je n’aurai plus qu’à recopier », ou presque.
Bientôt nous atteignons un château d'eau. Nous le contournons pour découvrir un sommet rocheux.
Pour marquer notre passage, nous prenons une photo.
Une fois franchi le col de l'Etoile (alt. 227 m), nous attaquons à nouveau une
grimpette, parmi les arbousiers, les bruyères et les cistes.
Un peu plus loin nous traversons un bois de chênes-lièges. Devant nous se dresse le sommet du
Drapeau, surmonté comme son nom l’indique, d’un petit drapeau.
Nous nous divisons en deux groupes : le premier escaladera le sommet. Le deuxième ira un peu plus loin, se reposer au soleil et admirer
la vue, magnifique.
Ce sommet du Drapeau se mérite, il faut faire un peu d’escalade.
Escalade plutôt sportive dans les rochers.
Où l’on voit les grimpeurs cherchant leurs appuis, sans se soucier du photographe.
Pendant ce temps, le deuxième groupe, emmené par nos trois serre-files, s’est trouvé un emplacement de rêve au soleil.
Enfin le premier groupe atteint le sommet.
Voici la photo de la victoire, où l’on voit Jean, entouré de sa troupe, posant au garde-à-vous
au pied du Drapeau.
On aimerait les entendre entonner « Flotte petit drapeau ! ». Mais hélas, les traditions se perdent.
Pendant ce temps, que devient le deuxième groupe ?
Ils sont toujours assis au soleil. Certains commencent à s’inquiéter, mais ne le montrent pas.
Annette remarque : « Ils ne sont pas rapides ! ».
Peut-être prennent-ils le temps d’admirer la vue sur la côte et les îles d’Hyères ?
De loin nous apercevons des silhouettes se découpant sur le ciel. C’est un fait, ils ne
sont pas rapides à descendre du sommet.
La désescalade est parfois plus longue et plus périlleuse que l’ascension.
Enfin les voici tous, ravis de leur ascension. « Nous allons pique-niquer un peu avant le col du Canadel » nous dit Jean.
Nous y voici. Nous nous installons sur les rochers ou sous les arbres.
Le soleil brille, la température est douce, la vue est belle. Que demande le peuple ?
Après un excellent déjeuner, après le café et les chocolats, nous reprenons notre route.
Nous atteignons le Col du Canadel (alt. 267 m) puis nous attaquons la
descente.
Descente facile pour commencer. Mais bien vite le sentier devient plus accidenté. L'eau qui coule de la montagne imbibée par les
récentes pluies, forme un ruisseau qui envahit par endroits le sentier. Le sol devient boueux.
A l'approche du Rayol, Jean nous lit à nouveau le blog de 2009.
Il nous prévient : "Nous allons traverser une résidence privée. Je vous demande de faire silence !" Et qui l'eût cru ? Aussitôt le silence se fait ! Pourtant nous sommes encore loin de la résidence !
« C’est sans doute pour nous entraîner » chuchote l’un d’entre nous.
Enfin voici la résidence. Nous la traversons sans dire un mot.
Une fois sortis, Jean nous félicite, comme en 2009.
« On n’a même pas entendu la voix de Jean » s’étonne Marinette.
Une demi-heure plus tard nous atteignons la plage du Canadel.
Nous poursuivons notre chemin en bordure de mer.
Progressant d’une démarche élastique sur un épais tapis de posidonies.
A l’extrémité de la plage, une plaque commémore le débarquement des alliés, le 14 Août 1944.
Nous quittons la plage. Puis nous rejoignons l’ancienne voie ferrée.
Nous passons sous un tunnel avant de nous diriger vers nos voitures.
Mais auparavant, comme Jean nous l’avait promis, nous allons grimper l'Escalier
Monumental.
Comme le dit le guide, « au fil des marches, les yeux finissent tôt ou tard par préférer la majestueuse vue au comptage des marches ».
Marie, serais-tu insensible à cette vue majestueuse, toi qui as réussi à compter 187 marches ?
Nous regagnons nos voitures et filons près de Port-Grimaud, prendre un pot amplement mérité.
Au moment de partager l’addition, on verra Jean nous compter, nous recompter, nous re-recompter. Pour aboutir à la seule conclusion possible : nous avons perdu quelqu’un … dès le départ de Boulouris !
Merci Jean, pour cette magnifique randonnée printanière … de la fin janvier.
Merci aux photographes : Gérard, Jean-Louis et Jean-Marie.
Et pour finir, voici quelques photos de Claude et Jacqueline :
"Les gazelles à deux pattes" ...
... à la pause ...
... ou en pose
Prochaine rando : Jeudi 07 Février à 8 H 00 : ROQUEBRUNE-ARGENS (83). LA FLÛTE
Randonnée sur un fabuleux parcours de floraison de mimosa. Découverte de ruines et points de vue sur la côte.
L : 16 Kms 935. Dh : 450 m. D : 5 H 00. Niveau : Moyen médio – Repas et boisson tirés du sac.
Animateur : Jean Masson : 04.94.82.44.23 – 06.09.75.02.01 Boulouris N° 510
Itinéraire d’accès : Prendre la RN 7 en direction d’Aix en Provence . Au rond-point « les quatre chemins », tourner à gauche D 7 direction ROQUEBRUNE-sur- ARGENS . Traverser le village en direction de SAINT-AYGULF . Passer devant la chapelle St Pierre, parcourir 1300 m et prendre à droite un petit chemin (après camping et station service) . Stationner au bout de ce chemin à 150m .
Coût du trajet A R : 52 Kms x 0 € 25 = 13 Euros