Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 mai 2015 5 08 /05 /mai /2015 13:28

Mons – Les Mégalithes

Aujourd’hui, Jean B nous emmène dans l’arrière-pays, à Mons. A la découverte des mégalithes de Mons et de la magnifique cascade de Clar.

 

 Nous voici 36 randonneurs au départ de Mons.

Jean nous présente les randonnées, car il y en aura deux.

« Le fil rouge de cette rando, ce sont les mégalithes : dolmens de Riens, de la Colle et de  la Brainée.

Le premier groupe fera un parcours de 18 km et 686 m de dénivelé.

Camille conduira le deuxième groupe sur 14,5 km et 456 m de dénivelé. En réalité ce sera moins. Camille a choisi de faire plus court. Vous ne verrez donc pas la cascade de Clar ».

 

Aujourd’hui nous accueillons une nouvelle randonneuse : Nadine, que voici au bras de son mari, Alain. Bienvenue !

Il est 9h30. Nous nous engageons dans de petites ruelles à travers Mons.

Le temps est splendide, le soleil brille. Nous marchons en rangs serrés.

Derrière nous, le village de Mons, éclairé par le soleil.

Nous atteignons rapidement la chapelle St Pierre. « Nous sommes à l’altitude de 838 m » nous dit Jean.

Après une courte pause, nous reprenons notre route.

Puis nous empruntons un sentier sur la droite, en direction du dolmen de Riens.

Nous y voici.

 

Jean nous parle alors des mégalithes: « On distingue deux sortes de mégalithes : les dolmens et les menhirs. Les hommes du Néolithique ont élevé ces pierres pour protéger les morts et les évoquer.

Le dolmen de Riens a été fouillé par le Comte de Pas en 1910 et Gérard Sauzade en 1972. La cella comprend une grande dalle de chevet, des dalles et murets au Nord et Sud. Les piliers sont constitués de deux dalles échancrées, calées au sommet par une pierre plate, formant une porte ovale. Le tumulus rond mesure 8m de diamètre, la dalle de couverture gît sur le tumulus.

Le mobilier des fouilles E. de Sauzade comprend : des fragments osseux, des tessons d'un gobelet campaniforme, une armature de flèche à retouche bifaciale, 3 canines de renard et une de loup percées, une perle triangulaire en roche verte, 2 perles épaisses en calcite, trois maillons de chaînette en bronze ».

Pendant que le groupe écoute attentivement les explications de Jean, Michèle et Gérard se prennent mutuellement en photo à l’intérieur du dolmen.

Quels gamins !!

Nous revenons sur nos pas. Et nous croisons le groupe de Camille, venu admirer lui aussi le dolmen de Riens.

Nous progressons à présent à l’ombre de chênes verts.

Le sentier grimpe gentiment en sous-bois.

Puis nous nous arrêtons pour la pause banane. Il est 11 heures.

Jean en profite : « Je vais vous dire deux mots sur Mons ».

« Le territoire de la commune s’étage du confluent Siagne – Siagnole à 241 m d’altitude, au plus haut sommet du Var, le mont Lachens, à 1715 m.

Le village est situé à 814 m d’altitude. Les hommes y sont présents depuis la préhistoire, comme en témoignent de nombreux dolmens.

A partir de Mons, les Romains construisent un aqueduc de 42 km qui permet de conduire l’eau des sources de la Siagnole vers Fréjus. Il est toujours visible à la Rochetaillée.

C’est au Xème siècle enfin, qu’une colonie de Ligures les « Figouns », appelée par le seigneur de Mons, s’installe véritablement.

Véritable balcon sur la Côte d’Azur, l’Estérel et les Maures, Mons offre depuis son belvédère, un panorama exceptionnel ».

 

Jean ajoute : « Mons est la dernière commune du Var. Nous allons passer sur le territoire d’Escragnolles, dans les Alpes-Maritimes ».

Nous reprenons notre grimpette, sous un soleil radieux.

Devant nous se dresse l’Audibergue.

Jean nous prévient : « Après cette montée, nous aurons une descente raide et caillouteuse ».

Pour l’instant nous grimpons encore, avant de nous arrêter pour notre deuxième mégalithe.

Voici le dolmen de la Colle.

Puis nous attaquons la descente. Raide et caillouteuse comme promis.

Soudain le groupe s’arrête. De l’arrière on ne voit rien. Que se passe-t-il ?

Un troupeau de moutons, encadré de ses patous, nous barre la route.

Heureusement le berger intervient. Avec l’aide de ses chiens, il fait dégager notre sentier.

Nous reprenons notre descente, sous le regard protecteur du patou.

Mais lorsque les derniers passent devant lui, le chien se montre menaçant.

« Gentil, gentil ! »

Le patou nous répond en aboyant, sur un ton pas franchement amical.

Enfin nous voici hors de portée de ses crocs.

 

Nous poursuivons notre descente, toujours raide et caillouteuse.

Puis nous franchissons la Siagnole d’Escragnolles.

Après quoi nous montons à nouveau.

Grimpette parmi les rochers.

Et voici sur le bord du chemin, une superbe orchidée.

Puis nous quittons la piste pour une petite route entourée de cerisiers.

Nous cherchons le chemin qui mène à la cascade. Ca y est, le voici.

Où est-elle, cette cascade ? On ne la voit pas mais bientôt on l’entend.

C’est alors que Jean nous propose de pique-niquer. Nous irons voir la cascade après avoir déjeuné.

 

Nous nous installons, à l’ombre ou au soleil.

D’ici nous l’apercevons cette cascade. Elle jaillit sur le flanc sommet rocheux.
Nous déjeunons avec grand plaisir.

Puis, alors que certains restent sur place pour se reposer, d’autres vont admirer la cascade.

La voici, vue de près.

Et d’encore plus près, grâce à une superbe photo de Jean-Marie.

 

Après la visite de la cascade, nous nous regroupons.

Puis nous attaquons la descente parmi les rochers.

En bas, nous retrouvons la Siagnole.

Cette fois-ci nous la traversons par un gué.

Puis nous progressons sur une piste bien ensoleillée. Il nous reste encore cinq kilomètres.

Il fait chaud et nous marquerons quelques pauses jusqu’à l’arrivée, pour nous désaltérer.

Au fait, nous n’avons pas encore fait de photo de groupe !

L’oubli est vite réparé.

Jean profite d’une pause pour nous parler du troisième mégalithe. Que nous n’avons pas vu. Jean s’en excuse. « J’ai été troublé par les moutons ».

A moins que ce ne soit par le patou … ou le berger ?

« Le dolmen de la Brainée a été fouillé par le Comte de Pas. C’est un grand monument composé de six dalles de calcaire. La dalle de chevet mesure 2,50 m de hauteur et 1,80 de large. Du matériel égaré ne subsiste qu’une perle en tonnelet en roche verte, deux tessons de céramique et deux armatures ».

 

Nous reprenons notre route en direction de Mons.

Nous voici enfin dans le village. Une fontaine permet à certains de faire le plein d’eau fraîche.

C’est une fontaine du XVIIIème siècle, baptisée « La plus loin ».

De la fontaine à la place Saint Sébastien où se trouvent nos voitures, il n’y a pas très loin.

Nous allons retrouver à l’auberge le groupe de Camille. Ils nous attendent depuis près d’une heure.

Et pour terminer en beauté cette belle journée, nous prenons avec grand plaisir un pot bien mérité.

 

Merci Jean et Camille pour ces très belles randonnées aux paysages splendides.

 

Merci aux photographes : Claude L, Gérard, Jean-Marie.

 

Prochaine rando : Jeudi 14 Mai à 8 H 00 : St-Cassien des Bois.

 

L : 14 Km 900. Dh : 480 m. M. médio. Mikaël Choimet-Albert Béraud

 

Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Nice. Quitter l’autoroute à la sortie n° 39 « Les Adrets de l’Estérel » - Continuer sur la D 37 via Lac de St. Cassien et Montauroux – Après le lac, au  grand giratoire, prendre à droite la D 562 en direction de Grasse. Parcourir 4 Kms.

Suivre à droite la D 94 direction TANNERON.

Parcourir 3 Kms et stationner sur Le PARKING de Saint-Cassien des Bois.

Coût du trajet A R : 84 Kms x 0 € 25 = 21 € + 5 € = 26 Euros                Mikaël Choimet : 06.52.48.65.87     659

Et voici des photos du groupe conduit par Camille :

Mons - Les Mégalithes : 7 Mai 2015
Mons - Les Mégalithes : 7 Mai 2015
Mons - Les Mégalithes : 7 Mai 2015
Mons - Les Mégalithes : 7 Mai 2015
Mons - Les Mégalithes : 7 Mai 2015
Partager cet article
Repost0
1 mai 2015 5 01 /05 /mai /2015 08:39

Pignans -Notre Dame des Anges 

 

Sous un ciel clément et ensoleillé nous sommes « Les 12 randonneurs » bien décidés à découvrir, les 14 oratoires annoncés dans le programme de cette randonnée dans le massif des Maures. La parité est parfaite pour cette balade puisque 6 randonneuses sont présentes.

Joël , notre meneur nous explique rapidement le parcours, sur le parking de la gare de Pignans : nous allons tout d’abord monter un dénivelé de 600 mètres sur environ 7 km pour atteindre Notre Dame des Anges, point culminant à 780m, puis nous ferons une longue descente de 14 km environ pour rejoindre notre point de départ, selon le profil ci-après.

Nous n’irons pas voir le premier oratoire, pour éviter un trajet le long de la route de quelques centaines de mètres, donc désagréable et dangereux.

Daniel ayant été nommé notre serre-file, nous pouvons nous mettre en chemin, en passant sous la voie ferrée et prenons la route qui va nous permettre l’accès au GR9

En longeant les vignes, nous découvrons rapidement notre point haut à atteindre, signalé par une très haute antenne construite juste derrière la chapelle Notre Dame des Anges.

Le talus est couvert de Coronilles.

 

 

 

Nous découvrons "notre" premier oratoire. Petit monument à caractère religieux, construit en remerciement d'un vœu exaucé et dédié à un saint ou à la Vierge Marie. Haut d'environ 2,20 m il est formé d'une base surmontée d'une niche, partie maîtresse de l'oratoire qui renferme la statue ou l'image du Saint.

 

 

 


La direction de notre première étape est bien signalée.

 

Mais le site n’a aucun intérêt, la Chapelle Saint Barthélémy ayant été murée.

 

 

Nous avons donc le loisir d’observer les touffes de Lavande des Maures et des Orchidées sauvages. 

 

 

 

 

 

 

Mais non, la traditionnelle photo de groupe n'a pas été oubliée. Même qu'une deuxième a été prise, pour permettre aux photographes d'être reconnus !!!

 

 

Nous poursuivons notre chemin, passons sous l’autoroute pour atteindre le second oratoire.

 

 

 

Nous longeons le Vallon et découvrons peu après un 3ème oratoire, représentant la descente de la croix.

 

C’est l’œil avisé de Joël qui découvrira le suivant, un peu à l’écart du chemin et lui tournant dos.

Nous continuons notre montée sur une sente ombragée par les chênes liège et les chataigniers et le groupe s’étire.

La petite collation matinale va nous permettre de reprendre des forces ; il est vrai que le petit déjeuner date d’environ 4 heures.

 

 

Mais les moustiques ont fait leur apparition et Josette est la première à en souffrir. Elle déballe donc sa pharmacie, à la recherche du remède à appliquer.

Joël nous lit la légende de ND des Anges : pour résumer et synthétiser avec les informations des panneaux de la chapelle « Nymphe, sœur de Saint Maximin et servante de Sainte Marie-Madeleine, se serait réfugiée en ce lieu et y aurait sculpté une statue de la Sainte Vierge Marie.
Cette statue perdue au Moyen-âge fut retrouvée plus tard par un chien de berger dans un fourré et transportée dans l'église paroissiale.
Le jour suivant, la statue retourna mystérieusement dans son buisson.
Alors on construisit une chapelle à l'endroit précis de sa découverte »

La blogueuse est très appliquée : photographies et comptage des oratoires…

D’ailleurs voici les numéros 5 et 6

Après un peu plus de 6 km nous arrivons à la Glacière où un panneau nous rappelle, si besoin y était, la beauté du site venant récompenser nos efforts ... et à la source à la Vierge, l’eau est fraiche (ou plutôt froide ?).

 

Des plaques en mémoires des prieurs nommés pour l’entretien et la gestion…. ...de belles violettes et des nombrils de Vénus

Mais relevons la tête pour observer le septième oratoire (ND de la Sainte Espérance) qui ressemble quelque peu au suivant (ND de la Salette), les fleurs déposés s’opposant à toute observation de l’icône.

 

Nous nous rapprochons du point culminant et Daniella fait observer de belles Orchidées blanches, identifiées par Jean - Marie (Cephalanthera longifolia blanche), à proximité d’un nouvel oratoire (n°9) dont la niche est vide.

Les deux derniers oratoires découverts sont situés sur un autre accès à la chapelle (ND du Puy et ND des Grâces).

Après décompte, il nous manque donc 2 oratoires par rapport au programme. Mais peut-être n’avons nous pas respecté le chemin de pèlerinage…

La Chapelle Notre Dame des Anges est bâtie sur les fondations d'une chapelle mérovingienne érigée en l'an 517 par Thierry, fils de Clovis, pour remercier la Sainte Vierge de la victoire remportée sur les Wisigoths au "bourg des pins", futur Pignans. Elle a fait l’objet de reconstructions successives et d’éboulements.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce point culminant des Maures est superbe, avec de beaux Cèdres, de vieux Châtaigniers et son point de vue sur Toulon et le Coudon, la presqu’île de Giens et Porquerolles.

 

La beauté du site est toutefois altérée par la construction d’une tour d’antennes jouxtant l’édifice religieux.

 

 

La visite de la Chapelle, aujourd’hui gérée par les Frères Franciscains de l’Immaculée commence par son cloitre.

 

A l’intérieur, le pittoresque c’est le crocodile empaillé, don de Jules Gérard, natif de Pignan et dont la notoriété est liée à un tableau de chasse de 27 lions…et le culturel c’est une belle collection d’ex-voto.

Le repas est bien mérité et une belle aire de pique-nique et de repos s’offre à nous.

Après une dernière vue sur les collines des maures, nous reprenons la piste.nous commençons notre longue descente vers Pignans et empruntant le GR 90.

 

 

 

Nous continuons notre longue descente vers Pignans en empruntant le GR 90.

Avant de nous séparer, nous nous désaltérons et profitons des derniers rayons de soleil.

 

Nos remerciements à Joël pour cette belle ballade dans les Maures et aux photographes Claude C, Gérard et Jean-Marie.

La semaine prochaine, 

Jeudi 07 Mai à 8H00 : MONS. Les Mégalithes.

Deux parcours

             N°1 : L : 17 Km 700. Dh : 550 m. Moyen alto. Jean Bo                                                         

             N°2 : L : 14 Km 500. Dh : 456 m. Moyen médio. Camille 

 

Découverte des mégalithes de Mons et de la magnifique cascade de Clar, par sentiers et chemins sans difficulté. 

   

Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Nice. Sortir N° 39 Les Adrets.

Suivre D 37, D 562 et D 19 jusqu’à Fayence.

Rejoindre par la D 563 le village de Mons à 15 Kms.

Stationner sur le PARKING Place Saint-Sébastien .       

Partager cet article
Repost0
24 avril 2015 5 24 /04 /avril /2015 16:47

Le pas du Confessionnal

 

 

 

Aujourd’hui, Jean-Louis a ressorti une  « vieille » rando  faite en 2009 sur un tracé de Bruno. Et c’est 19 courageux qui s’apprêtent à affronter ce parcours a  la forme tourmentée sur la carte.

Les « petites jambes » avec Camille partiront un peu plus tard sur un parcours réduit. Il fera l’objet d’un autre blog par notre nouvelle rédactrice, Rolande.

A 8 h 50 nous quittons le parking, Jean-Louis nous ayant promis le 1er briefing de présentation dans peu de temps. Il fait beau et la météo nous prévoit du beau temps pour toute la journée.

Nous piquons plein nord sur une large piste avec en toile de fond la Colle du Rouet. Encore beaucoup de polaires car l’absence de montée ne permet pas de s’échauffer.

Arrêt sous un chêne-liège pour écouter Jean-Louis.

« Nous sommes là, sur la carte, et nous allons passer sous le rocher du Rebéquier puis on  remontera le long de la falaise.

On fera le tour du Rocher de la Fille d’Isnard, on repassera au Pas du Confessionnal puis on descendra le long de l’Endre avant de faire une petite boucle qui nous ramènera au parking. Vous m’avez demandé si on verra la Fille d’Isnard, hélas non, c’est une légende que je vous conterai lorsque nous serons sur place.

La rando fait 18 km et 500 m de dénivelée. Il y a deux petites descentes un peu embêtantes, mais pas dangereuses  et un peu de rochers. 

Le parcours est très fleuri et par endroit on dirait qu’un jardinier est passé par là pour disposer les cistes, les lavandes des maures et les euphorbes hérissons.

C’est Patrice qui sera notre serre-file. »

Photo de groupe et c’est parti tout droit vers la stèle du chasseur tué dans une battue en 1987. 

Au passage nous avons découvert deux petites orchidées, la Sérapia Lingua assez commune et que nous reverrons au cours de la rando et une délicieuse  Cephalanthera longifolia blanche que notre ami Guy identifiera.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A partir de la stèle, nous piquons plein ouest sur une large piste.

Pour une courte durée car nous allons abandonner ce confortable chemin pour un mauvais sentier Nord-Ouest, très raviné.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et la, un peu cachée au bord du chemin cette plante étrange inconnue de tous qui sera identifiée ultérieurement comme une Aristolochia pistolochia. Une rencontre assez extraordinaire.

Autre rareté, deux jolies tulipes sauvages.

 

 

 

 

 

 

Bon, la botanique c’est bien mais maintenant, il faut prendre un peu de forces pour attaquer la partie rocheuse et Jean-Louis nous offre une « pause banane » face à la plaine de l’Argens fermée par la montagne de Roquebrune et les Maures, quel paysage !

Tout de suite nous entrons dans le domaine de la rhyolithe  en direction du Pic du Rébéquier, petit sommet entre deux falaises, une donnant sur la Colle de Rouet, l’autre sur la vallée de l’Endre.


 

Tous les marcheurs et marcheuse sont enthousiasmés par ce passage si caractéristique de notre région.

 

 

 

 

 

 

 

Et nous atteignons  le sommet avec beaucoup de plaisir. 

 

 

 

 

La descente sur le Pas de Rainaude est un peu plus compliquée, comme nous avait prévenu Jean-Louis, heureusement elle n’est pas trop longue et après un arrêt devant un panneau sur la flore locale, nous atteignons le fameux Pas du Confessionnal.

Là, Jean-Louis nous indique que nous allons faire le tour du Rocher de la Fille d’Isnard et  nous empruntons une large piste en forte descente, très caillouteuse et ça roule sous les pieds…

Nous remontons au nord, la piste n’est pas mauvaise mais sans grand intérêt. Le voici le rocher de la célèbre fille dont Jean-Louis nous a promis la légende mais il faudra patienter jusqu’au pique-nique pour qu’il nous en dévoile…la légende.

Passage à la Fontaine des chasseurs que nous connaissons bien dans le cadre d’autres randonnées. Nous y avons même pique-niqué.

C’est le point haut de la rando à 400m. Il faut maintenant redescendre et comme il est midi, Jean-Louis nous arrête à la lisière d’une grande forêt de jeunes pins maritimes pour le pique-nique. Mais avant de s’installer il va nous parler de la Fille d’Isnard.

« Il y avait autrefois, un riche propriétaire qui habitait entre Callas et Bargemon avec sa femme Rainaude. C’était un peu un chaud lapin. 

Il se mit à faire de la politique et devint député. Il allait voir les bonnes et les servantes mais cela ne lui suffisait plus. 

Un de ses copains lui dit qu’il y avait dans le coin, près d’un rocher, une fille magnifique qui était très « accueillante ». Il la rencontra, une fois, deux fois, puis très régulièrement en faisant attention de ne pas alerter sa femme.

Mais un jour, au lieu dit maintenant Pas de Rainaude, où nous sommes passés, il tomba sur elle se promenant dans le coin. Elle ne se fâcha pas, trop contente de ne plus subir les  assauts sexuels de son mari qui la faisait tomber enceinte systématiquement. Elle lui demanda par contre d’aller se confesser à chaque fois en se faisant accompagner de son abbé, d’où le Pas du confessionnal. Les femmes de cette époque choisissaient souvent ce moyen de contraception »

Ndlr : c’est dramatique de penser que désormais, ceux qui chercheront la légende de la fille d’Isnard sur Internet tomberont sur cette version…

Pique-nique mi-ombre, mi-soleil, au choix, avec vin d’orange (Jean-Louis) et rosé + Comté (Josette).

On repart, direction la vallée de l’Endre.

Très longue descente avec des vues magnifiques sur les falaises des gorges avec en arrière-plan le Domaine d’Esclans où, il y a quelques années nous y avions fait une dégustation de rosé lors d’une rando.

Quittant la piste nous descendons de la falaise vers le barrage.

Le niveau de la rivière est assez bas ce qui permet à Alain et  Jean Bo de traverser en marchand sur l’eau semble t-il !

Découverte de ce coin superbe pour la plupart des participants. Pourtant, il est facilement accessible à partir d’un parking très proche et beaucoup se proposent d’y revenir.

Un bain de pied traditionnel pour Brigitte qui essaie systématiquement toutes les rivières que nous rencontrons !!!

En repartant qui rencontrons-nous sur le bord du chemin, Marinette et Nicole Bo  attendant le retour du groupe des Petites Jambes ?

La grande piste longe la vallée de l’Endre aux couleurs très tendre en ce début de printemps. Ce joli pic-vert nous a bien intrigué par son immobilité. En 

fait, il était en tôle peinte. Les électriciens sont fes petits farceurs.

 

 

 

 

 

Nous l’abandonnons pour replonger vers la Colle du Rouet, retrouvant notre trace de ce matin avec ce mélange de fleurs dont Jean-louis nous avait parlé ce matin. Mais où est donc ce génial jardinier ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une petite échappée sur la gauche de la piste nous conduit au petit lac sans nom que nous allons toujours visiter quand nous sommes par ici.

Une de ses extrémités est envahie par un végétation flottante bizarre.

 

Gérard a préparé quelques fleurs pour Nicole Br. Quel bouquet, veinarde !!!

Retour sur la grande piste et arrivée près de nos voitures alors que le groupe de Camille quitte le parking. Nous le retrouverons au café de la Bouverie où nous allons prendre le pot de l’amitié.

Merci Jean-Louis pour cette belle rando menée de main de maître.

Les photos étaient de Gérard et Jean-Marie. Merci.

La semaine prochaine Jeudi 30/04 à 7H30 : PIGNANS. Notre-Dame. des Anges .

 L : 21Km 000. Dh : 600m.  Moyen alto. Joël.                                                                      

                                                                                                                                                       Suivons la trace des pèlerins sur le chemin des quatorze oratoires, au cœur du massif des Maures.

Repas et boisson tirés du sac.

Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction AIX-MARSEILLE puis A57 direction Toulon.

Sortir au Cannet des Maures ( sortie N° 13 ).

Suivre R N 7 jusqu’au LUC. Tourner à gauche D 97 direction GONFARON et PIGNANS.

Traverser le village et stationner sur le PARKING de la GARE.

Coût du trajet A. R. : 124 Kms x 0 € 25 = 31 € + 9 € = 40 Euros                      

Joël   : 06.23.07.11.99

 

Partager cet article
Repost0