Mons – Les Mégalithes
Aujourd’hui, Jean B nous emmène dans l’arrière-pays, à Mons. A la découverte des mégalithes de Mons et de la magnifique cascade de Clar.
Nous voici 36 randonneurs au départ de Mons.
Jean nous présente les randonnées, car il y en aura deux.
« Le fil rouge de cette rando, ce sont les mégalithes : dolmens de Riens, de la Colle et de la Brainée.
Le premier groupe fera un parcours de 18 km et 686 m de dénivelé.
Camille conduira le deuxième groupe sur 14,5 km et 456 m de dénivelé. En réalité ce sera moins. Camille a choisi de faire plus court. Vous ne verrez donc pas la cascade de Clar ».
Aujourd’hui nous accueillons une nouvelle randonneuse : Nadine, que voici au bras de son mari, Alain. Bienvenue !
Il est 9h30. Nous nous engageons dans de petites ruelles à travers Mons.
Le temps est splendide, le soleil brille. Nous marchons en rangs serrés.
Derrière nous, le village de Mons, éclairé par le soleil.
Nous atteignons rapidement la chapelle St Pierre. « Nous sommes à l’altitude de 838 m » nous dit Jean.
Après une courte pause, nous reprenons notre route.
Puis nous empruntons un sentier sur la droite, en direction du dolmen de Riens.
Nous y voici.
Jean nous parle alors des mégalithes: « On distingue deux sortes de mégalithes : les dolmens et les menhirs. Les hommes du Néolithique ont élevé ces pierres pour protéger les morts et les évoquer.
Le dolmen de Riens a été fouillé par le Comte de Pas en 1910 et Gérard Sauzade en 1972. La cella comprend une grande dalle de chevet, des dalles et murets au Nord et Sud. Les piliers sont constitués de deux dalles échancrées, calées au sommet par une pierre plate, formant une porte ovale. Le tumulus rond mesure 8m de diamètre, la dalle de couverture gît sur le tumulus.
Le mobilier des fouilles E. de Sauzade comprend : des fragments osseux, des tessons d'un gobelet campaniforme, une armature de flèche à retouche bifaciale, 3 canines de renard et une de loup percées, une perle triangulaire en roche verte, 2 perles épaisses en calcite, trois maillons de chaînette en bronze ».
Pendant que le groupe écoute attentivement les explications de Jean, Michèle et Gérard se prennent mutuellement en photo à l’intérieur du dolmen.
Quels gamins !!
Nous revenons sur nos pas. Et nous croisons le groupe de Camille, venu admirer lui aussi le dolmen de Riens.
Nous progressons à présent à l’ombre de chênes verts.
Le sentier grimpe gentiment en sous-bois.
Puis nous nous arrêtons pour la pause banane. Il est 11 heures.
Jean en profite : « Je vais vous dire deux mots sur Mons ».
« Le territoire de la commune s’étage du confluent Siagne – Siagnole à 241 m d’altitude, au plus haut sommet du Var, le mont Lachens, à 1715 m.
Le village est situé à 814 m d’altitude. Les hommes y sont présents depuis la préhistoire, comme en témoignent de nombreux dolmens.
A partir de Mons, les Romains construisent un aqueduc de 42 km qui permet de conduire l’eau des sources de la Siagnole vers Fréjus. Il est toujours visible à la Rochetaillée.
C’est au Xème siècle enfin, qu’une colonie de Ligures les « Figouns », appelée par le seigneur de Mons, s’installe véritablement.
Véritable balcon sur la Côte d’Azur, l’Estérel et les Maures, Mons offre depuis son belvédère, un panorama exceptionnel ».
Jean ajoute : « Mons est la dernière commune du Var. Nous allons passer sur le territoire d’Escragnolles, dans les Alpes-Maritimes ».
Nous reprenons notre grimpette, sous un soleil radieux.
Devant nous se dresse l’Audibergue.
Jean nous prévient : « Après cette montée, nous aurons une descente raide et caillouteuse ».
Pour l’instant nous grimpons encore, avant de nous arrêter pour notre deuxième mégalithe.
Voici le dolmen de la Colle.
Puis nous attaquons la descente. Raide et caillouteuse comme promis.
Soudain le groupe s’arrête. De l’arrière on ne voit rien. Que se passe-t-il ?
Un troupeau de moutons, encadré de ses patous, nous barre la route.
Heureusement le berger intervient. Avec l’aide de ses chiens, il fait dégager notre sentier.
Nous reprenons notre descente, sous le regard protecteur du patou.
Mais lorsque les derniers passent devant lui, le chien se montre menaçant.
« Gentil, gentil ! »
Le patou nous répond en aboyant, sur un ton pas franchement amical.
Enfin nous voici hors de portée de ses crocs.
Nous poursuivons notre descente, toujours raide et caillouteuse.
Puis nous franchissons la Siagnole d’Escragnolles.
Après quoi nous montons à nouveau.
Grimpette parmi les rochers.
Et voici sur le bord du chemin, une superbe orchidée.
Puis nous quittons la piste pour une petite route entourée de cerisiers.
Nous cherchons le chemin qui mène à la cascade. Ca y est, le voici.
Où est-elle, cette cascade ? On ne la voit pas mais bientôt on l’entend.
C’est alors que Jean nous propose de pique-niquer. Nous irons voir la cascade après avoir déjeuné.
Nous nous installons, à l’ombre ou au soleil.
D’ici nous l’apercevons cette cascade. Elle jaillit sur le flanc sommet rocheux.
Nous déjeunons avec grand plaisir.
Puis, alors que certains restent sur place pour se reposer, d’autres vont admirer la cascade.
La voici, vue de près.
Et d’encore plus près, grâce à une superbe photo de Jean-Marie.
Après la visite de la cascade, nous nous regroupons.
Puis nous attaquons la descente parmi les rochers.
En bas, nous retrouvons la Siagnole.
Cette fois-ci nous la traversons par un gué.
Puis nous progressons sur une piste bien ensoleillée. Il nous reste encore cinq kilomètres.
Il fait chaud et nous marquerons quelques pauses jusqu’à l’arrivée, pour nous désaltérer.
Au fait, nous n’avons pas encore fait de photo de groupe !
L’oubli est vite réparé.
Jean profite d’une pause pour nous parler du troisième mégalithe. Que nous n’avons pas vu. Jean s’en excuse. « J’ai été troublé par les moutons ».
A moins que ce ne soit par le patou … ou le berger ?
« Le dolmen de la Brainée a été fouillé par le Comte de Pas. C’est un grand monument composé de six dalles de calcaire. La dalle de chevet mesure 2,50 m de hauteur et 1,80 de large. Du matériel égaré ne subsiste qu’une perle en tonnelet en roche verte, deux tessons de céramique et deux armatures ».
Nous reprenons notre route en direction de Mons.
Nous voici enfin dans le village. Une fontaine permet à certains de faire le plein d’eau fraîche.
C’est une fontaine du XVIIIème siècle, baptisée « La plus loin ».
De la fontaine à la place Saint Sébastien où se trouvent nos voitures, il n’y a pas très loin.
Nous allons retrouver à l’auberge le groupe de Camille. Ils nous attendent depuis près d’une heure.
Et pour terminer en beauté cette belle journée, nous prenons avec grand plaisir un pot bien mérité.
Merci Jean et Camille pour ces très belles randonnées aux paysages splendides.
Merci aux photographes : Claude L, Gérard, Jean-Marie.
Prochaine rando : Jeudi 14 Mai à 8 H 00 : St-Cassien des Bois.
L : 14 Km 900. Dh : 480 m. M. médio. Mikaël Choimet-Albert Béraud
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Nice. Quitter l’autoroute à la sortie n° 39 « Les Adrets de l’Estérel » - Continuer sur la D 37 via Lac de St. Cassien et Montauroux – Après le lac, au grand giratoire, prendre à droite la D 562 en direction de Grasse. Parcourir 4 Kms.
Suivre à droite la D 94 direction TANNERON.
Parcourir 3 Kms et stationner sur Le PARKING de Saint-Cassien des Bois.
Coût du trajet A R : 84 Kms x 0 € 25 = 21 € + 5 € = 26 Euros Mikaël Choimet : 06.52.48.65.87 659
Et voici des photos du groupe conduit par Camille :