Collobriéres -20 Septembre 2012
Aujourd’hui c’est Camille qui mène la danse pour cette seconde randonnée de la saison.
Nous sommes 23 sur le parking de la Croix d’Anselme juste après la bifurcation qui mène à l’abbaye de la Verne. Nous ne passerons pas loin, mais nous ne la verrons pas de la rando.
Une fois chaussés notre meneur nous présente la rando à partir du précieux document rédigé par Bruno et utilisé par tous les meneurs. Rappelons que notre ami nous a quitté il y un an. Lundi dernier la rando était organisée à son attention dans l’Esterel au « Cairn de Bruno ».
« Les Maures sont les plus vieilles terres de Provence, constitué lors du plissement hercynien qui englobait l’Estérel, la Corse et la Sardaigne. Puis des plissements successifs ont partagé les Maures en quatre chaînes parallèles : les îles d’Hyères,celle culminant au mont Pradels, celle de la Verne pouis celle de la Sauvette avec ND des Anges.
Tirant son nom de Maouro, bois sombre ,les Maures sont riches en mégalithes dont les menhirs que nous verrons, et en châtaigniers, et donc en castanéiculteurs qui vendent leur production lors des fêtes de la châtaigne.
Madame de Sévigné aimait venir dans cette forêt lors de ses visites à sa fille madame de Grignan. »
« Nous ferons une boucle, avec une légère montée au départ, puis une après le repas un sentier plus raide en descente le long d’un ruisseau. Nous irons voir les menhirs près de la maison forestière Lambert. »
Un groupe de randonneurs venus d’Hyères se gare près de nous.
Nous voilà partis à vive allure et rapidement nous rencontrons des chasseurs postés. Gérard, avec son humour habituel demande si nous ne pourrions pas aller un peu plus vite… Après une douce montée, nous arrivons rapidement à un barrage, où nous nous arrêtons quelques instants , mais ce n’est pas encore la pause banane . « Nous la ferons au menhirs, dit Camille ».
Nous passons près d'un très vieux chataignier
Plus loin, après avoir dépassé d’autres chasseurs postés le fusil à la main- ils ont dû nous maudire de faire fuir le gibier - nous découvrons la plaine Lambert avec un grande maison forestière.
L’ONF a effectué dans ce secteur des plantations tests de sapins de Douglas. Nous passons à côté pour aller voir les fameux menhirs et faire la pause banane.
Il faut enjamber une clôture et Camille se prend le pied dans un fil et tombe sur l’épaule : Philippe accourt : rien de cassé, diagnostique t il : Je ne souviens pas du terme savant , autant de peur que de douleur, mais rien de grave.
Qu'il est haut ce menhir
Effectivement ils sont imposants ces menhirs . Jean, notre géomètre –expert mesure la hauteur : 3.15m et 2.82m.Ils datent de l’âge de bronze.
C'est l'occasion de faire la photo de groupe, avec deux personnes de plus sur la photo...
Le groupe d’Hyères nous rejoint lorsque nous quittons les menhirs pour gravir la crête de la Verne d’où nous découvrons de belles vues sur la mer et la forêt des Maures.
Après une longue montée en pente douce : « Nous sommes au plus haut point de la rando à 614 mètres nous dit Camille »
Nous passons près d’un relais météo récemment installé car il ne figure pas sur les cartes.
La faim commence à tenailler , mais il nous faut atteindre le sommet du Péra .
Pique-nique sur les rochers au dessus du chemin où passeront plusieurs 4x4 de chasseurs à folle allure sur des sentiers permis seulement aux randonneurs à pied ou à cheval d’après les pancartes de l’ONF : la loi n’est pas la même pour tous…
En face de nous ND des Anges.
Le geste auguste du verseur de rosé ne s'est pas perdu ...
La redescente s’effectue par un petit sentier raide, qui ne doit pas être emprunté souvent vu les nombreuses racines, ronces , et branches. Il faut à la fois regarder en bas pour ne pas se prendre les pieds et en haut pour ne pas se cogner la tête. Heureusement chacun prévient celui qui suit des embûches… Cela n’empêche pas une chute d’Annie, sans gravité, qui casse une branche . Une randonneuse lui dit « tu es légère, tu as cassé une branche, moi j’aurais cassé un arbre… ».Le code déontologique du blogueur nous interdit de citer son nom .
A la fin ce sentier, nous retrouvons un croisement de pistes : assez de place pour une pause technique et se raconter de bonnes histoires.
ou pour certains de se reposer:qu'il est éprouvant le métier de serre file
La fin du parcours se situe sur un sentier juste au dessus de la route, puis sur la route qui mène à l’abbaye de la Verne.
Retour avec l’éternel bouchon avant Sainte Maxime et pot à l’hotel restaurant de San Peire aux Issambres rénové , sans doute en partie grâce aux nombreux pots pris par le Cercle de Boulouris….
Merci et bon rétablissement à Camille pour cette très agréable rando. Merci aux photographes, Claude et Gérard et aux serre- files.
du rab egtrara
une première: Jean avec des bâtons. Eh oui, on finit tous par vieillir... sauf Daniela toujours jeune
les chataignes sont presque mûres
randonneurs (euses)
Prochaine rando :
Jeudi 27 Septembre à 7 H 30 : SAINT-VALLIER de THIEY (06) . Oppidum de la MALLE
Au dessus de St-Vallier, nous visiterons, ce que l’on prend de loin pour un gigantesque éboulis et qui se révèle être l’enceinte fortifiée de l’oppidum de la Malle, construite 5 siècles avant notre ère . Panorama exceptionnel .
L : 14 Km 761 . Dh : 570 m . D : 4 H 30 – Niveau : Moyen Médio – Repas et boisson tirés du sac .
Animateur : Jean Borel – 04.94.95.87.73 – 06.68.98.13.62 Boulouris N° 760
Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction Nice . Quitter l’autoroute à la sortie n° 39 « Les Adrets de l’Estérel » - Continuer sur la D 37 via Lac de St. Cassien et Montauroux – Après le lac au grand giratoire prendre à droite la D 562 en direction de Grasse –
A Val Tignettourner à gauche et progresser sur la D 11 via St. Cézaire - A Spéracédes obliquer à droite et par la D 513 et la D 11gagner Cabris - Là, emprunter la D 4 sur votre gauche via St. Vallier de Thiey- Ensuite poursuivre à gauche sur la N 85 et atteindre Saint-Vallier de Thiey .
Stationner les véhicules sur un des PARKINGS à la sortie du village .
Coût du trajet A R : 104 Kms x 0 € 25 = 26 € + 5 € = 31 Euros