Vous pourrez vous y baigner, sous votre propre responsabilité.
Voici les cartes pour les deux groupes. Je vous présente maintenant MIKAËL, le neveu de Daniel Ma, qui passera seulement la journée avec nous et JEAN-MICHEL qui est rentré dans le groupe. Bienvenue à tous les deux."
La photo de groupe faite, les deux groupes constitués, 19 dans le premier et 11 dans le second, à 8 h 50 le signal du départ est donné.
Longeant la route sur un km, nous nous dirigeons vers le hameau de Bounas. La météo est très bonne, il risque même de faire très chaud mais pour l’instant, la température est idéale.

Avant les premières maisons un lit et une télé accrochés dans un arbre vont attirer notre attention. Pour les anciens du groupe nous savions que les habitants de ce lieu étaient un peu "fantaisistes". Lors de notre dernier passage, la cabine téléphonique était juchée sur une plateforme à 4m de hauteur " pour capter le réseau… ".
Photo du groupe devant la fromagerie de l’élevage des chèvres.
Déception, la fromagère est partie au marché avec toute sa production. Mais en compensation, on nous offre des figues.
Nous découvrons aussi les nouveautés

artistiques du village, le mur d’expression, les

sculptures…mais la cabine téléphonique a disparu.
Nous repartons sur un bon chemin.
A 9 h 50, arrêt pour la pause banane. Nous recherchons déjà l’ombre.
Puis nous repartons tranquillement NO avec alternance 

de petites montées et descentes jusqu’au croisement avec le GR 99 que nous empruntons en nous engageant dans les Gorges de Caletty. Là, plus d’ombre et qu’elle chaleur !
On la sent remonter au travers de cette photo.
Mais nous descendons, c’est facile et un premier aperçu sur le lac nous réconforte.
On pense déjà au retour, appréhendant la pente et la chaleur. Pourquoi ne pas rester à Bauduen en demandant aux chauffeurs de venir nous reprendre pensent déjà certains !!!
Enfin, un arbre, un banc- pas trop mal installé Dominique !-
et un très agréable paysage avec de très
beaux oliviers en terrasse et le lac, si bleu.
Nous poursuivons la descente et pénétrons dans le


village avec ses ruelles étroites et ses escaliers qui nous conduisent à une sorte de belvédère d’où nous avons une vue sur le sud du lac.
Le barrage se trouve à notre droite mais il est invisible d’ici.
La mise mise en eau du Lac de Sainte Croix, commencée en 1973, s'est achevée en 1975 en atteignant la cote 482. Les flots, en submergeant la vallée, engloutissaient également l'ancien village des Salles sur Verdon, reconstruit sur un plateau proche. Mais avec lui disparaissaient également dans les eaux de jade, la source de Fontaine l'Evêque et des grottes du paléolithique, ainsi que le pont d'Aiguines datant du Moyen-Âge...
L'idée du barrage est déjà présente en 1930, et un syndicat de défense se créée alors dans le village. A l’époque, le projet émane de la société Schneider. Les Sallois s’opposent énergiquement à cette construction qui va les chasser de leurs terres, de leurs habitations, de leurs racines. Le temps passe, les enquêtes et les réunions s’enchaînent sans qu’il en ressorte quelque décision. Alors au village, la vie va son train, entre espoir et fatalisme, incertitude ou angoisse.
Puis EDF reprend à son compte le projet Schneider, et les choses alors s’accélèrent. En 1967, le 16 janvier, l’enquête parcellaire est déclarée. En mars 1969, un canal de dérivation est creusé dans la vallée. Pendant ce temps, les tractations entre EDF et les habitants se poursuivent, avec les divergences, les cris, la douleur de l’inéluctable pour les habitants… et l’épineux problème des truffières, implantées dans des terres réputées pauvres, mais à la valeur inestimable pour les propriétaires.(photo web)
Le projet initial prévoit de faire monter l’eau jusqu’à la cote 500, ce qui engloutirait Les Salles-sur Verdon et l'ile de Costebelle, mais également les villages de Bauduen et de Sainte-Croix, qui sont autant d’opposants à la construction du
barrage. Mais une modification intervient et ramène la cote à 482, et Les
Salles sur Verdon se retrouve seul pour lutter contre le projet puisqu’il
épargne désormais les autres villages. EDF finit bien entendu par gagner
la partie, mais la reconstruction des Salles, initialement prévue sur la
commune d’Aiguines, sera en fait mise en œuvre sur le plateau de
Bocouenne, plus proche du village d’origine.
En juillet 1970, la première pierre du nouveau village est posée.
En novembre 1973, le barrage est mis en eau. Devant la montée lente
des flots, l’exode du village commence, et en janvier 1974, les deux
derniers habitants des Salles sur Verdon, dont le curé, sont évacués par
la gendarmerie.Nous pouvons imaginer l’émotion qui étreint alors les
Sallois. Les terres noyées peu à peu, la maison natale rasée par les
engins de chantiers puis submergée inexorablement, qui disparaît dans
les eaux émeraudes.
Les morts sont transportés dans le nouveau cimetière, chassés de leur lieu de repos. L’église est dynamitée.
Cette retenue est la troisième de France métropolitaine par sa superficie après le lac du Der-Chantecoq et le lac de Serre-Ponçon. Le lac est devenu un centre de tourisme estival ; il est très fréquenté pour les loisirs aquatiques.(Photo du Web)
La navigation des bateaux à moteur à essence est interdite. Seuls les moteurs électriques et les voiles sont autorisés. On y rencontre beaucoup de pédalos et de barques diverses de juin à septembre. Ce lac artificiel est également utilisé pour les écopages des Canadairs lors des incendies dans la région.
Trois villages se trouvent le long de ses berges :
Sainte-Croix-du-Verdon, Bauduen, Les Salles-sur-Verdon (nouveau village)
Le plus grand des lacs du Verdon couvre une superficie de 2200 ha (10 km de long pour 3 km de large), limitée au sud par le barrage hydroélectrique de Sainte Croix
et au nord par le pont de Galetas, lieu où le Verdon vient alimenter le lac. Le barrage (de type voûte mince), construit à l'entrée des gorges de Baudinard, retient 760 millions de mètres cubes d'eau et produit sur une année plus de 150 millions de KW/H. Il alimente ainsi en électricité plusieurs des villes situées à sa proximité. (Extraits de différents sites Web)
Nous redescendons maintenant au bord du lac. Recherchant l’ombre pour pique-niquer, nous nous installons sur une sorte d’éperon équipé de bancs et de gros blocs de rocher qui feront très bien office de sièges. Il est 11 h 50, nous sommes bien dans les temps.
A 12 h 15, appel de Jean Bo. Ils arrivent vers Bauduen mais ayant trouvé une plage ombragée et tranquille, ils vont s’installer pour le pique-nique.

A 12 h 45, nous quittons Bauduen pour reprendre le GR 99. Comme prévu il fait très chaud mais bien reposés nous attaquons la montée.

Au fur et à mesure de la progression, Jean-Marie nous indique la dénivelée résiduelle. Au début, c’est un peu décourageant mais petit à petit, nous grignotons les mètres. Les arbres sont les bienvenus par l’ombre qu’ils nous apportent ce qui permet des frais regroupements.

Lorsque nous atteignons la bifurcation conduisant à Bounias, il reste seulement 65 m de dénivelée à parcourir sur le GR. Hourrah ! c’est dans la poche !
Effectivement la montée jusqu’à la cote 701 se fera sans problème. Puis c’est un long faux-plat descendant(en langage borélien) qui nous permet de retrouver nos véhicules.
Bien alignés sur un talus, à l’ombre, nous regardons passer les voitures en attendant l’autre groupe. Certains chauffeurs nous font un petit signe ou donnent un coup de klaxon. Lorsque le 1er groupe arrive, Joël nous demandera si nous " attendions le tour de France ".
Rendez-vous est donné à Villecroze pour un pot bien mérité.

Merci pour cette bonne journée à nos deux accompagnateurs, Jean Bo et Camille.
Merci aux photographes Claude, Jean Bo et Jean-Marie.
Quelques photos du 1er groupe:
