Le Plateau de CALERN
Déjà la troisième rando de cette nouvelle saison; 41 marcheuses et marcheurs se retrouvent sur le parking de l'observatoire de la Côte d'Azur à 1270m. Il fait beau, pas de vent, la journée s'annonce agréable.
Mais laissons d'abord la parole à Jean Bo :
"Bonjour à tous, tout d'abord je vous présente deux nouveaux randonneurs qui nous ont déjà rejoint lundi dernier, Marc et Monique (encore une !!!- NDRL).Nous leur souhaitons la
bienvenue.
Aujourd'hui, le Plateau de Calern;
c'est l'homologue du plateau de Caussols qui se trouve en face. Nous avions déjà fait cette randonnée le 4
juin 2009 mais nous n'étions que 16 à l'époque. C'est une randonnée facile, 13.5 km et 560 m de dénivelée.
Il y a un petit appendice supplémentaire ce qui permettra de faire deux groupes.
A l'endroit du pique-nique, le 1er groupe descendra jusqu'à Cipières, un très joli petit village puis reviendra retrouver le second groupe. Le retour se fera ensemble. Chose un peu inhabituelle, généralement, au départ du parking, on monte mais aujourd'hui on descendra et on remontera après le repas.
Avant de partir, profitant de l'espace bien dégagé du plateau, je vais faire un tour d'horizon sur les sommets que vous connaissez presque tous. D'abord, le Haut-Montet où nous étions passés lors de la rando de Caussols, la cime du Cheirion avec les pistes de ski de Gréolières des Neiges sur le versant nord, la montagne de Thiey, le Pic de l'Aigle au-dessus de Thorenc, et aussi le Mont Mounier avec le petit Mounier à gauche. Nous avons eu l'occasion de visiter tous ces sommets au cours des dernières années."
C'est Jean Bo qui conduira le 1er groupe avec 24 participants et Camille le 2ème groupe avec 17 participants.
Alors que le second groupe prend le temps de faire une photo, le 1er groupe démarre rapidement. Nous devons faire en sorte de ne pas arriver au pique nique trop tard et il nous faudra une heure environ pour la descente et la visite de Cipières.
Le chardon bleu ou Azurite (Echinops ritro)sera la plante du jour.
Jean Bo a modifié le parcours de 2009 et nous abandonnons rapidement le chemin en coupant plein nord.
Le milieu dans lequel nous évoluons est extrêmement sauvage et désertique. Le plateau est calcaire et le sol est constitué de lapiès, roches burinées de profondes cannelures, de cavités tourmentées, séparées par des crêtes aiguës et souvent coupantes, résultat de l'érosion par la pluie et le gaz carbonique, caractéristiques d'un plateau karstique. Les arbres sont rares.
Nous retrouvons l'itinéraire et très rapidement nous attaquons la descente qui va nous conduire vers la vallée du Loup. Première "dolline", petite dépression due à un léger effondrement. En hiver, l'eau s'y accumule et permet soit de petites cultures soit des pâturages de bonne qualité. Nous en verrons beaucoup tout au long de la journée.
Maintenant, en face du nous, c'est l'important massif du Cheiron qui constitue une "sauvage" barrière au nord. Nous avions déjà randonné sur ses contreforts abrupts en 2012 en partant de Gréolières.
Pendant ce temps, le groupe de Camille progresse tranquillement, fait lui aussi la pause banane où un des randonneurs oubliera sa thermos de café : dommage; qui en profitera? renard, sanglier…ou bien un autre randonneur.
Traversée d'un petit coin de forêt bien sympathique et bien frais contrastant avec l'aridité et la chaleur du plateau. Une belle carline en a profité pour ne pas sécher.
Croisement avec un autre groupe venant de Peymeinade. Ils font la même randonnée mais dans l'autre sens.
10 h 45, Jean Bo déclare que c'est l'heure de la "pause banane" : "J'attendais de vous trouver un coin avec ombre et soleil, toilettes pour femmes et hommes…" Il en profite pour nous donner quelques compléments sur l'Observatoire de la Côte d'Azur. "Le C.E.R.G.A. (Centre d'Études et de Recherches Géodynamiques et Astronomiques) regroupe différents bâtiments bien séparés. Ce centre d’études est spécialisé dans l’observation des mouvements de la terre. Le centre se visite. On y voit des interféromètres, des télémètres, des astrolabes et même un télescope de Schmidt."
Nous rejoignons une grande piste très caillouteuse barrée de temps en temps par des passages cimentés pour l'écoulement des eaux. Ils sont souvent remplis de petits cailloux qui roulent sous nos chaussures : attention à la glissade. Une de nos amies en fera les frais, sans dégâts.
Nous quittons provisoirement la grande piste car nous dit Jean Bo : « Nous arrivons à une borie. Vous allez voir, c’est une suite grand luxe ! » Effectivement c’est en fait un ensemble de deux bories jumelées, en très bon état. Nous y avions trouvé des chauves-souris en 2009. Cette année, elles sont vides, très propres et on se tient parfaitement debout à l'intérieur alors que la porte est basse et étroite.
Nous arrivons maintenant à la cote 855, c'est là que nous abordons la descente vers Cipières. Jean Bo attendra le 2ème groupe et il confie la visite du village à Joël qui le connait bien pour y avoir conduit un groupe en 2012.
C'est effectivement un joli petit village avec ses rues étroites bien fleuries et son château austère. Très belle vue sur le village de Gréolières (le bas).
À travers un passé historique riche, Cipières a été tour à tour, possession du Comte de Provence au XIII ème siècle, de Romée de Villeneuve puis de Raibaude de Caussols. Devenu baronnie, il fut vendu en 1510 à Renée de Savoie (Grand Bâtard du Duc de Savoie) Comte de Tende. Il vécut les déchirements des guerres de religions.
Le château, imposante bâtisse dominant le village, demeure le témoin de cette histoire.
Tourné vers l’élevage ovin, réputé pour la culture du blé, des lentilles et des pois chiches, Cipière a longtemps été l’un des greniers approvisionnant la région Grassoise. De nombreuses aires de battage sont encore visibles dans le village ou la campagne. Les terrasses autrefois cultivées avec l’aide des chevaux, ainsi que les pierriers appelés « clapiers » (pierres extraites des champs) démontrent l’acharnement des générations passées à domestiquer et façonner cette terre rude.
Tout au long des chemins et au détour d’un mur ou d’un champ surgissent des cabanes de pierres que nous appelons « Bories », la commune en compte près d’une centaine.
"http://www.grasse.fr/spip.php?page=pays_de_grasse&id_rubrique=1001"
Pendant ce temps, le second groupe approche du point de pique-nique. C'est là qu'une de nos amies se retrouvera le derrière dans un buisson de ronces dans une petite dépression, suite à un faux pas. Il faudra l'aide de deux de ses collègues pour la sortir de là, sans dommages.
Le 1er groupe remonte maintenant les 100 m qui le sépare du lieu de pique-nique où il arrive en même temps que le groupe de Camille.
Nous n'avons mis que 45 minutes pour faire l'aller retour. A l'extrémité d'une sorte de prairie, avec ombre ou soleil chacun s'installe sans problème. Il fait toujours très beau mais déjà un petit vent s'est levé.
A 13 h 30, Jean Bo donne le signal du départ. C'est à cette occasion que nous ferons la photo de l'ensemble des participants.
Nous avons certes mangé notre pain blanc ce matin car maintenant nous aurons une montée continue jusqu'a l'observatoire.
Il fait chaud et le vent bienvenu nous rafraichit de temps en temps car l'orientation de la piste le rend aléatoire.
Dernier petit coup d'œil sur Cipières.
La montée est régulière mais le groupe de 41 randonneurs s'étire de plus en plus.
Lors d'un regroupement, nous croisons le groupe de Peymeinade que nous avions rencontré ce matin.
Petit arrêt au puits ou l'eau bien fraîche et très accessible permet à certains de se rafraîchir le visage.
Un peu plus loin encore, à la cote 1246 m, (décidément ce plateau est plein de richesses souterraines) voici l’Aven des Baudillouns. Bien connu des spéléologues, son puits d’entrée est cerné par un grillage, afin de protéger bêtes et hommes d’un abîme de plus de 80 m ! Au-delà de ce point un réseau complexe de méandres et de galeries amène le spéléologue à une profondeur de - 433 mètres !
Il ne reste plus qu'une trentaine de mètres de dénivelée à franchir, ça sent l'écurie. On aperçoit au loin certains bâtiments de l'observatoire quand Jean Bo prenant conscience d'une dérive vers l'ouest décide de quitter le chemin pour repartir plein sud et on peut alors admirer le passage de la colonne des randonneurs à une formation " en tirailleurs".
Un gros nuage cache maintenant le soleil et subitement, sous l'effet du vent, il fait froid ! Mais les voitures sont là et très rapidement, après le changement de chaussures, tout le monde embarque pour St.Vallier où nous attend notre bistrot habituel pour le pot de l'amitié.
Merci à Camille, Jean Bo et Joël pour nous avoir guidés dans ce milieu si caractéristique des plateaux karstiques.
Merci à Gérard et Jean-Marie pour leurs photos.
Quelques photos en rab:
1er briefing
Quelle allure le 1er groupe !
Plus cool le second !
Attention, Mesdames, ça glisse;
L'intérieur de la Borie.
Dans Cipières.
Belle vue sur Gréolières.
Aller Michèle, encore un effort.
avant la pause.
La semaine prochaine , Jeudi 26 Septembre à 6 H 30 : Les Lacs de VENS ( 06 )
Manifique parcours dans le Mercantour, l’un des plus beaux des Alpes . Cascades, torrents et 5 lacs glaciaires à découvrir dans leur écrin minéral, le spectacle est très beau . Le circuit 1 est long, escarpé et exige de l’endurance
N°1 : L : 13 Km 567 . Dh : 881 m . D : 5 H 30 – Niveau : Sportif . Animateur : Jean Bo – 04.94.95.87.73
N°2 : L : 10 Km 750 . Dh : 704 m . D : 4 H 30 - Niveau : Moyen . Animateurs : Daniel Ro-Jacky 06.68.98.13.62
Repas tiré du sac et pris en commun sur les berges du lac n° 3 . Boulouris N° 793
Itinéraire d’accès : Suivre l’autoroute A 8 direction Nice . Sortir à SAINT-ISIDORE ( N° 52 )
Suivre la RD 6202 direction DIGNE . Atteindre le Pont de La MESCLA .
Quitter la R D 6202, tourner à droite et suivre la R D 2205 direction ISOLA – Col de La Bonette .
Traverser Saint Etienne de Tinée, parcourir 3 Km 500 . Au Pont Haut, tourner à droite.
Parcourir 2 Km 500 et rejoindre le PARKING de VENS . Stationner en épi sur le côté gauche .
Coût du trajet A R : 304 Kms x 0 € 25 = 76 € + 12 € = 88 Euros Jean Bo: 06.68.98.13.62
Déjà la troisième rando de cette nouvelle saison.41 marcheuses et marcheurs se retrouvent sur le parking de l'observatoire de la Côte d'Azur à 1270m. Il fait beau, pas de vent, la journée s'annonce agréable.
Mais laissons d'abord la parole à Jean Bo : "Bonjour à tous, tout d'abord je vous présente deux nouveaux randonneurs qui nous déjà rejoint lundi dernier, Marc et Monique (encore une !!!- NDRL). Nous leur souhaitons la bienvenue. Aujourd'hui, la Plateau de Calern; c'est l'homologue du plateau de Caussols qui se trouve en face. Nous avions déjà fait cette randonnée le 4 juin 2009 mais nous n'étions que 16 à l'époque. C'est une randonnée facile, 13.5 km et 560 m de dénivelée. Il y a un petit appendice supplémentaire ce qui permettra de faire deux groupes. A l'endroit du pique-nique, le 1er groupe descendra jusqu'à Cipières, un très joli petit village puis reviendra retrouver le second groupe. Le retour se fera ensemble. Chose un peu inhabituelle, d'habitude, au départ du parking, on monte mais aujourd'hui on descendra et on remontera après le repas.
Avant de partir, profitant de l'espace bien dégagé du plateau, je vais faire un tour d'horizon sur les sommets que vous connaissez presque tous. D'abord, le Haut-Montet où nous étions passés lors de la rando de Caussols, la cime du Cheirion avec les pistes de ski de Gréolières des Neiges sur le versant nord, la montagne de Thiey, le Pic de l'Aigle au-dessus de Thorenc, et aussi le Mont Mounier avec le petit Mounier à gauche. Nous avons eu l'occasion de visiter tous ces sommets au cours des dernières années."
C'est Jean Bo qui conduira le 1er groupe avec 24 participants et Camille le 2ème groupe avec 17 participants.
Alors que le second groupe prend le temps de faire une photo, le 1er groupe démarre rapidement. Nous devons faire en sorte de ne pas arriver au pique nique trop tard et il nous faudra une heure environ pour la descente et la visite de Cipières.
Le chardon bleu ou Azurite (Echinops ritro)sera la plante du jour.
Jean Bo a modifié le parcours de 2009 et nous abandonnons rapidement le chemin en coupant plein nord. Le milieu dans lequel nous évoluons est extrêmement sauvage et désertique. Le plateau est calcaire et le sol est constitué de lapiès, roches burinées de profondes cannelures, de cavités tourmentées, séparées par des crêtes aiguës et souvent coupantes, résultat de l'érosion par la pluie et le gaz carbonique, caractéristiques d'un plateau karstique. Les arbres sont rares.
Nous retrouvons l'itinéraire et très rapidement nous attaquons la descente qui va nous conduire vers la vallée du loup. Première "dolline", petite dépression due à un léger effondrement. En hiver, l'eau s'y accumule et permet soit de petites cultures soit des pâturages de bonne qualité. Nous en verrons beaucoup tout au long de la journée.
Maintenant, en face du nous, c'est l'important massif du Cheiron qui constitue une "sauvage" barrière au nord. Nous avions déjà randonné sur ses contreforts abrupts en 2012 en partant de Gréolières. Pendant ce temps, le groupe de Camille progresse tranquillement, fait lui aussi la pause banane où un des randonneurs oubliera sa thermos de café : dommage; qui en profitera, renard, sanglier…ou bien un autre randonneur.
Traversée d'un petit coin de forêt bien sympathique et bien frais contrastant avec l'aridité et la chaleur du plateau. Une belle carline en a profité pour ne pas sécher.
Croissement avec un autre groupe venant de Peymeinade. Ils font la même randonnée mais dans l'autre sens.
10 h 45, Jean Bo déclare que c'est l'heure de la "pause banane" : "J'attendais de vous trouver un coin avec ombre et soleil, toilettes pour femmes et hommes…" Il en profite pour nous donner quelques compléments sur L'Observatoire de la Côte d'Azur. "Le C.E.R.G.A. (Centre d'Études et de Recherches Géodynamiques et Astronomiques) regroupe différents bâtiments bien séparés. Ce centre d’études est spécialisé dans l’observation des mouvements de la terre. Le centre se visite. On y voit des interféromètres, des télémètres, des astrolabes et même un télescope de Schmidt.
Nous rejoignons une grande piste très caillouteuse barrée de temps en temps par des passages cimentés pour l'écoulement des eaux. Ils sont souvent remplis de petits cailloux qui roulent sous nos chaussures : attention à la glissade. Une de nos amies en fera les frais, sans dégâts.
Nous quittons provisoirement la grande piste car nous dit Jean Bo : « Nous arrivons à une borie. Vous allez voir, c’est une suite grand luxe ! » Effectivement c’est en fait un ensemble de deux bories jumelées, en très bon état. Nous y avions trouvé des chauves-souris en 2009. Cette année, elles sont vides, très propres et on se tient parfaitement debout à l'intérieur alors que la porte est basse et étroite.
Nous arrivons maintenant à la cote 855, c'est là que nous abordons la descente vers Cipières. Jean Bo attendra le 2ème groupe et il confie la visite du village à Joël qui connait bien le village pour y avoir conduit un groupe en 2012.
C'est effectivement un joli petit village avec ses petites rues bien fleuries et son château austère. Très belle vue sur le village de Gréolières (le bas).
À travers un passé historique riche, Cipières a été tour à tour, possession du Comte de Provence au XIII ème siècle, de Romée de Villeneuve puis de Raibaude de Caussols. Devenu baronnie, il fut vendu en 1510 à Renée de Savoie (Grand Bâtard du Duc de Savoie) Comte de Tende. Il vécut les déchirements des guerres de religions.
Le château, imposante bâtisse dominant le village, demeure le témoin de cette histoire.
Tourné vers l’élevage ovin, réputé pour la culture du blé, des lentilles et des pois chiches, Cipière a longtemps été l’un des greniers approvisionnant la région Grassoise. De nombreuses aires de battage sont encore visibles dans le village ou la campagne. Les terrasses autrefois cultivées avec l’aide des chevaux, ainsi que les pierriers appelés « clapiers » (pierres extraites des champs) démontrent l’acharnement des générations passées à domestiquer et façonner cette terre rude.
Tout au long des chemins et au détour d’un mur ou d’un champ surgissent des cabanes de pierres que nous appelons « Bories », la commune en compte prés d’une centaine. "http://www.grasse.fr/spip.php?page=pays_de_grasse&id_rubrique=1001"
Pendant ce temps, le second groupe approche du point de pique-nique. C'est là qu'une de nos amies se retrouvera le derrière dans un buisson de ronces dans une petite dépression, suite à un faux pas. Il faudra l'aide de deux de ses collègues pour la sortir de là, sans dommages.
Le 1er groupe remonte maintenant les 100 m qui le sépare du lieu de pique-nique où il arrive en même temps que le groupe de Camille. Nous n'avons mis que 45 minutes pour faire l'aller retour. A l'extrémité d'une sorte de prairie, avec ombre ou soleil chacun s'installe sans problème. Il fait toujours très beau mais déjà un petit vent s'est levé.
A 13 h 30, Jean Bo donne le signal du départ. Nous avons certes mangé notre pain blanc ce matin car maintenant nous aurons une montée continue jusqu'a l'observatoire. Il fait chaud et le vent bienvenu nous rafraichit de temps en temps car l'orientation de la piste le rend aléatoire.
Dernier petit coup d'œil sur Cipières. La montée est régulière mais le groupe de 41 randonneurs s'étire de plus en plus. Lors d'un regroupement, nous croisons le groupe de Peymeinade que nous avions rencontré ce matin.
Petit arrêt au puits ou l'eau bien fraîche et très accessible permet à certains de se rafraîchir le visage. Un peu plus loin encore, à la cote 1246 m, (décidément ce plateau est plein de richesses souterraines) voici l’Aven des Baudillouns. Bien connu des spéléologues, son puits d’entrée est cerné par un grillage, afin de protéger bêtes et hommes d’un abîme de plus de 80 m ! Au-delà de ce point un réseau complexe de méandres et de galeries amène le spéléologue à une profondeur de - 433 mètres !
Il ne reste plus qu'une trentaine de mètres de dénivelée à franchir, ça sent l'écurie. On aperçoit au loin certains bâtiments de l'observatoire quand Jean Bo prenant conscience d'une dérive vers l'ouest décide de quitter le chemin pour repartir plein sud et on peut alors admirer le passage de la colonne des randonneurs à une formation " en tirailleurs".
Un gros nuage cache maintenant le soleil et subitement, sous l'effet du vent, il fait froid ! Mais les voitures sont là et très rapidement, après le changement de chaussures, tout le monde embarque pour St.Vallier où nous attend notre bistrot habituel pour le pot de l'amitié.
Merci à Camille, Jean Bo et joêl pour nous avoir guidés dans ce milieu si caractéristique des plateaux karstiques.
Merci à Gérard et Jean-Marie pour leurs photos.er