PEILLON
La voici enfin cette sacrée
rando-restaurant programmée le 11 février. Les abondantes chutes de neige de ce jour là nous avaient empêchés de partir de St.Raphaël . Le changement de dates n'a pas permis à certains de
nos amis de nous rejoindre, mais par contre, d'autres qui n'étaient pas libres le 11 Février ont pu
participer à cette sortie.
Aujourd'hui, nous espérons un meilleur temps bien que la météo annonçait pour mercredi quelques averses de neige sur Peille. Effectivement, à partir de la Turbie,
le paysage est devenu tout blanc et c'est prudemment que nous atteignîmes notre parking habituel à 2 km de Peille. Comme pour toutes les
randos-restaurants, l'effectif est important : 36 marcheuses et marcheurs qui seront rejoints au restaurant par les 6 non-marcheurs du "convoi sanitaire",
comme Jean a qualifié les deux voitures montant directement de Fréjus-St.Raphaël. C'est lui qui a préparé le programme de cette journée. Après la photo de groupe
(difficile de faire rentrer les 35 personnes dans ce tout petit appareil…n'est-ce pas messieurs les photographes !) Jean nous présente la rando du jour : 11 km et 600 m de dénivelée.
Une grande descente nous conduira à Peillon où nous pourrons visiter le
village et l'église. Pour la visite de cette dernière nous avons rendez-vous à 10 h 30 avec Mme Carter, de l'Office du
Tourisme. Mais il n'a pas pu obtenir la clé de la si jolie chapelle des Pénitents blancs, parfaitement décrite par Gérard dans le blog du 6 Décembre 2007, auquel il nous renvoie. Puis nous
remonterons au restaurant à St.Martin de Peille et rejoindrons ensuite les voitures en environ 50 minutes.
Il
fait frais mais très beau. Une fine couche de neige recouvre le sol et les arbustes : c'est beau, mais pour randonner, pas idéal. Jean nous précise : "
aujourd'hui, nous sommes nombreux, il y aura un serre-fil, Jacky et deux guides, moi-même en tête et Roland dans le peloton"
A 8 h 55, le départ est donné. Dans un premier temps, nous allons grimper jusqu'à la petite chapelle St.Pancrace. "Attention, nous précise t'il, la neige rend certains passages glissants sur les versants nord, soyez prudents".
6 dames, dont trois Yvette, sous la conduite de Jacqueline, préfèrent éviter la montée à la chapelle en empruntant la route. Munies d'une carte, elles
nous rejoindront à 600 m de là sur un parking à gauche de la route. Enfin, en principe…mais n'anticipons pas.
La montée vers la chapelle est un peu glissante et la dite chapelle toujours aussi vide. Par contre, par rapport à notre dernier passage, elle a été nettoyée et décorée d'un bouquet de fleurs artificielles. La descente est un peu plus difficile car les rochers sont très glissants. Pourtant, tout le monde arrive à la route sans encombre.
Encore une centaine de mètres et nous arrivons au point de rendez-vous avec le groupe des six dames…personne. Elle ont dû se cacher pour
nous faire une farce ! Mais non, c'est le grand vide sur cette large esplanade. Le téléphone passe mal et Jean commence à s'impatienter. Enfin la liaison est établie,
elles sont à Peille et au lieu des 600 m prévus elles ont parcouru deux kilomètres…cherchant un parking à "droite". Bravo les filles, il ne vous reste plus qu'à revenir, par une montée bien sûr,
vous aurez ainsi fait 3.4 km de plus en voulant éviter une petite grimpette. Selon Marcel, " une Yvette, ça va, trois, bonjour les dégâts". Roland, toujours galant part au-devant d'elles pour les réconforter. Irma, ne fais pas la grimace s'il te plait, c'est professionnel !
Il est 9 h 49, nous avons pris au moins ½ heure de retard. Les marcheurs présents, pour passer le temps, ont pu grignoter ce qui permettra de sauter la pause banane. Cette pauvre Mme Carter devra un
peu patienter à Peillon. Elles arrivent enfin, les six, et sans donner le temps de souffler à nos "égarées" Jean attaque une petite montée assez sèche, un peu glissante puis nous nous orientons
sud-ouest pour longer la cime de Rastel à 770 m. Mais que vois-je au nord-ouest ? Ne serait-ce pas le Mt.Mousnier ?
Nous nous dirigeons droit sur une impressionnante falaise que nous contournons.
Attaquant la descente vers Peillon, la progression ralentit sérieusement car le sentier étroit est très glissant et le soleil n'a pas encore
fait fondre la neige. Pauvre Mme Carter, sa matinée est fichue !
Pas de chutes spectaculaire, Martine parle bien de finir sur le ventre mais ce ne sont que des mots ! Par contre Jean-Louis va se tordre le pied, pourvu que ce ne soit pas une entorse !
Lorsque nous rejoignons le chemin qui mène de Peille à Peillon, Jean décide de partager le groupe en deux. Le premier sous-groupe
descendra rapidement les 150 m restants pour retrouver Mme Carter et visiter le village, le second sous la direction de Roland
descendra à son rythme et évitera le village. Les deux groupes se retrouveront dans la montée vers le restaurant. Commence alors une descente un peu folle pour le
premier groupe. Heureusement nous avons perdu de l'altitude et il n' y a plus de neige. Nous apercevons brièvement les toits de Peillon que nous abordons par le nord. Pour rentrer dans le
village, Irma s'est laissée distancée pour guider les retardataires. Merci, cela valait le coup, une superbe oliveraie où poussaient des Orchis de Robert et des amandiers en
fleurs avait retenu un des photographes. Dans le village, c'est la course, mais Mme Carter nous attend. Dommage, ce village est
superbe. Il n' y a pratiquement pas de rues, que des escaliers et des passages couverts. Mais c'est bien restauré et " authentique". Le photographe a bien du mal à exercer son art…et à
suivre.
Enfin l'église …et Mme CARTER, ouf !
La visite de l'église sera rapide, à peine le temps de s'asseoir pour souffler un peu. Cette chère Mme
Carter nous précise qu'elle est spécialiste de la chapelle des Pénitents blancs que nous ne visiterons pas et nous
lit simplement un texte sur l'église où nous nous trouvons. L'église de la Transfiguration, est située au sommet du village, à l'emplacement de l'ancien donjon du château. Bâtie au XVIIIe siècle, surmontée d'une haute lanterne octogonale, elle abrite
des toiles d'un grand intérêt : une Madone au rosaire peinte par Dragus au XVIIe siècle, une Mort de Saint Joseph et un christ en bois du XVIIIe siècle. Lors de récents travaux, des restes de
fresques ont été mis à jour sur le côté droit du chœur.
Remerciements à Mme Carter, une photo devant l'église et ça repart, toujours plus vite.
Heureusement le village est petit et c'est Jacky qui récupérera un photographe perdu.
Nous retrouvons le chemin où le groupe de Roland nous a devancé. Inutile de courir, nous les rattraperons dans la montée et même s'ils
arrivaient avant nous, ils ne boiront pas deux apéritifs…Voici enfin le premier pont romain où Jean regroupe sa petite troupe. Mais ça repart très vite et c'est à une
belle vitesse ascensionnelle que la tête du groupe cherche à rejoindre les marcheurs de Roland.
Dans cette montée, le paysage est superbe, mais les marcheurs ne prendront pas le temps de l'admirer. Derrière nous se dresse fièrement
le village de Peillon sur son piton, plus à l'ouest, dans une vallée, la vue porte jusqu'à Drap et le Paillon (non il n'y a pas de faute
d'orthographe, c'est le nom de la rivière qui traverse Nice). Sur
notre gauche, la grande falaise du Galembert où nous étions ce matin constitue un site d'escalade très fréquenté par les niçois.
La pente s'accentue et la vitesse baisse sensiblement. Lorsque nous rejoignons le groupe de Roland, celui de Jean est redevenu homogène. Petite pause dans ce Ravin de St.Martin , enfilade entre la Pointe de Lourquière et la Cime de la Caussinièra.
Voilà, nous avons retrouvé la civilisation à St.Martin de Peille, petit village moderne aux riches résidences des Monégasques voisins. Encore une montée bien raide, voici le restaurant " Le Relais St.Martin".
Nos six amis marcheurs montés dans le "convoi sanitaire" nous y accueillent. Il est 13 h 02, selon Jean BOREL, nous sommes pile à
l'heure. D'ailleurs les quatre gigots d'agneaux sont encore devant les braises. Nous nous installons pour déguster le menu programmé par Jean :
Apéritif de bienvenue, Pizza Pissaladière
Barba juan et ses petits farçis Niçois
Gigot d’agneau à la broche (Cheminée ) Pommes de terre sautées et tomate à la provençale
Salade, Fromage, Tarte Tatin maison
1 bouteille de vin ( rouge ou rosé ) pour 3, Café
C'est délicieux, nous nous régalons.
Normalement si Maurice avait été là, nous aurions eu droit "Aux gamelles et aux bidons" et à "L'ami Jean-Pierre", mais actuellement, il randonne dans le désert.
Mais surprise, c'est Roland qui va nous en mettre plein la vue en nous présentant tout d'abord deux numéros de magie, l'un avec des rubans bleus censés représenter trois sœurs , le second avec des anneaux magiques. Puis il
se livra, avec la complicité de Daniela, puis d' Annie à deux manipulations de cartes très réussies. Il
enchaîna sur une histoire d'ascenseur ce qui entraîna Grand Pierre à raconter la sienne, suivi d'Yvette puis finalement de Jean .
Pas triste la fin du repas et nos divers animateurs furent chaleureusement applaudis avec un ban spécial pour Roland qui nous a révélé un talent caché.
Ceci nous permettra d'évoquer la prestation de Grand Pierre lors d'une randonnée dans le Mercantour en Juin dernier. Il nous fit tant rire avec ses histoires, à l'occasion d'une pause, que nous
repartîmes sur un mauvais chemin.
Mais il est temps de reprendre la route pour rejoindre nos voitures. Une petite heure sur la route d'abord, puis sur un chemin qui nous permettra de traverser le second pont romain du parcours.
Voilà, c'est fini. Encore une bonne journée à l'actif de nos guides animateurs.
Merci Jean pour cette belle randonnée rendue un peu compliquée par la neige et pour ceux qui auraient des regrets de n'avoir pu visiter Peillon, il est toujours possible d'y revenir…en
voiture.
Merci aux photographes : Gérard, Jean , Jean-Marie .
La semaine prochaine,
Jeudi 18 Mars à 7 H 30 : Les MAURES ( 83 )Pierrefeu du Var-2 parcours
Cette randonnée dans les Maures (83), va faire découvrir les richesses de cette forêt unique en France. Elle a un parcours classique et varié – La portion de la crête du Fédon offre un panorama permanent – Trajet assez surprenant par sa variété – Certaines parties du circuit sont peu fréquentées et pourtant agréables – Repas et boisson à sortir du sac Nous vous proposons 2 parcours – Moyen / Medio
1er parcours : 17 kms 900 - 5 h 10 – Déniv. 630 m
2ème parcours : 12 kms – 3 h 40 – Déniv. : 350 m
Responsable : Bruno
Quelques photos en Bonus :
1ère montée vers la Chaplle St.Pancrace
Martine, ne bouscule pas les
copines!
Peillon, enfin !
Passage
En route vers l'Eglise
Mort de St Joseph
C'est ça Peillon...
Ne vous méprenez pas, Daniela souffle pour faire disparaître la carte...
Les cartes invisibles
Les histoires de Grand Pierre
Le deuxième pont romain