Après deux heures de route, suite à un gros embouteillage avant la bifurcation d'Hyères, les 31 marcheuses et marcheurs invités par Jean se retrouvent à la Madrague, sur la presqu'île de Giens. A 9 h30, il donne le signal du départ et nous rejoignons très rapidement le bord de mer.
Il fait beau, les prévisions pour la journée sont favorables. Nous avons beaucoup de chance avec cette " belle fenêtre météo". Les photographes vont pouvoir se déchainer, d'autant plus que les paysages les inspireront. Et, cette année, Gérard n'a pas oublié son appareil photo…
C'est en face de l'ilot de la Redonne que Jean nous fera son premier topo de la journée.
"Nous avions déjà fait cette rando en Mai 2008, avec 19 participants. Aujourd'hui, nous sommes 31. Les paysages que nous allons rencontrer rappellent ceux des iles proches. Nous allons partir vers l'ouest et nous parcourrons les sentiers tout au long de la côte jusqu'au port du Neil situé à peu près au milieu de la côte Sud. Ensuite nous couperons la presqu'ile pour revenir à la Madrague. C'est une rando facile avec 392 m de dénivelée.
Le profil est en dents de scie, mais rassurez-vous, c'est souvent à cause de l'imprécision de la souris de l'ordinateur.
Hyères doit beaucoup à Alexis Godillot – eh oui, le créateur du "godillot". Il s'est enrichi pendant la guerre de Crimée (1853) en tant que "fournisseur aux armées", en équipant les troupes de tentes, selles et surtout chaussures montantes. Il découvre Hyères dans les années 1860, s'y installe et entreprend sa modernisation, son extension et le développement du tourisme hivernal. Hyères, réputée pour son climat, servait alors de refuge hivernal aux frileux de la haute société. Hyères toujours, fut baptisée Hyères-les-Palmiers en 1881, après que les jardiniers hyérois y aient acclimaté avec succès le palmier des Canaries."
Note du blogueur de service : En 2008, la dénivelée annoncée était de 590m ce qui avait étonné le rédacteur : " Mais le dénivelé est annoncé à 590 mètres. Est-ce possible ? Alors que la presqu’île ne culmine qu’à 116 mètres ?"
En fait, à l'arrivée aujourd'hui, on relèvera bien 510 m...malgré les 116 m d'altitude !
Et nous voilà repartis en file indienne sur ces petits sentiers qui épousent le littoral. Bien sur, ça monte car à partir de maintenant, nous surplombons la falaise. Aujourd'hui, nous aurons des fleurs, cistes blanches et roses et asphodèles.
Jean arrêtera le groupe sur une plateforme au-dessus de l'Ile Longue et de ce promontoire il pourra décrire les points caractéristiques de la côte : Carqueiranne, St.Mandrier et l'entrée de la rade de Toulon, le Cap Sicié qui dépend de la commune de Six-Fours.
Histoire de faire joli dans le paysage, un petit bateau de pêche est à l'ancre dans une crique.
Maintenant nous nous sommes un peu éloignés du bord de mer et grimpons dans une forêt dense de jeunes chênes verts, la température y est déjà beaucoup plus fraîche.
Débouchant sur une petite plateforme, Jean nous arrête pour la traditionnelle "pause banane". Il est 10 h 45, à l'abri du vent il commence à faire chaud, très et trop chaud pour Nicole.
Cheminant sur une zone plate, tellement rare, nous retrouvons les dernièrs Arum arisarum . Les fleurs sont rares et le feuillage commence à jaunir.
Autre curiosité naturelle, le vent d'est à façonné la végétation sur ce promontoire. Quel coup de râteau… Nous avions déjà remarqué ceci à Porquerolles.
Nous débouchons sur la ruine d'un ancien phare à huile à la pointe de l'Escampio-Bariou. Philippe attire notre attention sur un sous-marin qui rentre vers Toulon : bravo pour la vue, quel observateur!
Alors que nous avons plutôt tendance à regarder nos pieds sur ces chemins pleins de pièges…
Et des pièges nous allons en rencontrer plus d'un dans la sévère descente qui nous attend. En prenant son temps, tout se passe bien mais c'est un groupe bien dispersé qui arrive sur la plage de l'Escampio-Bariou. Au passage, nous rencontrons les premières "Barbes de Jupiter" en très gros buissons.
C'est cette plage que Jean a choisi pour notre pique-nique. Nous ne pouvions trouver mieux : de l'ombre et du soleil, des troncs d'arbres bien polis par la mer, de l'herbe pour la sieste, des posidonies bien sèches.
Comme d'habitude, nous aurons des dormeurs, des joueurs de carte et des contemplatifs.
Pour ces derniers, c'est Mikaël qui remportera la palme avec ce rocher qu'il baptisera le" Profil de l'évêque".
A 13 h, nous repartons, poursuivant la découverte des criques et les photographes se déchaînent. Nous avons maintenant en perspective l'ile de Porquerolles où nous irons randonner en mai prochain, découvrant la partie Est, une première.
Ce matin, nous avions croisé quelques randonneurs. Cet après-midi, la population qui découvre ces sentiers est beaucoup plus importante.
Le porte-avion Charles de Gaulle est sortie de la rade de Toulon, pour nous saluer je pense, car il fait rapidement demi-tour dès que nous l'avons remercié...
Arrivée sur une importante bifurcation au dessus de la plage des Darboussières : plein de voies dans tous les sens. Après quelques reconnaissances infructueuses, Jean choisit de diriger le groupe vers la plage où nous retrouvons notre chemin. Nous avions un peu trop obliqué vers l'intérieur : il y a tant de sentiers dans ce coin…Encore une grosse montée très raide où nous pourrons observer un tapis d'ail blanc (Allium neapolitanum), pris au départ, par erreur, pour les "Dames de onze heures" de nos montagnes.
Cette dure montée en a exténué plus d'un. Jean nous promet une descente facile qui nous conduira au port du Neil où nous nous reposerons un moment.
Effectivement, nous arrivons très vite au port.
"A partir de la, on peut continuer pour terminer le tour de la presqu'île mais selon les informations que je possède, le sentier est très difficile par endroit suite à de nombreux éboulements. Nous allons finir la rando en retournant à la Madrague par la route."
Tiens, des jumelles !
Dernière petite côte sans difficulté. Jean nous fera faire un petit aller-retour pour nous monter le" tombolo".
"A l’origine, Giens était une île, semblable à ses voisines, les îles d’Hyères. Puis s’opéra un phénomène naturel appelé « tombolo ». Peu à peu deux cordons de sable ou de galets se formèrent entre l’île et le littoral, créant ainsi un double tombolo. Le Tombolo Ouest diminue régulièrement depuis trente ans suite à l'érosion éolienne et aux tempêtes d'équinoxe. Celui de l'Est résiste mieux car une forêt de pins s'y est implantée. Afin de préserver ce site remarquable mais fragile, le Conservatoire du littoral a entrepris un programme de réhabilitation de la presqu’île. " ( Image Wikipédia)
Voila, il ne reste plus qu'à rejoindre les voitures.
Par contre, petite difficulté pour le pot. Le grand café où nous avons nos habitudes n'ouvre qu'à 18 h 30, l'autre est trop petit pour nous recevoir. Jean s'excusera auprès des marcheurs pour cet imprévu. Un petit groupe prendra une boisson "sur le pouce".
Merci Jean, on ne se lasse pas de ces paysages
sauvages. C'était super.
Merci à Gérard, Jean et Jean-Marie pour les photos.
Quelques photos supplémentaires, pour le plaisir.
C'est parti.
Paysages
Le monstre
Pique-niqueurs
Galanterie et assistance
Quelle transparence
Heureux randonneurs
Toujours prêts à faire les clowns.
Gazelles.
Paysages (la suite).
Une zone de plat : profitons-en pour échanger les dernieres nouvelles
Un dernier coup d'oeil à la plage de Escampio-Bariou : regrets ?
L'Ile longue
La semaine prochaine
Jeudi 19 Avril à 7 H 00 : RANDO-RESTAURANT à MALAUSSENE ( 06 ) . Le Serse
Falaises, balmes, bois de pins noirs, garrigues odorantes vont ponctuer ce circuit sur les flancs nord du Mt Vial .
L : 9 Km 300 . Dh : 603 m . D : 4 H 30 . Niveau : Moyen Médio .
Restaurant « Lu Tuorch « : 20 € vin et café compris . IMPERATIF : Inscriptions avant le 12 Avril .
En cas de mauvais temps, le repas sera maintenu . Aucun désistement ne sera accepté .
Au Menu : Apéritif de bienvenue et ses amuse-bouches ( offert par le patron )
Salade Périgourdine
Carré d’agneau, fagot de haricots verts et gratin dauphinois
Framboisier
Vins rouge ou rosé, café
Animateur : Daniel –
04.94.19.17.07 –
Itinéraire d’accès : Suivre l’autoroute A 8 direction Nice . Sortir à SAINT-ISIDORE ( N° 52 )
Suivre la RD 6202 direction DIGNE .
9 Kms après le Pont de La Mescla, après le passage à niveau, tourner à gauche D 326 direction MALAUSSENE . Parcourir 1,5 Km et stationner sur l’un des Parkings du village .
Rassemblement devant la fontaine Place du Centenaire .
Coût du trajet A R : 208 Kms x 0.25 = 52 € + 12 € = 64 Euros