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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 15:47

PEILLON

 

2010-03-11 Peille-2La voici enfin cette sacrée rando-restaurant programmée le 11 février. Les abondantes chutes de neige de ce jour là nous avaient empêchés de partir de St.Raphaël .  Le changement de dates n'a pas permis à certains de nos amis de nous rejoindre, mais par contre,  d'autres  qui n'étaient pas libres le 11 Février ont pu participer à cette sortie. 

Aujourd'hui, nous espérons un meilleur temps bien que la météo annonçait pour mercredi quelques averses de neige sur Peille. Effectivement, à partir de la Turbie, le paysage est devenu tout blanc et c'est prudemment que nous atteignîmes  notre parking habituel à 2 km de Peille. Comme pour toutes les randos-restaurants, l'effectif est important : 36 marcheuses et marcheurs qui seront rejoints au restaurant par les 6 non-marcheurs du "convoi sanitaire", comme Jean  a qualifié les deux voitures montant directement de Fréjus-St.Raphaël. C'est lui qui a préparé le programme de cette journée. Après la photo de groupe (difficile de faire rentrer les 35 personnes dans ce tout petit appareil…n'est-ce pas messieurs les photographes !)2010-03-11 Peille-001 Jean nous présente la rando du jour : 11 km et 600 m de dénivelée.2010-03-11 Peille-44 Une grande descente nous conduira à Peillon où nous pourrons visiter le village et l'église. Pour la visite de cette dernière nous avons rendez-vous à 10 h 30 avec Mme Carter, de l'Office du Tourisme. Mais il n'a pas pu obtenir la clé de la si jolie chapelle des Pénitents blancs, parfaitement décrite par Gérard dans le blog du 6 Décembre 2007, auquel il nous renvoie. Puis nous remonterons au restaurant à St.Martin de Peille et rejoindrons ensuite les voitures en environ 50 minutes.

2010-03-11 Peille-4 Il fait frais mais très beau. Une fine couche de neige recouvre le sol et les arbustes : c'est beau, mais pour randonner, pas idéal. Jean nous précise : " aujourd'hui, nous sommes nombreux, il y aura un serre-fil, Jacky et deux guides, moi-même en tête  et Roland dans le peloton"

 A 8 h 55, le départ est donné. Dans un premier temps, nous allons grimper jusqu'à la petite chapelle St.Pancrace. "Attention, nous précise t'il, la neige rend certains passages glissants sur les versants nord, soyez prudents".

6 dames, dont trois Yvette, sous la conduite de Jacqueline, préfèrent éviter la montée à la chapelle en empruntant la route. Munies d'une carte, elles nous rejoindront à 600 m de là sur un parking à gauche de la route. Enfin, en principe…mais n'anticipons pas.2010-03-11 Peille-5 

La montée vers la chapelle est un peu glissante et la dite chapelle toujours aussi vide. Par contre, par rapport à notre dernier passage, elle a été nettoyée et décorée d'un bouquet de fleurs artificielles. La descente est un peu plus difficile car les rochers sont très glissants. Pourtant, tout le monde arrive à la route sans encombre.

Encore une centaine de mètres et nous arrivons au point de rendez-vous avec le groupe des six dames…personne. Elle ont dû se cacher pour nous faire une farce ! Mais non, c'est 2010-03-11 Peille-6le grand vide sur cette large esplanade. Le téléphone passe mal et Jean commence à s'impatienter. Enfin la liaison est établie, elles sont à Peille et au lieu des 600 m prévus elles ont parcouru deux kilomètres…cherchant un parking à "droite". Bravo les filles, il ne vous reste plus qu'à revenir, par une montée bien sûr, vous aurez ainsi fait 3.4 km de plus en voulant éviter une petite grimpette. Selon Marcel, " une Yvette, ça va, trois, bonjour les dégâts". Roland, toujours galant part au-devant d'elles pour les réconforter. Irma, ne fais pas la grimace s'il te plait, c'est professionnel !

Il est 9 h 49, nous avons pris au moins ½ heure de retard. Les marcheurs présents, pour passer le temps, ont  pu grignoter ce qui permettra de sauter la pause banane. Cette pauvre Mme Carter devra un peu patienter à Peillon. Elles arrivent enfin, les six, et sans donner le temps de souffler à nos "égarées" Jean attaque une petite montée assez sèche, un peu glissante puis nous nous orientons sud-ouest pour longer la cime de Rastel à 770 m. Mais que vois-je au nord-ouest ? Ne serait-ce pas le Mt.Mousnier ?
2010-03-11 Peille-006Nous nous dirigeons droit sur une impressionnante falaise que nous contournons.2010-03-11 Peille-7 Attaquant la descente vers Peillon, la progression ralentit sérieusement car le sentier étroit est très glissant et le soleil n'a pas encore fait fondre la neige. Pauvre
Mme Carter, sa matinée est fichue !

Pas de chutes spectaculaire, Martine parle bien de finir sur le ventre mais ce ne sont que des mots ! Par contre Jean-Louis va se tordre le pied, pourvu que ce ne soit pas une entorse !

Lorsque nous rejoignons le chemin qui mène de Peille à Peillon, Jean décide de partager le groupe en deux. Le premier sous-groupe descendra rapidement les 150 m restants pour retrouver Mme Carter et visiter le village, le second sous la direction de Roland descendra à son rythme et évitera le village. Les deux groupes se retrouveront2010-03-11 Peille-12 dans la montée vers le restaurant. Commence alors une descente un peu folle pour le premier groupe. Heureusement nous avons perdu de l'altitude et il n' y a plus de neige. Nous apercevons brièvement les toits de Peillon que nous abordons par le nord. Pour rentrer dans le village, Irma s'est laissée distancée pour guider les retardataires. Merci, cela valait le coup, une superbe oliveraie où poussaient des Orchis de Robert et des amandiers en fleurs avait retenu un des photographes. Dans le village, c'est la course, mais Mme Carter nous attend. Dommage, ce village est superbe. Il n' y a pratiquement pas de rues, que des escaliers et des passages couverts. Mais c'est bien restauré et " authentique". Le photographe a bien du mal à exercer son art…et à suivre.

Enfin l'église …et Mme CARTER, ouf !2010-03-11 Peille-15 

La visite de l'église sera rapide, à peine le temps de s'asseoir pour souffler un peu. Cette chère Mme Carter  nous précise qu'elle est spécialiste de la chapelle des Pénitents blancs que nous ne visiterons pas et nous lit simplement un texte sur l'église où nous nous trouvons.2010-03-11 Peille-42 L'église de la Transfiguration,  est située au sommet du village, à l'emplacement de l'ancien donjon du château. Bâtie au XVIIIe siècle, surmontée d'une haute lanterne octogonale, elle abrite des toiles d'un grand intérêt : une Madone au rosaire peinte par Dragus au XVIIe siècle, une Mort de Saint Joseph et un christ en bois du XVIIIe siècle. Lors de récents travaux, des restes de fresques ont été mis à jour sur le côté droit du chœur.

2010-03-11 Peille-18Remerciements à Mme Carter, une photo devant l'église et ça repart, toujours plus vite. Heureusement le village est petit et c'est Jacky qui récupérera un photographe perdu.

Nous retrouvons le chemin où le groupe de Roland nous a devancé. Inutile de courir, nous les rattraperons dans la montée et même s'ils arrivaient avant nous, ils ne boiront pas deux apéritifs…2010-03-11 Peille-19Voici enfin le premier pont romain où Jean regroupe sa petite troupe. Mais ça repart très vite et c'est à une belle vitesse ascensionnelle que la tête du groupe cherche à rejoindre les marcheurs de Roland.2010-03-11 Peille-22

Dans cette montée, le paysage est superbe, mais les marcheurs ne prendront pas le temps de l'admirer. Derrière nous se dresse fièrement le village de Peillon sur son piton, plus à l'ouest, dans une vallée, la vue porte jusqu'à  Drap et le Paillon (non il n'y a pas de faute d'orthographe, c'est le nom de la rivière qui  traverse Nice).2010-03-11 Peille-21 Sur notre gauche, la grande falaise du Galembert où nous étions ce matin constitue un site d'escalade très fréquenté par les niçois.2010-03-11 Peille-20 

La pente s'accentue et la vitesse baisse sensiblement. Lorsque nous rejoignons le groupe de Roland, celui de Jean est redevenu homogène. Petite pause dans ce Ravin de St.Martin , enfilade entre la Pointe de Lourquière et la Cime de la Caussinièra.

Voilà, nous avons retrouvé la civilisation à St.Martin de Peille, petit village moderne aux riches résidences des Monégasques voisins. Encore une montée bien raide, voici le restaurant " Le Relais St.Martin".

 Nos six amis marcheurs montés dans le "convoi sanitaire" nous y accueillent. Il est 13 h 02, selon Jean BOREL, nous sommes pile à l'heure. 2010-03-11 Peille-23D'ailleurs les quatre gigots d'agneaux sont encore devant les braises. Nous nous installons pour déguster le menu programmé par Jean :

Apéritif de bienvenue, Pizza Pissaladière

Barba juan et ses petits farçis Niçois

Gigot d’agneau à la broche (Cheminée ) Pommes de terre sautées et tomate à la provençale

Salade, Fromage, Tarte Tatin maison

1 bouteille de vin ( rouge ou rosé ) pour 3, Café

 

C'est délicieux, nous nous régalons.

Normalement si Maurice avait été là, nous aurions eu droit "Aux gamelles et aux bidons" et à "L'ami Jean-Pierre", mais actuellement, il randonne dans le désert.

Mais surprise, c'est Roland qui va nous en mettre plein la vue en nous 2010-03-11 Peille-272010-03-11 Peille-29présentant tout d'abord deux numéros de magie, l'un avec des rubans bleus censés représenter trois sœurs , le second avec des anneaux magiques. Puis il se livra, avec la complicité de Daniela, puis d' Annie  à deux manipulations  de cartes très réussies. Il enchaîna sur une histoire d'ascenseur ce qui entraîna Grand Pierre à raconter la sienne, suivi d'Yvette puis finalement de Jean .

Pas triste la fin du repas et nos divers animateurs furent chaleureusement applaudis avec un ban spécial pour Roland qui nous a révélé un talent caché.


2010-03-11 Peille-312010-03-11 Peille-32


Ceci nous permettra d'évoquer la prestation de Grand Pierre lors d'une randonnée dans le Mercantour en Juin dernier. Il nous fit tant rire avec ses histoires, à l'occasion d'une pause, que nous repartîmes sur un mauvais chemin.

Mais il est temps de reprendre la route pour rejoindre nos voitures. Une petite heure sur la route d'abord, 2010-03-11 Peille-35puis sur un chemin qui nous permettra de traverser le second pont romain du parcours.

Voilà, c'est fini. Encore une bonne journée à l'actif de nos guides animateurs.

 







Merci Jean pour cette belle randonnée rendue un peu compliquée par la neige et pour ceux qui auraient des regrets de n'avoir pu visiter Peillon, il est toujours possible d'y revenir…en voiture.

 

Merci aux photographes : Gérard, Jean , Jean-Marie .   

 

La semaine prochaine,

 

Jeudi 18 Mars à 7 H 30 : Les MAURES ( 83 )Pierrefeu du Var-2 parcours

 

 Cette randonnée dans les Maures (83), va faire découvrir les richesses de cette forêt unique en France. Elle a un parcours classique et varié – La portion de la crête du Fédon offre un panorama permanent – Trajet assez surprenant par sa variété – Certaines parties du circuit sont peu fréquentées et pourtant agréables – Repas et boisson à sortir du sac     Nous vous proposons 2 parcours –     Moyen  /  Medio

 

1er parcours  : 17 kms 900 - 5 h 10 – Déniv. 630 m 

 

2ème parcours  : 12 kms – 3 h 40 – Déniv. : 350 m

 

Responsable :    Bruno    

 

 

Quelques photos en Bonus :2010-03-11 Peille-3 

1ère montée vers la Chaplle St.Pancrace















2010-03-11 Peille-8Martine, ne bouscule pas les
copines!















2010-03-11 Peille-37
Peillon, enfin !
















2010-03-11 Peille-39


                           Passage




















2010-03-11 Peille-13


En route vers l'Eglise













2010-03-11 Peille-43


Mort de St Joseph













2010-03-11 Peille-14


C'est ça Peillon...
2010-03-11 Peille-252010-03-11 Peille-24


















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Ne vous méprenez pas, Daniela souffle pour faire disparaître la carte...











2010-03-11 Peille-33


Les cartes invisibles













2010-03-11 Peille-34




Les histoires de Grand Pierre
















Le deuxième pont romain

2010-03-11 Peille-36

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5 mars 2010 5 05 /03 /mars /2010 14:52

Saint Aygulf – La Gaillarde

2009-01-Roland.jpgAujourd’hui Roland nous propose une randonnée à deux pas de chez nous, à Saint Aygulf. Après une journée de tempête, la météo nous laisse espérer un temps clément, avec même quelques éclaircies. Profitons-en !

Nous avons rendez-vous au bout de la Grande plage de Saint Aygulf. Nous sommes 21 randonneurs. Roland nous présente le parcours : « Nous allons tourner tout autour de la zone urbanisée, en suivant le sentier du littoral jSt Aygulfusqu’aux Issambres. Puis nous reviendrons par les hauts de Saint Aygulf ». C’est un parcours de 14,5 Km. Le dénivelé a l’air impressionnant sur le profil, mais il ne dépasse pas 260 m. Nous faisons un petit tour d’horizon avant de partir : à l’Est : l’Estérel, à l’Ouest : les Maures et la pointe de St Tropez. Bien sûr, c’est du déjà vu !2010-03-04 St Aygulf-001

« Nous démarrons de la plage de la Galiote » nous précise Roland. « Nous allons commencer par un léger é2010-03-04 St Aygulf-003chauffement ». Nous ne demandons que ça : nous réchauffer un peu, car l’air est frisquet. «  Je crains un peu pour les chaussettes » ajoute Roland. Que veut-il dire ? Mystère !

Nous descendons sur le sable et traversons la plage de la Galiote. Nous atteignons bientôt les pre2010-03-04 St Aygulf-007miers rochers. Attention à ne pas glisser, ils sont humides. Nous contournons la Pointe de St-Aygulf. Le sentier du bord de mer est bien aménagé, large. Mais au détour d’un virage, tout change. Plus de macadam, rien que des rochers entrecoupés de passages de sable ou de graviers. Le ciel est gris, le temps est maussade. Mais surtout, la mer est agitée. Pas besoin d’être Jérémie pour deviner le sort qui nous est promis. (Merci Georges !) Nous risquons fort de nous tremper les pieds … et les cha2010-03-04 St Aygulf-013ussettes.

Premier test : il nous faut longer un mur. Un mur que vient battre la mer. A intervalles irréguliers, bien sûr, pour pimenter le jeu. Il ne suffit pas de regarder où l’on met les pieds. Avant de nous élancer, il nous faut évaluer la distance à parcourir, observer la vague qui se prépare, évaluer sa vitesse, sa force. Et surtout courir, courir vite. Sans trébucher !

Le test est concluant : « Je suis trempée, j’arrête ! » s’écrie Annie (la grande).
2010-03-04 St Aygulf-022Mais après ce passage délicat, la suite lui paraît plus facile. Annie se décide à rester parmi nous.

D’ailleurs, nous quittons les rochers pour faire un bout de route. Puis nous revenons sur le sentier du littoral. Nous traversons à nouveau une calanque. A son extrémité, il nous faut franchir un petit chenal, devant l’entrée d’un garage à bateaux. Le chenal est envahi par la mer. De temps en temps la mer se retire. Mais pas longtemps ! Roland ouvre la voie. Il nous prévient : « Attention, c’est très glissant ! » En effe2010-03-04 St Aygulf-037t, nous devons poser le pied sur des dalles et des rochers bien polis par la mer. A l’arrière, ça bouchonne un peu ! Chacun hésite quelques secondes avant de trouver le moment favorable, entre deux vagues, pour franchir ce passage délicat. Nicole glisse et chute. Elle se relève, mais sa décision est prise : « Je rentre à la maison ». 

Quelques instants plus tard, nous voici sur la plage du Petit Boucharel. Il est 10 heures. C’est l’heu2010-03-04 St Aygulf-046re de la pause casse-croûte. C’est aussi l’heure pour Nicole de nous abandonner. Jean la raccompagne. Auparavant il passe le flambeau à Daniel : en l’occurrence une bouteille de rosé offerte par Danielle. Merci Jean, tu peux rentrer, la bouteille est sauve.

Chacun contemple ses vêtements mouillés. Annie a les chaussettes trempées. Mais elle en a une paire de rechange. Quelle prévoyance ! « Moi, je suis trempé beaucoup plus haut » nous dit Alain. En fait, personne n’est totalement sec.2010-03-04 St Aygulf-033

Avant de nous quitter, Jean annonce : « On a fait 4,09 km » ; Toujours aussi précis, Jean !  

Nous ne sommes plus à présent que 19. Roland nous propose : « Voulez-vous continuer par la route ? » « Non ! » A la majorité, nous choisissons le sentier du littoral. C’est plus amusant ! « Je vous raconterai plus loin l’histoire de la soupe de poissons » nous dit Roland.

Nous reprenons le sentier. Mais voici à nouveau un passage délicat entre deux rochers. Le pass2010-03-04 St Aygulf-048age est rarement libre. Et entièrement recouvert d’eau, dès qu’une vague se jette à l’assaut. Chacun se débrouille du mieux qu’il peut pour franchir ce mauvais pas. Mais cette fois-ci, Annie, restée à l’arrière, tourne les talons. Roland la rejoint et l’accompagne sur la route.  

Quelques dizaines de mètres plus loin, tout le groupe regagne la rou2010-03-04 St Aygulf-051te.

Nous contournons la plage du Grand Boucharel. Passée la pointe de la Tourterelle, nous voici à présent aux Issambres.

Puis nous atteignons la plage de la Gaillarde. Nous en avons terminé avec le parcours « plat » (qui comptait pour zéro dans le dénivelé !) Nous allons quitter la côte pour grimper sur les hauteurs de Saint Aygulf.

« On entre dans le vallon de la Gaillarde » nous dit Roland. « C’est l’un des derniers vallons littoraux non urbanisés de la côte varoise. Incendié en 1990, il conserve un potentiel écologique et constitue un site témoin des activités sociales, agricoles et pastorales de l’homme depuis le néolithique ».

Nous arrivons à un panneau indiquant « Les Petites Maures ». Nous marquons une pause. Roland nous parle du Conservatoire du littoral.

« Le Conservatoire du littoral est un établissement public créé en 1975. Il mène une politique foncière visant à la protection définitive des espaces 2010-03-04 St Aygulf-054naturels et des paysages sur les rivages maritimes ou lacustres. Il acquiert des terrains fragiles ou menacés. Après avoir fait les travaux de remise en état nécessaires, il confie la gestion des terrains aux communes ou autres collectivités locales. En janvier 2003, le Conservatoire assurait la protection de 500 sites représentant 861 km de rivages, soit plus de 10 % du linéaire côtier ». Parmi ces sites : le vallon de la Gaillarde (les Petites Maures) et les étangs de Villepey.

« Nous allons là-haut, sur la colline. On va emprunter le circuit de l’histoire : on y trouve des vestiges du néolithique, des dolmens, une ferme, un puits ». Nous commençons à grimper gentiment. Roland nous indique le point de départ du parcours des petites jambes. S2010-03-04 St Aygulf-053-copie-1i petites jambes il y avait eu.

Nous marchons à présent entourés de mimosas. Voici enfin les mimosas en fleurs que Bruno nous avait promis, il y a déjà un mois. Par ce temps gris, ces bouquets d’or illuminent le paysage. Tout à coup, nous percevons un bourdonnement qui ne cesse de croître. Nous sommes environnés d’abeilles. « On va rester en bas » nous dit Roland. Nous revenons sur nos pas pour emprunter un autre sentier. Les abeilles n’ont pas pour autant disparu. Nous nous dirigeo2010-03-04 St Aygulf-055ns vers les ruines de Roqueyrol.  

Nous poursuivons notre grimpette. Derrière nous, nous apercevons la côte, sous un ciel toujours gris. Une large tache jaune éclaire un peu le paysage. Ce sont les mimosas qui envahissent le vallon.

Nous atteignons les ruines de Roqueyrol : une ancienne ferme. Que l’on devine ici, juste derrière le groupe de randonneuses. Nous marquons une pause, le temps de profiter du paysage.

« On a fait la moitié d2010-03-04 St Aygulf-056e la distance. Et la moitié du dénivelé » nous dit Roland. « Pour vous situer, on est pas loin du col du Bougnon ».

Et nous reprenons notre grimpette. « Il nous reste encore 100 mètres à gravir. On mangera après la montée » nous dit Roland pour nous encourager. Car la dernière côte est raide, très raide. Le groupe s’étire. Chacun grimpe à son rythme. 2010-03-04 St Aygulf-059
Enfin nous arrivons au sommet.
Nous prenons quelques minutes pour reprendre notre souffle avant de poursuivre notre chemin. Au loin on aperçoit la côte. Pas une seule vague à l’horizon. La mer s’est calmée. « Je vous suggère de rentrer par le bord de mer » plaisante Roland.

Nous commençons la descente. Et voici bientôt un emplacement idéal pour le pique-nique. Nous nous installons parmi les chênes-lièges. Devant nous, au loin, les sommets enneigés.

Le ciel re2010-03-04 St Aygulf-062ste couvert, mais de temps en temps, un rayon de soleil vient nous réchauffer. Après le déjeuner, le rosé, le café, nous nous préparons à reprendre la route. Roland nous explique : « On va rester sur les hauts de St Aygulf. Puis on va redescendre par le vallon du Reydissart. Et arriver aux étangs de Villepey ».

Nous démarrons. « Au fait, j’ai oublié de vous raconter l’histoire de la soupe de poissons ». Ce sera pour plus tard !

Nous descendons parmi les troncs noircis. Vestiges du dernier incendie de forêt. Puis nous atteignons le vallo2010-03-04 St Aygulf-065n du Reydissart. Le sentier court dans les rochers, le long du torrent. Dont le chant nous accompagne tout au long de la descente. De ci de là, quelques bouquets de fleurs mau2010-03-04 St Aygulf-066ves nous intriguent. (Roland les identifiera comme « aster amelle », ou marguerite de la St Michel ou Oeil du Christ).

Nous arrivons à présent sur une piste boueuse. Comme le dit Jacky, « on voit qu’on approche des étangs ! ». Le sol est glissant, spongieux. Avec par endroits de grandes flaques que nous essayons de contourner. Mais par la gauche ou par la droite, nous nous embourbons de la même façon.

A présent nous pénétrons dans le d2010-03-04 St Aygulf-067omaine des étangs de Villepey.

« Les étangs de Villepey forment une des rares zones humides littorales entre la Camargue et l'Italie. Ils ont été formés dans le delta de l'Argens, par les divagations du fleuve au fil des siècles, et par les activités humaines d'extraction de sable.

Ces espaces naturels sont remarquables du fait des échanges continus entre eaux douces et marines. Ils sont constitués d'une mosaïque de milieux spécifiques, tels que étangs, lagune, vasière, sansouire, prairies humide et sèche, dunes, ripisylve, pinède. Ce vaste éventail d'habitats favorise la présence d'une flore et d'une faune diversifiées et constitue un paysage exceptionnel ».

Après la ripisylve, voici la prairie humide. Nous marchons au-dessus de la prairie, sur un sentier fait de planches montées sur pilotis. Et nous voici au bord de l’étang. 2010-03-04 St Aygulf-073

Le groupe s’arrête pour suivre le manège des cygnes et des canards qui viennent nous saluer. Mais soudain : « Oh ! un ragondin ! 2010-03-04 St Aygulf-070»
Voici en effet un énorme ragondin qui s’approche de la rive. E2010-03-04 St Aygulf-071spère-t-il quelques miettes de pain ? Sans doute. Mais c’est sans compter avec les cygnes et les canards, qui s’avèrent plus rapides que lui. Après ce spectacle inédit, nous allons prendre un pot pour conclure agréablement cette belle journée.

C’est alors que Roland se décide enfin à nous conter la fameuse histoire de la soupe de poissons : « Cela se passe vers 1850, entre l’embouchure de l’Argens et Ste Maxime. Retour de pêche d’un pointu, avec à son bord le patron, deux matelots et un mousse. (…) N’ayant pas grand-chose, ils mettent tout ce qu’ils ont en commun : poissons et autres ingrédients. Le mousse prépare la soupe. Elle est excellente. "Comment as-tu fait ? " lui demande le patron. Et le mousse répond : " Quand ça bouille tu baisses "… le feu évidemment ». 2010-03-04 St Aygulf-068
Ainsi serait née, selon cette légende, la bouillabaisse, varoise … et non marseillaise. 

 

Merci Roland pour cette belle histoire et cette belle randonnée, très variée, entre bord de mer, collines, vallons et étangs.

 

Merci aux photographes : Jean , Gérard .

Pour apprécier nos exploits du matin, consultez le diaporama intitulé Le sentier du littoral.

 

Encore quelques photos :

Roland surveille ses2010-03-04 St Aygulf-031 troupes






















Atten2010-03-04 St Aygulf-023tion à la vague!






















2010-03-04 St Aygulf-038




























2010-03-04 St Aygulf-042




























2010-03-04 St Aygulf-058





















Ca g2010-03-04 St Aygulf-061rimpe !























2010-03-04 St Aygulf-064Et ça descend
 





















2010-03-04 St Aygulf-072 

Ragondin et cygnes

 

Prochaine randonnée : Jeudi 11 Mars à 7 H 00 : PEILLON (06)
Le Tour de La Pointe de Lourquière
Un agréable sentier nous conduira à PEILLON, village médiéval fortifié, perché contre une falaise et dominant la vallée du Paillon. C’est un véritable voyage dans le temps que nous vous proposons en arpentant les ruelles tortueuses coupées de passages voûtés et de larges escaliers conduisant à la Chapelle des Pénitents Blancs de 1495 et à l’église de la Transfiguration bâtie au XVIII ème  siècle.
Par un sentier muletier astucieusement tracé dans un adret ensoleillé, nous rejoindrons, après une rude montée, le point d’orgue de cette randonnée : l’ Auberge Saint-PeilleMartin qui nous proposera le menu suivant :
Apéritif de bienvenue, Pizza Pissaladière
Barba juan et ses petits farcis Niçois
Gigot d’agneau à la broche (Cheminée) Pommes de terre sautées et tomate à la provençale
Salade, Fromage, Tarte Tatin maison
1 bouteille de vin (rouge ou rosé) pour 3, Café
A la suite de cette légère collation, nous rejoindrons nos véhicules par une promenade digestive facile : (1 H)
Longueur : 10 Km 815 – Dénivelée : 458 m – Durée : 5 H. Niveau : Moyen Médio.
Coût  du trajet A. R. : 54 € 00. Responsable : Jean      
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26 février 2010 5 26 /02 /février /2010 15:19

Figanières : la Cabre d’Or

2009-09-10-Lacs-de-Millefonts-001.jpgAujourd’hui Jean  nous propose une randonnée à Figanières, au-dessus de Draguignan. Cette randonnée nous conduira au Bois de La Cabre d’Or et son Dolmen, à 718 m d’altitude.  

Nous voici donc à Figanières, près du centre-ville. Jean nous prévient : « Je n’ai pas marché depuis le 28 janvier. J’espère que ça va aller ». Quatre semain2010-02-25 Figanières-008es sans marcher, ça va être dur !! Puis Jean nous présente Solange et Monique, deux invitées de Rémy. « Merci de vous joindre à nous ». Et l’on apprend que ces dames ont dû tirer Rémy de son lit. Car il avait du mal à se lever. Sacré Rémy !

Aujourd’hui nous avons 2 circuits. « Le trajet est identique le matin » nous dit Jean. « Il nous mènera à la Cabre d’Or, à 718 m d’altitude. L’après-midi nous reviendrons par le Château de la Garde alors que le groupe des petites jambes, conduit par Joël, rejoindra directement Figanières. Et nous a2010-02-25 Figanières-001ttendra au café, place du Caou ».

Après une photo de groupe sur le parking, nous attaquons la marche. « Ce matin on va progresser lentement, car ça va monter tout le temps ». Nous voici à présent dans une petite rue qui grimpe gentiment. De son jardin, un Figanierais nous regarde passer. « Ca alors, vous êtes un paquet, vous ! » Un sacré paquet même, nous sommes 29 !

Après cette petite grimpette, Jean nous montre la route : « Au mois de juin, nous partirons d’ici »  nous dit-il. « Parce qu’on part à pied ? » demande Cathy. C’était une blague, bien sûr. Car au mois de juin, le 28 très précisément, nous prendrons cette route (en voiture) pour rejoindre le Val d’Allos.

Jean nous prévient : « Cette rando n’emprunte pa2010-02-25 Figanières-003s des sentiers balisés et répertoriés sur les cartes IGN. C’est le responsable du cercle de randonneurs de Figanières qui nous l’a indiquée. J’espère que je vais retrouver tous les passages. Certains sont confidentiels. Vous verrez, on passera dans des endroits qui risquent de vous surprendre ».

Et pour commencer, voici une goulotte : petit chemin creux, très étroit qui grimpe dans les bois. Par endroits le terrain est un peu lourd. Mais ça ne colle pas trop aux semelles. Pas pour l’instant !

« As-tu u2010-02-25 Figanières-006n goniomètre dans la tête ? » demande Jean à Gérard. « Un gonio quoi ? » « Un goniomètre, pour mesurer les pentes. Ou même une alidade à pinnules » (instrument que Jean aurait pu utiliser dans une vie antérieure). Mais ici pas besoin de goniomètre pour mesurer la pente. La pente est disons « moyenne » pour des randonneurs aguerris comme nous. Nous atteignons la route puis nous la traversons 200 mètres plus loin.

« On va attaquer la montée. Si vous voulez enlever quelque chose, n’hésitez pas ! » 2010-02-25 Figanières-004
Nous attaquons une petite grimpette en sous-bois. C’est vrai qu’il commence à faire chaud. Petite descente à présent, qui nous mène à un ruisseau. Franchissement d’un gué, sans incident. Sans intérêt ! Nous grimpons à nouveau. Mais il est 10 heures. Trois quarts d’heure de marche, ça creuse ! C’est déjà l’heure de la pause casse-croûte. Profitons-en : le soleil brille, le ciel est bleu. Le beau temps est revenu. Enfin !

Nous reprenons notre chemin. « On commence déjà à apercevoir la mer » nous dit Jean. En effet la voici au loin, la mer et ses reflets d’argent…

« Nous arrivons à St Blaise, à 520 m d’altitude ».
Jean fait une h2010-02-25 Figanières-007alte et nous montre le profil de la randonnée. Nous sommes partis de Figanières, à 310 m et nous atteindrons le point culminant de la commune à 718 m. Ce qui nous fera un dénivelé de 69FIGANIERES0 m pour une distance de 15,7 km. Les petites jambes se contenteront de 554 m pour une distance de 12,2 km.

Jean nous présente Figanières : « On y trouve l'authentique ("Li trouven lou veraï"), telle est la devise de Figanières. Figa Néra était le nom du village au Xème siècle, mot latin rappelant la " Fuite Noire " des sarrasins qui selon la légende furent repoussés vers 950 par les habitants. Pour commémorer cette victoire, les moines cisterciens firent ériger la chapelle votive Notre Dame des Oliviers.

L’histoire de Figanières est très ancienne, attestée par des dolmens privés (La Cabre d'Or, Saint Val) et les vestiges gallo-romains (oppidum St Blaise, trouvailles monétaires de l'époque d'Auguste)

« La chapelle du 12ème siècle est intéressante. Mais je n’ai pas pu avoir la clé » nous dit Jean. Qui ajoute : « Figanières est un village très pittoresque, perché sur une butte ».

A ces mots le groupe s’esclaffe bruyamme2010-02-25 Figanières-009nt. Mais qu’est-ce qui les met en joie ? Le blogueur n’ayant pas bien entendu, Jean lui explique plus tard : « Je voulais dire une butte d’amarrage ». Comprenne qui peut !  


Nous sommes repartis. « On a fait la moitié de la montée, soit 320 mètres ». Nous grimpons parmi les pins et les chênes, sur un tapis de feuilles mortes.2010-02-25 Figanières-011

« A partir de maintenant, restez bien groupés ! Car il y a peu d’indications ». Et pas de vrai sentier non plus. Nous suivons la ligne de crête.  A présent le silence s’installe, signe que la côte est raide.

Jean nous arrête pour une petite pause technique. Qui permet à chacun de reprendre son souffle.

Puis nous reprenons notre grimpette. Toujours sur la crête. Et toujours en silence. Nous montons dans un sous-bois bi2010-02-25 Figanières-012en éclairé par le soleil. Qui continue de briller. Jean nous encourage : « On arrive bientôt au sommet. Encore un petit effort ! »
Et voici en2010-02-25 Figanières-013fin le sommet : La Cabre d’Or (718 m).







Jean ne tarde pas à dénicher le point géodésique.

« Je suis bien content de l’avoir trouvé, ce point G » nous dit-il.

« Avec toi, Jean, on ne craint rien » lui répond Cathy. Jean en rougirait presque. « Tu ne crois pas que tu en fais un peu trop ? » demande Martine à Cathy. Mais non, le compliment était sincère.

Nous quittons le sommet. « A présent nous allons avoir une succession de faux plats descendants ». Mais il est temps de trouver un lieu de pique-nique. Il est tout juste midi lorsque nous atteignons une magnifique esplanade. Appuyée sur un mur de r2010-02-25 Figanières-014ochers, elle domine la vallée. Le panorama est splendide. Malheureusement le soleil s’est voilé. Une brise légère rafraîchit l’atmosphère.

Nous nous installons parmi les rochers. Bruno préfère 2010-02-25 Figanières-016déjeuner confortablement : il a sorti  son pliant. Nous savourons notre pique-nique bien mérité après cette longue grimpette.

Après le café, les joueurs de cartes attaquent une belote. Debout autour du pliant aimablement prêté par Bruno. La partie de cartes ne sera pas longue, car le temps se rafraîchit sérieusement. Le ciel se couvre et nous aussi. La météo ne s’était pas trompée : nous ne reverrons pas le soleil.

En cinq minutes, nous voici rhabillés, harnachés, prêts à repartir.

« On va cheminer encore jusqu’au dolmen de la Cabre d’or » nous dit Jean. Nous descendons de notre promontoire. Attention aux pieds ! Le sol est couvert d’un tapis de bouses. Enormes, monstrueuses !

Voici le dolm2010-02-25 Figanières-017en. Un randonneur non averti n’y aurait vu qu’un tas de cailloux. Mais Bruno nous apprend que ce dolmen a fait l’objet de fouilles. Il remonte au néolithique. Ceux qui n’y voyaient que dalle apprennent qu’elle pèse 3 tonnes ! Et Bruno d’ajouter : « On y a retrouvé 200 dents ! »  Voilà qui nous fait apprécier pleinement ce monument, témoin de nos lointains ancêtre2010-02-25 Figanières-018s.
Une photo du dolmen s’impose donc.

Nous descendons à présent en direction du col de St Andrieu (alt. 529 m). C’est au col que nos deux g2010-02-25 Figanières-019roupes se séparent.
En attendant, Jean nous arrête pour constituer les groupes. Apparemment

la difficulté du parcours restant n’effraie personne. Car seules Jacqueline et Yvette rejoignent le groupe des petites jambes. Ce sera néanmoins, comme le dira Jacqueline, « un groupe complet : un chef, une serre-file et une randonneuse ».

Nous poursuivons notre descente. Après les bouses, voici la glaise. Passé le passage glaiseux, Jean nous conseille : « Tapez vos chaussures ici pour les nettoyer ». Décidément il pense à tout ! Mais un peu plus loin « Ce n’est pas la peine de nettoyer vos chaussures. On va retrouver de la boue plus loin ». Effectivement nous retrouvons la boue dans la descente. Puis le sentier grimpe à nouveau. « On va passer près d’un vignoble : le Château de la Garde. C’est le plus haut du Var, à 590 m d’altitude ».2010-02-25 Figanières-023

Nous atteignons l’entrée du château. « On peut entrer. L’accès est autorisé aux randonneurs ». Nous longeons le vignoble jusqu’à un panneau nous invitant à emprunter un « itinéraire de substitution pour les piétons et randonneurs ». Autrement dit : sortez d’ici !2010-02-25 Figanières-024

Nous progressons sur ce sentier qui chemine à travers bois. Et ne tardons pas à dominer le Château de la Garde et son domaine. Que Jean-Marie semble apprécier tout particulièrement, si l’on en juge par ses photos (voir plus loin).   

A présent2010-02-25 Figanières-020 nous descendons dans les bois. A nos pi2010-02-25 Figanières-022eds un tapis de feuilles mortes parmi lesquelles pointe de temps en temps une fleur : ici, un crocus. Plus loin un b2010-02-25 Figanières-021ouquet de fleurs jaunes, non identifiées. Plus loin, une hellébore de Corse, dixit Jean-Marie. Comme le dit Martine, « ça sent le printemps ! »

Nous atteignons une large piste. Un peu boueuse, la piste. Ce qui ne nous empêche pas d’avancer à un rythme soutenu. « A partir de maintenant, on va trouver un chemin caillouteux. On peut glisser » nous prévient Jean. M2010-02-25 Figanières-029ais le sol est plus sec. On ne peut pas glisser, mais trébucher, oui ! Nous ne ralentissons pas pour autant. Jean nous a promis que nous arriverions à 16 h. Il veut tenir parole.

Mais le voici qui ralentit quand même. « A droite vous pouvez voir le pont de la Tuilière, un pont romain ». A travers les arbres, on devine tout juste le dessus du pont, en contrebas. « D’ici on ne voit pas grand-chose » admet Jean. « Il faudrait descendre. Mais je vous en dispense ». Marie suggère alors : « Les photograph2010-02-25 Figanières-031es n’ont qu’à descendre ». Merci, Marie !

Gérard fait la grimace. Mais s’exécute … à moitié. Témoin cette remarquable photo souvenir du pont de la Tuilière.

Nous avançons main2010-02-25 Figanières-033tenant à pas rapides sur une large piste. Avant de terminer par une dernière descente dans les chênes. Nous arrivons au parking où nous laissons nos chaussures crottées.
Puis, direction le café, place du Caou, où nous sommes attendus. Nous y retrouvons Joël et ses randonneuses. Ils sont arrivés depuis une demi-heure. Sachant que les randonneurs aiment le grand2010-02-25-Figanieres-034.JPG air, le patron nous a installés à l’extérieur. Malgré le ciel gris, une belle journée s’achève…

Le pot se termine par une petite affaire de gros sous. Mais tout finira sur le parking, dans les rires et la bonne humeur.

 

Merci Jean pour cette très belle randonnée, menée de main de maître.

 

Merci aux photographes : Jean-Marie, Gérard.

 












Encore quelques photos :

Pique-niqueurs fa2010-02-25 Figanières-015ce au panorama























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Alice tente une é2010-02-25 Figanières-002chappée


Ca grimpe !




















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Plus vite !

C'est la piste 2010-02-25 Figanières-028finale






















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Châte2010-02-25 Figanières-025au de la Garde

 

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Prochaine randonnée
 : Jeudi 4 Mars à 8 H 00 : SAINT AYGULF / La Gaillarde
1er parcours : 14,5 Km – Dénivelée : 260 m – Durée : 5 H 30 Niveau : Moyen Médio.

Responsable : Roland

2ème parcours : 12 Km – Dénivelée : 180 m – Durée : 5 H 

 

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