Bormes les Mimosas Les Crêtes 3 mars 2011
Jean accueille 20 randonneurs courageux (car la météo n’était pas très engageante et a fait peur à plusieurs habitués) sur le parking du col de Gratteloup.
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Colette et Alain sont de retour après l’hiver parisien .
Cinq femmes seulement, dont il faut saluer le courage …On pourrait en déduire que les femmes sont plus craintives face à la pluie, mais les absences s’expliquent par des problèmes de santé ,dont Marinette(bon rétablissement) qui s’est cassé le bras lors de la rando du lundi.
Bienvenue à un nouveau, au nom connu, ROYER , mais prénom Guy, et dans le civil beau frère de Jean Masson
Une fois éloignés du bruit de la route , Jean nous présente le parcours et son profil: « Pour commencer une montée raide, de 200 mètres à 453 mètres jusqu’au col du Landon. Puis nous descendrons sur Bormes où nous pique-niquerons prés du cimetière. Ensuite deux groupes se constitueront : les grandes jambes pour retourner chercher les voitures, le second groupe prendra le temps de visiter Bormes et nous terminerons par le pot ensemble ».
« Nous sommes déjà venus en novembre dernier sur les hauteurs au nord de Bormes et au printemps où nous avions pris notre repas sur la plage de Brégançon ».
Jean nous rappelle la définition topographique d’un col : « C’est, l'intersection entre une ligne de crête et un thalweg, c'est-à-dire le point le plus bas entre deux sommets appartenant à la même arête. »
Pour la plupart d'entre vous il est inutile de préciser la figure mathématique du col: la "paraboloïde hyperbolique"
La photo avant le départ devant le pilône.
Jean propose une première séance d’effeuillage avant d’affronter la montée. Cela ne va pas en empêcher une seconde plus loin car finalement le soleil pointe.
Après la pause banane nous continuons à grimper et devant un petit sentier à gauche, Jean nous arrête : « Le parcours prévoit un raccourci par ici ,mais c’est une descente très raide et très caillouteuse que je définirais de « non-jacquelinesque » ».Une nouvelle expression s’ajoute au répertoire borélien.
Le sentier est effectivement sur une crête d’où nous découvrons , malheureusement avec un ciel souvent couvert, les iles du Levant et de Port Cros. Porquerolles est cachée par le Cap de Bormes et son sommet au dessus de Brégançon.
Nous voilà au fameux col du Landon . Nous devons passer une barrière DFCI (Défense contre l’incendie) et Jean toujours très avenant, la soulève …les premiers passent et il la laisse tomber, comme par hasard sur la tête de Nicole qui se retrouve à moitié « groggy ». Sur le coup elle n’a rien dit ...mais ensuite… Plusieurs randonneurs ont proposé des pilules homéopathiques d’arnica, ce qui lui a permis de retrouver la parole…
En fin de matinée le ciel s’assombrit et nous craignons de devoir manger sous la pluie. Nous accélérons le pas et trouvons près du cimetière des tables et bancs sous des pins parasols dont l’ombre nous est peu utile, mais qui nous protègent des quelques gouttes de pluie.
Le repas se termine vite car un vent frais se lève, mais il chasse la pluie…
Nous ne dégusterons pas le gingembre habituel, Dominique étant resté prés de Marinette.
Le premier groupe de 12 randonneurs visite Bormes, « azurément le plus beau des villages fleuris » d’après le guide des randos, au pas de charge.
Les vieilles rues commerçantes,
L’église Saint Trophyme où certains présidents de la république en vacance à Brégançon sont venus se faire photographier à la sortie de la messe.La place s'appellle, on se demande pourquoi , Georges Pompidou. Les noms des présidents suivants n'ont pas été ajoutés comme les photos dans certaines mairies. Aujourdh'ui, changement de génération , le président se fait photographier le dimanche matin à vélo au col du Canadel...
Sur la façade un cadran solaire " Ab hora diei ad horam dei ". Tous les latinistes auront compris :"de l’heure du jour à l’heure de Dieu".
Nous poursuivons la séquence religieuse avec le chemin de croix qui monte jusqu’à Notre Dame de Constance. En cours de chemin nous rencontrons un couple qui fait la pause et dont l’accent ne laisse pas de doute sur leur origine helvétique, confirmée prés des bords du Léman.
Jean, nous annonce : « Nous arriverons au voitures vers 15h 25 ». Nous amorçons une descente vers le vallon d’Entre la Colle, qui porte bien son nom vu l’état du dessous de nos chaussures. Au point le plus bas à 74 mètres, Jean nous dit qu’il y avait un raccourci, qu’il nous a évité car très raide, pire que non-jacquelinesque dans l’échelle borélienne des difficultés (le plus agréable étant le faux plat descendant)…
Deux toutes petites pauses pour attendre les derniers qui s’étaient trompés de chemin et nous atteignons les voitures à 15h 30, avec cinq minutes de retard s’excusera Jean.
Une mention particulière à Daniella, seule femme du premier groupe qui a tenu le rythme avec brio.
Ce qui l’a réconfortée après sa déception dans Bormes où une pancarte interdisait la cueillette de mimosa
La randonnée a été l’occasion de découvrir après le mimosa les premières fleurs printanières : quelques violettes, et de belles touffes d’oxalis pied de chèvre jaune au bord des chemins.
Les voitures rejoignent le centre du village où nous retrouvons le premier groupe en quête d’un café pour le pot. Le premier qu’ils avaient choisi a refusé car 20 randonneurs « c’est trop de travail , allez en face… ». Encore des commerçants qui vont se plaindre que la vie est dure et que les impôts sont trop élevés…
Effectivement en face, nous avons été très bien servis et nous avons pu nous réchauffer.
Le blogueur de service s’est astreint à suivre le premier groupe « C’est toujours plus prudent de rester près du chef,
…. »…. et a interviewé un randonneur du secopnd groupe sur leur vécu et la réponse a été : « les filles n’ont pas été très chaudes pour monter… »....le chemin de croix
évidemment... et les voici en pleine visite
Ecoutez un peu au lieu de rigoler...
Du rab
Tu m'offres un sac , Maurice...
Qu'est ce qui les rend si songeuses???
Toujours le sourire ... le secret de la longévité
Marche forcée pour rattraper le chef
Merci aux photographes, Jean(s) et, Claude pour ces magnifiques photos:
Qu'il est mignon ,Claude est tombé sous le charme...
Merci Jean pour cette très belle randonnée et pour tes extras en animation...
la prochaine fois, si tu laisses tomber une barrière, choisis mieux sur qui..
et ne cherche pas d' excuses...
....Elle se porte à merveille
La prochaine randonnée:
Jeudi 10 Mars à 8 H 00 : CALLIAN – BELLUNY ( 83 ) . Le sentier des villages perchés
Itinéraire linéaire au départ de CALLIAN qui nous conduira au village perché de BELLUNY sur les premiers contreforts du Massif du Tanneron en passant par le village de Montauroux, le Bois de La Colle du Médecin et les rives du Lac de Saint – Cassien .
Il s’agit d’une randonnée facile ne présentant aucune difficulté particulière .
L : 15 Km 220 . Dh + : 380 m . Dh - : 430 m . D : 5 H 00 . Moyen Médio . Repas tiré du sac .
Responsable : Mikaël – 04.94.51.63.35 Boulouris N° 746
Itinéraire d’accès :
Emprunter l’autoroute A 8 direction Nice – Quitter l’autoroute à la sortie n° 39 – Prendre la D 837 puis la D 37 direction Lac de St. Cassien – Parcourir 8 kms 500 – Au rond point prendre à gauche la D 562 et la suivre sur 4 kms – Tourner à droite D 56 direction Callian à 4 kms – Suivre centre-ville – Stationnement des voitures sur le parking à gauche . Déposer les passagers et conduire les véhicules à BELLUNY , terme de la randonnée .
Coût du trajet A R :76 Km x 0 € 20 = 15 € 20 + 4 € 80 = 20 Euros