Gilette - La Clue de la Cerise
Aujourd’hui, Jean nous emmène à Gilette, au-dessus de la vallée du Var. Au programme :
« magnifique randonnée dans les Gorges de l’Estéron et découverte d’un site naturel
magique : la Clue de la Cerise ».
Nous avons rendez-vous 5 km après Gilette, au départ de la piste qui mène au pont de la Cerise.
Nous voici 19 randonneurs, prêts pour cette « petite » randonnée de seulement 8 km.
Jean nous présente le parcours. « Nous sommes ici
dans la vallée de l’Estéron. On va descendre à la Clue de la Cerise. Puis nous remonterons et descendrons jusqu’à la rivière. Ensuite nous reviendrons sur nos pas, à la Clue de la Cerise. C’est
là que nous pique-niquerons ».
Puis Jean nous montre le profil « en dents de scie » de la rando. « Comme vous le voyez, il est parfaitement symétrique ». Etonnant, n’est-ce pas ?
Jean nous rappelle les randonnées que nous avons déjà faites dans le secteur. « Avec Bruno, nous avons fait la Cime des Colettes. Nous avions déjeuné à l’auberge de Toudon. Et c’est à Bouyon que nous avons fait les
Gorges de l’Estéron ».
Nous prenons la traditionnelle photo de groupe. Les visages sont comme le ciel, radieux !
Enfin nous attaquons la descente, à l’ombre, dans les bois. Nous ne tardons pas à apercevoir les Gorges de l’Estéron, sur notre gauche. Ce n’est qu’un aperçu des paysages splendides qui nous attendent plus loin.
Nous poursuivons la descente et débouchons à présent sur une large piste ensoleillée.
Quelques minutes plus tard, nous voici sur le Pont de la Cerise. On
aperçoit la rivière dominée par une esplanade rocheuse. C’est la Clue de la Cerise.
« Voilà l’endroit où nous viendrons
pique-niquer tout à l’heure », nous dit Jean.
Nous attaquons notre première grimpette, à travers bois.
Jean nous montre un village : « Là-bas, c’est
La Cerise ». Après le Pont, la Clue, voici donc le village.
Nous prenons à présent la direction de l’Oratoire Notre-Dame du Brec.
Nous grimpons en plein soleil et il commence à faire très chaud.
Il est 10 h 30, lorsque nous nous arrêtons pour la pause casse-croûte.
Puis nous reprenons notre grimpette, direction l’Oratoire.
Le voici bientôt au bout du chemin. Nous marquons une pause pour admirer la vue sur les Gorges de l’Estéron.
Jean inspecte les lieux. Cathy le remarque et lui demande : « On dirait que tu es perdu, Jean ? »
« Non, non, je réfléchis ! ». Ce qui paraît sage, car devant nous, c’est le vide ! Il serait imprudent d’avancer davantage.
Après réflexion donc, Jean décide de revenir quelques mètres en arrière. Le voici, le chemin qui descend vers la
rivière.
C’est d’abord une piste caillouteuse et bien ensoleillée.
Puis nous pénétrons dans les bois.
« Attention aux pierres qui roulent ! » nous crie Jean. Et attention aussi aux feuilles mortes qui glissent sous les pieds !
Un peu raide, cette descente !
« Excellent, comme descente apéritive » nous dit Michel.
Gérard réagit : « Si j’ai bien compris, on va remonter tout ça ? Après le pique-nique ? ».
Preuve qu’il n’a pas compris,… ou qu’il n’a rien écouté !!
Daniel, notre serre-file, intervient : « Je
préférerais une montée apéritive et une descente digestive ».
Nous apercevons devant nous, une immense falaise. A son pied, coule l’Estéron.
Au-dessus de nous, des arbres semblent accrochés à la falaise.
Le site est magnifique. Nous marquons une pause pour admirer le paysage et profiter de la fraîcheur.
« C’est là que se termine la rando aquatique dont je vous ai parlé tout à l’heure » nous dit Jean.
« Rando aquatique, car la Clue de la Cerise se parcourt principalement à la nage dans le cadre magnifique de la basse vallée de l’Estéron.
Attention ! Si ce parcours est accessible à un large public, il demande néanmoins un bon niveau
en natation et une bonne condition physique, afin de ne pas se laisser entraîner par le courant de la rivière. En grimpant sur les berges, des sauts de toutes hauteurs agrémentent la descente de
la rivière ».
« J’avais prévu de remonter avant le pique-nique … mais on peut aussi déjeuner ici ».
Après consultation des troupes, la majorité … et la raison l’emportent.
Nous attaquons donc la grimpette dans les bois.
« Qui voulait une montée
apéritive ? ». Daniel lève la main.
Nous grimpons ce que nous avons descendu. Et la pente est toujours aussi raide !
Mais ne nous plaignons pas. Nous sommes dans les bois, donc à l’ombre.
Arrivés au sommet, nous marquons une pause pour nous regrouper. Et surtout nous désaltérer.
Mais nous n’en avons pas terminé avec la montée. Car après la grimpette à l’ombre, voici la grimpette au soleil. Beaucoup plus
éprouvante que la première !
Le paysage est magnifique. Mais certains ne prennent pas le temps de l’apprécier.
La souffrance se lit sur les visages. Et notre groupe s’étire quelque peu.
Enfin nous approchons de l’oratoire, que nous évitons cette fois-ci.
Nous marquons une pause pour attendre les derniers. Prenant le temps de souffler un peu et de nous désaltérer.
Après la montée, … la descente ! Nous reprenons la piste, toujours au soleil.
Arrivés près de la rivière, nous progressons sur des dalles en pente. En pente, comme certains gosiers !!!
On entend des chants d’oiseaux, bientôt couverts par le bruit de la
rivière. Nous voici à la Clue de la Cerise.
Nous nous installons pour pique-niquer. Sur des rochers ou à même les
dalles. En tout cas, au soleil, car ici l’ombre est rare.
Nous attaquons notre repas, bien arrosé de vin rouge ou rosé. Après le
dessert, le café, le gingembre, chacun vaque à ses occupations favorites.
Voici l’éternel groupe de beloteurs.
Michel choisit de faire la sieste, mollement allongé sur les dalles rocheuses.
D’autres préfèrent admirer le spectacle de l’eau qui court entre les
rochers.
A moins qu’ils (surtout elles) n’admirent les jeunes gens qui batifolent dans l’eau.
On resterait des heures dans ce site magnifique.
Mais nous sommes ici en plein soleil. Il commence à nous brûler la
peau.
« Départ dans 10 minutes » annonce Jean.
Nous avons fait les trois quarts du parcours. Il ne nous reste plus qu’à remonter jusqu’aux voitures.
« Etes vous prêts pour une
petite côte ? » demande Jean. Et il ajoute pour nous encourager : « Ensuite, nous irons à Gilette, prendre un
rafraîchissement ».
Nous attaquons la côte finale. Sur une piste en plein
soleil.
En longeant les côtés, tantôt à droite, tantôt à gauche, on peut
profiter d’un peu d’ombre.
Enfin nous apercevons les voitures. La grimpette est terminée.
Direction Gilette et son café en terrasse, avec vue magnifique sur la
vallée du Var et de l’Estéron.
Et nous terminons cette belle journée par un rafraîchissement amplement
mérité.
Merci Jean, pour cette très belle randonnée, et ce pique-nique dans un site remarquable.
Merci aux photographes : Jean, Gérard .
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