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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 04:49

Le BOURGUET

Avec les "PETITES JAMBES"

 

 

           Les deux rédacteurs (et leur conjointes) étant dans le groupe qui effectuera le parcours de 13 km, c'est Jacqueline qui a accepté d'écrire cet article. Q'elle en soit remerciée.

 

Aujourd’hui,  au Bourguet, deux groupes se forment sur le parking de la jolie chapelle de style roman avec ses élégantes petites fenêtres étroites qui caractérisent son grand âge.

La première formation, de « petites jambes » est composée de 8 femmes et de deux hommes. Daniel a opté de  rejoindre ce groupe afin de tester son tendon d'Achille. Dans un premier temps Bruno, le responsable, nous fait remonter un agréable vallon où coule le Roubion. La première halte se fait sur la digue de terre d’une retenue collinaire qui ne contient qu’un petit fond d’eau. Sur la carte, elle figurait comme un joli lac : tromperie manifeste, on se plaindra !

Nous reprenons la montée tantôt en rive droite tantôt en rive gauche en essayant de ne pas se mouiller les pieds lors du passage des gués qui se fait au ralenti pour certains. La végétation s’est revêtue des chaudes couleurs de l’automne, du jaune clair au pourpre. Un peu plus loin, nouvel arrêt pour goûter des toutes petites pommes provenant d’un pommier sauvage. Pouah… ! C’est trop acide pour moi.

Avant que l’ascension ne devienne trop pentue, nous faisons demi-tour. Un 3ème arrêt au soleil pour le casse-croûte matinal. A hauteur d’un pont, nous changeons de direction pour éviter de marcher sur la route goudronnée et traversons plusieurs prés verdoyants non loin des ruines de Prangen.

Nouvelle traversée du village (altitude 841 m) : deux rues et pas de commerçants. Nous entamons alors, sur un sentier non caillouteux, une montée tranquille (2.7 à 3.2 km/heure) jusqu’au pylône à 1.012 mètres d’altitude (Belles vues sur les deux versants). Rencontre avec des ouvriers que l’on retrouvera attablé à l’auberge.

Pour la petite descente une belle piste forestière sillonnée par les voitures des ouvriers travaillant sur le pylône. Les langues vont bon train. Arrêt dégustation à hauteur de plusieurs poiriers avant de passer devant les ruines de Baggary. Plus loin nous arrivons sur un vaste et beau plateau herbeux bien entretenu.

Nous nous dirigeons vers la Bergerie Saint Pierre. Dans un angle de celle-ci un figuier. Nous ne sommes pas les premiers à le découvrir. Impossible de la visiter à cause d’un nid de frelons. Ces bâtiments sont bas et étaient occupés toute l’année par une centaine de moutons.
Une pièce attenante logeait le gardien du troupeau. Dans ces prairies, de curieuses petites constructions : abris pour outils où « tinettes » ! Par un chemin bordé de chardons bleus nous regagnons la grande piste.

Nous marchons maintenant plein Est, le long d’une colline qui présente un spectaculaire affleurement. Pendant que Bruno prend des photos, Jacqueline nous lit que ces bancs de grès jaunes séparés par des lits de marnes noires, sans aucune végétation, date de 110 millions d’années…

Sur les 9 Kms de prévu il reste encore 2 Kms à parcourir. La piste se transforme en route goudronnée. L’allure augmente et les premières maisons apparaissent. Nous visitons le village. L’église est fermée, mais le clocher surmonté d’un campanile et d’une cloche fixe à marteau sonne 12 coups, à nos montres il est treize heure.

A l’auberge, un ancien château de 1647, une surprise nous attend : les tables sont dressées à l’extérieur. Heureusement que le soleil est présent.

Il ne reste plus qu'à attendre l'autre groupe.

 

Merci à JEAN de nous avoir préparé ce second et beau parcours.

 

Merci à Bruno d'avoir accompagné les "Petites Jambes". Il en a profité pour faire de bien jolies photos . Pour cela aussi , un grand merci.

Prochaine sortie le 16 Octobre, pour une randonnée le long du Verdon avec Bruno GUERIN. Parcours classique et sportif par endroits.


Quelques photos complémentaires :














































                                                                                                                                                                           











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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 16:24

Le Bourguet

Aujourd’hui Jean Borel nous emmène déjeuner au restaurant du Bourguet, petit village situé au fin fond du Var, à deux pas des Alpes de Haute-Provence. Au menu : foie gras, confit de canard forestier et … dessert surprise ! Car au Cercle de Boulouris, la section Randonneurs ne connaît pas la crise. Nous serons 35 à table et Jean a dû refuser du monde !
Nous nous retrouvons donc sur le parking situé près de la chapelle Sainte Anne que nous visiterons cet après-midi. Mais pour mériter notre déjeuner il nous faut marcher et même grimper. Partant du Bourguet à 845 mètres d’altitude nous atteindrons le sommet du Mont Beysse (alt. 1251 m) avant de rejoindre notre restaurant. C’est donc une randonnée dite « moyenne » que nous propose Jean, avec un dénivelé de 470 mètres et une distance de 12 ,5 km. N’empêche, pour les moins courageux d’entre nous, Jean a prévu une petite balade apéritive. Bruno prend la tête du groupe dit des « petites jambes ».
Il est 9 heures 15, notre groupe se met en route. Nous empruntons un sentier ombragé et longeons une charmante petite rivière, le Roubion. Nous franchissons un gué, mais aujourd’hui nous ne risquons pas la chute. Quelques minutes plus tard, Jean fait une pause et nous parle de la bourgade du Bourguet : « Comment appelle-t-on les habitants du Bourguet ?  --  Euh ! Les Bourguignons ?    -- Non. Les Bourguetians ! Le Bourguet compte 10 Bourguetianes et 12 Bourguetians, soit un total de 22 habitants. Vous aurez du mal à vous y égarer: il n'y a que deux rues dans cette charmante bourgade. Vous aurez également du mal à dépenser vos économies car il n'y a pas de commerçants ! Bref Le Bourguet est idéal pour une cure de repos. Il y règne un calme parfait, l'air y est pur et vivifiant !
Nous reprenons notre marche et abordons à présent la côte principale de la journée. Finie l’ombre ! Nous profitons du soleil et ne tardons pas à nous dévêtir. Enfin nous voici arrivés au sommet. Du moins au sommet de cette côte-ci. « Le plus dur est fait ! » nous dit Jean. Pour atteindre le sommet du Mont Beysse, il ne reste plus qu’un faux plat. Un faux plat montant ! »  En attendant, une vraie pause casse-croûte s’impose. Puis nous attaquons le « faux plat », suivant un large sentier qui monte parmi les herbes folles. Jean nous fait arrêter pour admirer le paysage dans la vallée.
  Le groupe grimpe sur une butte pour mieux apercevoir le petit village de … « Le nom m’échappe. Mais vous vous souvenez ?... C’est là que Christian a passé la nuit à l’hôtel. Avec Claudie ! Même qu’il pleuvait ! » C’est beau la mémoire !
Le mont Beysse n’est plus très loin. Nous avons en ligne de mire le pylône EDF qui le coiffe. Encore quelques rochers à escalader et nous découvrons un beau paysage, avec au loin le Verdon. La ligne à haute tension plonge dans la vallée. Jean nous explique qu’il a grimpé sous cette ligne lors de sa reconnaissance. Heureusement pour redescendre il a découvert un chemin moins risqué. Puis il nous emmène visiter une splendide grotte percée dans la falaise. Mais personne ne s’y hasarde. A présent nous abordons la descente sous les pins. La pente est douce, le sentier est moelleux mais le sol est un peu glissant. Il suffit de descendre à petits pas, cahin-caha… Et nous voici en bas. Nous passons sous la ligne à haute tension. Il est midi passé. Jean-Marie nous annonce : « Nous sommes à la moitié du parcours. Il nous reste encore 6 km ! »  Pas possible ! Nous n’avons pourtant pas l’impression d’avoir traîné ! Nous allons être en retard au restaurant ! Il faut accélérer l’allure ! Le groupe adopte alors un rythme très soutenu.
Peu après nous sortons du bois et découvrons une large prairie.  On y voit une bergerie, la Bergerie de Saint-Pierre. Jean nous explique qu’ici « le territoire et le climat ne nécessitent pas systématiquement le déplacement des bêtes. Ces bergeries permanentes étaient parfois occupées toute l’année. » Un peu plus loin nous verrons les ruines de la bergerie de Bagary. Du nom d’un ancien village, ancêtre du Bourguet actuel.
Nous quittons le chemin qui mène au Bourguet. Jean nous fait traverser le pâturage afin de rejoindre le village à travers bois et collines. Serait-ce un raccourci ? Après le faux plat montant, ce sera le faux raccourci rallongeant ! Nous coupons donc à travers la prairie. Rapidement ! Qu’il ferait bon pourtant flâner dans ce paysage champêtre ! Seul Jean-Marie s’attarde un peu pour visiter un cabinet … champêtre ! Nous avalons la dernière côte à un train d’enfer. Dernière côte suivie d’une descente, elle aussi rapide. Peu avant l’arrivée au Bourguet, Jean décrète une « pause technique ». « Les hommes devant, les femmes derrière ! » A propos de derrière(s), Annie fait remarquer au blogueur qu’ils sont bien blancs ! Celui-ci l’avait constaté, mais aurait-il osé le dire ? Après avoir pris nos précautions, nous arrivons au restaurant. Nous y retrouvons le groupe des « petites jambes » ainsi que « le grand Pierre » (dispensé de marche ??). Une longue table a été dressée à l’extérieur, pour nous permettre de profiter du soleil. Du moins quand il daigne se montrer ! Nous commençons à avoir faim. Heureusement l’apéritif ne tarde pas à nous être servi. Puis après un temps d’attente à la mesure de notre appétit, le foie gras arrive. Foie gras, préparé juste à notre arrivée – nous dit le patron -, d’où cette – fausse – impression de lenteur dans le service. Après le foie gras et le confit de canard forestier, dont chacun s’accorde à dire qu’ils méritaient un léger temps d’attente, voici le « dessert surprise » ! Un magnifique gâteau décoré et intitulé « Bienvenue aux marcheurs ! » Magnifique et non moins savoureux dessert !  Après le café nous rejoignons nos voitures. Il est plus de 16 heures. Mais avant de partir, Jean nous invite à visiter la chapelle Sainte Anne dont il a obtenu la clé.  Il nous explique que cette chapelle est citée au XIIIème siècle comme « prieuré rural », petit établissement religieux doté de revenus. Cette chapelle a été considérée comme « templière ». Certains y cherchaient encore récemment un trésor caché. A propos de trésor caché, observez bien ce portrait de Sainte Anne, dont Annie – encore elle – nous invite à percer le mystère…. 

Pour terminer, une pensée amicale pour Maurice qui nous annonce son retour parmi nous en janvier et vous adresse à tous ses amitiés.           

 

Merci Jean pour cette très belle randonnée aux couleurs d’automne.

 

Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY, Bruno GUERIN, Francis OUDARD, André TUPIN.

 

Prochaine sortie le 16 Octobre, pour une randonnée le long du Verdon avec Bruno GUERIN. Parcours classique et sportifpar endroits.

 

Encore quelques photos :

Couleurs d’automne
















Photos de famille Photos de famille 2

 

 

 

 

 

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 17:00

LA CROIX DE PROVENCE-
Montagne Ste Victoire.

 

Après un raté en 2007 pour mauvaises conditions climatiques, Bruno GUERIN avait besoin d'une revanche et, en ce début d'octobre, il nous proposa une nouvelle tentative (avec cependant une option de repli au cas ou…). Il faut savoir que les conditions d'accès y sont particulières et qu'en cas de fort vent, les sentiers sont fermés autour de la Sainte Victoire ( risques incendie et chutes) et que la pluie, même la veille de la rando, rend les accès trop glissants. Aujourd'hui tout semble OK, il fait beau, température 8 ° au départ, vent du nord-ouest faible.   Ce sont 13 marcheuses et 12 marcheurs qui se sont retrouvés sur le parking du lac BIMONT après un petit parcours bien accidenté pour éviter la traversée d'Aix-en-Provence : 14,5 km à parcourir avec une dénivelée de 800 m, avec possibilité, pour les petites jambes, de s'arrêter à la cote  686, réduisant la dénivelée de 200m.

Deux nouveaux sont apparus dans le groupe, HENRI et JOCELYNE. Nous leur souhaitons la bienvenue.


La montagne Ste Victoire, orgueil des Aixois, est un mythe pour tous les randonneurs. Son nom viendrait de VENTURI, nom celto-ligure du dieu de la montagne et non d'une hypothétique victoire. Elle culmine à 945 m, à la Croix de Provence.

Il est 9 h. quand le groupe s'engage sur le barrage du BIMONT barrant la vallée de Vauvenargues et terminus du Canal de Provence. C'est une réserve d'eau pour les villes de Marseille, Toulon et Aix-en Provence. Nous attaquons directement une montée avec, déjà , en perspective la Croix de Provence.

Bigre, elle semble bien loin et surtout bien haut perchée !



Végétation caractéristique de la garrigue avec ce petit arbrisseau très désagréable au contact, le chêne kermes, extrêmement inflammable. Bien sûr, nous rencontrons du thym  car nous sommes sur une montagne calcaire, quelques colchiques et des asters, c'est de saison. Premier topo de Bruno, au cours d'un arrêt permettant d'adapter nos vêtements à la montée.. Nous sommes sur le sentier IMOUCHA, nom du créateur de l'Association des Amis de la Sainte Victoire.

Petit à petit, la pente devient plus accentuée et le chemin plus caillouteux. Nous marchons sur une arête ( qui n'est pas encore sommitale, n'est-ce pas Jean), les Costes Chaudes, et il faut commencer à bien regarder où l'on met les pieds.

Le vent est de plus en plus sensible…et un peu frais. Mais chacun réagit selon son tempérament du tee-shirt à la polaire.
"Pause banane" à l'abri du vent, un peu serrés au bord du précipice ( n'en rajoute pas trop quand même !). Sur notre droite, vers le sud, le paysage est un peu gâté par l'usine de Gardanne qui, nous expliquera Camille, produit de l'électricité tout en incinérant des ordures.




Mais, heureusement, en premier plan, juste en dessous de nous le paysage est superbe. Une épine rocheuse, sorte de dorsale d'un monstre gigantesque, s'étale vers l'ouest, gris blanc sur le fond vert clair des jeunes pins. Les couleurs sont lumineuses, le vent ayant chassé toute trace de brume, c'est extraordinaire. Le paysage est d'une netteté inouie. Quelques petits cumulus de beau-temps sont là, juste pour faire joli.

Nous atteignons la cote 686 et nous allons laisser cinq de nos "Petites jambes" au Pas de l'Escalettes. Nous en profitons pour leur laisser nos sacs : chic ! chic ! la montée finale sera plus facile, ainsi allégés. Mais ne vont-elles pas en profiter pour manger notre repas ? Prenons le risque.

Bon, ça grimpe un peu plus mais, si ce n'était le vent qui devient désagréable, la montée serait un plaisir. Nous traversons une zone de vinaigriers( Sumac de Virginie-Rhus typhina -pour notre ami Daniel R). Ils portent leurs fruits veloutés rouge amarante. La Croix s'est bien rapprochée, ( en fait c'est nous qui avons progressé vers elle, ballot…)et nous découvrons maintenant le prieuré.

Nous n'avons pas l'habitude de voir autant de monde sur nos sentiers habituels. Là, il faut parfois s'arrêter pour laisser passer des marcheurs : c'est bien un lieu mythique !

Le prieuré a été construit sur l'emplacement d'un ermitage qui existait au 13 ème siècle. En 1654, l'Abbé AUBERT, aidé d'un groupe de donateurs entrepris la construction d'un monastère et d'une chapelle. L'ensemble devint un prieuré qui attira beaucoup de fidèles de la région. Mais les conditions de vie difficiles sur ce piton rocheux conduisirent les moines à abandonner le site qui ne fut plus fréquenté que par quelques ermites. Le dernier fut le frère Elzeard à la fin du 19 ème siècle. Puis ce fut l'abandon et le vandalisme. En 1955, Henri IMOUCHA créa l'Association des Amis de la Sainte Victoire qui a entrepris de restaurer les lieux.

A part la chapelle Sainte Venture, c'est actuellement un chantier. Raymond CADELIS nous y accueille et nous conte l'histoire de ce lieu ainsi que l'évolution des travaux. Grâce à lui, nous pouvons pénétrer dans la chapelle où, selon lui un baptème et un mariage ont été célébrés il y a peu de temps. Courageux les mariés !!!

Je vous invite à découvrir toute cette histoire sur :

http://www.amisdesaintevictoire.asso.fr/ZOOM/chapventure.html

Lorsque la chapelle est ouverte, vous pouvez y acheter de la documentation, des cartes postales et des tee-shirts, ce que ferons plusieurs d'entre nous .

Contournant la chapelle nous poursuivons notre montée vers la croix. Elle est en fer et  mesure 10 m de haut sur socle de 11 m. Elle fut érigée en 1871 pour remercier Dieu d'avoir évité à la Provence l'occupation prussienne. Le vent est maintenant très fort et il faut faire très attention pour faire le tour du socle et bien accrocher les casquettes. Nos compagnes sont un peu décoiffées. Encore un brushing en perspectice ... 
Le groupe s'est un peu disséminé et impossible de le rassembler pour la photo, c'est donc seulement quelques marcheurs qui poseront pour témoigner.

Bruno nous conduit ensuite un peu en contrebas de la croix pour découvrir le "Gouffre". Il faut savoir que le sommet de la montagne est truffé d'immenses cavités provenant de l'infiltration de l'eau dans ce calcaire tendre : les "GARAGAÏS". Là encore, je vous incite à aller sur le lien suivant, très complet sur le sujet :

http://www.amisdesaintevictoire.asso.fr/ZOOM/garagai.html

Nous profiterons de ce regroupement pour faire la photo des 20 randonneurs, heureux d'avoir atteint leur objectif. Il ne reste plus qu'à redescendre, face au vent. Les gentils cumulus de ce matin ont grossi, dommage.

Nous redescendons pratiquement à notre vitesse de montée vu le relief du chemin. Les nombreux passages de randonneurs ont poli le calcaire le rendant glissant comme des savonnettes. Heureusement en quelques endroits la roche a été guillochée pour la rendre plus adhérente.   Quelques fous audacieux s'arrangeront pour atteindre le Pas de l'Escalette bien avant les autres, histoire de vider la bouteille de rosé. Bien installés versant sud, à l'abri du vent et face à ce paysage superbe décrit plus haut que nous nous restaurons. Bien sûr avec un tel effectif il n'était pas difficile de trouver des joueurs de cartes malgré l'absence de notre ami Daniel MANGIN à qui nous dédierons ce petit moment de détente. Il doit bouillir avec son tendon d'Achille douloureux !

Nous avons encore une difficulté à franchir, le début de la descente qui nous conduira au refuge Cezanne. On ne pouvait éviter de parler de lui !





La pente est raide et c'est sur une alternance de grandes dalles de calcaire et de petits passages caillouteux que chacun s'engage, selon son style et son équilibre. Voilà pourquoi il vaut mieux éviter cette rando quand il a plu.

Malgré les difficultés de la descente, on peut admirer, vers l'est, quelques beaux paysages.

Enfin tout le monde arrive en bas sans casse sinon sans efforts et frayeurs pour certains. Du refuge nous apercevons la croix où nous étions tout à l'heure. Les cumulus sont maintenant gris mais ce ne sera qu'un passage, le ciel se dégagera pour la fin de la randonnée.

Nous poursuivons sur une large piste sans difficulté jusqu'à une petite source au pied des "Roques Hautes" où Monique va nous lire un petit texte sur les œufs fossilisés et les ossements de dinosaures qui ont été retrouvés dans ce massif. C'était il y a 70 à 50 millions d'années avant notre ère, alors…

Depuis la fin de notre descente et jusqu'au retour aux voitures, nous aurons de superbes points de vue sur l'extémité ouest de la Montagne Ste Victoire. Nous atteignons maintenant le vallon du Marbre où se trouve une ancienne carrière désaffectée. C'est une immense falaise rouge qui a été creusée depuis la crête. Le marbre, de mauvaise qualité semble t'il, se trouvait à la partie inférieure. Le site, bien tagué, ne semble pas inspirer le groupe qui ne s'y attarde pas. Nous retrouverons ce marbre, taillé pour faire le dessus des tables et des sièges du coin pique-nique situé un peu au-dessus du barrage du Bimont. Elles ne risquent pas d'être cassées ni volées…Comme souvent dans nos randonnées, la fin des parcours se fait à vive allure, les marcheurs ne semblant avoir qu'un seul objectif, retrouver leur voiture. Quelques-uns, cependant, traînent calmement et en profitent pour aller jeter un coup d'œil sur l'entrée de l'eau du Canal de Provence qui sort de la montagne.

Chaussures changées, nous irons prendre notre pot à Vauvenargues, étrange village tout en longueur, avec une seule rue en sens unique mais possèdant un très beau chateau.

Merci BRUNO, tu as parfaitement réussi cette journée en nous offrant cette balade superbe.

 

Merci aux photographes, Bruno GUERIN, André TUPIN, Yvette et Jean-Marie CHABANNE (Ils se sont régalés, le rédacteur nettement moins pour sélectionner celles à publier)

 

La semaine prochaine, le jeudi 9, Jean BOREL nous conduira sur les sentiers autour du BOURGUET avec deux parcours dont un pour les "Petites Jambes" et un restaurant.

Quelques photos en bonus.

Sacrée Croix, elle est vraiment très loin !





















De vrais randonneurs !




Qu'il est bien ordonné ce champ d'olivier s !















Qu'elles sont mignonnes nos gourmandes  ( et partageuses)!


Le chantier du prieuré, nous y reviendrons dans quelques années pour refaire la photo


La preuve que nous y étions
Juste en-dessous de la Croix : cratère ou érosion ?



















La Sainte Victoire, face ouest, sous tous ses aspects.

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