LEVENS - MONT ARPASSE 25 NOVEMBRE 2010
Jean a connu une semaine difficile ! Il avait prévu une rando au mont Arpasse avec un restaurant au Deux vallées et un départ au Pont du Cros.
Les inondations du week end ont entraîné une chute de pierre dans les gorges de la Vésubie et la route a été annoncée coupée, une partie, puis presque toute la journée. Suite à de nombreuses conversations téléphoniques, et après avoir annoncé un premier changement de programme, il a dû encore modifier la veille le lieu de parking et l’itinéraire.
Tâche d’autant plus compliquée que la constitution des groupes devient du grand art : 4 groupes avec des transferts en voiture par le célèbre « Grand Pierre ».
Il est aussi intervenu pour constituer les regroupements en voiture.
Nous avons donc un hyper- accompagnateur. Mais notre hyper chef est toujours au plus haut dans les sondages et ne souffre pas de la popularité de son premier ministre.
Tout le monde s’est retrouvé au parking indiqué dans le mel, avec les gants , bonnets et parkas pour affronter le froid annoncé par notre hyper accompagnateur.Il nous a expliqué ses pérégrinations et nous a dit : « Pour commencer, j’ai le plaisir de vous présenter deux nouveaux : Willy et Micheline. Nous retrouvons deux revenants : Jean Belhache et Monique Blandin. Nous allons traverser le village de plan du Var et nous arrêter pour la photo devant l’Eglise Sainte Anne ».
Bienvenue à Willy et Micheline
Quelques minutes plus tard : « Au lieu de partir du pont de Cros en face d’Utelle, pour monter à Levens puis vers le mont Arpasse pour redescendre sur le plan du Var après récupération des voitures par une navette pilotée par le Grand Pierre, nous ferons un aller et retour d’ici à Levens ». C’est là que nous avons compris que l’heure était grave car les aller et retour, oh horreur ! il n’y en a quasiment jamais pour les puristes randonneurs du Cercle.
« Nous allons constituer quatre groupes.
N°1 : fera la rando compléte avec une montée au Mont Arpasse au retour de Levens
N°2 : l’aller vers Levens et retour par le même chemin
N°3 : reviendra de Levens en voiture avec le Grand P
N°4 : viendra en voiture, afin d’ accompagner le Grand P pour visiter Levens et à l’occasion mangera avec nous au restaurant … ».
Nous entamons une pente raide d’où nous apercevons le village de Bonson , qui nous mène à la balise 296 d’où part le chemin vers le Mont Arpasse que le groupe 1 empruntera à son retour.
Plus loin la balise 294, c’est le lieu de départ vers le Mont Arpasse. Jean fait mine de connaître le nom des balises par cœur, pour conforter sa réputation d’hyper accompagnateur mais c’était noté sur son papier…
L’heure du casse croûte et du quart d’heure culturel arrive pour parler de Levens. Prononcé « Lévens » par Jean, mais Catherine,(dont c’est la fête, 25 novembre), précise que cela se prononce « Leuvens ».
Après la présentation du village, Jean nous parle de Masséna né à Levens, dont vous trouverez un extrait des exploits à la fin du blog.
Nous montons au village par un vieux chemin de pierre.
Au village, nous retrouvons le goupe venu avec Maitre Pierre. Jean fait visiter à tous les sites remarquables : la place avec vue sur la vallée et la statue de Masséna, l’Eglise qu’il a pu faire ouvrir par une personne de l’office du tourisme qui nous a rapidement présenté son histoire , la chapelle des pénitents noirs, le jardin et les vestiges de la tour de guet d’ou nous découvrons un paysage à 360° avec vue sur la baie de Nice et la vallée du Var au Sud et le Mercantour au Nord Est.
Les groupes se séparent . Le premier part rapidement pour l'ascencion.
Une fois les randonneurs échauffés, Jean propose un arrêt pour se dévêtir et nous remontons au pas habituel vers le Mont Arpasse, où nous attend un troupeau de moutons. Pour éviter l’affrontement avec d’éventuels patous, Jean regroupe son monde et fait les recommandations utiles, en français et en espagnol avec Willy...
Et là haut notre hyper accompagnateur fait très fort. Sachant que l’on ne mangerait que vers 14 heures au plus tôt, il a prévu du pain et du saucisson à l’ail pour le groupe. Chacun se réconforte et nous redescendons le ventre moins creux.
Au retour nous marchons sur une crête qui se termine en éperon face au confluent du Var et de la Vésubie dont nous pouvons contempler les vallées étroites face à nous, et au fonds les sommets enneigés du Mercantour.
Nous retrouvons tout le monde au restaurant pour la daube provençale.
A la fin du repas Pierre et Daniel, le co-serre file, racontent quelques histoires.
Maurice nous fait chanter son concerto pour louche et couvercle déjà connu et
apprécié des plus anciens et des plus anciennes( c'est ce qui s'appelle loucher sur la louche ).
Quelques photos de rab
Merci aux photograpnes Jean, Jean-Marie,Gérard, Claude qui ont été inspiré par de nombreux couples...
et très imaginatifs pour en créer ...
A qui ces belles chaussures étrennées ce jour: les gagnants auront droit à leur photo dans le prochain blog.
encore quelques images
Et Masséna, l’enfant de Levens
La ville de Levens peut se targuer d’avoir vu naître en 1758 un fidèle de Napoléon,
André Masséna. Maréchal de France, duc de Rivoli, Prince d’Essling, autant de titres qu’il se vit décerner pour son courage lors de batailles décisives… André Masséna s’engage dans l’armée à
l’âge de seize ans pour voir du pays. A trente-et-un ans, il se retire de la carrière militaire,et reprend du service à la Révolution. Il participe aux combats du comté de Nice . Avec Bonaparte,
il dresse le plan de campagne pour l’Italie : la stratégie adoptée est payante puisqu’elle permet la victoire de la bataille de Loano. Cet officier est de tous les combats. C’est lui qui
force le passage du pont de Lodi, prend part à l’épisode Rivoli. D’ailleurs, c’est à cette occasion que Napoléon prononce cette phrase élogieuse : “ Vous êtes vraiment l’enfant chéri de la
victoire ”. Mais c’est dans une épreuve difficile que l’enfant de Levens se distingue parmi les braves. En 1809, la bataille de Wagram fait rage et André Masséna est blessé. Il refuse de quitter
ses hommes car partir serait pour lui le désaveu total de tous ses hauts faits militaires.
De sa calèche, il se démène comme un beau diable, hurlant et tempêtant. La voiture cahotante sur les routes défoncées ne l’arrête pas, et malgré la douleur causée par sa blessure, il continue de donner les ordres, d’encourager ses subordonnés jusqu’à la victoire. La patrie reconnaissante ne s’est pas méprise quant à ses qualités en lui rendant un dernier hommage : son nom est inscrit au fronton de l’Arc de Triomphe. Après Waterloo, rallié à la monarchie, il meurt à Paris le 4 avril 1817
Merci à Jean, notre hyper accompagnateur présent sur tous les fronts quelles que soient les circonstances pour cette randonnée très réussie.
Prochaine randonnée :
Jeudi 2 Décembre à 8 H 00 : SAINT –VALLIER de THIEY ( 06 ) – Croix et Col de CABRIS
A partir du village de SAINT-VALLIER de THIEY, typique village provençal de moyenne montagne situé dans le cadre sauvage des Préalpes Grassoises, par des pistes et des chemins aux faibles dénivelées, nous irons à la recherche des vestiges des civilisations passées :
Bories, dolmens, tumulus, mégalithes et pierre druidique .
Ce parcours ne présente aucune difficulté particulière .
L : 17 Km 800 – Dénivelée : 410 m – D : 5 H 00 . Niveau : Moyen Médio . Repas et boisson tirés du sac .
Responsable : Daniel – 04.94.19.17.07 Boulouris N° 601
Itinéraire d’accès : Autoroute A 8 NICE-Sortie N°39 Lac de SAINT-CASSIEN-D2562 Val de Tignet
D11 SPERACEDES-CABRIS . Atteindre SAINT-VALLIER et stationner sur le Parking à la sortie du village . Coût du trajet A R : 108 Km x 0 € 20 = 21 € 60 + 4 € 80 = 26 Euros 40
voici l'itinéraire et le profil
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