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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 06:26

Gorbio - Cime de Baudon

nullAujourd’hui Roland Collomb nous emmène à Gorbio, village perché au-dessus de Menton. Nous allons grimper au sommet du mont Baudon (1264 m). Certains se souviennent avoir gravi ce sommet il y a deux ans, au départ de Peille. Nous voici arrivés à Gorbio. Nous sommes 26 randonneurs et nullrandonneuses. Le ciel est dégagé, la température est douce. Que demander de plus ? Aujourd’hui nous accueillons parmi nous Joël, déjà connu des habitués du lundi. Roland nous présente la rando. « Nous allons partir en descente. nullEnsuite c’est plat. Puis on remonte jusqu’à Ste Agnès. Là nous formerons deux groupes. Le premier grimpera sur la Cime de Baudon, ce qui nous fera un dénivelé de près de 900 m. Quant aux « petites jambes » ils suivront un chemin parallèle, à flanc de coteau, jusqu’à la Madone de Gorbio. Ce qui ramène le dénivelé à 667 m. Quand même ! » Et Roland ajoute : « Je ne vous parle pas de Gorbio. Nous aurons le temps cet après-midi, car j’ai prévu de visiter le village avec le maire de Gorbio ». null

Nous démarrons par une courte descente, suivie d’un court plat. Puis la route se met à grimper. Nous ne tardons panulls à atteindre la chapelle St Lazare, avec son joli porche à arcades. « Cette chapelle a été construite à la suite d’une épidémie de peste qui sévissait vers la fin du moyen Âge. Lorsque Menton fut ravagé par l’épidémie, les habitants de Gorbio firent le serment d’édifier une chapelle si la peste n’atteignait pas le village. La légende ajoute qu’un pestiféré arrivé de Menton vint mourir ici. On éleva donc la chapelle sur le lieu précis où il est mort ». Après une courte nullpause, nous continuons notre grimpette vers Sainte-Agnès. Nous suivons à présent un sentier qui longe une immense falaise. Roland nous avait dit : « Sur le sentier on verra le village de Gorbio ». Eh bien le voici, sur notre droite. Nonullus commençons aussi à apercevoir la mer qui brille au soleil. La température est douce mais lorsque nous traversons un sous-bois, la fraîcheur nous gagne vite. nullEt voici au détour d’un virage, le village de Sainte-Agnès qui se détache sur un piton rocheux. La vue est magnifique. Les photographes sont ravis. Mais le chemin est encore long. Dieu merci nous ne grimperons pas jusqu’au sommet du piton rocheux. Nous marquons l’arrêt au pied du village. Il est 10 h 30. C’est l’heure de la pause casse-croûte. Roland nous parle de Sainte-Agnès. « A 800 mètres d’altitude, c’est le village littoral le plus haut d’Europe. Des fouilles ont mis à jour une église dédiée à Sainte Agnès, jeune romaine martyrisée sous Dioclétien en 303 ». Et Bruno de préciser : « On lui a coupé les seins ! » Quelle horreur ! Après Ste Agnènulls, Roland nous parle d’André Maginot, qui fut ministre de la Guerre, entre la Grande et la dernière. « La position stratégique exceptionnelle de Sainte-Agnès favorisa dès 1932 la construction de forts militaires pour protéger Roquebrune-Cap-Martin. Ils font partie de la fameuse Ligne Maginot. » Et pour finir, Roland ajoute : « De Sainte-Agnès, par beau temps, on voit la Corse ! ». Faut-il le croire ? « Simple mirage ! » prétendent certains.

 

C’est aussi à Sainte-Agnès que nos deux circuits se séparent. « Les petites jambes ont fait la moitié de la montée. Et le premier groupe en a fait le tiers. Qui vient avec moi dans le premier groupe ? »  Egalité parfaite : nous voici 13 dans chaque groupe. Jean prend en main les « petites jambes ». « Rendez-vous à 13 h pour pique-niquer ! »

Il est 10 h 30. nullNous (les grandes jambes) commençons à grimper. Pour nous allécher sans doute, Roland nous a promis : « On verra le Mounier, le Gelas et tous les sommets du Mercantour ! » Nous grimpons parmi les pins. En nous retournant nous jetons un dernier regard sur Sainte-Agnès. Roland nous fait remarquer que le village, planqué derrière son éperon, est invisible depuis la mer. On aperçoit une tour Maginot. « La cloche permettait l’observation directe et périscopique » nous dit Roland. « A présent on va cheminer à plat dans les bois ! » A plat ? Aurait-on trouvé plus menteur que Jean ? En fait de plat ça grimpe ! Nous marchons à un rythme très soutenu. Le nullblogueur voudrait bien prendre des notes, voire une petite photo du paysage… Mais pas question de regarder autre chose que nos pieds. D’autant que nous avons été précédés sans doute par un régiment de cavalerie, à en juger par les monceaux de crottin qui couvrent le sentier. Attention à ne pas glisser!  

La pente, d’abord régulière, devient plus raide. Nous atteignons le Pas de la Piastre. Roland nous propose une petite pnullause, très appréciée. « Nous avons fait le deuxième tiers de la montée. Le troisième tiers nous amènera au sommet ». « C’est la partie la plus difficile. Pour monter n’hésitez pas à vous servir de vos mains ! ». Pour se tenir aux rochers ou aux arbres ? Ou pour s’accrocher à son voisin ou sa voisine ? Joël s’enquiert des pratiques du groupe : « Où peut-on mettre les mains ? » A chacun selon ses goûts.null

« Nous allons passer sur le versant Nord-Est. On ne verra plus l’Italie, mais le Mercantour. Dans la première partie nous grimperons dans les rochers. Puis ce sera de la forêt ». Nous reprenons notre sentier qui grimpe à présent à découvnullert. La pente est raide. Les rochers forment des marches le plus souvent hautes et irrégulières. Attention à ne nullpas glisser ! (bis). Si l’on prend le temps de s’arrêter quelques secondes, un paysage splendide s’offre à nos yeux émerveillés : les cimes enneigées du Mercantour ! Après les rochers, voici la forêt. Avec des rochers partout ! Encore un derniernull coup de collier et nous atteignons le sommet. Hélas la brume nous a suivi dans notre ascension. Elle s’accroche aux sommets. Onnull aperçoit quand même le mont Mounier (2817 m), le mont Gelas (3143 m), et bien d’autres. « Nous sommes ici sur un sol calcaire, comme dans tout le massif des Préalpes » nous dit Roland. Le ciel se couvre de nuages et la fraîcheur nous gagne. Le temps pour certains d’enfiler un vêtement sec et de se couvrir, il nous faut redescendre. « Nous allonnulls manger dans le creux là-bas, sur les cailloux. Dans 20 minutes nous allons retrouver les petites jambes ». Et Roland ajoute : « Attention ça glisse ! (ter) On descend cool !! » Car le sentier, toujours parsemé de rochers, est humide. Par endroits le sol est boueux. « ON ASSURE !! » nous crie Roland. Assurnullément, le blogueur, en position de serre-file, n’a pas suffisamment assuré. Personne ne l’a vu tomber. Mais à l’arrivée tout le monde lui fera remarquer qu’il n’a pas les fesses propres. Sympa ! La descente se poursuit sur terrain toujours très accidenté. Après quelques petites chutes sans gravité, nous apercevons en contrebas le Col de la Madone de Gorbio. Et nous retrouvons les petites jambes. Mais que sont-ils devenus depuis que nous les avons quittés à Sainte-Agnès ? Jean-Marie nous le raconte : « Après le départ du 1er groupe, Jean BOREL entraîne ses 13 participants sur le chemin du col de la Madone, celui qui évite la cime de Baudon. Photo de groupe puis nous commençons à monter. Jean nous rassure, "ça monte fort au début mais ça ne va pas durer"mon œil ! Jolinull point de vue sur Ste.Agnès. Bruno nous demande si nous avons observé que tous ces villages perchés, proches du littoral, ne sont pas tournés vers la mer ? Personne ne sait répondre. "C'est pour ne pas être vu des barbaresques qui arrivaient en bateau". Merci Bruno, nous aurons au moins appris quelque chose aujourd'hui. Sur le sentier nous remarquons, sur plusieurs centaines de mètres, quelques gouttes de sang frais. Comme personne n'est blessé dans le groupe et que nous ne pouvons analyser l'ADN, nous émettrons l'hypothèse du renard qui aurait capturé une proie et l'emporterait dans son terrier.null

Nous atteignons le col de Bausson à 921 m et découvrons la cime de Baudon vers laquelle nos valeureux amis sont en train de crapahuter.

Nous commençons à descendre par un petit sentier et nous rencontrons un autre groupe qui retourne à Gorbio. Ils viennent de Cagnes-sur-Mer. Après échange de politesse, nous les laissons passer, priorité à la montée.

Nous atteignons la route qui va nous conduire jusqu'au col de la Madone où nous devions pique-niquer mais Jean nous annonce une mauvaise nouvelle, nous devrons rajouter 50 m de dénivelée positive car Rolland a fixé un autre lieu, idyllique paraît-il. Grognements (de principe) dans le groupe.

Nous apercevons maintenant le premier groupe qui se détache sur la cime de Baudon : une silhouette, puis, deux, puis… etc.null

Très rapidement nous atteignons le lieu du pique-nique : Rolland avait raison, c'est super, de l'herbe et de rochers. Très vite nous pouvons voir nos amis en pleine descente qui nous rejoignent rapidement. Bravo, bon timing ».

Après avoir savouré notre pique-nique, Roland nous parle de Gorbio. « Le fief de Gorbio dépendait des comtes de Vintimille avant d’être cédé en 1258 au Comte de Provence. Puis rattaché en 1388 au Comté de Savoie. A la révolution française, Gorbio devient français et fait partie du premier département des Alpes-Maritimes. Puis en 1814, il esnullt à nouveau rattaché à la Maison de Savoie. Avant de dire OUI en 1860, au rattachement du Comté de Nice à la France ».

Mais il est temps de repartir, nous avons rendez-vous avec Monsieur le Maire de Gorbio. La descente est rapide, mais le sentier n’est guère facile, avec ses rochers glissants et son sol humide recouvert de feuilles mortes. Une trouée dans les arbres nous permet d’apercevoir Menton. Après cette descente un peu longuette – que certains n’hésitent pas à rallonger un peu, pour le plaisir ! -, nous parvenonullns enfin à Gorbio. Nous voici maintenant avec M. Isnard, Maire de Gorbio, qui nous fait découvrir son village. « Gorbio compte 1.300 habitants. Ce petit village est, de l'avis des amateurs, resté un des plus authentiques de la Région. Au pied d'un cirque de montagnes, c'est le premier village perché que l'on découvre en venant d'Italie et la grande façade du château des Malaussène lui confère l'aspect d'un véritable "nid d'aigle" ». Sur la place du village, nous adminullrons un orme, planté en 1713;  il est classé parmi les 100 arbres les plus remarquables de France ! Puis voici la Chapelle des Pénitents Blancs de Gorbio. « Les pénitents jouent un rôle social, sanitaire, ensevelissant les morts. Aujourd’hui, toujours actifs, ils entretiennent les traditions religieuses et notamment la "Fête des Limaces". La Procession des Limaces est appelée ainsi parce qu’elle se déroule à la nuit tombée, le village étant éclairé par de petites lampes à huile, placées dans des coquilles d’escargots. ». Nous pénétrons à présent dans l’Eglise St Barthélemy, construite en 1683.null « On retrouve dans cette église des œuvres des peintres de la basilique St Michel de Menton, construite peu avant ». Puis nous passons devant le château des comtes de Malaussène. « Ces comtes sont parents avec les comtes Lascaris de Vintimille qui construisirent la première place forte de Gorbio ». Voici dans une ruenulllle, le vieux four à pain communal (XVIIè). Nous arrivons enfin devant le vieux Château des Lascaris. « La Tour a perdu ses créneaux lors du tremblement de terre de 1887. En 2008, le "vieux château" est devenu un lieu de mémoire et de culture. Il accueille la collection du peintre Raza, artiste indien mondialement reconnu ». Nous grimpons au sommet de la tour. Vunulle superbe sur Gorbio et les montagnes qui l’entourent.

Après ce survol rapide, si vous souhaitez en savoir plus sur Gorbio et ses trésors, allez faire un tour sur le site http://www.gorbio.fr/.

Les visites, c’est bien connu, ça donne soif ! Aussi est-ce avec joie que nous allons prendre un pot … bien mérité.

 

Merci Roland pour cette très belle randonnée et pour la visite d’un très beau village. Et merci à Jean, de la part des petites jambes.

 

Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Jean BOREL, Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY, Roland COLLOMB, Francis OUDARD.

 

Encore quelques photos :

Les petitenulls jambes


Randonneursnull

et randonneunullses






















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Les grandes jambes



















Vers lnulle sommet

















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Sainte-Agnès





















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Vues de Gorbio



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Prochaine randonnée : Jeudi 19 Novembre à 7 h 00 : Caussols (06)

Dans un décor minéral renforcé par l’absence de végétation, situé à une altitude moyenne de 1.100 m, le Plateau de Caussols, rare exemple de relief karstique en France, nous permettra de découvrir un incroyable panorama de formes calcaires, dans une succession de collines, avens, gouffres, dolines et claps à l’accès chaotique. Magistral tour d’horizon à 360 ° sur la Côte d’Azur et le Mercantour au point culminant du circuit : Le Haut Montet (1335 m).
Caractéristiques techniques : Longueur : 16 km, Dénivelée : 417 m. Niveau Moyen Medio

Déjeuner à l’auberge de Caussols : terrine de campagne, joue de bœuf ou agneau rôti, raviolis, ratatouille. Tarte aux pommes, vin, café. Prix du repas : 25 Euros.   

Coût du trajet : 130 km x 0,20 = 26 € + 4,80 € = 30,80 €                   

Responsable : Jean Borel - 04.94.95.87.73 - 06.68.98.13.62

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7 novembre 2009 6 07 /11 /novembre /2009 08:00

BAUDUEN- Le lac de Ste.Croix

 

nullDepuis quelques jours, la météo sur le Haut-Var était fort changeante. Le nord de notre département était à la limite du mauvais temps. Mais la dernière prévision était plus optimiste : soleil et nuage le matin, couvert sans pluie l'après-midi.

C'est pourquoi 20 marcheuses et marcheurs se sont retrouvés autour de Jean BOREL qui nous avait organisé une belle rando au bord du lac de Ste.Croix avec 18 km et 400 m de dénivelé.  En ce matin du 5 Novmembre, à 8 h30, la  température est de  2° (ouille-ouille !) malgé un  soleil radieux.

Il nous manque deux marcheurs, Nicole et Francis qui se sont trompés d'heure : 7 h 30 au lieu de 7 h.
 
Non Francis, pour un départ de 18 trous, tu ne nous aurait pas fait ça.


Ils ne savent pas où est le départ et ne possèdent pas la carte de la randonnée. Par téléphone Jean  leur a donné quelques détails mais aujourd'hui nous ne partons pas d'un village, mais d'un bord de route en pleine campagne, pas facile à trouver.null

Nous les attendons un petit peu en prenant quelques photos du groupe et en écoutant notre guide présenter notre itinéraire. Jean en profite aussi pour présenter un nouveau couple qui nous avait déjà accompagné la semaine dernière, ALICE et JEAN-LOUIS. nullNous leur souhaitons la bienvenue.
Mais il faut quand même penser à  partir car la rando est longue et le jour baisse vite à cette saison. Bruno se propose de les attendre mais le groupe proteste car nous ne sommes pas certains qu'ils retrouveront nos voitures. Sur ce plateau, le téléphone ne "passe pas", impossible de les contacter. Finalement Jean colle une carte sur sa vitre arrière, au cas où (!) et  Bruno nous rejoint, sage solution : nous avons déjà deux marcheurs dans la nature ce n'est pas nécessaire d'en rajouter un troisième.

A 8 h 50 nous attaquons notre rando par une piste facile. Pour une fois, nous commençons par 3 km de plat, bonne façon de s'échauffer…car il ne fait vraiment pas chaud, n'est-ce pas Claude !null
Nous cheminons dans une forêt de petits chênes ayant déjà pris de belles couleurs automnales.

Changement brutal de direction, Jean BELLACHES et Françoise qui s’étaient échappés et avaient dépassé le guide doivent faire demi-tour, Jean BOREL les ayant laissé poursuivre tout droit, petite plaisanterie qu'il apprécie beaucoup et  sait utiliser comme "pédagogie douce". Aussi, brutal changement de type de chemin.null Nous abordons une descente assez raide, caillouteuse et rendue glissante par la terre mouillée : il a plu hier comme l'attestaient les grandes flaques du chemin précédent.

 

Face à nous, premiers aperçus sur les falaises des Gorges du Verdon et le village d'Aiguines d'où certains d'entre nous ont gardés quelques souvenirs épiques, mais nous en reparlerons. nullNous poursuivons notre descente sans une chute. Au cours de la pause banane, faite à l'issue de la descente, Jean parvient à contacter Francis et Nicolle. Ils sont à Salles-en-Verdon et nous rejoindront à Bauduen pour le pique-nique. Heureusement que Bruno ne les avait pas attendus.

 Nous arrivons au bord du lac. Premier ravissement des yeux et bien sûr nombreuses photos ( au soir de cette randonnée j'en aurai d'ailleurs 178 "en portefeuille" : que l'embarras du choix !).null

Ce lac, nous le connaissons tous mais souvent à une saison où il est très fréquenté. Aujourd'hui, nous l'avons pour nous, rien que pour nous.

Et nous allons cheminer ainsi sur une large piste, très "confortable". Le lac est à notre droite, d'un bleu vert, caractéristique des eaux du Verdon à cette saison. Il fait la limite entre le Var où nous sommes et les Alpes de Haute Provence.   En face de nous le plateau de Valensole et ses champs de lavande. Le niveau de l'eau est très bas découvrant de larges plages caillouteuses . A cette période de l'année, EDF peut turbiner sans retenue, les touristes ne sont plus là.null

Jean nous rappelle que  la mise en eau du Lac de Sainte Croix, commencée en 1973, s'est achevée en 1975 en atteignant la cote 482. Les flots, en submergeant la vallée, engloutissaient également l'ancien village des Salles sur Verdon, reconstruit sur un plateau proche. Mais avec lui disparaissaient également dans les eaux de jade, la source de Fontaine l'Evêque et des grottes du paléolithique, ainsi que le pont d'Aiguines datant du Moyen-Âge...
L'idée du barrage est déjà présente en 1930, et un syndicat de défense se créée alors dans le village. A l’époque, le projet émane de la société Schneider. Les Sallois s’opposent énergiquement à cette construction qui va les chasser de leurs terres, de leurs habitations, de leurs racines. Le temps passe, les enquêtes et les réunions s’enchaînent, sans que rien n’aboutisse vraiment. Alors au village, la vie va son train, entre espoir et fatalisme, incertitude ou angoisse.null
Puis EDF reprend à son compte le projet Schneider, et les choses alors s’accélèrent. En 1967, le 16 janvier, l’enquête parcellaire est déclarée. En mars 1969, un canal de dérivation est creusé dans la vallée. Pendant ce temps, les tractations entre EDF et les habitants se poursuivent, avec les divergences, les cris, la douleur de l’inéluctable pour les habitants… et l’épineux problème des truffières, implantées dans des terres réputées pauvres, mais à la valeur inestimable pour les propriétaires.
Le projet initial prévoit de faire monter l’eau jusqu’à la cote 500, ce qui engloutirait Les Salles sur Verdon et l’île de Costebelle, mais également les villages de
Bauduen et de Sainte-Croix, qui sont autant d’opposants à la construction du barrage. Mais une modification intervient et ramène la cote à 482, et Les Salles sur Verdon se retrouve seul pour lutter contre le projet puisqu’il épargne désormais les autres villages. EDF finit bien entendu par gagner la partie, mais la reconstruction des Salles, initialement prévue sur la commune d’Aiguines, sera en fait mise en œuvre sur le plateau de Bocouenne, plus proche du village d’origine.
nullEn juillet 1970, la première pierre du nouveau village est posée.
En novembre 1973, le barrage est mis en eau. Devant la montée lente des flots, l’exode du village commence, et en janvier 1974, les deux derniers habitants des Salles sur Verdon, dont le curé, sont évacués par la gendarmerie.
Nous pouvons imaginer l’émotion qui étreint alors les Sallois. Les terres noyées peu à peu, la maison natale rasée par les engins de chantiers puis submergée inexorablement, qui disparaît dans les eaux émeraudes.
Les morts sont transportés dans le nouveau cimetière, chassés de leur lieu de repos. L’église est dynamitée.

Cette retenue est la troisième de France métropolitaine par sa superficie après le lac du Der-Chantecoq et le lac de Serre-Ponçon. Le lac est devenu un centre de tourisme estival ; il est très fréquenté pour les loisirs aquatiques.

nullLa navigation des bateaux à moteur à essence est interdite. Seul les moteurs électriques et les voiles sont autorisés. On y rencontre beaucoup de pédalos et de barques diverses de juin à septembre. Ce lac artificiel est également utilisé pour les écopages des Canadairs lors des incendies dans la région.

Trois villages se trouvent le long de ses berges :

Sainte-Croix-du-Verdon, Bauduen, Les Salles-sur-Verdon (nouveau village)

 

Le plus grand des lacs du Verdon couvre une superficie de 2200 ha (10 km de long pour 3 km de large), limitée au sud par le barrage hydroélectrique de Sainte Croix et au nord par le pont de Galetas, lieu où le Verdon vient alimenter le lac. Le barrage (de type voûte mince), construit à l'entrée des gorges de Baudinard, retient 760 millions de mètres cubes d'eau et produit sur une année plus de 150 millions de KW/H. Il alimente ainsi en électricité plusieurs des villes situées à sa proximité.(Extraits  de différents sites Web)


Mais revenons à nos 20 marcheurs
qui s'émerveillent du paysage.null Jean nous montre le Grand Marges, montagne qui domine Aiguines et où 13 randonneurs se sont distingués dans une des marches les plus difficiles de ces dernières années alors que le second groupe guidé par Daniel allait se "goberger" au restaurant à Ste-Croix-du-Verdon.

Jean nous précise: " la grande piste est finie, nous allons devoir effectuer un passage  plus difficile dans des rochers, soyez vigilants d'autant plus qu'aujourd'hui ils sont glissants".

Plus de plage au bord du lac. L'eau vient  directement nulllécher une grande falaise en-dessous de nous. Nous commençons à grimper parmi les rochers. C'est assez facile car il y a de nombreuses prises pour les mains. Par contre les descentes sont plus délicates et les fonds de pantalon en porteront la trace car personne n'hésite à se laisser glisser sur les fesses car effectivement …ça glisse.null Mais tout ceci avec le sourire et la bonne humeur !
null





Comme toujours en pareilles circonstances , le groupe s'est effiloché et Jean revient sur ses pas donner un coup de main aux plus hésitants et surtout prendre toute une série de photos bien caractéristiques.null

Enfin tout le monde se retrouve sur la grande piste, heureux d'avoir franchi ce passage difficile.

Le nouveau village de Salles est maintenant juste en face de nous sur l'autre rive et on voit maintenant le pont sur le Verdon à sa sortie du lac.

Encore un kilomètre et nous arrivons à Bauduen où nous attendent Nicole et Francis. Ils ont eu le temps de parcourir ce très joli village et de nous en rapporter des photos.null BAUDUEN est un charmant village dont les quais sont  à la côte 484 m, deux mètres au-dessus du niveau maximum du lac : il était temps.

Le pique-nique s'organise, qui sur des tables, qui sur des bancs. Trois  "misanthropes " comme les qualifiera Jean, ont préféré le bord de l'eau.

Il fait toujours beau mais le ciel se couvre de plus en plus vers le sud-ouest.


nullNous repartons pour remonter sur le plateau. Nicole et Francis ont renoncé à nous accompagner afin de nous éviter de les ramener au village récupérer leur voiture. Un petit arrêt sur un rocher, au bord de la route, nous permet d'admirer le village vu d'en haut et de faire quelques photos. Au passage, un admirable épouvantail entraîne quelques commentaires irrespectueux de certains, que je ne nommerai pas, au sujet de notre Présidente (non, pas Carla...).

N'oublions pas que nous sommes en automne, null les feuillages ont pris de chaudes  couleurs, ne serait-ce que pour nous le rappeler. A un moment la couleur des rochers et celle de la végétation se confondent presque.null




Empruntant les Gorges de Calletis nous poursuivons une montée facile. Le chemin a été creusé dans une roche stratifiée très spectaculaire. Il fait toujours doux, bien que le ciel soit de plus en plus couvert et une pause effeuillage s'avère nécessaire. Très rapidement nous nous retrouvons à la cote 660, sur le plateau où nous allons cheminer tranquillement jusqu'au hameau de Bounias. Ce hameau, proche de la route, est habité par trois familles et comporte un gite paysan pour 6 à 8 personnes.  Jean nous a organisé un arrêt à  l'élevage caprin de M. et Mme CHAFFARD. Cette ferme fait partie des structures d'accueil homologuées par les réseaux " Bienvenue à la ferme " et " Accueil paysan " . nullC'est Mme qui nous accueille et nous explique que l'exploitation comprend 36 chèvres , actuellement dans les bois, cheptel insuffisant pour satisfaire à la demande. L'objectif serai de passer à 50 bêtes. Tous les fromages produits sont vendus à la ferme. Le troupeau est de race locale, bien adaptée à la région. Les chèvres sont actuellement pleines et vont mettre bas vers Février. La période de traite va s'arrêter dans quelques jours. Les chèvres vivent en liberté mais rentrent chaque soir pour la traite.


A côté de la bergerie, une passerelle nous intrigue beaucoup. Elle est équipée de fauteuils de style, nulld'un lampdaire, d'un miroir, de deux mannequins et d'une peau (identifiée comme du blaireau par Claude, notre chasseur). Un autochtone nous explique que c'est la cabine téléphonique...  seul endroit où les téléphones portables passent. S'est-il payé notre tête ?
Après avoir fait quelques achats de fromage, le groupe repart, rejoint la route et après un petit cheminement sur le bas-côté, nous retrouvons les voitures.

C'est à Aups que nous allons prendre notre pot de l'amitié avant de rentrer, de nuit à St.Raphaël. Ce sera, hélas toujours comme ça pendant quelques mois.

Merci Jean pour ce joli passage sur les rives de ce superbe lac. Nous avons bien compris que l'intérêt général passe avant de celui des particuliers, même si les Sallois ne partagent pas notre opinion.


Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Jean BOREL, Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY, Claude LALANDE et Francis OUDART.

La semaine prochaine, nous irons à Gorbio avec deux circuits.

Jeud
i 12 Novembre à 7 h 00 : Gorbio (06) – Repas tiré du sac -  2 parcours
1er parcours : Cime de Baudon – 5 h – 10 kms 460 – Déniv. 950 m – Moyen / Alto                                                                                    
Roland COLLOMB 
null2ème parcours : Col de la Madone – 4 h – 10 kms 104 – Déniv. 667 m – Moyen / Medio - Belles vues sur la mer, l’Italie et le Mercantour – Visite du village de Gorbio
Jean Borel               




Quelques photos en bonus (Il y en a tellement en réserve)

Avec le chef                                       Ah! la propreté
                                            null                                                                                 
null                            null                                   











Au-dessus dulac 




                                                          
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nullAvec le sourire



























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Avec le serre-file




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Enfin la piste 

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Bauduen 

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                                           nullLe pique-nique du chef

























                       
                                   A la fromagerienull






Jolie girouette
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Allons,allons, Denise !












Le groupe devant le lavoir de Bauduen


nullC'est l'automne













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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 09:04

Des moulins et des mines

nullAujourd’hui Bruno Guérin nous emmène dans les Maures, pour une randonnée intitulée « Des moulins et des mines ». Nous voici 21 randonneurs à l’entrée de Plan-de-la-Tour. Le  soleil brille, la journée sera belle. Bruno nous présente le profil de la rando : « Nous sommes à 78 mètres d’altitude. Nous allons grimper jusqu’à la crête de la Colle Dure (alt. 518 m), d’où la vue est saisissante sur le massif des Maures. Le passage sur la crête est un nullpeu sportif. Mais une variante permettra aux petites jambes de l’éviter ». C’est une rando de 17, 5 km (mais à l’arrivée Bruno en comptera 18,5 km) et 540 m de dénivelé.

Une fois n’est pas coutume, Jean conduira les « petites jambes ». Pour l’instant il est serre-file. Après les traditionnelles photos de groupe nous démarrons.  Il enullst 8h45. Nous commençons par traverser Plan-de-la-Tour. Nous passons devant une boulangerie. Jean en ressort avec un paquet de tartelettes qu’il va porter religieusement jnullusqu’à la pause casse-croûte. Le voici promu porte-tarte ! Nous sortons de la ville et marchons à présent au milieu des vignes. Lnulla route grimpe gentiment. « Regardez sur votre droite, voici un premier moulin ! » nous dit Bruno. En effet c’est un moulin bien restauré, on le croirait neuf. Puis nous traversons le hameau de Vallaury. Nonullus prenons un chemin qui grimpe sur la droite, nous permettant de couper un lacet de la route. Nous voici à nouveau sur la départementale. « Nous allons prendre un sentier sur la gauche ! ».

Voici en effet une piste qui grimpe. Plutôt raide et surtout très ravinée, à la suite sans doute des orages récents. Nous parvenons à un carrefour de pistes (cote 275 m, nous dit Bruno). Au-dnullessus de nous se dresse un moulin. Nous grimpons à son pied et posons nos sacs. C’est l’heure de la pause casse-croûte. « C’est l’ancien moulin des Gastons » nous dit Bruno. « D’ici vous avez une vue sur le Haut Var et les Maures. Ici le mont Peigros ». Pendant ce temps Jean s’affaire. Il prnullocède à une opération délicate : la multiplication des tartes. « C’est la surprise du serre-file » nous dit-il. Excellente surprise ! Chacun se presse pour recevoir sa part de tarte. Délicieux ! Jean, tu devrais être serre-file plus souvent. Qu’il fait bon au soleil ! On resterait bien là plus longtemps. Mais Bruno n’est pas de cet avis. « Nous avons fait jusqu’ici 4 km. Il nous reste donc 13 km. A présent nous allons emprunter le GR51 ».

Il est 10h30. Nous reprenons la ronullute. « Vous verrez bientôt  le moulin de Valauris. Il est restauré et habité. On ne peut pas nully aller ». Nous voici prévenus. Nous longeons à présent un vignoble. Deux viticulteurs se préparent à épandre … « du moût » disent certains. Mais un parfum délicat nous poursuit sur une centaine de mètres. Non, ce n’était pas du moût ! Sur la gauche nous ne tardons pas à apercevoir le moulin de Valauris, à contre-jour. Donc pas de photo ! Nous continuons à grimper, tounullt en douceur. Quand Bruno s’écrie : « Un autre moulin à droite ! Ce sont les ruines des Roussillons ». Puis voici encore d’autres ruines. Qui a parlé de mine ? « L’ancienne mine, on va la voir un peu plus loin » nous dit Bruno. « Nous avons déjà vu 5 moulins ». Quant anullux ruines, on ne les compte pas. « Il y a des ruines de partout ! » Sur la droite, on aperçoit à présent les bâtiments (en ruines) de l’ancienne mine. La piste grimpe régulièrement. Nous marchons à bonne allure. Il commence à faire chaud. Un bel arbousier conulluvert de fruits rouges attire le photographe. Ainsi qu’Annie qui avale quelques arbouses mais ne semble pas ravie. « Oh, ce n’est pas si bon que ça ! » 

Le groupe avance à un rythme soutenu. Annie et Daniel sont en tête. Les voici, pris en photo par le serre-file ! Cherchez l’erreur ! « Nous anullllons jusqu’à la citerne, là-bas tout là-haut » nous dit Bruno. « C’est là que nous nous répartirons en deux groupes ». Qu’elle est loin cette citerne ! Et qu’elle est longue cette grimpette ! D’autant que le soleil tape fort. Le groupe s’étire. Les premiers montent à vive allure. Profitons-en, Bruno ne dit mot. Enfin nous parvenons à la citerne. « Nous sommes au col des Courchets (alt. 449 m). Qui vient grimper sur la crête de la Colle Dure ? » demande Brunullno. Nous ne sommes que 7 à accepter son invitation. Bruno semble un peu déçu. « Peut-être sont-ils fatigués par les deux randos précédentes ? » Voici donc Jean à la tête de 14 « petites jambes ». Nous les laissons à la citerne. Nous les retrouverons tout à l’heure au pique-nique. Nous quittons la piste et attaquons un sentier qui grimpe sur la crête. « Nous prenons à droite une trace qui s’engage sur une croupe dénudée » (langage imagé, signé Bruno). « On a la vue des deux côtés ». A gauche cnullomme à droite en effet, la vue sur les Maures est superbe. Nous apercevons à présent le premier bastion rocheux qui marque le sommet. Nous grimpons au milieu des cistes, bruynullères et chênes verts. Et voici le sommet. « Nous sommes à 514 mètres d’altitude ». Nous admirons la vue sur les Maures. Puis nous poursuivons notre chemin sur la crête, parmi les rochers et les buissons. Nous atteignons un deuxième sommet (alt. 520 m). Superbe photo de Claude pour immortaliser cette ascension !null

Nous commençons à redescendre, en suivant toujours la crête accidentée, agrémentée par endroits de genêts épineux. Attention, ça glisse et ça pique ! Nous nous dirigeons vers un pylône, en louvoyant parmi les buissons et les rochers. Attention ! Il y a parfois quelques marches un peu hautes. Et il vaut mieux éviter de regarder le vide. « Ca y est. Le passage alto est terminé ! » nous dit Bruno. Nous continuons la descente sur un sentier ombragé, un peu humide. Puis voici le soleil et là-bas devant nous la selle de Colle Dure (alt. 355 m), où nous attendent les « petites jambes ». Qu’ont-ils donc fait pendant que nous crapahutions sur la crête escarpée ? Après avoir cheminé gentiment à flanc de colline, ilnulls sont arrivés ici et se sont installés confortablement dans l’herbe. « Et vous ne nous avez pas attendus pour pique-niquer ? » « Ben non. Jean a commencé à manger. Alors on a suivi notre chef » nous répond Marinette. Nous savourons notre pique-nique bien mérité. Puis vient l’heure de la sieste ou de la belote.

Pour photographier lesnull joueurs de cartes, Jean n’hésite pas à grimper dans un chêne-liège. « Quand les oies sont perchées, le temps va changer » nous dit Jean-Louis. C’est un dicton normand. Heureusement le soleil brille encore. « Nous avons encore 7 nullou 8 km à parcourir » nous dit Bruno. Il est 13 h 30. Nous prenons le chemin du retour.

Au début cela descend doucement. Puis la pente s’accentue et la piste devient fortement ravinée. Bouleversée sans doute par les derniers orages. Nous marchons à l’ombre, le sol est humide. Après plusieurs boucles, nous nullpénétrons dans un bois de châtaigniers. Nous faisons une pause. Certains en profitent pour faire provision de châtaignes, tandis que Bruno nous conte l’histoire du marron glacé : « Au cœur du massif des Maures, se dressent des châtaigniers aux feuilles dentelées. La marrouge, le marron du Var tire sa réputation d’une longue tradition agricole. Son origine varoise semble remonter au moyen Âge, lors de son introduction par les chartreux de la Verne. Aujourd’hui la plupart des châtaigneraies sont plusieurs fois centenaires. Le Conseil Général aide à leur réhabilitation en finançant notamment leur élagage et en formant les propriétaires au greffage. La grosse châtaigne, dite « passe belle » ou « belle marchande » est épluchée dans l’eau tiède. Elle passe ensuite dans une machine ànull vapeur pour être cuite avant d’être conservée dans un bocal en verre où elle est recouverte d’un sirop de confisage. Vient enfin l’opération de glaçage du marron ».   

Nous reprenons notre descente sur la piste toujours très ravinée. Elle nous paraît bien longue, cette descente. Très très longue. Nous commençons à en avoir plein les pattes. Soudain Bruno semble hésiter. Nous approchons de maisons construites récemment sans doute. Et le chemin a disparu. Alain est ravi : voici enfin l’aventure qui mettra un peu de piment à cette rando. Mais pas de chance ! Après avnulloir traversé sans doute un espace privé, nous retombons sur nos pieds, c’est-à-dire sur le chemin qui nous ramène bientôt au parking. Des voitures au bistrot, il n’y a qu’un pas. Nous le franchissons allègrement. Après tant de ruines et de moulins, il est temps de nous désaltérer. Une belle journée s’achève…

 

Merci Bruno pour cette très belle randonnée d’automne dans les Maures. Et merci à Jean, serre-file, porte-tarte et chef des « petites jambes ».

 

Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Jean BOREL, Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY, Claude LALANDE.

 

Encore quelques phnullotos :

Bruno scrute le paysage                       


Gérard prend des notes


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Rnullandonneurs






















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Groupe de nullrandonneuses





















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Ca grinullmpe





















Aunull sommet























nullnullVues sur les Maures




















 

Prochaine randonnée : Jeudi 5 Novembre à 7 h 00 :

Le Lac de Sainte-Croix (83).

Nous serons partis pour 17 Kms et 380 ms de nulldénivelée sur un magnifique parcours qui, après un passage en forêt sur le Plateau du Défens, nous conduira sur les rives du Lac de Sainte-Croix qui inonde le paysage d'un bleu si pur qu'on ne le quitte plus des yeux .

Attention toutefois de garder un oeil sur le sentier ; quelques courts passages dans des ressauts rocheux demandent en effet un minimum d'attention.

La pause pique-nique sera organisée sur les rives du lac à BAUDUEN, vieux village typiquement provençal aux ruelles pittoresques avec ces bâtisses anciennes aux portes arrondies et fleuries.

Ultime effort, ultime grimpette avant de rejoindre nos véhicules, une halte gourmande est prévue, pour ceux qui le souhaitent, à l'élevage caprin de BOUNAS. (Visite de la ferme, de la laiterie, dégustation et achat de fromage de chèvre).

Niveau technique de la randonnée : Moyen Medio.

Coût du trajet A. R. par véhicule : 34 € 60

Responsable : Jean Borel - 04.94.95.87.73 - 06.68.98.13.62

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