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28 mai 2008 3 28 /05 /mai /2008 22:00
L'Adrech du BATAILLON

En l'absence des rédacteurs, c'est Jacqueline qui s'y est collée, qu'elle en soit remerciée. Gérard était absent de St Raphaël et Jean-Marie avait préféré rester au lit...Hélas, pas de photos ce qui est dommage vu le récit que nous fait Jacqueline.

Sept (cest un nombre qui porte chance) et c’est celui des participants d’une rando quelque peu humide. Bruno – Françoise – Jacqueline – Daniel  – Daniella – Chantal - Christiane

Dès que nous sommes descendus des voitures au point de départ qui avait été modifié pour des raisons d’inaccessibilité (panneaux d’interdiction d’entrée – propriété privée) et s’est donc situé près du Château, en ruines, de Grime sur la commune de Tourrettes, les premières gouttes de pluie ont commencé à tomber et là ce fut grandiose : les capes et surpantalons pour  certains ont été enfilés, Françoise le chapeau au dessus du bonnet de la cape pour la tenir – Jacqueline la casquette sous le bonnet de  la cape pour essayer de voir le paysage et surtout ses pieds,  les kway pour les autres.  Seule  courageuse ou inconsciente Christiane est arrivée en short.. court.. une genouillère un Kway et un parapluie qu’elle ne pourra fermer qu'à de rares moments…

Mais fort dommage pas de photographe ni de blogueur !

Nous voilà partis sur un bon chemin qui devait nous permettre de suivre un petit cours d’eau mais au bout de 250 m plus rien … la végétation a repris ses droits.

Demi tour et nous prenons un chemin parallèle qui nous permet de rentrer dans le bois de Tourrettes – la pluie s’est quelque peu calmée , les capes et le parapluie mis « au placard »

Nous suivons un bon chemin sableux et sans cailloux et profitons de cette accalmie des éléments pour faire la « pose banane »

Le chemin se transforme en sentier avec de belles fleurs et notamment beaucoup d’orchidées et dans le bas du vallon de Broch il devient un draoun traversé par de nombreux petits sentiers dont certains sont devenus de petits ruisseaux ce qui est la cause d’une erreur du  parcours sud – sud ouest  pris par Bruno. Sans aucun doute nous avons dû pendant ce périple « rechausser » nos capes mais nous l’avons fait si souvent…

Nous arrivons à un lac qui nous permet de reprendre la bonne direction, là une petite montée et une grande place au carrefour de chemins nous permet de nous arrêter pour le pique nique, un véhicule passe qui doit se poser des questions ???? Nous sommes installés depuis ½ heure quand la pluie recommence, tous, sauf un, avions fini notre repas, devinez qui ..?

Sauve qui peut, nous nous affublons de nouveau de nos tenues sexy et repartons sur une petite route goudronnée bordée de plusieurs propriétés puis nous arrivons sur la D4 que nous longeons sur 500 m, mais comme la chaussée n’est pas large et de plus mouillée nous restons quelque temps derrière le rail de sécurité.  Après quelques mètres nous sommes obligés de passer sur la chaussée en enjambant le rail et là moment indescriptible , Jacqueline et Chantal se prennent d’un fou rire (qui n’est pas le premier d’ailleurs) et Jacqueline se retrouve à califourchon sur le rail sans pouvoir bouger et Chantal incapable de l’aider, c’est Bruno qui est venu à son secours sans très bien comprendre le pourquoi.

Nous repartons sur une belle piste devenue spongieuse, glissante et parsemée de belles flaques d’eau dans l’Adrech du Bataillon, piste toute en sinuosité en suivant la courbe de niveau sur 2,500 kms, ensuite nous amorçons la remontée assez raide sur un chemin ne figurant pas sur la carte et arrivons au sommet, au niveau d' une ligne haute tension, sous laquelle nous essayons depuis un certain temps de passer ce qui nous oblige à faire un à  gauche et à droite pour rejoindre un peu plus loin la D56 qui nous mènera vers le château de Grime. A ce moment une averse mais pas un semblant une vraie se déchaine. Daniella qui depuis longtemps nage dans sa chaussure gauche est rassurée, la droite vient de la rejoindre et en marchant ça fait « floc..floc..floc.. »

Nous nous tenons sur un chemin parallèle à la route, mais Christiane emprunte la route, peut-être espère-t-elle qu’un automobiliste … Mais c’est sans succès.

Arrivés aux voitures Daniella doit se changer complètement : pantalon, tee shirt , Chantal qui pendant une bonne partie de la rando s’est contenté d’un débardeur alors qu’il pleuvait fortement changera celui-ci,

Enfin nous sommes ravis ce fut une très belle randonnée où nous avons vu (non pas des paysages) mais de belles végétations et notamment des cistes de Montpellier et pour nous permettre de bien en profiter Bruno nous a fait faire 17.800 km au lieu des 16.200 km prévus.

A Bagnols nous avons pris le pot traditionnel et nous sommes quittés en rêvant déjà d’une super douche bien chaude et d’une prochaine rando …sans pluie.

Merci Bruno, nous nous sommes bien mouillés mais aussi bien amusés.

La semaine prochaine, le jeudi 5 juin, Jean BOREL nous emmenera à la Cime de La COLMIANE

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22 mai 2008 4 22 /05 /mai /2008 07:16
LA MONTAGNE DE LA LOUBE

 Annulée pour intempéries, cette rando va pouvoir se dérouler aujourd'hui sous un soleil radieux. Autour de Bruno GUERIN, 20 marcheuses et marcheurs ( Mesdames, vous êtes encore majoritaires, bravo !) se sont réunis pour escalader cette montagne qui surplombe le petit village de  La Roquebrussane : 14 km et 700 m de dénivelée. Encore un petit incident avec les chaussures d'une de nos amies, jetées à la poubelle avec un sac de déchets, mais chez les marcheurs, les histoires de chaussures sont devenues de grands classiques. La température, clémente au départ , va entraîner rapidement un premier déshabillage en bas de la première montée. Bruno en profitera pour son premier exposé de la journée qui nous éclairera sur l'origine du mot LOUBE, en provençal nom de la scie à ruban à deux mains, en référence à la forme des rochers dont les crêtes sont découpées en dents de scie. Puis il fait référence aux moniales qui vont s'installer à partir du 12 ème siècle dans le monastère de la Celle et qui vont user de tous les stratagèmes pour contrôler la Seigneurie, actuelle commune de La Roquebrussane. C'est en mémoire de la famille BROUSSAN de LA ROQUE que les habitants choisirent le patronyme de leur cité en réaction contre les moniales qui avaient dépossédé cette famille.

Sur notre gauche apparaît la Montagne. C'est là que nous allons !!!

Et nous commençons à prendre doucement de l'altitude sur un chemin étroit mais assez "confortable". Jean nous fait remarquer que le "bouton d'or" a muté en "coquelicot", encore un coup des OGM. Mais le dit "coquelicot" monte gaillardement et nous arrivons au Pas de la Nible (en provençal l'épervier), une sorte de col entre deux éperons rocheux. Le paysage commence à être très joli en cette période, en particulier avec les cistes blancs et les cistes roses, particulièrement abondants.


Auparavant nous avions pu observer, au bord du chemin, les dernières orchidées de la saison et surtout identifier les petites fleurs bleue en touffes raides déja rencontrées à Coaraze (Aphyllante de Montptellier) et une autre très jolie, bleue aussi, plus grosse, et reconnue par Daniela comme lin sauvage, nommé Lin de Narbonne. L'exemple de la photo réunit les deux plantes bien que les aphyllantes soient un peu passées.

C'est au niveau de ce col que Bruno décidera l'arrêt "banane". Nous repartons sur le flan sud-est de la montagne et après les cistes nous allons rentrer dans le domaine des genêts. Il y en a partout ce qui permettra à Gérard de faire cette belle composition photographique.

Nous atteignons le lieu-dit Trois Fontaines où l'eau doit sortir de la montage. Hélas, aujourd'hui, les sources sont taries.

Nous sommes maintenant dans une zone de pâturage, de bovins semble t 'il, et après avoir dépassé une petite mare qui doit servir d'abreuvoir, nous rencontrons un autre groupe de marcheurs venant de Toulon. Pendant un moment, les deux groupes se trouvent mélangés, l'arrêt des toulonnais va heureusement permettre aux deux guides de  retrouver leurs "petits".

Nous atteignons la cote 574 , charmant petit col, où nous retrouvons nos "Dames de onze heures". Décidément, elles ne nous lâchent pas.

Le sommet paraît très proche, en fait à un kilomètre, mais il est à 830 m d'altitude. Petit calcul mental : ça va monter très sec !

Effectivement nous abordons une zone de rochers ruiniformes et selon l'imagination de chacun, on y verra des animaux bizarres, des cornes, des aiguilles, des tours …


La pente étant raide, la progression est lente et pas trop épuisante. Lorsqu'un téléphone mobile sonne   ( ce n'était vraiment pas le moment) on verra Camille faire une superbe cabriole dans un buisson en voulant sortir l'instrument du sac de sa propriétaire qui montait devant lui.

Heureusement ce passage délicat ne sera pas trop long et la progression jusqu'à la route privée qui dessert les installations télé et radio du sommet se poursuivra sans trop de difficultés. Nous sommes obligés de grimper entre les gigantesques antennes pour atteindre la crête mais ça valait le coup. Bruno sera applaudi pour nous avoir fait découvrir ce panorama. La perspective plongeante est impressionnante, n'est-ce pas Nicole !

Mais nous allons redescendre pour notre pique-nique car le sommet n'est pas trop hospitalier , le trou est vraiment très profond et la surface disponible réduitePar contre, la clairière où nous nous installons est très bucolique et embaume le thym. Aujourd'hui pas de joueurs de cartes, il manque deux des plus mordus et donc ce sera la sieste pour la plupart d'entre nous.

Puis Bruno donne le signal du départ et, par la route de service, nous commençons la descente jusqu'à un virage où nous nous engageons sur un sentier, frère jumeau de celui que nous avons emprunté ce matin, toujours dans ce décor de rochers ruiniformes. Si la montée avait été pénible, la descente est scabreuse et nous assistons à un grand moment d'assistance de Dominique envers Jacqueline (qui vous le savez maintenant déteste les descentes) : "pose le pied gauche ici, puis le droit sur cette pierre, appuie-toi là". Bravo, il aura droit à une bise à l'arrivée. Pendant ce temps, Christiane et Catherine vont chuter et pour la seconde, Bruno sortira la trousse à pharmacie.

Petit bobo dont le soin a permis au groupe de souffler un peu avant de rejoindre un chemin plus plat qui nous fait repasser au Pas de la Nible.

Il fait toujours très beau, mais maintenant  plutôt chaud, ce qui en fait souffrir certains.

Le chemin qui nous ramène au village est très large et moyennement pentu. Petit arrêt à la source le la Vierge autrefois appelée "Font de la Vieille Ville".La qualité de sa voûte de pierre semble confirmer l'ancienneté de sa construction. Un mince filet d'eau en sort, à peine suffisant pour nous rafraîchir. Lorsque nous atteignons les faubourgs du village nous tombons sur une suite d'affreux oratoires en béton qui conduisent, par une jolie grimpette à la chapelle "Notre Dame d'Inspiration" qui occupe le piton rocheux où se dressait au XIIème siècle le Castrum de la Roque. Fortement restaurée, elle recèle un retable daté de 1664 représentant des scènes de la vie de la Vierge. Un ermite, qui semble habiter les lieux et détenir la clé de la chapelle, étant absent, nous ne pourrons pas admirer le dit retable. La croyance populaire veut "qu'en jetant des pierres dans les niches des oratoires, on conjure le sort et les fiancés sont persuadés de pouvoir s'épouser dans l'année si, de trois pierres jetées, une demeure dans la niche".

En repartant c'est Marinette qui, à son tour, va exécuter une superbe pirouette, sans dommages si ce n'est une peur rétrospective. Jean déclare "qu'elle n'était déjà plus dans ses chaussures de marche" (belle expression), phénomène classique en fin de randonnée quand la concentration se relâche.

Voilà, c'est terminé nous nous retrouvons sur la terrasse de l'auberge du coin, à l'ombre de superbes platanes et servis "avec le sourire", ce qui n'est pas toujours le cas.

 Merci Bruno pour cette très sympathique rando fleurie qui nous a permis de découvrir un panorama impressionnant.

 Merci aux photographes Gérard CHARPY et Jean-Marie CHABANNE.

 La semaine prochaine, le jeudi 29 mai, Bruno GUERIN nous fera découvrir l'Adrech du Bataillon, près de St.Paul en Forêt.

Quelques Photos supplémentaires qui méritaient le détour :

Le groupe au sommet : belle pyramide !

Aujourd'hui Camille porte un magnifique Panama-Pas trop mal installé, n'est-ce pas.

Et pour draguer, ça aide ?










Belle ombelle avec de jolis habitants.
Tout au fond, le retable que nous aurions pu examiner de près si...l'ermite avait été là.

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17 mai 2008 6 17 /05 /mai /2008 14:06

Presqu’île de Giens

Aujourd’hui Jean Borel nous propose une randonnée dans la presqu’île de Giens. Nous y découvrirons la partie occidentale de la presqu’île, entre les ports de la Madrague et du Niel. Cette randonnée semble facile avec seulement 10 km 500. Mais le dénivelé est annoncé à 590 mètres. Est-ce possible ? Alors que la presqu’île ne culmine qu’à 116 mètres ? Nous verrons bien. Ce matin la météo prévoit « de belles éclaircies ». Mais certains ont entendu parler d’averses et ont préféré s’abstenir. Ils auront tort !

Nous voici donc 19 randonneurs au départ de la Madrague. Tout de suite Gérard s’aperçoit qu’il a oublié son appareil photo. Heureusement André – qui n’est pas tête en l’air, lui ! – a le sien. Nous sommes sauvés !

Avant de démarrer, Jean nous montre le profil de la rando, tout en dents de scie. Mais l’échelle est trompeuse et il en faudrait plus pour nous effrayer ! Puis Jean nous parle d’Hyères, qui englobe la presqu'île de Giens.  Hyères doit beaucoup à Alexis Godillot – eh oui, le créateur du "godillot". Il s'est enrichi pendant la guerre de Crimée (1853) en tant que "fournisseur aux armées", en équipant les troupes de tentes, selles et surtout chaussures montantes. Il découvre Hyères dans les années 1860, s'y installe et entreprend sa modernisation, son extension et le développement du tourisme hivernal. Hyères, réputée pour son climat, servait alors de refuge hivernal aux frileux de la haute société. Hyères toujours, fut baptisée Hyères-les-Palmiers en 1881, après que les jardiniers hyèrois y aient acclimaté avec succès le palmier des Canaries. Hyères encore, j’avais vingt ans… (D'accord, c’est facile, mais quand on a un air en tête…)

Nous partons à l’assaut des premiers rochers qui dominent la mer. Très beau point de vue sur les îles qui bordent la côte.
Le serre-file, tout heureux de se faire photographier, prend la pose devant l’Ile Longue. Après avoir cheminé vers l’Ouest, nous obliquons vers le Sud, suivant la côte toujours très découpée. C'est à présent l'heure de la pause casse-croûte, au soleil, avec vue sur mer imprenable. Jean en profite pour nous parler de la presqu'île. A l’origine, Giens était une île, semblable à ses voisines, les îles d’Hyères. Puis s’opéra un phénomène naturel appelé « tombolo ». Peu à peu deux cordons de sable ou de galets se formèrent entre l’île et le littoral, créant ainsi un double tombolo. Afin de préserver ce site remarquable mais fragile, le Conservatoire du littoral a entrepris un programme de réhabilitation de la presqu’île. Nous reprenons notre sentier, parmi les chênes et les fleurs : fleurs de cistes, ou ici fleurs de chardons et liserons. Et voici encore un arbre fleuri. Ne serait-ce pas un althéa sauvage ? Malgré le ciel un peu brumeux, les vues sur la mer et sur les îles d'Hyères sont superbes. Vue superbe aussi sur Catherine et la côte. Côte escarpée qui abrite de jolies criques, bien attirantes. Peut-être pourrons nous tenter une baignade, si le temps se maintient. A présent la montée se fait plus rude, nous atteignons le point culminant de notre rando. Après une montée rude, il fallait s'y attendre, voici une descente, tout aussi rude, voire acrobatique. Nous atteignons la plage d'Escampo-Barriou, où Jean nous propose de pique-niquer. Nous nous installons dans les rochers, juste au-dessus de la plage. Qui a dit, en voyant les pique-niqueurs accrochés aux rochers : "
On se croirait à Vincennes" ? Peu importe, nous savourons ce moment de repos bien mérité.
Après le pique-nique, Jean invite qui le veut à "tremper son anatomie dans l'eau". Bonne idée, sauf que l'on a entendu parler de méduses ! Et justement nous ne tardons pas à apercevoir quelques jolies petites méduses. Annie, armée de son bâton, part à la pêche. De son côté André, armé de son appareil photo, mitraille à tout va les bestioles. Pour enrichir son album d'images fortes, il fait appel à un pied innocent. Afin de photographier l'attaque de la méduse. Mais malgré plusieurs tentatives, à chaque fois la méduse effrayée recule devant le pied. Conclusion : la méduse est un animal craintif et inoffensif.

Après nous être reposés, nous reprenons le sentier vers l'Est, en direction du port de Niel. Sentier avec des vues plongeantes sur la mer, du haut de falaises abruptes. Sur notre droite une pointe déchiquetée s'enfonce dans la mer. Son accès est un peu périlleux, aussi Françoise préfère-t-elle s'asseoir tandis que quelques-uns s'aventurent sur les rochers acérés de la bien nommée "Pointe de la Galère". André va jusqu'à l'extrémité de la pointe, au prix de quelques acrobaties, histoire de faire encore quelques photos. Puis nous poursuivons le sentier qui domine la plage des Darboussières, plage sauvage au pied des falaises. Jean nous fait éviter la pointe des Morts, avant de nous arrêter pour une dernière pause. Il nous explique la fin du parcours : après avoir atteint le port de Niel, nous repartirons vers la côte Nord de la presqu'île, en direction de la Madrague.

Arrivés au port, les premiers accaparent les quelques bancs disponibles, preuve que cette petite randonnée nous a quand même un peu fatigués. Qui plus est, il commence à faire très chaud. Très chaud et très soif ! Encore deux kilomètres et nous atteignons la Madrague. Peu avant le parking, un restaurant nous accueille pour un pot fort apprécié. Une belle journée s'achève…    

 

Merci Jean pour cette très belle randonnée.

 

Un grand merci au grand photographe : André TUPIN.

 

Prochaine sortie le 22 Mai pour une randonnée à la montagne de la Loube avec Bruno GUERIN.

 

Encore une dernière photo de cette côte superbe :
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