30 novembre 2007
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Aujourd’hui Bruno nous propose une rando-resto. Petite randonnée de 7 km 200 qui nous conduira à l’auberge de Toudon pour déguster pissaladière, assiette Toudonnaise (jambon cru, terrine,
pois chiches, saucisses, poivrons, aubergines, artichauts), lapin farci aux champignons, sans oublier les fromages et le millefeuille aux pommes. Le tout arrosé, bien sûr.
Tous les gourmands se sont inscrits.
Nous voici donc 21 randonneurs au départ de Toudon.
Le village de Toudon est bâti à 980 m d’altitude sur un
éperon rocheux calcaire. Cette commune montagneuse s'étend du mont Vial (1 551m) jusqu’à la rivière de l'Estéron (200m).
Il est 9 heures. Avant de rejoindre l’auberge, Bruno a prévu de nous emmener à la Cime des Collettes (1 513 m), pour admirer un
magnifique panorama sur la région. Il nous faut quand même grimper plus de 600 m pour profiter du paysage !
De la place de la mairie, nous empruntons un chemin cimenté qui s'élève depuis l'ancien lavoir, puis nous progressons sous un couvert de
pins.
Après un court raidillon nous atteignons le vaste plateau de Sebairons. On y distingue encore les restes du village abandonné, ses restanques. Nous dominons la vallée de
l’Estéron et apercevons au loin la Méditerranée sous un soleil voilé.
Nous prenons le temps d’une pause casse-croûte. Camille s’assied, il souffre terriblement du mollet.
Jean essaie d’apaiser sa douleur à l'aide de sa bombe miracle. Hélas rien n’y fait. Camille, sans doute victime d’un claquage, est contraint de renoncer. Nous le laissons à regret regagner le village,
où il nous attendra patiemment.
Peu après, nous franchissons un ressaut escarpé. Le sentier se faufile au pied de hautes falaises de calcaire et de gypse. Ce n’est pas le moment de flâner
car le terrain semble instable.
Le photographe a quand même droit à un sourire.
Nous parvenons ensuite à la baisse des Collettes (1 269 m), d’où part le sentier qui mène à
la Cime du même nom.
Sentier agréable qui déroule ses lacets dans une belle forêt de pins. Mais à l’ombre il y fait un peu frais !
Au détour
d'un virage, à travers les
pins nous découvrons les sommets du Mercantour, dont le splendide Mont Mounier tout blanc de neige.
Encore une petite grimpette et
nous voici sur un premier sommet. Sept d’entre nous décident de s’y arrêter, tandis que le reste du groupe gravit la Cime des Collettes. Par endroits, le sol est gelé. Attention à ne pas
glisser sur les cailloux verglacés !
Nous arrivons au sommet, parsemé de bosquets de buis. Le temps d’une photo et nous redescendons récupérer notre petit groupe de 7.
Nous poursuivons la descente par l'adret de la Clappe. Quel plaisir de nous réchauffer sur ce versant ensoleillé !
Pas de difficultés sur ce sentier – hormis le franchissement d’un tronc d’arbre ! Nous voici à présent dans un paysage aride, où se succèdent landes à genêts, blocs de calcaire.
Avant d’atteindre le village, Bruno nous raconte l’histoire de Toudon, fief des Grimaldi de Beuil, de 1315 à 1621.
Andaron Grimaldi épouse en 1315 la belle Astruge, fille du baron de Beuil.
Tour à tour fidèles ou traîtres aux ducs de Savoie, les seigneurs de Beuil sont à la tête du plus grand fief du comté de Nice. Le plus
célèbre d’entre eux, Honoré II est fait comte en 1581. Quant à son fils Annibal, il finira mal ! Complotant à la fois avec la France et l’Espagne, il est condamné à mort par le duc de Savoie
et exécuté en 1621. Ses châteaux sont rasés et ses fiefs dispersés entre des fidèles du duc. Ainsi se termine l’histoire des Grimaldi de Beuil.
Enfin voici Toudon, l’auberge, la pissaladière, le kir et la suite.
N’ont-ils pas l’air heureux tous ces randonneurs ?
Merci Bruno pour cette belle randonnée aux paysages variés et magnifiques.
Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Nicole BRINSDON, Gérard CHARPY, André TUPIN.
Prochaine sortie le 6 Décembre pour une randonnée entre Peille et Peillon avec Jean BOREL.
Encore quelques photos :
Le Mounier ... encore lui
!
Le village de Toudon
Le village de Malaussène et la vallée du Var
.
Published by Gérard
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Loisirs
15 novembre 2007
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14:24
Les Gorges du Blavet
Aujourd’hui Bruno nous propose une randonnée aux Gorges du Blavet. Rando moyenne de 14 km, pour un dénivelé de 590 m.
Au départ du parking situé au-dessus de la Bouverie, nous ne sommes que treize.
Treize randonneurs courageux et/ou optimistes, en tout cas plus optimistes que la météo qui prévoit de légères pluies à partir de 11 heures. Certains ont déjà senti quelques gouttes. Mais comme
dit le dicton : Pluie du matin n’arrête pas le randonneur.
Nous commençons à marcher vers 9 heures.
Bientôt au-dessus de nous, nous pouvons apercevoir l’Eglise des Païens, où se trouvent les ruines d’un ancien village médiéval. (Selon la tradition biblique, l’Eglise
des Païens désignait en fait l’Eglise des non Juifs, c’est-à-dire la chrétienté des premiers temps).
Nous avançons sur un sentier très ombragé (surtout en l’absence de soleil !), parmi les chênes, bruyères arborescentes, châtaigniers, pins et
arbousiers.
Le ciel encore lumineux à notre départ, s’assombrit tout à coup. Il n’est pas 10 heures et le temps est déjà complètement bouché.
Cette fois-ci tout le monde a senti les gouttes de pluie ou plus exactement de neige fondue. Nous faisons une halte pour enfiler capes et vêtements de pluie. Les flocons
redoublent.
Bruno prend alors le pouls de ses troupes. Une A. G. s’improvise. Certains seraient pour le blocage.... de la
randonnée. Mais d’autres aimeraient peut-être voir quand même les Gorges du Blavet ? Finalement Bruno emporte la décision en affirmant : Ca va se terminer en eau ! En eau
de boudin ? Tous se rangent à son avis : puisque le temps est contre nous, retournons à nos voitures et rentrons chez nous manger nos pique-niques au chaud.
Nous rebroussons donc chemin, sous la neige qui reprend de plus belle. Nous descendons rapidement, pressés de nous mettre à l’abri.
Si Jean Borel était là, il évoquerait sans doute la retraite de Russie, autre grand chapitre de l’Epopée Napoléonienne qu’il
affectionne tant. Mais notre retraite à nous s’effectue en bon ordre. Nous n’aurons pas de pertes à déplorer.
Dernière photo de groupe avant d’atteindre les voitures. Il est 11 heures.
Merci Bruno pour cette trop courte randonnée, qui aura eu le mérite de nous faire prendre l’air... Ainsi que le vent, le froid, la pluie et la neige !
Merci au photographe : Gérard CHARPY
Et toutes nos excuses pour la faible qualité des photos, les intempéries en sont la cause.
Prochaine sortie le 22 novembre dans la Vallée du Jabron au Bourguet, avec Jean Borel. Attention :
Rando sportive !
Encore une photo : Les reconnaissez-vous ?
Published by Jean-Marie
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9 novembre 2007
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17:44
Les Crêtes du Bauroux
Aujourd’hui Jean Borel nous emmène à Séranon, petit village situé sur la Route Napoléon, d’où nous gravirons les crêtes du Bauroux (1644 m).
Sur le parking à l’entrée de Séranon, nous nous retrouvons 24 marcheurs, pour cette randonnée de 11,5 km, classée moyenne, avec un dénivelé de
550 m.
Dès notre
arrivée, nous n’avons d’yeux que pour ces crêtes magnifiques qui nous dominent.
Le village de Séranon est connu pour ses ruines
et vestiges moyenâgeux.
En voici un d’époque plus récente.
Jean se rend à la mairie de Séranon, pour empruntrer la clé de la chapelle que nous visiterons tout à l’heure. Nous contournons la mairie et grimpons
un sentier qui nous conduit aux ruines du Vieux-Séranon.
Ruines que l’on
distingue derrière ce petit groupe de randonneurs.
Jean profite de notre halte pour nous parler de l’Epopée de la Route Napoléon. Car le 3 mars 1815, Séranon reçut la visite de Napoléon, de retour de l’île d’Elbe. Nous apprenons ainsi que
l’Empereur et sa troupe rencontrèrent à la tombée du jour, une file de muletiers de Caille, portant du blé au marché de Grasse. L’Empereur les obligea à empiler sur leurs mulets les
sacs de ses soldats harassés et à rebrousser chemin jusqu’à Séranon. Napoléon fut hébergé au château de Broundet, ou il passa la nuit tout habillé sur un fauteuil Louis
XIII.
Suite de l’Epopée dans une prochaine rando.
Nous arrivons à présent à la chapelle Ste Brigitte. Jean nous apprend que cette chapelle fut
construite au XVIIème siècle en l’honneur de la patronne des pèlerins et des Suèdois. Des Suèdois ? Eh oui, car Brigitte était issue de la noblesse suèdoise. Cette chapelle, longtemps abandonnée a été
partiellement restaurée à partir de 1987. De nouveaux travaux de restauration sont en cours.
C’en est fini de la séquence culturelle. Nous sommes venus pour marcher, eh
bien marchons !
A quelques minutes de la
chapelle, voici de nouvelles ruines : ce sont celles de l’église du Vieux-Séranon.
Peu après, notre chemin repart vers l’Est pour atteindre la fameuse arête sommitale qui doit nous mener au sommet du Bauroux. A présent nous abordons une montée toute en douceur – ou
très pentue selon les goûts - et très ombragée. A gauche nous avons une large vue sur la vallée de Valderoure. A droite nous pourrions admirer celle de Séranon, si nous chaussions des échasses, car notre chemin se trouve en contrebas de la crête.
Heureusement à l’approche du sommet, nous découvrons le village de Caille au fond de la vallée.
Encore quelques minutes et nous parvenons au sommet du Bauroux, signalé d’une grande croix.
Nous nous installons sur le versant Nord,
à l’abri d’une petite brise fraîche, pour pique-niquer.
Jean Borel en profite pour nous faire admirer son derrière … de pantalon, qui attire beaucoup de regards. Certains - un peu myopes sans doute -
le croient sponsorisé par une mutuelle d’assurances. Mais les germanophones auront reconnu la marque Mammouth d’une société suisse qui commercialise des pantalons élégants et
confortables.
Après notre pique-nique, nous quittons le sommet du Bauroux pour une descente que Jean nous annonce comme rapide. Nous débutons en effet par un passage escarpé, donc très intéressant pour le
photographe. Celui-ci – au péril de ses articulations - n’hésite pas à emprunter un raccourci abrupt pour obtenir ces images.
Pourquoi cette folle gaieté, dans un sentier escarpé ?
Après ce début difficile, la suite de la descente ne sera qu’une formalité. Descente facile pour les uns, rapide pour les autres, c’est l’éternel débat !
Bien qu’ayant craint de perdre une randonneuse perdue dans ses rêves, nous parvenons tous dans la vallée et traversons Caille avant d’atteindre Séranon et nos voitures.
Jean nous propose ensuite de prendre un pot dans la petite ville de Mons, mais une fois encore nous trouvons portes closes.
Nous nous rabattons donc sur Fayence où nous avons déjà pris un pot il y a 4 ans. Vous en souvenez-vous ?
La salle est vaste, la vue y est belle et la serveuse aimable. Rendez-vous est pris pour dans 4 ans.
Merci Jean pour cette belle randonnée.
Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Nicole BRINSDON, Gérard CHARPY, André TUPIN.
Prochaine sortie le 15 Septembre aux Gorges du Blavet avec Bruno GUERIN.
Quelques photos :
Détails de la chapelle Ste Brigitte : armoiries et bénitier extérieur
L'église du Vieux-Séranon
Published by Gérard
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