14 décembre 2007
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Les Gorges de Pennafort
Aujourd’hui Bruno nous propose une randonnée « dans un site exceptionnel de beauté », les Gorges de Pennafort. Randonnée de 15,8 km, classée Moyen / Medio
avec 500 mètres de dénivelé.
Avant de commencer notre marche, Bruno nous invite à stationner quelques minutes près de l’Hostellerie de Pennafort. Mais
aujourd’hui, pas de restaurant, nos repas seront « tirés du sac » !

Nous voici 27 randonneurs au départ. Il y avait longtemps que nous n’avions été si nombreux. Nous sommes tous bien emmitouflés, car il gèle ce matin. Par un sentier nous gagnons un petit
belvédère d’où l’on a une vue magnifique sur les gorges de Pennafort. Ces
gorges sont creusées par un affluent de l’Endre et nous pouvons admirer les
splendides falaises de rhyolithe aux multiples reflets rouges.
Puis nous reprenons nos voitures pour aller stationner près de Notre-Dame de Pennafort.
Cette chapelle fait
face à l’entrée des
gorges. Elle est coiffée d'un dôme édifié en 1855 sur les restes d'une ancienne chapelle du XIème siècle. Les habitants de Callas y organisent chaque année un pèlerinage en l’honneur
de la Vierge.
Nous empruntons à présent une petite route qui suit le tracé de l’ancien chemin médiéval qui reliait Grasse à Brignoles. Cet itinéraire était très fréquenté par des colporteurs, pèlerins et moines. Sans compter des randonneurs pas
toujours fréquentables.
Nous arrivons à la Chapelle de la
Trinité.
Celle-ci fut construite
au XIème siècle sur les ruines d’un ancien lieu de culte romain. Les plus attentifs d’entre nous auront remarqué d’antiques – et authentiques - pierres
romaines.
Nous revenons sur nos pas en longeant la route, puis après avoir traversé un petit ruisseau, nous abordons la montée. Le sentier est ensoleillé, il commence à faire chaud et nous pouvons nous
alléger de quelques vêtements.
Nous traversons à présent une zone de restanques, avant de découvrir une bo
rie (cabane
en pierre sèche).
Puis une descente abrupte avec ses hautes marches nous mène tout près d’une maison, isolée au milieu des pins. Quand tout à coup nous voici face à une barrière
infranchissable. Nous sommes pris au piège ! Quel culot d’installer un grillage sur un sentier de randonnée !
Après quelques
minutes d’hésitation, nous parvenons tous à nous glisser sous le grillage -
avec l’aide de Dominique et Daniel. Nous serions-nous égarés dans une propriété privée ??
Mais l’heure du pique-nique approche. Il est temps de trouver un emplacement agréable. Le voici : une petite clairière baignée de
soleil au milieu des pins, avec des murs de pierre pour s’y adosser. Que demander de plus ?
Nous prenons
notre temps, nous réchauffant aux rayons de ce beau soleil de fin d’automne.
Nous savourons notre excellent pique-nique, suivi d’un excellent café, accompagné de chocolats, gingembre et autres excellents produits.
Après quoi, certains
entament une sieste.
D’autres attaquent le tarot.
Certaines, désirant profiter pleinement du soleil, n’hésitent pas à retirer encore quelques vêtements superflus.
Mais se rhabillent dès
qu’apparaît le photographe !
Mais il nous faut rep
artir.
Nous allons admirer à nouveau les gorges de Pennafort, vues sous un angle différent, mais toujours d’en haut. Car Bruno a eu
l’excellente idée de nous maintenir sur les hauteurs. Nous ne bénéficierons donc pas de la « fraîcheur bienfaisante des
gorges et de ses piscines naturelles d’eau turquoise où il fait si bon se baigner » !
Notre chemin grimpe jusqu’à un magnifique plateau rocheux qui surplombe les g
orges. Au
bord de la falaise, nous découvrons une vue
splendide sur le site de Pennafort : la chapelle Notre-Dame et l’Hostellerie de Pennafort.
Un peu plus loin, Bruno nous fait rem
arquer le « Pas de
Samson », large roche plate où l’on verrait la trace d'un grand pied. Selon la légende, « Samson, poursuivi par ses créanciers, se serait élancé d'un bond de l'autre
côté de la gorge; ses poursuivants n’auraient trouvé que l'empreinte de son pied ». Mais d’après une autre source, cette empreinte se trouvait non loin de là, au départ d’une piste qui
précisément porte le nom de « Petade Samson ». Cette empreinte serait aujourd’hui recouverte par la route.
Mais oublions Samson, quittons notre plateau pour redescendre par un sentier toujours ensoleillé, parmi les chênes,
chênes-lièges et bruyères. Une magnifique journée s’achève.
Merci Bruno pour cette très belle randonnée.
Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Yvette CHABANNE, Gérard CHARPY.
Prochaine sortie le 20 Décembre pour une randonnée à Carcès avec Jean BOREL.
Encore quelques photos :
Un
pas de plus
et c’est la c
hute !
Published by Gérard
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Loisirs
7 décembre 2007
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15:24
DE PEILLE à PEILLON
Aujourd’hui Jean Borel nous propose
une randonnée « sur les pas des anciens ». Sorte de pèlerinage entre les villages médiévaux de Peille et Peillon, avec pour point d’orgue la visite de la Chapelle des Pénitents Blancs.
Sans oublier l’Eglise de la Transfiguration.
Peille, certains d’entre nous se souviennent de ce village, pour l’avoir visité en avril dernier, quand nous partîmes à l’assaut
de la Cime de Baudon (1 266 m). Mais aujourd’hui nous naviguerons à basse altitude : De Peille (630 m) à Peillon (376 m), nous ferons environ 12 km pour 500 mètres de dénivelé.
Peille, certains s’en souviennent encore pour « ses vieilles rues aux passages voûtés, qui lui ont gardé son caractère
moyenâgeux, et ses pierres patinées et usées par l’injure du temps ». Mais nous avons surtout en mémoire l’excellent accueil qui nous fut réservé à la Mairie, avec boissons, petits
gâteaux et chocolats !
Nous voici donc 15 r
andonne
urs au départ de Peille.
Partis à neuf heures, il ne faut pas traîner car nos rendez-vous sont minutés. Nous commençons donc exceptionnellement par une descente. Descente en forme d’escalier aux hautes
marches qui nous mène jusqu’à un ruisseau, le Faquin, que nous franchissons. La pente se fait plus douce, mais nous passons par des hauts et des bas ! Nous marchons sous un agréable
sous-bois, sur un tapis de feuilles. Les plaisanteries (faciles) fusent, du genre « je peille, tu peilles, nous Peillon » ou « c’est jour de Peille » ! Sur la droite nous
bénéficions d’une vue imprenable sur une vaste carrière.
Mais voici bientôt d
e splendides restanques d'oliviers, signe que nous approchons de Peillon.
Le village nous appara
ît, perché sur un nid d'aigle au sommet d'une falaise à pic. (*)
Il est 11 heures, nous sommes exacts à notre premier rendez-vous. Notre guide nous attend, tout va pour le mieux. Enfin pas vraiment, car celui-ci n’a pas les clés de la chapelle ! Jean lui
rappelle qu’il a pris rendez-vous il y a plusieurs semaines, qu’il lui a encore téléphoné la veille… Notre guide appelle aussitôt l’homme qui détient les clés de l’office du tourisme qui renferme
les clés de la chapelle.
Certains profitent de cett
e pause imprévue pour admirer les vestiges de remparts, les maisons reliées par des arcades enjambant les rues, les passages voûtés.
Certaines attendent s
agement que s’ouvrent les portes de la chapelle.
La chapelle ? Eh bien pour patienter, allons la voir !
Vue de l’extérieur, elle ne paie pas de mine. Jean nous explique qu’elle fut construite en 1495 et remaniée au 16ème siècle. Mais voici la clé ! Nous pénétrons enfin dans la
Chapelle des Pénitents Blancs !
Pas de doute, dès le premier regard, à la vue des magnifiques fresques, c’est une splendeur ! Nous nous asseyons pour écouter religieusement – cela va de soi ! – notre guide. Il nous
parle d’abord de ces Pénitents Blancs, vêtus d’un costume de toile blanche et d’une cagoule, qui se dévouent pour secourir les malades et les nécessiteux. Puis il nous décrit longuement les
peintures murales du 15e siècle attribuées à Jean Canavesio : la Passion, la Crucifixion, la Mise au Tombeau. Sans oublier le retable de bois sculpté 17e et sur l’autel une
Pietà en bois polychrome.
Une fois terminée cette visite très intéressante, nous voici face à un choix cornélien : renoncer à la visite de l’Eglise de
la Transfiguration ou renoncer au pique-nique ! A l’unanimité, nous choisissons de pique-niquer devant l’Eglise de la Transfiguration, beau compromis
entre nourriture de l’âme et celle du corps.
Nous nous installons Pla
ça de la Gleia, sur le parvis de l’église. Nous savourons notre
pique-nique dans le calme, confortablement assis sur des bancs, au soleil. Viennent à nous, attirés par nos (beaux) restes, quelques spécimens de la faune locale.

Mais après déjeuner il n’est pas question de faire la sieste. Nous avons rendez-vous à la Mairie de Peille.
Dès le départ de Peillon, Jean nous donne à choisir entre deux itinéraires : le long et le court. Nous optons pour le court,
même si la pente y est plus raide. Nous prenons le chemin qui suit le vallon encaissé de Galambert.
Sur notre gauche se trouve
nt les falaises du Baus Roux où nous apercevons deux escaladeurs en pleine action.
Nous franchissons le ruisseau sur un pont de pierre. Jean
réclame : « Un volontaire pour nous prendre en photo !». Pas facile à prendre cette photo. André s’y colle, il descend dans le lit du ruisseau, passe sous le pont pour être dos au
soleil.
Nous poursuivons notre grimpette, laissant sur la droite le Mont Agel (1107 m), reconnaissable à son émetteur TV.
Nous arrivons enfin à Peille et nous dirigeons sans tarder vers l’Hôtel de Ville. Nous sommes accueillis par l’adjoint au maire
qui nous fait pénétrer à l’intérieur, où nous attendent une fois encore rafraîchissements et petits gâteaux. C
eux qui ne la connaissent pas vont visiter la remarquable salle des
mariages.
Pour finir nous montons jusqu’à l’église au superbe clocher pyramidal lombard en pierres de taille. Après la marche, voici le temps du recueillement.
Merci Jean pour cette belle randonnée agrémentée de la visite d’une chapelle magnifique.
Merci aux photographes : Nicole BRINSDON, Gérard CHARPY, André TUPIN.
(*) La vue de Peillon - vous l'aurez noté bien sûr - n'est pas prise à l'arrivée, mais au retour vers Peille !
Prochaine sortie le 13 Décembre pour une randonnée aux Gorges de Pennafort avec Bruno GUERIN.
Encore quelques photos :
Fresques de la Chapelle d
es
Pénitents Blancs

Pique
-nique à Pei
llon
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30 novembre 2007
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16:43
Aujourd’hui Bruno nous propose une rando-resto. Petite randonnée de 7 km 200 qui nous conduira à l’auberge de Toudon pour déguster pissaladière, assiette Toudonnaise (jambon cru, terrine,
pois chiches, saucisses, poivrons, aubergines, artichauts), lapin farci aux champignons, sans oublier les fromages et le millefeuille aux pommes. Le tout arrosé, bien sûr.
Tous les gourmands se sont inscrits.
Nous voici donc 21 randonneurs au départ de Toudon.
Le village de Toudon est bâti à 980 m d’altitude sur un
éperon rocheux calcaire. Cette commune montagneuse s'étend du mont Vial (1 551m) jusqu’à la rivière de l'Estéron (200m).
Il est 9 heures. Avant de rejoindre l’auberge, Bruno a prévu de nous emmener à la Cime des Collettes (1 513 m), pour admirer un
magnifique panorama sur la région. Il nous faut quand même grimper plus de 600 m pour profiter du paysage !
De la place de la mairie, nous empruntons un chemin cimenté qui s'élève depuis l'ancien lavoir, puis nous progressons sous un couvert de
pins.
Après un court raidillon nous atteignons le vaste plateau de Sebairons. On y distingue encore
les restes du village abandonné, ses restanques. Nous dominons la vallée de
l’Estéron et apercevons au loin la Méditerranée sous un soleil voilé.
Nous prenons le temps d’une pause casse-croûte. Camille s’assied, il souffre terriblement du mollet.
Jean essaie d’apaiser
sa douleur à l'aide de sa bombe miracle. Hélas rien n’y fait. Camille, sans doute victime d’un claquage, est contraint de renoncer. Nous le laissons à regret regagner le village,
où il nous attendra patiemment.
Peu après, nous franchissons un ressaut escarpé. Le sentier se faufile au pied de hautes falaises de calcaire et de gypse. Ce
n’est pas le moment de flâner
car le terrain semble instable.
Le photographe a quand même droit à un sourire.

Nous parven
ons ensuite à la baisse des Collettes (1 269 m), d’où part le sentier qui mène à
la Cime du même nom.
Sentier agréable qui déroule ses lacets dans une belle forêt de pins. Mais à l’ombre il y fait un peu frais !
Au déto
ur
d'un virage, à travers les
pins nous découvrons les sommets du Mercantour, dont le splendide Mont Mounier tout blanc de neige.
Encore une
petite grimpette et
nous voici sur un premier sommet. Sept d’entre nous décident de s’y arrêter, tandis que le reste du groupe gravit la Cime des Collettes. Par endroits, le sol est gelé. Attention à ne pas
glisser sur les cailloux verglacés ! 
Nous arrivons au sommet, parsemé de bosquets de buis. Le temps d’une photo et nous redescendons récupérer notre petit groupe de 7.
Nous poursuivons la descente par l'adret de la Clappe. Quel plaisir de nous réchauffer sur ce versant ensoleillé ! 
Pas de difficultés sur ce sentier – hormis le franchissement d’un tronc d’arbre ! Nous voici à présent dans un paysage aride, où se succèdent landes à genêts, blocs de calcaire.
Avant d’atteindre le village, Bruno nous raconte l’histoire de Toudon, fief des Grimaldi de Beuil, de 1315 à 1621.
Andaron Grimaldi épouse en 1315 la belle Astruge, fille du baron de Beuil.
Tour à tour fidèles ou traîtres aux ducs de Savoie, les seigneurs de Beuil sont à la tête du plus grand fief du comté de Nice. Le plus
célèbre d’entre eux, Honoré II est fait comte en 1581. Quant à son fils Annibal, il finira mal ! Complotant à la fois avec la France et l’Espagne, il est condamné à mort par le duc de Savoie
et exécuté en 1621. Ses châteaux sont rasés et ses fiefs dispersés entre des fidèles du duc. Ainsi se termine l’histoire des Grimaldi de Beuil.
Enfin voici Toudon, l’auberge, la pissaladière, le kir et la suite.
N’ont-ils
pas l’air
heureux tous ces randonneurs ?
Merci Bruno pour cette belle randonnée aux paysages variés et magnifiques.
Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Nicole BRINSDON, Gérard CHARPY, André TUPIN.
Prochaine sortie le 6 Décembre pour une randonnée entre Peille et Peillon avec Jean BOREL.
Encore quelques photos :
Le Mouni
er ... enc
ore lui
!
Le village de Toudon
Le village de Mala
ussène et la
vallée du Var
.
Published by Gérard
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