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6 septembre 2019 5 06 /09 /septembre /2019 13:32

Le Pas des Vaches-G2-766-4

Reprise! Reprise! Reprise!

C'est par une chaude journée que nous avons rechaussé nos grosses godasses, oubliant les tongs que nous avons portés pendant deux mois.

C'était aussi une journée Mistral donc un gros risque incendie et nos amis du G1 ont du changer de secteur, celui des Maures étant en risque  "Très sévère", classé rouge.

C'est aussi une reprise en G2 avec un nouvel animateur, Jean-Claude, bon courage camarade et merci de venir renforcer le groupe des animateurs.

C'est donc lui qui nous présente sa rando, gentillette, pour une reprise, 9.6 km et 170 m de dénivelée, bien adaptée à la chaleur. Elle remplace celle prévue au programme : 13.3 km et 400m  qui en avait inquiété plus d'un.

Il nous présente aussi deux nouveaux marcheurs, Anne-Marie et Thierry. Bienvenue à eux deux.

 

Aujourd'hui, nous serons 24, dont 7 octos, avec Beps en serre-file.

Et nous partons plein nord, face à la Colle du Rouet. La température est

encore agréable mais la  végétation par endroit a bien souffert. Reconnaissez-vous sur cette photo, une immortelle et une lavande des Maures…

Mais ne croyez pas que tout soit aussi sec. Comme l'atteste cette vue sur la colle du Rouet, les jeunes pins, les chênes verts, les chêne-liège et les arbousiers sont toujours bien verts.

Tiens, un téléphone portable dans la poussière du chemin ! C'est celui de l'animateur !!! Heureusement, une randonneuse regardait ses pieds.

Nous tournons maintenant plein est sur la piste de la Regue. Là, nous avons normalement un gué recouvert d'eau et en arrière plan une jolie cascade.

Aujourd'hui nous n'aurons qu'un peu d'eau croupie.

Cheminement facile sur cette large piste mais pas un poil d'ombre ce qui perturbe notre animateur qui voudrait bien faire la fameuse pause-banane. Ouf ! Enfin quelques arbres en bord de piste nous permettent un petit arrêt à l'ombre. Il est 10 h 30 et il fait déjà chaud.

Nous repartons avec en perspective la vallée de l'Endre, affluent de l'Argens, et déjà la vue sur la superbe canopée des pins parasols (pardon des "pins pignons" comme nous le fait remarquer notre animateur).

Et c'est à partir de là que nous attaquons la  première difficulté de la journée, une montée à 10 %. La pente est donc modérée mais en plein soleil, à 11 h, c'est un peu plus coriace car il n'y a pas un poil d'ombre. Pour se réconforter nous n'avons que l'évocation d'une rando de l'autre côté de l'Endre où nous avions pu déguster différents vins au Domaine des Esclans et justement, c'est juste en face de nous.

Regroupement avant d'aborder la descente dans les rochers. Prudence mais aujourd'hui, le sol est bien sec.  L'animateur veille au grain.

La solidarité jouera aussi beaucoup et notre amie est ici bien entourée par trois cavaliers !

Première perspective sur les gorges de l'Endre. En les remontant on arriverait aux célèbres Gorges de Pennafort et…à son non moins célèbre restaurant.

Pour nous ce sera pique-nique au bord du trou de Gournié, avec une cascade à sec.

Pour se souvenir, le blogueur est allé rechercher dans les archives.

2013

Les traditions ne se sont pas perdues et le repas fut bien arrosé. Oups ! Je voulais dire joyeux.

Juste une petite fleur de menthe aquatique, c'est peu pour une journée de rando.

Jean-Claude nous dira quelques mots sur la Forêt Domaniale de la Colle du Rouet.

 

La forêt domaniale de la Colle du Rouet est issue du regroupement d’anciens massifs ecclésiastiques devenus propriété de l’État lors de la Révolution. Depuis, la forêt s’est agrandie par l’acquisition au fil des ans de près de 2.000 hectares supplémentaires. A la jonction entre la plaine de l’Argens et le massif de l’Estérel, elle forme un ensemble remarquable par sa richesse écologique et ses paysages. Les forestiers font face à deux enjeux majeurs : les incendies et la pression de l’urbanisation.

 

La forêt domaniale de la Colle du Rouet est constituée de cinq massifs. Trois d'entre eux s'étendent sur le plateau faiblement vallonné qui borde la rive gauche de l'Argens. Les deux autres recouvrent les contreforts escarpés des collines du Var, qui s'élèvent au nord jusqu'à 500 mètres d'altitude. L'Endre, un affluent de l'Argens, est le seul cours d'eau permanent, les autres petits ruisseaux sont à sec l'été.

Depuis 1985, plusieurs incendies de grande ampleur ont touché les trois quarts des peuplements. Associés au réchauffement climatique et à l'abandon de la production de liège, ils ont entraîné le dépérissement progressif du Chêne liège. La croissance des autres essences (pins pignon, d'Alep, maritime...) est limitée en raison de l'aridité et de la pauvreté des sols.

La forêt présente un remarquable intérêt écologique reconnu par son classement en zone Natura 2000. Une réserve biologique dirigée (des interventions y sont réalisées) a par ailleurs été créée autour de la mare de Catchéou, dans le secteur de Palayson. La diversité des milieux, du plus sec au plus humide, permet à de nombreuses espèces protégées de reptiles, batraciens, chauves-souris et oiseaux de se côtoyer. On y trouve notamment deux tortues rares : la Cistude d'Europe et la Tortue d'Hermann.

La forêt est facilement accessible pour les habitants des villages à proximité, par la RN 7 ou la RD 47, mais seuls quelques sites connaissent une fréquentation importante, en particulier l'été, grâce à la présence de points d'eau.

Les forestiers cherchent avant tout à préserver la richesse écologique du site et à reconstituer les peuplements détruits par le feu. La forêt est gérée au profit d'essences adaptées aux conditions difficiles rencontrées, essentiellement le Pin d'Alep et le Pin pignon.

Une part conséquente de la forêt (près de 800 ha), constituée de zones rocheuses, est laissée hors exploitation sylvicole. C'est aussi le cas des anciennes suberaies (Chêne liège). Après les incendies de 2003, une régénération naturelle très dense de pins maritimes s'est installée. Des dépressages vont y être réalisés pour favoriser leur croissance.

Les actions pour l'accueil du public (stationnement, itinéraires, signalétique, mobilier) privilégient les activités de détente et de découverte respectueuses du milieu naturel. Elles sont menées en partenariat avec les collectivités locales.

Cf. http://www1.onf.fr/enforet/la-colle-du-rouet/explorer/decouverte/20130828-133101-774969/@@index.html

Mais il est l'heure de repartir et nous nous engageons sur cette grande

piste plate, bien ombragée qui nous conduit à un premier parking. A partir de là nous quittons l'ombre des grands arbres et le soleil tape dur.

Au moment de quitter cette grande piste nous ferons enfin la photo de groupe…que vous ne verrez pas car notre animateur voudra en faire une nouvelle avec la Colle du Rouet en arrière-plan.

Comme le blogueur veut rester en bon terme avec le chef, il choisira d'éditer cette nouvelle photo. Si vous voulez vraiment voir la première, je vous la passerai, en douce.

Puis notre animateur nous propose trois options pour rejoindre les voitures, Soit continuer sur la grande piste où nous sommes, soit suivre le tracé du feeder de gaz, soit un raccourci par un petite piste étroite. C'est cette dernière qui fut retenue. Ce petit chemin longe la limite sud de la Forêt Domaniale ce qui nous permit de découvrir les grosses bornes blanches qui la délimitent.

Mais qu'il y fait chaud sur ce petit sentier. Il est 14 h quand nous arrivons aux voitures. Ouf !

Comme d'habitude, nous prenons le pot de l'amitié à la Bouverie, avec une heure d'avance sur le programme.

Merci Jean-Claude, tu as parfaitement mené ta première rando. Félicitations, maintenant nous allons attendre impatiemment ta seconde prestation.

La semaine prochaine, on rentrera dans le dur avec la randonnée à Montserrat avec Jack.

 

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