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25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 16:09

Gréolières - Les miroirs

Pour cette première randonnée du printemps, un petit groupe de 15 randonneurs et randonneuses se retrouvent à Gréolières où Joël, notre accompagnateur du jour, nous a donné rendez-vous. Malgré l'altitude (840 m), la température ambiante est supportable, et le soleil bien présent.

Avant les présentations d'usage, Joël nous demande notre avis sur la prochaine et dernière rando-restau de l'année qui aura lieu au mois de mai. Entrée, plat, dessert, tout y passera, et chacun votera en son âme et conscience.

Après cette séquence gastronomique, Joël nous présente le menu du jour.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"C'est une rando classée moyen/alto, avec une première ascension qui va nous mener au dessus des 1100 m d'altitude, puis une longue descente qui nous permettra d'atteindre  les rives du Loup. Aprés le pique-nique, nous remonterons tranquillement vers le village de Gréolières. La distance à parcourir sera de 13 km environ." Au final, la distance réelle sera de 15 km. 

 

 

 

 

 

Un peu d'histoire :

Le nom de Gréolières apparaît pour la première fois en 1033 dans le cartulaire de l’abbaye St Victor de Marseille, « vineam unam in Graulieras ».
Le mot vient de « gracularia », dérivé de « graculus » qui signifie « corneille ».

La haute vallée du Loup fut, dès la préhistoire, une importante voie de communication. La commune de Gréolières formait probablement un territoire pré-romain dont le centre devait être constitué par un oppidum placé sur le sommet du Bau de St Jean . La romanisation y a été relativement poussée et les traces d’une occupation antique sont nombreuses : tombes, pierres milliaires, voies dallées. La principale voie romaine qui reliait Vence à Castellane passait par Gréolières.

 

Au début du XIème siècle, les vicomtes de Nice dressent sur le site du Bau de St Jean, alors dénommé Mayone ou Majone, une église et un château. Gréolières n’est alors qu’une « villa » dans le patrimoine des vicomtes de Nice. En 1079 le château de Gréolières est mentionné comme appartenant à un membre de la famille des vicomtes de Nice.

Au XIIème siècle, le site de Majone est alors abandonné. Vers 1230, le Comte de Provence assiège le château de Gréolières puis s’en empare. C’est à cette occasion que le château de Hautes Gréolières est construit.

 

En 1235, le Comte de Provence donne le château de Basses Gréolières à Romée de Villeneuve. Le château restera entre les mains des descendants de celui-ci, les seigneurs de Vence, jusqu’à la Révolution.

 

Le Comte de Provence conserve encore quelques temps le château de Hautes Gréolières Le fief est partagé : le village de Hautes Gréolières est né. Il s’accroîtra jusqu‘au XIVème siècle, puis le Comte le cède aux Agoult. Vers 1307, Raibaude de Caussols épouse de Réforciat d’Agoult y séjournera. Par mariage à la fin du XIVème siècle le fief de Hautes Gréolières sera rattaché à celui de Basses Gréolières Le village de Hautes Gréolières sera une paroisse jusqu’en 1787 et sera habité jusqu'à la fin du XIXème siècle. Les deux châteaux ont particulièrement souffert au XVIème siècle, lors des guerres de religion.

 

 

Sur le site de Gréolières Hautes, on peut encore admirer la chapelle St Etienne construite au XIIIème siècle qui contenait un retable daté de la fin du Moyen Age au centre duquel figure Saint-Etienne et que l’on peut admirer actuellement dans l’église du village.

 

 

Nous profitons de ce décor historique pour faire la photo de groupe.

 

 

Avant d'attaquer les choses sérieuses, parkas et anoraks regagnent rapidement les sacs à dos.

Nous démarrons maintenant cette longue ascension, et Joël très attentif à ses troupes, fera de nombreux arrêts tout au long de cette montée.

Peu à peu le village de Gréolières se fait de plus en plus petit.

Et ça grimpe, et ça grimpe, et ça grimpe ...

...Et pourtant, tout le monde garde le moral et la bonne humeur.

 

Soleil + grimpette = randonneurs assoiffés.

 

 

Un décor à couper le souffle.

 

 

Au loin le plateau de Caussols enneigé.

 

 

Au dessus de nos têtes, nous apercevons la ligne de crête enneigée de la station de Gréolières-les-neiges.

 

 

Nous y sommes enfin : pause banane pour tout le monde.

 

 

 

Courte pause et Joël donne le signal de départ assez rapidement, car l'objectif est d'arriver sur les berges du Loup à une heure raisonnable pour le pique-nique.

Petit fait divers : un randonneur a oublié ses bâtons sur le lieu de la pause"banane". La charte du randonneur m'oblige à ne pas divulguer ici le nom de l'étourdi en question, mais au final tout rentrera dans l'ordre rapidement.

 

Claude devant l'accompagnateur!!! Carton rouge.

 

Depuis plusieurs minutes, nous observons le vol de deux avions Canadair qui tournoient au-dessus de nos têtes.

Un peu plus loin, nous apercevons une fumée venant du sol. C'était très certainement un exercice d'entrainement pour les pilotes de ces deux avions.

 

 

 

Au fond de cette vallée on distingue le Loup. Le Loup naît au nord de la montagne de l'Audibergue sur le territoire de la commune d'Andon.

 

C'est bien connu, après la montée ...la descente.

 

Environ à mi-parcours de notre descente, nous traversons le superbe petit hameau de Saint Pons.

De toute sa hauteur, Jack, serre-file du jour domine la situation.

 

 

Après avoir quitté ce hameau, nous devons obligatoirement emprunter une longue portion de route, avant de retrouver notre sentier.

Nous arrivons rapidement sur les rives du Loup. Avec l'aide de Joël la plupart des randonneurs franchissent aisément le cours d'eau.

Toutes ces émotions ont creusé les estomacs, et après cet épisode aquatique nous nous installons sur cette parcelle bien exposée au soleil, où certains auront le loisir de faire sécher leurs chaussures et chaussettes. A table, et bon appétit !!!

 

Chut! Il ne faut pas les réveiller.

 

 

Comme toujours la remise en route est douloureuse.

 

Dans le ciel, des mordus du vol libre s'en donnent à coeur joie accrochés à leur parapente.

 

 

A l’est du village de Basses Gréolières, se dressent les ruines de la chapelle de Notre Dame de Verdelaye. Elle date vraisemblablement du Haut Moyen Age et au plus tard du XIème siècle. En 1047, elle est confiée à l’abbaye de St Victor de Marseille, dont elle dépend jusqu’à la Révolution.

 

Il est un peu plus de 15 h quand nous retrouvons le village de Gréolières. Nous en profitons pour déambuler à travers de petites ruelles très pittoresques.

L’église St Pierre de Gréolières date du XIIème siècle. La construction se poursuivit au XIIIème siècle. Elle fut agrandie vers 1530 puis restaurée vers 1720.

 

 

Ci-dessous, le château de Basses Gréolières.

Si le château de Hautes Gréolières fut laissé à l’abandon celui de Basses Gréolières fut restauré régulièrement jusqu‘au XVIIIème siècle.

 

 

Dernier instant à déguster : le pot pris en commun servi par un patron très sympa.

 

 

Merci Joël pour nous avoir fait découvrir ces superbes paysages autour du village de Gréolières.

Le reportage photographique était de : Claude Ca, Gérard et Gilbert.

 

Au programme de la semaine prochaine :

Jeudi 31/03 à 7h00 : MARIE (06). La Pointe de Clamia. L : 10Km500. Dh : 621m. Moyen médio. Jean Borel.                  

Départ de la rando : PARKING du village de MARIE, à l’entrée du village. Coût du trajet AR : 72 €.

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