Bras - circuit ABC des petites jambes - jeudi 24 mars 2016
Ce sont 16 marcheurs (8 femmes et 8 hommes) qui se retrouvent sur le parking de Bras, petit village au cœur de la Provence verte, pour une randonnée quasiment plate, d’un peu plus de 12 kms, conduite par Jean-Marie.
C’est accompagné des croassements des corneilles et des roucoulements des pigeons blancs que Jean-Marie nous donne quelques explications concernant la rando.
"Bras est connu pour être la capitale « régionale » de l’Aïkido. Dans le village il y a 2 chapelles. L’une Notre Dame de Bethléem se trouve dans une propriété privée et l’autre également construite par les Templiers est transformée en lieu d’expositions."
"La randonnée que nous allons faire emprunte une partie du circuit effectué par les marcheurs du cercle en 2009 qui l’ont baptisée ABC – A comme Argens – C comme CAURON (les deux rivières traversant le secteur) et B comme Boue."
Aujourd’hui la dénomination sera d’actualité. De la boue il y en aura.
Nous nous élançons sur le sentier longeant le Cauron
De là nous avons une vue sur la partie du village construite sur la colline et en particulier sur les ruines de l’ancien castrum et un ancien pigeonnier.
Quelques prêles pointent le bout de leur nez
avant que nous ne passions devant des buissons d’aubépine
Tout en cheminant entre Cauron et vignes
nous pouvons admirer le paysage tout en faisant attention où nous mettons nos pieds. Nos chaussures deviennent lourdes avec la boue collée aux semelles. Les bâtons évitent quelques glissades.
Maintenant ce sont des « demoiselles de onze heures » que nous croisons. Celles-ci sont un peu en avance, il n’est que onze heures moins dix,
Puis nous passons devant un ancien puits.
Et un peu plus loin, c’est sur un petit pont que nous faisons les photos de groupe,
avant de nous arrêter loin pour la pause banane, un peu tardive, mais n’avons commencé la rando qu’à 10 heures.
Nous arrivons alors au confluent du Cauron avec l’Argens, à proximité duquel se trouve la cascade du Tombereau que nous ne pouvons contempler que de loin, celle-ci se trouvant dans une propriété privée.
Voilà un pont sur l'Argens. On ne doit pas le traverser. Nous nous arrêtons juste pour observer. A tous on dépassait le poids, mais malgré cela il ne s'est pas écroulé.
Chemins secs et boueux se succèdent alors, tantôt en bord de rivière, tantôt au milieu des champs ou des bois.
On comprend pourquoi la route est barrée. Aucun véhicule ne pourrait passer, la route est écroulée en amont.
Par un petit sentier nous atteignons la berge de l’Argens, après être passé sur ce qui reste d’un petit pont et devant une ancienne écluse.
Le paysage est magnifique, mais le sol est glissant et humide aussi pas question de déjeuner ici.
C’est après être passé sur cet ancien pont romain dont Jacky a étudié la construction, ou la profondeur ? que nous nous arrêtons au soleil pour la pause déjeuner. Comme à l’accoutumée le pique-nique devient ripaille : il se voit accompagné de vin à l’orange et de petits saucissons au chèvre et aux noisettes, de vin rouge et rosé, cake, fruits confits, chocolat … offerts par les uns et les autres.
Les agapes terminées, certains en profitent pour faire la sieste sous ce beau soleil tandis que les habitués font une belote et que Jean-Marie et Daniel s'en retournent jusqu’à la rivière, Annie ayant perdu sa polaire en cours de chemin sans que quiconque ne s’en soit aperçu.
Mais il est temps de repartir. Et toujours sur le terrain boueux….
Mais que fait donc Michel, à genou devant sa demoiselle de onze heures ?
Enfin le chemin davantage ensoleillé est plus sec.
Nous retrouvons les vignes avec à leurs pieds des plantations de fèves
et nous pouvons admirer en cours de route des prunus et pêchers en fleurs.
Nous devons poursuivre sur quelques centaines de mètres sur la route au grand dam de Jacqueline qui, désiquilibrée sur la bordure, fait une chute sans trop de gravité : égratignures sur le nez et sur le poignet. Jacky joue alors au docteur.
Pas de chance : le passage pour rejoindre le chemin est fermé par une propriété et nous devons encore continuer sur le macadam jusqu’au croisement suivant.
Des buissons de prunelles longent la route.
Nous revoilà au bord du Cauron, dans lequel nous avons vu ce matin tout le long des triangles. A quoi peuvent-ils servir ? La réponse nous est donnée cet après-midi par un pêcheur. Lorsqu’il y a davantage d’eau cela permet de créer des courants.
Plus loin nous rencontrons une dame qui a 2 chiens ressemblant étrangement à des loups. Il s’agit de chiens- loups de Tchécoslovaquie. La magnifique chienne non attachée a eu plus peur de nous que nous d’elle.
En approchant du village nous voyons un immense champ d’ail et de fèves et juste avant d’arriver au parking un forsythia resplendissant.
Après avoir quitté nos chaussures boueuses nous nous rendons au Val pour partager le verre de l’amitié.
Merci Jean-Marie pour cette agréable balade.
Les photos sont de Claude et Rolande