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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 09:04

Des moulins et des mines

nullAujourd’hui Bruno Guérin nous emmène dans les Maures, pour une randonnée intitulée « Des moulins et des mines ». Nous voici 21 randonneurs à l’entrée de Plan-de-la-Tour. Le  soleil brille, la journée sera belle. Bruno nous présente le profil de la rando : « Nous sommes à 78 mètres d’altitude. Nous allons grimper jusqu’à la crête de la Colle Dure (alt. 518 m), d’où la vue est saisissante sur le massif des Maures. Le passage sur la crête est un nullpeu sportif. Mais une variante permettra aux petites jambes de l’éviter ». C’est une rando de 17, 5 km (mais à l’arrivée Bruno en comptera 18,5 km) et 540 m de dénivelé.

Une fois n’est pas coutume, Jean conduira les « petites jambes ». Pour l’instant il est serre-file. Après les traditionnelles photos de groupe nous démarrons.  Il enullst 8h45. Nous commençons par traverser Plan-de-la-Tour. Nous passons devant une boulangerie. Jean en ressort avec un paquet de tartelettes qu’il va porter religieusement jnullusqu’à la pause casse-croûte. Le voici promu porte-tarte ! Nous sortons de la ville et marchons à présent au milieu des vignes. Lnulla route grimpe gentiment. « Regardez sur votre droite, voici un premier moulin ! » nous dit Bruno. En effet c’est un moulin bien restauré, on le croirait neuf. Puis nous traversons le hameau de Vallaury. Nonullus prenons un chemin qui grimpe sur la droite, nous permettant de couper un lacet de la route. Nous voici à nouveau sur la départementale. « Nous allons prendre un sentier sur la gauche ! ».

Voici en effet une piste qui grimpe. Plutôt raide et surtout très ravinée, à la suite sans doute des orages récents. Nous parvenons à un carrefour de pistes (cote 275 m, nous dit Bruno). Au-dnullessus de nous se dresse un moulin. Nous grimpons à son pied et posons nos sacs. C’est l’heure de la pause casse-croûte. « C’est l’ancien moulin des Gastons » nous dit Bruno. « D’ici vous avez une vue sur le Haut Var et les Maures. Ici le mont Peigros ». Pendant ce temps Jean s’affaire. Il prnullocède à une opération délicate : la multiplication des tartes. « C’est la surprise du serre-file » nous dit-il. Excellente surprise ! Chacun se presse pour recevoir sa part de tarte. Délicieux ! Jean, tu devrais être serre-file plus souvent. Qu’il fait bon au soleil ! On resterait bien là plus longtemps. Mais Bruno n’est pas de cet avis. « Nous avons fait jusqu’ici 4 km. Il nous reste donc 13 km. A présent nous allons emprunter le GR51 ».

Il est 10h30. Nous reprenons la ronullute. « Vous verrez bientôt  le moulin de Valauris. Il est restauré et habité. On ne peut pas nully aller ». Nous voici prévenus. Nous longeons à présent un vignoble. Deux viticulteurs se préparent à épandre … « du moût » disent certains. Mais un parfum délicat nous poursuit sur une centaine de mètres. Non, ce n’était pas du moût ! Sur la gauche nous ne tardons pas à apercevoir le moulin de Valauris, à contre-jour. Donc pas de photo ! Nous continuons à grimper, tounullt en douceur. Quand Bruno s’écrie : « Un autre moulin à droite ! Ce sont les ruines des Roussillons ». Puis voici encore d’autres ruines. Qui a parlé de mine ? « L’ancienne mine, on va la voir un peu plus loin » nous dit Bruno. « Nous avons déjà vu 5 moulins ». Quant anullux ruines, on ne les compte pas. « Il y a des ruines de partout ! » Sur la droite, on aperçoit à présent les bâtiments (en ruines) de l’ancienne mine. La piste grimpe régulièrement. Nous marchons à bonne allure. Il commence à faire chaud. Un bel arbousier conulluvert de fruits rouges attire le photographe. Ainsi qu’Annie qui avale quelques arbouses mais ne semble pas ravie. « Oh, ce n’est pas si bon que ça ! » 

Le groupe avance à un rythme soutenu. Annie et Daniel sont en tête. Les voici, pris en photo par le serre-file ! Cherchez l’erreur ! « Nous anullllons jusqu’à la citerne, là-bas tout là-haut » nous dit Bruno. « C’est là que nous nous répartirons en deux groupes ». Qu’elle est loin cette citerne ! Et qu’elle est longue cette grimpette ! D’autant que le soleil tape fort. Le groupe s’étire. Les premiers montent à vive allure. Profitons-en, Bruno ne dit mot. Enfin nous parvenons à la citerne. « Nous sommes au col des Courchets (alt. 449 m). Qui vient grimper sur la crête de la Colle Dure ? » demande Brunullno. Nous ne sommes que 7 à accepter son invitation. Bruno semble un peu déçu. « Peut-être sont-ils fatigués par les deux randos précédentes ? » Voici donc Jean à la tête de 14 « petites jambes ». Nous les laissons à la citerne. Nous les retrouverons tout à l’heure au pique-nique. Nous quittons la piste et attaquons un sentier qui grimpe sur la crête. « Nous prenons à droite une trace qui s’engage sur une croupe dénudée » (langage imagé, signé Bruno). « On a la vue des deux côtés ». A gauche cnullomme à droite en effet, la vue sur les Maures est superbe. Nous apercevons à présent le premier bastion rocheux qui marque le sommet. Nous grimpons au milieu des cistes, bruynullères et chênes verts. Et voici le sommet. « Nous sommes à 514 mètres d’altitude ». Nous admirons la vue sur les Maures. Puis nous poursuivons notre chemin sur la crête, parmi les rochers et les buissons. Nous atteignons un deuxième sommet (alt. 520 m). Superbe photo de Claude pour immortaliser cette ascension !null

Nous commençons à redescendre, en suivant toujours la crête accidentée, agrémentée par endroits de genêts épineux. Attention, ça glisse et ça pique ! Nous nous dirigeons vers un pylône, en louvoyant parmi les buissons et les rochers. Attention ! Il y a parfois quelques marches un peu hautes. Et il vaut mieux éviter de regarder le vide. « Ca y est. Le passage alto est terminé ! » nous dit Bruno. Nous continuons la descente sur un sentier ombragé, un peu humide. Puis voici le soleil et là-bas devant nous la selle de Colle Dure (alt. 355 m), où nous attendent les « petites jambes ». Qu’ont-ils donc fait pendant que nous crapahutions sur la crête escarpée ? Après avoir cheminé gentiment à flanc de colline, ilnulls sont arrivés ici et se sont installés confortablement dans l’herbe. « Et vous ne nous avez pas attendus pour pique-niquer ? » « Ben non. Jean a commencé à manger. Alors on a suivi notre chef » nous répond Marinette. Nous savourons notre pique-nique bien mérité. Puis vient l’heure de la sieste ou de la belote.

Pour photographier lesnull joueurs de cartes, Jean n’hésite pas à grimper dans un chêne-liège. « Quand les oies sont perchées, le temps va changer » nous dit Jean-Louis. C’est un dicton normand. Heureusement le soleil brille encore. « Nous avons encore 7 nullou 8 km à parcourir » nous dit Bruno. Il est 13 h 30. Nous prenons le chemin du retour.

Au début cela descend doucement. Puis la pente s’accentue et la piste devient fortement ravinée. Bouleversée sans doute par les derniers orages. Nous marchons à l’ombre, le sol est humide. Après plusieurs boucles, nous nullpénétrons dans un bois de châtaigniers. Nous faisons une pause. Certains en profitent pour faire provision de châtaignes, tandis que Bruno nous conte l’histoire du marron glacé : « Au cœur du massif des Maures, se dressent des châtaigniers aux feuilles dentelées. La marrouge, le marron du Var tire sa réputation d’une longue tradition agricole. Son origine varoise semble remonter au moyen Âge, lors de son introduction par les chartreux de la Verne. Aujourd’hui la plupart des châtaigneraies sont plusieurs fois centenaires. Le Conseil Général aide à leur réhabilitation en finançant notamment leur élagage et en formant les propriétaires au greffage. La grosse châtaigne, dite « passe belle » ou « belle marchande » est épluchée dans l’eau tiède. Elle passe ensuite dans une machine ànull vapeur pour être cuite avant d’être conservée dans un bocal en verre où elle est recouverte d’un sirop de confisage. Vient enfin l’opération de glaçage du marron ».   

Nous reprenons notre descente sur la piste toujours très ravinée. Elle nous paraît bien longue, cette descente. Très très longue. Nous commençons à en avoir plein les pattes. Soudain Bruno semble hésiter. Nous approchons de maisons construites récemment sans doute. Et le chemin a disparu. Alain est ravi : voici enfin l’aventure qui mettra un peu de piment à cette rando. Mais pas de chance ! Après avnulloir traversé sans doute un espace privé, nous retombons sur nos pieds, c’est-à-dire sur le chemin qui nous ramène bientôt au parking. Des voitures au bistrot, il n’y a qu’un pas. Nous le franchissons allègrement. Après tant de ruines et de moulins, il est temps de nous désaltérer. Une belle journée s’achève…

 

Merci Bruno pour cette très belle randonnée d’automne dans les Maures. Et merci à Jean, serre-file, porte-tarte et chef des « petites jambes ».

 

Merci aux photographes : Jean BELLACHES, Jean BOREL, Jean-Marie CHABANNE, Gérard CHARPY, Claude LALANDE.

 

Encore quelques phnullotos :

Bruno scrute le paysage                       


Gérard prend des notes


null
 

 

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Rnullandonneurs






















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Groupe de nullrandonneuses





















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Ca grinullmpe





















Aunull sommet























nullnullVues sur les Maures




















 

Prochaine randonnée : Jeudi 5 Novembre à 7 h 00 :

Le Lac de Sainte-Croix (83).

Nous serons partis pour 17 Kms et 380 ms de nulldénivelée sur un magnifique parcours qui, après un passage en forêt sur le Plateau du Défens, nous conduira sur les rives du Lac de Sainte-Croix qui inonde le paysage d'un bleu si pur qu'on ne le quitte plus des yeux .

Attention toutefois de garder un oeil sur le sentier ; quelques courts passages dans des ressauts rocheux demandent en effet un minimum d'attention.

La pause pique-nique sera organisée sur les rives du lac à BAUDUEN, vieux village typiquement provençal aux ruelles pittoresques avec ces bâtisses anciennes aux portes arrondies et fleuries.

Ultime effort, ultime grimpette avant de rejoindre nos véhicules, une halte gourmande est prévue, pour ceux qui le souhaitent, à l'élevage caprin de BOUNAS. (Visite de la ferme, de la laiterie, dégustation et achat de fromage de chèvre).

Niveau technique de la randonnée : Moyen Medio.

Coût du trajet A. R. par véhicule : 34 € 60

Responsable : Jean Borel - 04.94.95.87.73 - 06.68.98.13.62

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