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2023-11-30 : 873- De Sillans à Salerne - G1

30 Novembre 2023 , Rédigé par Véronique

2023-11-30 : 873- De Sillans à Salerne - G1

Ce matin pour la seconde fois le départ de la randonnée est effectué en bus. Tout le monde répond présent à 7h15 sur le parking Blondelet et Denis s'assure bien de n'oublier personne…

A l'arrivée sur le parking de Sillans la Cascade, les deux groupes G1 & G2 se séparent pour effectuer chacun leur parcours .

Nous nous retrouverons à l'heure du repas puisque qu'aujourd'hui c'est la dernière rando resto de l'année!

Au pied de l'école de la gare, dont l'explication du pourquoi de ce nom nous est donné :

«La ligne du train des Pignes allant de Draguignan à Meyrargues, s’arrêtait à la rive gauche de la Bresque dans la gare Sillans-Aups. La gare a été ouverte le 28 août 1888, bâtiment de 3e classe avec halle séparée, buvette, trois voies et un tiroir. L’embranchement à voie Decauville est ouvert en 1913 pour la Société anonyme des bauxites du Var, pour relier la gare à la nouvelle mine du domaine du marquis de Castellane, par un tracé longeant la voie principale côté Meyrargues. La ligne a été fermée en 1950 et la gare de Sillans est devenue une école maternelle.»

Denis présente le tracé de la matinée,

une nouvelle randonnée autour de la Bresque entre Sillans et Salerne sans grande difficulté.

A la fin de la matinée nous aurons parcouru 11,4 km avec un dénivelé de 271m.

Claude se porte volontaire pour être le serre-file.

9h le départ est donné avec une température de 9°,nous sommes 19 randonneurs dont 9 randonneuses.

Le démarrage semble un peu dur, n'est-ce pas Nadine ?

Nous suivons un agréable chemin bien aménagé sur 800m,

qui nous emmène jusqu'à la cascade de Sillans d'une hauteur de 42m,

où la Brusque se jette dans un magnifique bassin.

Celle-ci fait partie des plus belles cascades du Var.

Il n'y a plus qu'à admirer le spectacle de ce jaillissement d'eau perpétuel et même avec un ciel gris, la couleur de l'eau est turquoise.

Le belvédère face à la cascade est l'endroit idéal pour notre photo.

Nous empruntons une portion de route, le rythme est soutenu.

Et là les discussions vont bon train.

Nous arrivons à Salernes.

Et face au pont du Gougaret sur la Bresque,

nous ferons un arrêt pour la pause banane.

Denis s'inquiète, allons nous les relâcher ?

Nous laisserons derrière nous la Bresque où se mirent les arbres.

La bruine et la brume nous accompagnent toujours.

Fini le bitume, nous quittons la route pour nous engager dans la forêt par une belle piste.

Mais ce n'est que le début.

Denis est bien équipé, il nous a promis un chemin "Rock & Roll"

Alors à quoi devons nous nous attendre…

A la jungle peut-être!

Alors êtes vous prêts ?

Il semblerait que oui!

Est-ce le bon chemin ?

Non faux départ, la piste n'est pas là,

il faut remonter pour les premiers partis…

Là c'est la bonne,

Denis a retrouvé le cairn qui montre le chemin.

On n'entend plus que les "clacs clacs"

du sécateur de Denis ouvrant le passage.

Et "attention à la tête, attention aux pieds"

Nous progressons sur le sentier en pente.

Le chemin est étroit, nous sommes obligés de marcher en file indienne.

Et arrivons au bord de la Bresque

où l'eau est cristalline.

Nous longeons la rivière sur un étroit sentier, la végétation est dense,

et les obstacles sont là aussi.

Il faut l'aide de Denis pour continuer à avancer et bien baisser la tête!

Et attention ça peut glisser…

On peut le dire "de la gadoue, de la gadoue…"

Nous voilà au bout, la végétation est moins dense.

Nous ne ferons pas le petit détour nous permettant d'avoir une meilleure vue sur la cascade,

notre temps est compté et de plus, pas propice!

Nous reprenons enfin une belle piste et fini la gadoue!

Le temps donne un aspect cotonneux à la nature.

Au loin l'église de Sillans, l'arrivée est toute proche.

Laissant l'église derrière nous

nous traversons le village par une petite ruelle.

Mais dans quel état sommes nous…

un peu boueux…mais heureux!

Car maintenant nous allons nous restaurer!

Et les vocalises de nos chanteurs sont là pour animer la fin du repas.

Sans oublier l'animation faite par Maurice avec "son ami Jean Pierre".

"Mon ami Jean Pierre" interprété par Maurice

Merci à nos organisateurs de la journée, à Denis notre "fidèle guide" qui n'aura pas réussi à nous perdre dans les broussailles et le mauvais temps, ainsi qu'à Claude qui a veillé à bien avoir "son compte" à chaque arrêt comme au moment du départ!

Les photos sont de Alain et Véronique

La semaine prochaine :

- Lundi 4 décembre :

GL1 : 055-Corniche de l'Aurelle et Pic 322m animée par Alain W

GL2 : 058- Barre Roussiveau et Pic Perthus animée par Alain P

- Jeudi 7 décembre :

G1 : 937 - Les Grottes de la Baume animée par Anne-Marie

G2 : 779-3 - Col du Bougnon animée par Patrick

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2023-11-23-871-Figanières-Malmont-G2

25 Novembre 2023 , Rédigé par Claudette et Jacques

2023-11-23-871-Figanières-Malmont-G2

Température fraiche au départ de Saint-Raphaël, de l'ordre de 6°, mais déjà 10° au soleil sur le parking, et la perspective, sous un ciel bleu et en l'absence de vent, d'une journée idéale pour randonner.

Thierry nous fait une rapide description du parcours : "A la recherche d'un point de vue extraordinaire sur la compagne dracénoise et les sommets du pays aixois, des Maures et de l'Estérel avec une vue s'étendant jusqu'au Lion de Mer, au Lion de Terre et au Dramont".

C'est une randonnée classée "moyen xx", annoncée pour 11,4 km et un dénivelé de 318 m, avec une montée un peu raide sur le premier kilomètre et demi, suivi d'une alternance de courtes montées et descentes le plus souvent sur des pistes larges ou des sentiers ombragés, avec pour terminer une descente un peu prononcée sur environ un kilomètre. Pas de difficultés particulières.

Nous nous mettons en route vers 9h25 en commençant par la traversée du charmant village de Figanières. Nous longeons la terrasse du Bar du Caou qui nous accueillera à notre retour pour le pot de l'amitié.

Nous sommes 24 et nous aurons pour serre-file Michel.

Nous sortons du village vers l'ouest en suivant une route en légère montée.

Elle se transforme bientôt en une piste large et confortable qui prend vers le sud en direction de Draguignan.

Le soleil n'est pas encore très présent mais les couleurs sont belles,

même s'il est évident que la plupart des arbres n'ont pas encore revêtu leur parure d'automne.

Nous longerons le Bois Panisse, et après environ trois quart d'heure de marche nous obliquerons vers la droite en direction du Malmont.

La forêt que nous traversons est pour le moment presque exclusivement composée de chênes verts.

Il est bientôt l'heure de la pause banane.

Nous reprenons notre route vers l'ouest.

Un arrêt pour faire le point,

avant d'aborder un sentier en montée, ombragé et pierreux à travers la forêt.

Nous avons entamé la boucle inversée autour du Malmont dont nous avait parlé Thierry. Nous allons suivre le Chemin le Grelon qui suit la crête et nous arrêter à plusieurs reprises pour admirer le panorama qui s'offre à nous.

Ici, par-delà la forêt de Draguignan, la vue porte vers les sommets aixois, la Sainte Baume, et jusqu'à la Sainte Victoire.

Une pause pendant que Thierry nous donne les noms des différents sommets qu'il est possible d'apercevoir malgré une légère brume qui réduit la visibilité.

En poursuivant notre chemin nous passons à l'aplomb d'une ancienne charbonnière utilisée jusqu'au milieu du XX° siècle. Le mur de soutènement qui permettait d'aplanir le sol dans les endroits pentus est encore visible ici.

Quelques minutes plus tard, à proximité de la Tour, qui ne présente pas d'intérêt particulier, la table d'orientation propose une vue à 270°.

En contrebas, l'agglomération de Draguignan et, au-delà, les Maures et le secteur de Toulon dominé par le Coudon.

Plus à gauche, plus difficile à distinguer, la table d'orientation nous indique le Rocher de Roquebrune, le Massif de l'Estérel et même, par temps plus clair, le Lion de Mer et le Lion de Terre,

et à nouveau vers la droite la vue vers la Sainte Baume.

C'est l'endroit que nous choisissons pour notre photo de groupe,

avant de reprendre la piste,

qui nous mènera en descente vers le lieu choisi par Thierry pour notre pause pique-nique. Un moment de détente, confortablement installés sur des rochers, réchauffés par les rayons du soleil, pas même troublés par le passage de quelques marcassins à proximité.

Nous repartons en empruntant le chemin du Passage du Loup. Une petite pause de quelques minutes mise à profit par Thierry pour nous dire quelques mots du Malmont que nous venons de contourner, ses caractéristiques et son histoire :

"Le Malmont, qui signifie "mauvais mont" en langue provençale, est une montagne surmontée de petites proéminences collineuses composées de roche calcaire, qui culmine à 550 mètres et surplombe la ville de Draguignan...les premiers actes retrouvés au sujet de ce site (1237-1347) nous apprennent qu'une partie du Malmont était une propriété seigneuriale à usage collectif...qui a fourni à tous les habitants des matériaux, du combustible et des terrains cultivables, périodiquement défrichés et semés jusqu'à la fin du XX° siècle. Appelé "bois" dans les pièces d'archives, ce qui deviendra la forêt communale de Draguignan est un "défend" aux destinations multiples...possédé en indivis par la communauté...".

(Pour en savoir plus voir "Malmont, montagne en france" sur Wikipedia)

La piste, alternant montées et descentes, nous ramène vers le village de Figanières, en suivant le Vallon de la Cassade et le cours du Rioufreid.

Nous y croiserons bientôt un important troupeau de moutons,

suivi de loin par deux patous, dont celui-ci qui nous a paru spécialement "cool".

Encore une demi-heure de piste large et confortable,

avant de s'engager dans les sous bois,

et de suivre en descente un étroit sentier

qui nous conduira aux abords du village de Figanières en longeant quelques jardins. Ici un plaqueminier chargé de kakis,

et là un parterre de pâquerettes, la preuve s'il en fallait une, que l'étymologie de cette plante ne provient probablement pas de "Pâques", supposé correspondre au début de sa floraison...

Nouvelle visite du village, après avoir rejoint nos véhicules et déposé nos sacs.

Une vue de l'église Saint-Michel, que nous pourrons visiter quelques minutes plus tard, et dont Thierry nous dira quelques mots : "l'église Saint-Michel domine le vieux village du haut de l'éperon rocheux où se trouvait le château seigneurial. Elle n'est pas dédiée à Saint Pons, le saint patron du village, car elle était autrefois l'église du château et peu de figaniérois avaient accès à ce site...Après les évènements de le révolution française, l'église a été reconstruite entre 1820 et 1833 et agrandie avec les pierres provenant de la destruction du château en juin 1794. Le porche de l'ancienne église a été déplacé et réutilisé".

Le lavoir de la Fontvieille est commenté par Thierry : "Lavoir ou lavatorium - endroit où on se lave, est l'ancêtre de la baignoire et même, au moyen-âge une chaufferette remplie d'eau chaude...Le lavoir de la Fontvieille est alimenté par la source du même nom...probablement réalisé dans la deuxième partie du 19ème siècle ou au début du 20ème, il a bénéficié d'améliorations par rapport aux premiers lavoirs du 18ème siècle, comme le rehaussement des bacs permettant de laver debout et une toiture pour protéger les femmes...car laver était un travail de femmes, qui nécessitait une grande force physique, mais c'était aussi un lieu de "liberté et de gaieté" car c'est là que les femmes pouvaient se retrouver , sans les hommes...".

Pour en savoir plus : http://figanieres.com/patrimoine-local

Retour au coeur du village en suivant le "circuit de l'eau", passage devant le "Jardins des Senteurs" fermé car en cours d'aménagement, visite de l'église Saint-Michel, puis passage devant La Chapelle des Pénitents, et arrêt devant la fresque "le repas de la figue noire" qui représente un banquet se déroulant au château de Figanières au cours de la première moitié du XIVème siècle. Sur les contreforts jouxtant la fresque des seigneurs surveillent la campagne environnante et de jeunes garçons invitent le passant à assister au repas".

Nous terminons cette agréable visite au Bar du Caou pour un chaleureux pot de l'amitié.

Un grand merci à Thierry pour cette belle randonnée, bien documentée. Merci également à Michel, notre serre-file.

(les photos sont de Claudette et Jacques)

La semaine prochaine :

Lundi 27/11 :

GL1 :

112-Mt- Vinaigre n°4 par Denis

GL2 :

115-Les Ferrières par Anne-Marie

Jeudi 30/11 :

G1-873-1-De Sillans à Salernes par Denis

G2-873-3 Sillians et la Bresque par Thierry

2023-11-23 : 770 - Roquebrune - sommets 1 & 4 - G1

24 Novembre 2023 , Rédigé par Véronique

2023-11-23: 770 - Roquebrune sommets 1 & 4 - G1

Ce jeudi 23 novembre la température est un peu fraiche 8°, mais elle n'a pas découragé les 20 randonneurs dont 7 randonneuses prêts à se lancer dans une randonnée classée sportive 1* dans le massif du rocher de Roquebrune sur Argens.

Tous vont gravir les sommets emblématiques et spectaculaires 1 et 4 du pays de Fréjus.

Joël nous présente le parcours fait de montées et de descentes parfois raides sur rocher, de passages câblés …

A voir son harnachement, on se doute que ce qui nous attend ne sera pas de tout repos et sera même un défi pour certains d'entre nous!

Le froid gelant un peu les mains de Joël, le profil de la journée restera dans sa pochette.

Patrick assurera le rôle de serre-file de la journée.

8h50, le départ est donné nous empruntons un chemin avec au loin un des sommets du rocher de Roquebrune qui dresse fièrement ses couleurs ocres au dessus du maquis,

nous sommes bien couverts pour ce début de matinée.

Avant de nous engager dans un sous bois de chêne-liège.

Très vite nous sommes sur le GR51 facilement reconnaissable.

Le sentier est fermé par un fil de fer barbelé pour préserver les jeunes pousses des arbres nouvellement plantées. Il n'était pas là lors de la reconnaissance faite par Joël.

Qu'a cela ne tienne nous le contournons.

Il est 9h50 lorsque nous posons nos sacs pour la pause banane.

Joël nous conseille alors de ranger nos bâtons afin d'avoir les mains libres pour "les grimpettes" à venir.

Nous prenons la direction du 1er sommet, les Trois Croix.

Sous l'œil attentif de Joël et Alain,

Nous commençons les premiers efforts sur un terrain escarpé et encombré de grosses roches.

Le premier passage câblé est devant nous, il faut y aller!

et Dan semble soulagé une fois celui-ci passé.

L'ascension du rocher à 373 mètres, nous conduit à une vue panoramique et vertigineuse sur le lac de l'Arena alimenté par l'Argens, la vallée de l'Argens, l'Esterel, Fréjus et les Alpes.

Au sommet les fameuses Trois Croix dominent.

Les Trois Croix de l'Artiste Bernard Venet datent de 1991, elles pèsent plus d'une tonne et s'élèvent à 4,75m .

Elles rendent hommage à trois grands peintres de la "Crucification": Giotto, Grunewald et le Greco.

Visualiser le panorama au sommet des Trois Croix

Nous poursuivons vers le sommet 4, sans se douter que nous n'étions pas au bout de nos efforts.

Un deuxième passage technique avec utilisation de câbles doit être franchit,

nos animateurs nous prodiguent les conseils nécessaires.

En passant nous jetons un dernier coup d'œil en arrière sur le sommet 1 et ses Trois Croix bien visibles.

Revivez le deuxième passage câblé sur les pas de Marie jeanne et d'autres

Une petite partie de glissade c'est pas mal non plus !

Nous empruntons la Draille du facteur,

Draille ou carraire ou autres termes francisés issus des différents dialectes occitans sont des mots employés par les éleveurs de bétail des montagnes du midi de la France pour désigner le chemin de transhumance.

12h20, l'effort ça creuse aussi nous posons nos sacs pour le pique nique.

Nous repartons, toujours sur la draille

et arrivons sur de grandes plaques rocheuses,

où nous passons au pied de la grotte de l'Ermite.

Non le sommet 4 n'est pas encore là, il faut continuer à grimper.

Nous devons franchir un obstacle: l'arbre au creux de la faille,

sur lequel il faut se hisser, Joël et Alain sont les premiers .

La hauteur est là,

certains regardent la technique qu'il faudra mettre en œuvre…

pour déboucher sur un dernier passage délicat avant notre arrivée .

Il faut se maitriser afin de ne pas tomber, le vide est à coté, ne pas regarder en bas et se concentrer où l'on peut poser les pieds.

Heureusement que l'on nous tire par le sac ou la main, car la marche est bien haute!

Après être arrivé André veille au grain, tout semble sous contrôle.

Ouf il est là le sommet et les derniers arrivent .

Très contentes de l'avoir gravi.

Et cela vaut bien un peu de réconfort, n'est ce pas Dan?

Les efforts terminés c'est sur le sommet que nous immortalisons ce moment historique (pour certains).

Nous pourrons dire que nous l'avons fait le 4!

Maintenant il faut redescendre parmi les falaises de grés rougeâtre.

Et pourquoi pas une petite explication ?

L'érosion a modelé des colonnes en forme de champignons

comme les 2 frères ou 3...

Nous reprenons les sous bois du GR51 emprunté le matin.

Nous aurons marché pendant 6 heures et effectués 12,5 Kms avec parfois des pointes à 1km/h pour un dénivelé constaté de 530m.

Nous terminerons cette superbe randonnée par un pot bien mérité à l'Auberge de l'Argens chez Laeticia et JC à Roquebrune.

Un très grand merci à Joël ainsi qu'à tous les animateurs ou et "baroudeurs" pour nous avoir emmené sur ce parcours sportif et permit de vaincre nos peurs pour certains d'entre nous.

Mais cela valait bien les efforts que nous avons déployés.

Merci aux photographes du jour qui ont permis la réalisation de ce blog: Brigitte, Véronique, Alain et Claude.

La semaine prochaine :

- Lundi 27/11 :

GL1 :112-Mt- Vinaigre n°4 par Denis

GL2 :115-Les Ferrières par Anne-Marie

- Jeudi 30/11 :

G1-873-1-De Sillans à Salernes par Denis

G2-873-3 Sillians et la Bresque par Thierry

2023-11-16-509-3-Lac de Saint -Cassien par les crêtes-G2

18 Novembre 2023 , Rédigé par Claudette et Jacques

2023-11-16-509-3-Lac de Saint-Cassien-par les crêtes-G2

En cette matinée grisouille et frisquette ce sont 25 randonneurs et randonneuses qui se retrouvent sur le parking du petit hameau des Adrets de l’Estérel pour assister à la première randonnée animée par notre nouvel animateur Dominique. Après que Joël l’ait présenté, Dominique très à l’aise nous explique la randonnée du jour et nous montre la seule difficulté, une belle montée en début de parcours.

Jean Ma ayant accepté d’être auto-désigné serre-file, assume la lourde tâche de compter et recompter 26 randonneurs piaffant de démarrer.

Mais qu’ont–ils tant à se dire ces deux là ?

La montée en sous bois se présente rapidement à nous ; elle a l’avantage de nous réchauffer, mais Dominique organise quelques pauses boissons et récupération bien utiles.

Revenus sur une belle piste, à l’approche du secteur de Fondurane, la pluie annoncée dès le départ par Joël arrive avec une petite demi-heure d’avance. Rien de grave ! mais juste l’occasion d’admirer le style de chacun pour se protéger.

Puis nous abordons la partie qui longe le lac et nous permet des vues dégagées sur ce dernier et des environs, comme Montauroux et au-delà les montagnes environnantes, et faisons la pause banane.

Il est midi pile lorsque Dominique nous propose un bel endroit pour le pique nique, en bord de lac où un magnifique cygne nous rend visite. Malgré le coté paisible du lieu, cette pause ne va pas s’éterniser car l’absence de soleil et de chaleur se fait sentir.

Nous repartons par de beaux chemins plats en longeant le lac et ses arbres exhibant leurs couleurs d’automne, et Jean Bo en profite pour proposer un petit détour à la découverte d’un lieu favori de pique nique maintes fois fréquenté lors d’autres tracés en ces lieux.

Nous revenons au parking pour terminer sur la terrasse d’une charmante petite buvette du village, que Dominique a fait ouvrir exprès pour nous. La patronne y est très accueillante et ses chocolats chauds « à l’ancienne » délicieux.

Les "punis"...

Belle randonnée d’hiver, et pour Dominique une première fort réussie, que tout le monde a appréciée. Merci Dominique et on attend les prochaines.

Texte de Joël et photos de Brigitte, Monique, Jean Bo et Joël

La semaine prochaine :

lundi 20 novembre :

GL1-066-Grotte Chapelle de la Sainte Baume par Anne-Marie

GL2-209-Col de l'Evêque-Balcons du Cap Roux par Alain P.

jeudi 23 novembre :

G1-770-Rocquebrune-sommets 1 et 4 par Joël

G2-871-Figanières-Malmont par Thierry

2023-11-16 : 531-1 St Vallier - Foret de Briasq - G1

17 Novembre 2023 , Rédigé par Véronique

2023-11-16 : 531-1 St Vallier - Foret de Briasq - G1

Avant toute chose il faut s'équiper,

le 1er geste du parfait randonneur!

La température de 12° est un peu fraîche et le soleil encore un peu timide sur le parking de la croix point de départ de cette randonnée qui n'avait pas été faite depuis 2012.

Nous sommes 17 randonneurs un nombre inespéré pour Thierry qui nous présente le tracé de la journée qui nous emmènera sur les pas de Napoléon 1er en remontant la haute vallée de la Siagne jusqu'au plateau de Briasq avec de belles pistes et une belle descente au démarrage que nous devrons remonter au retour.

A la fin de la journée, nous aurons parcourus 14,59 kms avec un dénivelé constaté de 653m.

9h34 le départ est donné,

Denis sera notre serre file du jour.

Nous nous engageons dans la première descente de la journée.

Nous descendons 100 mètres sur 500 mètres soit une pente à 20%,

c'est un bon début pour se mettre en jambe!

Avec quelques cailloux, il faut faire attention où l'on met ses pieds

Nous arrivons en bas,

au loin en face se cache l'arche de Ponadieu

Nous rejoignons le GR510 avec en contrebas la Siagne.

Nous longeons le canal, à travers quelques regards on peut constater le débit de l'eau et l'entendre.

L'automne est bien là et les couleurs mordorées sont partout autour de nous.

Nous faisons un petit détour afin de voir la chapelle St Jean.

Mais attention où je pose mon pied, il faut enjamber le ruisseau,

avant d'y arriver.

La partie devant appelé "enfeu" constituerai un abri idéal en cas de pluie.

Thierry nous relate la page d'histoire qui marque cette randonnée,

nous sommes tous attentifs:

" Il faut imaginer ce qu'a dû être cette marche sur le chemin même là où nous sommes. La colonne s'allonge. Il y a de la boue, de la neige fondue cet après-midi du 2 mars 1815. Les cavaliers ont mis pied à terre. Ils sont embarrassés dans leurs bottes et avec leurs sabres. L'Empereur marche à pied parmi ses hommes, parfois en tête, pas toujours. Il porte sa légendaire tenue de campagne : Habit vert des chasseurs de la garde, col à parements rouges, épaulettes d'or, gilet barré du grand cordon de la légion d'honneur, culotte de casimir blanc, beau bicorne à cocarde. Il a retroussé les pans de sa redingote et s'est muni d'un bâton. Tous trébuchent sur le mauvais dallage. On entend les grognards souffler dans la rude montée. Ils sont chargés de leur « barda » et les couvertures roulées sur le havresac se mouillent et s'alourdissent.

Le «petit tondu» est là-bas devant avec son chapeau. Une telle expédition ne pouvait s'envisager sans argent. Depuis le départ d'Elbe c'est Peyrusse le grand argentier de l'affaire qui veille sur le trésor. C'est deux cents millions d'or en pièces jaunes qu'il faut transporter à dos de mulets. On dit que cet argent avait été économisé sur la liste civile de Napoléon tant qu'il était en exil.

Ce précieux chargement va connaître des avatars. A peu près là où nous sommes (APRES la borne 91), le chemin présente des à-pics. Là, un mulet glissa et tomba dans le ravin avec un coffre chargé de pièces d'or.

Toujours harcelé par la nécessité de ne pas traîner en route, les hommes ne prennent pas le temps de récupérer le chargement tombé dans un endroit difficile d'accès. Un paysan nommé Réal récupérera le contenu. »

Nous revenons sur nos pas et partons en direction du vieux pont où nous ferons la pause banane.

Pour nous ce fut plus cool, d'abord il ne pleut pas ou simplement quelques gouttes qui nous ont obligées à nous couvrir,

notre barda lui est plus léger, et nous n'avons pas de canon à tirer,

nous savons où nous allons alors que les "grognards" ne savaient pas à quelle sauce ils allaient être mangés.

Le chemin est bordé de grosses pierres, les chasse-roues, destinées à éviter aux chariots de basculer dans le ravin.

Entre Saint-Vallier et Escragnolles, les troupes napoléoniennes découvrent une chapelle dans le désert de pierres et profitent de l’endroit pour faire une halte.

La construction de cette chapelle daterait de la fin du XIème siècle. C'est du roman primitif. Elle aurait été rénovée au XVIIème siècle. En 1904, elle est définitivement abandonnée comme lieu de culte. Elle était restée sans toiture, avec des murs lézardés.

Constituée d’une nef unique et d’une abside semi-circulaire voûtée en cul-de-four, cet édifice est le résultat de campagnes successives de reconstruction et de restauration.

Son architecture n’a donc plus rien de médiévale. Pourtant, c’est bien à cette époque qu’elle apparaît, à l’emplacement du village fortifié – le Castrum d’Esclangolo ou d’Escajola – qui sera déserté à la fin du Moyen Âge. Lors du repeuplement du terroir au seizième siècle, l’église reste paroissiale, bien que les autorités la jugent « vieille et antique » et ordonnent la construction d’une église neuve au centre du territoire. Ce n’est qu’en 1612, alors qu’elle est en ruine, qu’elle perd définitivement son statut de paroisse. Pour autant, elle ne sera jamais abandonnée. Le seigneur Robert permet en effet sa reconstruction au 17e siècle. Quant à sa dernière restauration, elle remonte au début du 21e siècle.

L'endroit est idéal pour faire notre traditionnelle photo de groupe

Nous continuons à monter

à travers une forêt de pins et de feuillus

Il est 12h40 lorsque nous arrivons au point culminant de la journée à 1085m, nous trouverons un endroit abrité du vent pour poser les sacs et sortir le repas.

Le vent un peu glacé nous pousse à repartir assez rapidement sur une belle piste.

Thierry nous avait averti.

Maintenant prêts pour la descente ?

C'est par là, juste derrière moi!

Et c'est parti…

Revoir la descente dans la forêt

Nous récupérons le chemin pris à l'aller

et longeons de nouveau le canal en sous bois.

En file indienne nous avançons

avec sur notre droite de magnifiques vues.

Encore un petit effort quelques pas

avant d'arriver au bas de la descente de ce matin,

maintenant il s'agit de la remonter.

Une petite pause est nécessaire avant de repartir et chacun à son rythme.

Revivez la dernière montée avant l'arrivée

Si Napoléon 1er a immortalisé son passage au pied de cet arbre à Saint Vallier de Thiey en mars 1815, Bernard fait de même en novembre 2023 !

Il est temps de chercher un café pouvant nous accueillir afin de prendre le pot de l'amitié.

Un grand merci à Thierry pour nous avoir emmené sur les traces des Grognards de Napoléon sans grogner!

Les photos sont de Véronique et Claude.

La semaine prochaine :

- Lundi 20 novembre :

GL1 : 066 Grotte Chapelle de la Sainte Beaume menée par Anne Marie

GL2 : 209 Col de l'Evêque-Balcons du Cap Roux menée par Alain P.

- Jeudi 23 novembre :

G1 : 770 Roquebrune sommets 1 & 4 menée par Joël

G2 : 871 Figanières - Malmont menée par Thierry

2023-11-09-Profils des randonnées du 13 au 16 novembre 2023

9 Novembre 2023 , Rédigé par Claudette et Jacques

2023-11-09-Profils des randonnées du 13 au 16 novembre 2023

Une nouvelle fois les randonnées du jeudi ont dû être annulées du fait de mauvaises conditions météo.

Voici les profils des randonnées prévues pour la semaine prochaine :

Lundi 13 novembre :

GL1 : Roussiveau et Perthus Occidental n° 190 animée par Joël

GL2 : Domaine Sylvestre Court n° 199-1 animée par Thierry

Jeudi 16 novembre :

G1 : Saint-Vallier-Forêt de Briasq n°521-1 animée par Thierry

G2 : Lac Saint Cassien par les Crêtes n° 509-3 animée par Dominique

2023-11-02-Profils des randonnées du 6 novembre au 9 novembre 2023

2 Novembre 2023 , Rédigé par Claudette et Jacques

2023-11-02-Profils des Randonnées du 6 au 9 novembre 2023

Lundi 06/11/2023 :

GL1 : 254-Roussivau Direct Perthus animée par Alain W.

GL2 : 051-1-Lac de l'Avellan-N3-Chemin des Espagnols animée par Denis

Jeudi 09/11/2023 :

G1 : 527-Colle Douce-Entre Crêtes et Vallons animée par Alain W.

G2 : 776-2-Gratteloup Les 3 Cols animée par Thierry