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27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 14:13

Le Mont Vial

 

Départ à 7 h de Boulouris. Ouille ! Ouille, nous avions perdu l’habitude. Mais aujourd’hui nous allons assez loin dans les Alpes Maritimes, au Revest-les-Roches où Jean Bo nous a invités à gravir le mont Vial.

Nous nous retrouvons donc à 17 ??? (n’anticipons pas !) dans ce très petit village. Il fait très beau, encore un peu frais et Jean nous présente le programme de la journée.

« Notre objectif, c’est là-haut, une série d’antennes qui se détachent sur le bleu du ciel.

Nous pouvons accéder au sommet du mont Vial par deux itinéraires, celui-ci avec 800 m de dénivelée et un autre à partir de Malausène avec 1200 m de dénivelée. J’ai choisi le 1er, 13 km. 

Là-haut, il ya deux sommets, un à 1541 m, l’autre à 1550, une station météo, des antennes relais et un point géodésique de 1ère catégorie.

Cette rando avait été faite en juin 2010 avec 20 randonneurs dont 5 seulement sont présents aujourd’hui. Préparée par Bruno, je l’avais conduite sans avoir pu la reconnaître, Bruno étant indisponible.

Le Mont Vial est avec le Férion et le Cheiron l’un des rares sommets clairement identifiables depuis la Côte d’Azur. Il domine les confluents de la Vésubie, de la Tinée et de l’Esteron qui se jettent dans le Var à sa base. Les trouées de ces vallées dégagent les axes de vue et permettent ainsi la découverte d’un des panoramas les plus synthétiques sur le Mercantour et la Méditerranée.

Le village où nous nous trouvons abrite 197 Revestois et Revestoises. Autrefois rattaché à Tourette-le-Château, il est indépendant depuis 1871. »

Et c’est parti jusqu’à une petite terrasse où la gentille épicière du village nous prendra en photo. Nous y sommes tous et si vous comptez bien, nous sommes 16.

Et tout de suite ça monte, si bien qu’il faudra assez vite s’arrêter pour un effeuillage.

Le temps est toujours superbe et nous montons sur un versant sud-est, bien exposé.

Le paysage sur notre droite est déjà grandiose surtout avec cette luminosité.

Le groupe grimpe sans problème et la pause banane est fort appréciée car le petit déjeuner est déjà loin.

 

Après avoir franchi une petite barre rocheuse, nous changeons de direction, nord-ouest maintenant sur un versant est, toujours bien ensoleillé. Quelques crocus, ça sent le printemps.

Nous sommes maintenant au-dessus de la vallée de la Tinée. Nous ne voyons pas encore la route ni la rivière, encore un peu d’altitude et maintenant nous la distinguons nettement, tout en bas.

 

 

Impressionnant. Sur l’autre versant, la Tour-sur-Tinée et la Mangiarde puis la vallée qui conduit à la Colmiane fermée par le village de Rimplas et son fort. Que de souvenirs de remarquables randos !

Et tout au fond, brillants sous le soleil, les sommets enneigés du Mercantour.

Tout près du chemin sur notre droite, Jean nous invite à visiter la Balme du Vial,

une grotte dans laquelle nous allons peut-être retrouver Mikaël, le spécialiste, habillé de peaux de bête. Mais non, elle est vide comme le constaterons les quelques courageux qui ont accompagné notre guide.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pendant ce temps, lereste du groupe a continué la montée car le temps est en train de changer et il commence à faire frais. Les polaires sont réapparues. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous sommes à 1300 m environ et surprise nous arrivons dans la neige ce qui conduisit très vite à quelques échanges de boules, heureux gamins !

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsque nous arrivons au col du Serre à 1416 m, nous abordons le versant nord et la neige est abondante.

Pour la montée finale, très raide, en lacet dans le sous-bois la neige est toujours gênante.

Lorsque nous débouchons au sommet, sur la route qui conduit aux bâtiments de la station météo, le temps est devenu franchement mauvais avec de fortes entrées maritimes qui bouchent le paysage vers le sud.

Nous nous dirigeons vers le second sommet où se trouve le point géodésique.

 

Là nous sommes carrément dans le brouillard. La petite montée dans les rochers où alternent la terre et la neige a été désagréable. Il fait un peu frisquet. Photo de groupe, il est 11 h 55.

On sent que le soleil n’est pas loin. D’ailleurs un paysage étonnant se découvre devant nous.

La vallée du Var au sud sous le soleil, une zone plus sombre à l’ombre, les deux villages du Revest et de Tourette-le-Château au soleil et au-dessus de tout ça, un gros banc de brume.

Inutile de s’attarder nous redescendons sur la route par le même chemin qu’à l’aller et nous nous dirigeons nord-ouest

 

sur la Crête du Vial, en légère descente. Rencontre avec deux randonneurs niçois en reconnaissance.

Nous recherchons maintenant un emplacement pour le pique-nique, à l’abri du vent et si possible au soleil. Jean espère qu’en redescendant un peu nous trouverons l’emplacement idéal. Effectivement, au bord du chemin sur une légère pente où le soleil a bien voulu réapparaître nous pouvons nous installer.

Bienvenue restauration et bienvenu soleil qui nous chauffe le dos. En récompense de tous ces efforts, nous allons pouvoir déguster des œufs au chocolat, délicate attention d’Annie. Un petit tour de gingembre de Claude pour nous préparer à la descente et c’est reparti.

Et là sur près de 1 km, nous allons débouler rapidement jusqu’à la balise 282 à 1250 m.

Descente glissante : terre, rochers, feuilles, racines. Découverte de toute une zone fleurie de d’Hépatica Nobilis, bleues et violettes, si délicates.

De temps en temps nous apercevons la vallée du Var qui se dirige maintenant plein Est après son confluent avec la Tinée. Sur notre gauche, le village de Toudon où le groupe avait fort mal mangé il y a quelques années.

Mais notre serre-file Beps a ressenti une crampe et lorsque nous nous arrêtons à la balise 282 pour se regrouper, Jean sort sa bombe miracle mais Michelle a déjà soigné notre ami. Tout est rentré dans l’ordre mais Jean en profite pour recompter sa troupe : nous ne sommes plus que 16 ? Un recompte par voiture confirma que nous n’avons perdu personne mais que nous étions 16 et non 17 au départ. Ce qui nous permet de le charrier gentiment.

Jusque là, Jean avait espéré voir son cher Mounier mais rien à faire, les nuages ont envahi le Mercantour.

Nous attaquons maintenant la descente sur le versant sud, plus facile. Le soleil est revenu mais avec lui le vent.

Plusieurs grands pierriers dont un résultant d’un éboulement de la falaise : impressionnant.

 

La descente est maintenant très rapide et le groupe assez dispersé sur le sentier. Tout là haut, le Mt.Vial veille sur nous.

Et nous arrivons à la hauteur de Tourette-le-Château que nous contournerons par le nord mais comme la dernière 

fois, ce n’est pas facile de choisir entre tous ces chemins. Jean, trouveras bien la balise 43 mais, aboutissant sur une route, nous n’avons pas vu la 41 ni le panneau indiquant le Revest.

Mais nous avons trouvé un pied d’Orchis de Robert (Himantoglossum robertianum).

Et nous découvrirons Beps et quelques randonneurs sur un chemin en contrebas. Eux n’ont pas raté les panneaux. Nous les rejoignons et poursuivons vers le Revest. Au passage, arrêt près d’une fontaine qui approvisionnait en eau le village distant de 400m jusqu’à l’installation d’un réseau d’eau alimenté par la source du Clot de Garna.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous débouchons sur la D27, deux options : la prendre pour regagner le village, ou bien remonter pour aborder le village par le haut. Considérant que nous avions assez monté, Jean choisit la route.Enfin, le Revest !!!

Lorsque nous arrivons devant l’unique café du village, il est fermé mais un habitant nous indique que les propriétaires étaient en balade mais qu’ils reviennent.

Le temps de se déchausser-moment merveilleux-le café a rouvert ses portes et nous pouvons prendre le pot de l’amitié sur cette terrasse où en 2010, nous avions pu profiter de la fête à la Maison de Retraite juste en face.

 

Merci Jean pour cette sublime balade avec ses paysages à couper le souffle même si le mauvais temps nous a privés d’une partie de la vue du sommet.

 

 

 

 

 

 

 

 

Merci aux photographes, Claude C, Claude L(pour les petites jambes), Gérard, Jean Bo, et Jean-Marie.

Quelques photos du groupe de Camille à la Colle du Rouet.

 

 

La semaine prochaine

Jeudi 02/04 à 7 H 30 : LA MADRAGUE ( 83 ) . La Presqu’île de GIENS

 

L : 11 Km 546. Dh : 392 m. D : 4 H 00. Niveau : Moyen Médio. Jean Bo .                                    700

Par le sentier du littoral entre les ports de la Madrague et du Niel découvrons les criques et les falaises abruptes.

 

 Repas et boisson tirés du sac .                                                              

 

Itinéraire d’accès : Emprunter l’autoroute A 8 direction AIX, puis l’autoroute A 57 direction Toulon , puis l’autoroute A 570 direction HYERES . 300 m après les feux tricolores, tourner à droite direction GIENS –LES ILES .

Par la D 559 et la D97 rejoindre la Presqu’ile de GIENS . 2 Kms après LA CAPTE, au grand rond-point, tourner à droite direction LA MADRAGUE .

800 mètres après le panneau d’agglomération, stationner sur le PARKING à gauche .

Coût du trajet A R : 220 Kms x 0.25 = 55 € + 17 € = 72 Euros                         Jean Bo  : 06.68.98.13.62

 

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