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22 janvier 2016 5 22 /01 /janvier /2016 20:05
Seillans – La Pigne (83)

C’est sur ce parking, jouxtant le terrain de jeu de boules du village de Seillans que 26 randonneurs et randonneuses ont répondu à l’appel de Joël alors que le soleil est déjà bien présent. Une belle journée en perspective.

 

Dans un silence religieux, Joël nous présente cette randonnée dont la dernière édition remonte à décembre 2009.

 

 

 

 

 

 

 

 

« Nous allons parcourir quelques 17 kilomètres, avec un dénivelé cumulé de 500 mètres environ, et nous allons emprunter des chemins plutôt faciles. A l'issue de cette ballade, nous retrouverons nos amis du deuxième groupe à l’auberge des Trois Chênes pour partager la galette des rois. »

 

 

 

 

 

Mais avant de démarrer notre randonnée, un peu d’histoire.

Le nom de SEILLANS eut-il pour origine la déesse Séléné la lune ou bien celui de Sélénus, chevalier romain qui s’y serait établi dans les temps lointains ? L’une ou l’autre hypothèse paraît soutenable et il importe peu. Les Romains, c’est certain, vinrent en ces lieux. Ils tracèrent des routes, les moines du Moyen Age fondèrent leurs couvents, les Maures, eux se fortifièrent. Epoque troublée par les coups de mains, par les rapines. SEILLANS quitta la plaine et vint se replier plus haut, dans le flanc de l’Auzière, à l’abri des remparts. De ces fortifications subsistent, ici et là, quelques pierres.

C’est cependant autour de cette enceinte fortifiée que s’est constitué, au cours des siècles, le village de SEILLANS tel qu’il apparaît aujourd’hui, compact offrant à l’œil l’harmonie géométrique de ses maisons échelonnées en gradins sur une forte ligne de pente et l’accord prestigieux du paysage et de la pierre. Parmi ces frondaisons, les vieux roses zinnia des tuiles moussues et l’infini miroitement sur les murs que la lumière caresse, des ocres et des gris.

SEILLANS, lorsqu’on y pénètre, offre le labyrinthe de ses ruelles riantes, toujours en quelques endroits fleuries, de ses passages voûtés, de ses pavements en calades et des pierres vénérables où, sous l’angle des toits, nidifie l’hirondelle. Le renouveau actuel de SEILLANS est dû, pour une large part, à l’attrait sans cesse croissant qu’exerce la Provence, au voisinage des côtes sur les habitants des régions du Nord.

Bien que pour la plupart des randonneurs, cela ne soit pas la première fois que nous découvrons ce village, c’est toujours avec un réel plaisir de voir ou revoir ces fontaines, ces petites ruelles ou ces vieilles pierres.

 

Albert sera notre serre-file du jour. On peut compter sur son professionnalisme sans faille. Comme toujours.

 

Mais rapidement il faut se mettre en action car nous abordons maintenant une longue montée.

 

La petite fraîcheur du départ est vite oubliée. Et la plupart des randonneurs auront vite fait de retirer une épaisseur.

Quelle coquine cette Josette, n'est-ce pas Xavier!!!

 

Maurice en délicatesse avec une douleur abdominale, aura du mal à suivre le train dans cette longue ascension, mais grâce à la potion magique administrée par Jean Bo, tout rentrera dans l’ordre un peu plus tard.

 

La première difficulté de la journée est quasiment avalée. Joël nous accorde la traditionnelle pause banane.

 

A peine repartis et nous trouvons maintenant de très bons chemins biens agréables et avec une température quasi printanière.

 

Pendant plusieurs centaines de mètres nous longeons sur notre droite le camp militaire de Canjuers, qui occupe la moitié de la superficie de la commune de Seillans.

 

 

 

 

 

Comme à son habitude, Josette fera une halte devant ces deux adorables chevaux. « Ah, si je pouvais te récupérer et te mettre dans mon jardin… »

 

Nous découvrons enfin la chapelle Saint Arnoux, datant du XVIII° siècle. Celle-ci est fermée, mais nous profitons du site pour faire la photo de groupe.

 

 

 

 

Après cette pause, il faut repartir pour la deuxième difficulté du jour, à savoir une longue ascension qui va nous conduire au point culminant de notre randonnée : le sommet de la Pigne à 762 m d’altitude.

 

 

 

A l’arrivée au sommet, nous nous installons autour de ce mirador servant à la surveillance contre les incendies, pour pique-niquer.

 

Quelques privilégiés bénéficient d’une table et d’un banc. Il ne manque que la nappe et les serviettes !

 

 

 

 

Joël en mode multi - tâches : meneur de rando, sommelier, mais aussi pourvoyeur en gingembre.

 

Pendant que nous reprenons des forces, dans le ciel, un planeur évolue au dessus de nos têtes. Fayence est réputé dans la région comme un centre important de vol à voile.

 

 

Une fois les estomacs bien pleins, l’heure du départ est donnée. Pour remotiver ses troupes, Joël nous informe qu’à partir de maintenant nous n’aurons pratiquement que de la descente. Il nous reste encore environ 9 km pour retrouver notre point de départ.

 

 

 

A mi-parcours, nous traversons le petit hameau du Haut Méaux, fait de vieilles maisons très pittoresques. Cet endroit respire la quiétude et donne l’impression d’être dans une autre époque.

 

 

 

Ces plantations nous indiquent que la production d'huile d'olive artisanale est encore bien présente dans cette région.

 

 

Une dernière descente en sous-bois, et nous arrivons enfin au terme de notre randonnée du jour.

 

Quelques seillannais entament une partie de boules. Image qui aurait certainement plu à un certain Marcel Pagnol.

Une petite heure de route pour retrouver « les petites jambes » à notre lieu de rendez-vous habituel, pour déguster galettes des rois et cidre frais.

 

Pour 2016, plusieurs candidats et candidates sont sacrés rois et reines du cercle de Boulouris : vive le roi et vive la reine.

 

 

Remercions Joël pour cette partie de campagne bien agréable. Remercions aussi les organisateurs de la réception de fin d’après -midi.

Merci aux photographes du jour : Claude Ca, Gérard, Gilbert, Jean-Louis et Jean-Marie.

Quelques photos du deuxième groupe, en vadrouille du côté de la maison forestière du Malpey.

 

Au programme de votre prochaine randonnée :

Jeudi 28/01 à 8H00 : Tour du rocher de Roquebrune. L : 16 Km 8. Dh : 660m. M. médio. AM Guiraud .

Départ de la rando : PARKING du cimetière de Roquebrune-sur-Argens . Coût  AR : 9 €

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