TANNERON Les Crêtes 11 février 2016-02-11
Aujourd’hui Jean Bo nous propose la grande classique du mois de février : les mimosas de Tanneron.
« Cette rando a été réalisée de nombreuses fois,n tous les 4 ans environ. En 2005 sous la neige par un froid glacial : les photos en témoignent. Elle fait 15 km et 600m de dénivellé. Nous sommes ici à 370m et nous aurons avec une première descente de 230 m, puis une remontée de 330m et une dernière partie en faux plat pour retourner à Tanneron". Jean Bo nous présente l’histoire de l’implantation et de la culture des mimosas sur Tanneron, mais aussi sur Mandelieu et Théoule.
(Photo où l'on voit deux randonneuses qui n'écoutent pas les explications du grand chef, mais semblent s''intéresser au photographe )
« Le mimosa, originaire d’Australie arrive à la fin du 19ème siécle par les lord anglais Brougham et Sir Woolfield.Au départ il fleurit les jardins et c’est la découverte du forçage qui permet de l’exporter, car une fois les branches coupées il fane vite. Il reste une centaine de producteurs qui cultivent aussi l’eucalyptus pour garnir les bouquets.
Le mimosa est gélif .Il se propage rapidement et devient envahissant. L’ONF l’éradique par endroits. »
Tanneron est aussi célèbre par Martin Gray : connu pour son livre Au nom de tous les miens (1971), dans lequel il décrit une partie de sa vie . Dans le ghetto de Varsovie où son père travaille au Judenrat, il trouve le moyen d'en sortir en soudoyant des soldats nazis et devient ainsi un contrebandier. Plusieurs fois par jour, il fait des aller-retour pour ramener de la nourriture dans le ghetto grâce aux tramways. Lors d'une rafle, son père est attrapé pour être déporté. Grâce à ses connaissances, Martin lui sauve la vie en l'aidant à s'échapper.
Plus tard, sa mère, ses deux frères et lui-même sont déportés à Treblinka, où sa mère et ses frères sont exterminés immédiatement. Le octobre 1970, lors de l'incendie du Tanneron, il perd son épouse et ses quatre enfants8. Au bord du suicide9, il déclare avoir décidé de lutter pour devenir un témoin et trouver encore une fois la force de survivre10, l'écriture devenant alors, d'après lui, une thérapie.
Les deux serre files Bebs et Maurice sont chargés de nous compter. Nous sommes 34
Il fait frisquette, autour de 0 degré et nous partons volontiers.
Jean nous montre au loin le Mercantour enneigé,
et le Haut Var avec les plateaux de Caussol et de l’Audibergue.
Nous descendons le vallon de l’Anbarle vers les Guiberts.Les collines environnantes sont parsemées de taches jaunes de mimosas. Nous passons un gué . Certains, prévoyants, ont des sacs plastiques pour se protéger
Va t il tomber?
Jean Bo et d’autres aident chacun à ne pas tomber…
Un deuxième gué un peu plus loin
Ouf nous sommes tous passés
Nous avons bien mérité la pause banane.
Jean nous dit : « J’ai une annonce importante à vous faire. Nous pensons qu’i ls’agit du programme du séjour de Valberg. Mais, nons coup de théâtre : J’ai décidé que 2016 serait la dernière année où je serais responsable des randonnées. J’ai choisi de confier ma mission à Christian ( à gauche sur la photo) qui randonne parmi nous depuis plus d’un an. Il a l’expérience puisqu’il a déjà animé les randos du SRAL. Quant à moi je ne vous quitte pas. Je continuerais à participer au randos et à en mener, mais sans avoir la responsabilité de l’ensemble. Valberg marquera donc la fin de mon mandat »
Cette annonce surprend beaucoup de randonneurs. Et ensuite cela anime les discussions pendant que Jean remballe ses papiers…
Nous repartons et affrontons rapidement de nouveaux gués:certains esquissent des pas de danse improvisés
Encore un gué le cinquième
Tombera , tombera pas? se demande André
Malgré le soutien de Jean, elle tombera et se mouillera le pantalon et la chaussure…
Après ces cinq gués Jean nous annonce que nous devrons encore traverse le torrent… Cette fois ci aucune difficulté , c’est sur la route et il y a un pont .
Maintenant il faut remonter . Et le sentier est caillouteux , presque l’Estérel.
Nous arrivons au village . Un cheval, une chèvre et des poules attirent les randonneurs
Bientôt le pique-nique ? « Pas encore dit Jean, nous avons pris du retard avec les gués ». Nous poursuivons sur la route goudronnée.
Nous pouvons admirer le mercantour au loin
"Profitons en pour faire la photo de groupe face au Mercantour"
Encore une photo: le groupe s'est déjà dispersé
Arrivé à un tas de pierres,Jean nous dit que nous allons y manger.
Un rayon de soleil est le bienvenu, mais chacun se recouvre car le vent est frais. Comme d’habitude , vin , chocolat, gâteaux et café circulent.
Dans cinq minutes le départ.
Nous remontons progressivement vers Tanneron au travers d’un bois de mimosas en fleurs , que nous devons parfois écarter pour se frayer un passage,ou piétiner car il reste des branches au sol.
Il faut arrêter souvent pour ressouder le groupe qui se disperse.
Enfin le village en vue. Profitons en pour cueillir quelques bouquets:
des petits...
..Regardez il en a un plus gros que nous le chef
Pour terminer ,le pot à l’auberge du village.
Merci à Jean pour cette très belle rando et pour toutes celles que tu as menées
Merci aux photographes, André, Claude, Gilbert et Gérard .
Encore des photos
Que tu es beau avec ces fleurs...
des passages de gué
et pour terminer notre nouveau responsable Christian déjà concentré sur son GPS
Nos amis du deuxième groupe , menés par Joël qui nous fait parvenir ces photos
Prochaine rando
Jeudi 18/02 à 8H00 : Maison Forestière du MALPEY. L:15 Km 425. Dh:531m. M.médio. Jean Masson 627
Départ de la rando : PARKING du Mt. Vinaigre après la M.F. du MALPEY. Coût du trajet A.R.:10 €