Le lac des Escarcets – jeudi 28 Avril 2016
Aujourd’hui c’est Jean-Marie qui conduit la randonnée des petites jambes. Nous sommes 26 randonneurs. Parmi nous se trouvent les deux petites filles d'Annette et Guy. Au départ le soleil est voilé et la température affiche 14 degrés.
Le départ a quelque peu été retardé par 3 randonneuses conduites par la blogueuse qui attendaient sur un parking plus loin.
Jean-Marie nous présente la randonnée qui en définitive sera de 14.700 kms et de 145 mètres de dénivelé, et nous montre le circuit sur le panneau se trouvant au départ de la piste.
Nous nous engageons tout d'abord sur la large piste de la Tire où un des photographes attend l'arrivée du peloton groupé.
Nous sommes entourés de magnifiques tapis jonchés de fleurs.
Ornitogales et lavandes des Maures se cotoient. Durant la randonnée de nombreuses fleurs vont s'offrir à notre vue. Tout comme la semaine dernière je vous les présenterai à la fin de l'article.
Le soleil s'étant contrairement aux annonces météorologiques joint à nous, il est nécessaire de quitter les pulls et polaires,
avant de repartir allègrement.
Nous approchons du lac.
auprès duquel nous nous arrêtons pour la pause banane. "Le lac est alimenté par deux ruisseaux , celui des Mines et celui de Saint Daumas. L'eau y est extrêment pure," nous dira Jean-Marie.
Durant la pause la blogueuse se renseigne auprès des spécialistes sur les fleurs découvertes en cours de parcours, spécialistes qui posent ensuite avec leurs petites filles.
"Le lac des Escarcets est situé sur la commune du Cannet-des-Maures, au coeur des zones humides méditerranéennes de la Plaine des Maures, Réserve Naturelle Nationale.
Ce petit lac de 14 ha, propriété du Conservatoire du Littoral, est l'un des derniers territoires sauvages de la côte méditerranéenne.
Le lac abrite une faune et une flore d'une richesse remarquable. Le paysage constitué de dalles de grès rosé piquées de pins parasols et de chênes-lièges est tout à fait saisissant et unique en France.
Les roselières des lacs des Escarcets et des Aurèdes sont des lieux de nidification pour les oiseaux. Le maquis à bruyères qui s’imbrique avec des champs de vignes constitue l’habitat de la tortue d’Hermann. Orchidées, fougères, pelouses sèches, aulnes ou peupliers forment une mosaïque de milieux remarquables."
Le chemin commence à se rétrécir, nous passons en sous-bois, sur des dalles, d'énormes pierres se trouvent sur notre chemin. Chacun choisit son passage.
Daniel attention "Ne saute pas. La marche est haute".
Petite erreur de trajectoire. Demi-tour pour rejoindre le chemin de l'autre côté du ru.
En avant-garde, notre guide s'en va en repérage. Nous l'attendons patiemment avant de traverser.
C'est bon nous repartons.
Nous atteignons par un petit bois la piste des Mayons et nous nous trouvons entre deux clôtures, mais pas de chevaux
puis suivons la piste des Petites Aurères bordée de vignes.
Piste depuis laquelle nous apercevons le centre d'enfouissement des ordures de tout le Var Est
et qui va nous conduire à un 2è petit lac, à proximité duquel finalement nous nous arrêterons pour le pique-nique.
Chacun trouve un rocher à sa convenance pour s'installer. Vin d'orange et punch mirabelle accompagnés de saucisson sont offerts pour ouvrir l'appétit. Vins rouge et rosé sont là pour faire glisser et cake, café et confiseries complètent le repas. Dur, dur de randonner après.
Daniel entonne avec, comme il dit, son choeur des "vierges" un joyeux anniversaire pour Marie (le 25) et Rolande (le jour J).
Le repas terminé Jean-Marie propose à ceux qui le souhaitent de les reconduire au lac des Escarcets pendant que les autres se reposent ou jouent aux cartes.
Proposition accueillie favorablement par 15. Nous empruntons un sentier longeant tout d'abord le lac des Aurères avant de rejoindre le lieu où nous avons fait la pause banane.
A chaque photographe de faire ses photos.
Martine et Jeanine essaient d'apercevoir tritons et grenouilles.
En poursuivant le chemin nous arrivons au barrage
La pause est prise par Martine.
Par un autre chemin nous rejoignons ceux qui n'étaient pas venus. Ils commençaient à s'inquièter car nous sommes partis une bonne heure et quart.
Nous longeons le ruisseau en sous-bois. Il fait vraiment chaud et des haltes pour se désaltérer sont nécessaires.
et nous revoilà de nouveau au milieu de vignes
Nous nous approchons du pont médiéval
au pied duquel nous faisons la photo du groupe en entier. Il est temps car nous sommes presque à destination.
Un petit kilomètre sur un chemin bitumé puis en parallèle de la départementale et nous voilà de retour au point départ.
C'est au café de la gare du Cannet des Maures que nous allons partager le verre de l'amitié. De nouveau retentissent des joyeux anniversaires, Marinette ayant planté une bougie sur le cake qu'elle avait confectionné. Brioche et biscuits divers l'accompagnent.
Merci Jean-Marie pour cette randonnée nature inédite, très agréable.
Les photos sont de Claude (qui a enlevé l'heure), Gérard et Rolande.
Et voici maintenant un échantillon des fleurs et plantes observées.
Certaines sont assez courantes comme les cystes, les coquelicots, dames de onze heures, pois de senteur, iris aux fleurs passées, géranium sauvage, faux acacia robinier
fleurs de lin, muscari à toupet
D'autres sont plus ou moins fréquentes comme la scabieuse les polygalas
Les hélianthèmes
"plantes pubescentes à feuilles non dentées, assez proches des cistes, avec lesquels les différences sont rares : les fleurs et l'ensemble de la plante sont plus petits (le diamètre des fleurs est inférieur à 3 cm), deux des cinq sépales sont plus petits que les trois autres, les ovaires ont une ou trois loges (contre cinq ou dix pour le ciste). Pour le reste, les caractéristiques sont les mêmes : cinq pétales un peu froissés, généralement jaunes, parfois blancs, orangés ou roses, avec de nombreuses étamines ; des fleurs formant des sortes de petites grappes portées par des tiges molles à leur extrémité (les boutons sont penchés vers le sol avant d'éclore). Par son aspect, le genre Helianthemum est assez proche aussi du genre Fumana, mais dans celui-ci les fleurs sont solitaires et les étamines extérieures ont des anthères non développées. Des extraits aqueux de cette fleur peuvent être utilisés dans certains anti-stress."
Les sérapias
« Les sérapias : plantes reconnaissables à leurs fleurs bien particulières. Les sépales, plus ou moins longuement soudés, sont marqués de fortes nervures et rapprochés en casque qui cache les deux pétales latéraux. Le labelle est trilobé. Les lobes latéraux sont redressés et plus ou moins cachés par le casque. Le lobe médian est allongé, en forme de languette. Il porte à sa base une callosité entière, partiellement fendue ou complètement divisée en deux lamelles parallèles ou divergentes. Les hybrides sont nombreux »
L'aristoloche
« L’aristoloche est une plante herbacée que l’on retrouve dans les régions européennes et asiatiques au climat chaud. Appartenant à la famille des aristolochiacées, elle pousse dans les forêts et à la lisière de champs ou de vignes. L’aristoloche se compose d’une haute tige portant des feuilles alternes et son fruit est une capsule. L’aristoloche, une plante toxique.La tige feuillée de l’aristoloche est récoltée en pleine floraison. Il suffit pour cela de couper à la main sa partie supérieure. Grâce à sa teneur en acide aristolochique, elle est utilisée à des fins thérapeutiques après séchage. Elle contient également des tanins, des pigments et un alcaloïde : l’aristolochine. Ces substances auraient un effet décontractant contre les crampes, et apaisent les douleurs gastriques, intestinales ou respiratoires. L’aristoloche est indiquée pour le traitement de différents troubles du système vasculaire ou de thromboses. En outre, sa décoction permet de soigner diverses affections dermatologiques comme les plaies, les ulcères ou l’eczéma. Cependant, méfiez-vous de cette plante car toutes ses parties sont vénéneuses. »
Les molènes
"Les molènes sont des plantes dicotylédones pour la plupart bisannuelles, appartenant à la famille des Scrophulariacées et au genre Verbascum. Souvent de grande taille, elles sont pubescentes, avec des fleurs à cinq pétales, le plus souvent jaunes à anthères orange, groupées en longs épis. Les feuilles forment une rosette à la base, puis sont alternes le long des tiges. L'espèce la plus connue est le bouillon-blanc (Verbascum thapsus et espèces voisines), réputé pour ses vertus médicinales, mais il y en a bien d'autres. Les molènes apprécient les terrains secs et fleurissent généralement de juin à septembre."
Le dompte-venin
"Les dompte-venin, regroupe des espèces de plantes à fleur originaires des régions tempérées d'Eurasie autrefois classées dans la famille des Asclépiadacées, aujourd'hui dans celle des Apocynacées. Ce sont des plantes herbacées vivaces, parfois légèrement volubiles, à feuilles opposées. Les fleurs, groupées en cymes, sont pentamères, avec une corolle étoilée à couronne centrale distincte où les étamines sont soudées en anneau. Le fruit est formé d'une paire de follicules. Le nom du genre est lié à des propriétés supposées, et apparemment injustifiées, de l'espèce Vincetoxicum hirundinaria, qui est au demeurant très toxique."
Les nombrils de Vénus
"Les nombrils de Vénus peuvent se consommer en salade quasiment toute l'année sauf en été quand la plante est épuisée par sa floraison, et dans nos régions par la chaleur ou le manque d'eau.
Les nombrils de Vénus poussent dans les endroits les plus humides, qui ne voient jamais le soleil, souvent accrochés à des falaises ou rochers verticaux, avec quasiment pas de terre. En forme de mini coupelle, la plante, pour se nourrir, recueille la rosée de la nuit qui s'écoule en son centre le long de la tige creuse."
en voici encore d'autres, en attente de confirmation des noms