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15 avril 2017 6 15 /04 /avril /2017 12:17

Raid tour de l'Estérel par les sommets

 

Nous remercions le Cercle de Boulouris de nous accueillir sur son site pour publier le récit de notre aventure dans l’Estérel.

Pour la 3ème année consécutive des marcheurs du Cercle de Boulouris et de la GV (Alain W., Daniel et Didier) ont organisé le « Raid Tour de l’Estérel par les sommets ».

 

 

 

 

 

Cette année des randonneurs des Baragneurs ont rejoint le groupe ainsi qu’un ami, adepte de la danse de salon qui, projetant de marcher sur un tronçon du chemin Compostelle, voulait se « chauffer les jambes ».

Deux jours de marche étaient prévus, avec environ 30 km et 1200 m de dénivelée cumulée par jour.

Nous étions 12 participants le premier jour, 9 le deuxième et 7 courageux ont fait le raid complet (2 randonneuses et 5 randonneurs).

 

1ere journée.

 

Alain W.  avait organisé le covoiturage de façon très efficace pour nous permettre de rentrer dormir à la maison entre les deux sessions. Nous nous sommes donc levés tôt pour aller garer des voitures à la Louve, à 6 heures, puis gagner Théoule, pour un départ du raid  à 7 heures. Après quelques exercices d’échauffement sous la direction de Jean-Yves, nous nous mettons en route.

A 7h38 nous assistons, à la Pointe de l’Aiguille, au lever du soleil en plein milieu des îles de Lerins : un spectacle féerique.

Nous voilà donc ravis  et tout joyeux de monter vers Notre Dame d’Afrique.

Nous poursuivons vers le Col de Théoule

Après les pluies de la semaine dernière, le printemps a fait sortir les fleurs et nous rencontrons « des champs » d’Asphodèles.

Après le Col de Théoule nous empruntons le GR51, bien raviné, pour aller au Col du Trayas puis à celui  de la Cadière. Ensuite nous poursuivons vers le Col des Trois Termes, en passant à proximité du Mont Saint Martin et du Mont Pelet.

 

A la maison forestière des Trois Termes nous cherchons les kangourous… Ce sont les oies que nous découvrons. Mais sur la terrasse du bas nous observons un Wallaby et la photo prise nous révèle la présence d’un petit dans la poche ventrale.

 

 

 

 

Un petit sentier sur la droite, juste après la maison , nous conduit à la Baïsse des Pourraques.

 

Nous faisons un aller-retour au sommet du Marsaou (547m), la pente est un peu raide.

Puis nous grimpons en haut des Suvières (559m), sans rencontrer de difficultés et  nous déjeunons au sommet.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les forces étant reprises, nous allons à la Baïsse Violette, pour retrouver le GR51, puis passons la MF de la Duchesse, direction le Mont Vinaigre.

Au sommet du Mont Vinaigre (614 m) nous rencontrons des randonneurs et des VTTistes  sympathiques qui feront notre photo de groupe.

 

Puis nous redescendons vers la Maison Forestière du Malpey.

Aller, un dernier effort pour le Mont Aigre (450m) et c’est la descente vers la Louve, en partie par le GR49.

 

Bilan de la 1ere journée : 10h37 de randonnée dont 8h17 de marche effective pour effectuer nos 30 km et 1 370 m de dénivelée cumulée. Soit une vitesse moyenne de près de 3,7 km/h, un bel exploit pour nous.

 

 

2 ème journée.

 

Alain nous avait réservé une « grasse mat » puisque le départ de cette seconde session était fixé à 7h à la Louve. Il fait encore un peu frisquet à cette heure (3°).

Le lever du soleil est moins spectaculaire que celui de la veille.

La première partie de notre randonnée est toute facile car sans dénivelée. Nous découvrons le massif de l’Estérel  sous un aspect assez inhabituel, car nous traversons un "plateau" verdoyant.

 

Un petit détour par les étangs de la Péguière, pour la joie des photographes.

Nous empruntons la piste Castelli avant de plonger au Sud, vers le vallon de la Cabre où coule le Perthus.

Les pluies de la semaine dernière ont gonflé les ruisseaux (Perthus et Grenouillet).

 

 

Nous devons traverser deux gués : un lancer de pierres stratégique permettra de les franchir à pieds secs.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Après avoir passé la ferme du Grenouillet, nous arrivons au Gratadis.

 

Dans le vallon du Colombier une petite cascade rend le site si bucolique qu’il nous inspire une danse quelque peu tribale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous allons attaquer la partie difficile de cette journée et nous dirigeons vers le plateau d’Anthéor.

 

 

Devant nous, nous reconnaissons le Saint-Pilon, que nous contournons. (Mais l'ascension du Saint-Pilon prévu pour l'année prochaine fait déjà rêver certains !)

 

Le Col du Saint-Pilon passé, nous atteignons le Col du Cap Roux, au pied du Pilon.

Nous prenons le temps de faire une petite pause, dans ce décor de Far-West, dominant les aiguilles de roches rouges du Massif du Cap Roux, du Rocher du Cabrier  et du Rocher de Saint Barthélémy

Nous nous préparons à l’escalade du Pic du Cap Roux (453m) : un aller-retour facultatif jusqu'au sommet. 

La vue est splendide et porte jusqu'au Mercantour enneigé.

Nous redescendons vers le Col de l’Evêque où nous déjeunons.

Nous repartons vers le pic d’Aurelle, via la Baïsse des Sangliers. Les panoramas en son sommet (323 m) sont toujours aussi beaux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous redescendons et, par le Col des Lentisques, nous allons au Pic de l’Ours (470m).

 

Puis nous nous dirigeons vers le Col Notre-Dame par la dent de l'Ours, avec une carie bien marquée.

 

Nous enchaînons par les Grues : les Petites Grues (413m) se montent facilement mais, dans l’ascension des Grosses Grues (440 m), Alain W. et Claude  ont un coup de fatigue. Une petite barre de céréales au sommet, et ça repart !

 

 

La descente des Grosses Grues se fait par une sente inédite pour la plupart, et quasi directe jusqu’au Col du Trayas. La pente est raide en sous-bois puis au travers un pierrier, mais c'est un bon raccourci.

Nous nous dirigeons vers le Collet des Monges.

Un passage en "ascension-grimpette"  au Rocher des Monges (300 m) pour les plus courageux.

La fin de la randonnée approche quand nous atteignons le col de l’Autel et  le retour vers le port de Théoule se fait rapidement.

 

Bilan de la 2ème journée : 11h10 de randonnée dont 8h40 de marche effective pour effectuer nos 29,5 km et 1 447 m de dénivelée cumulée. Soit une vitesse moyenne de 3,4 km/h.
Nous sommes bien fiers d’avoir relevé ce défi de 2 jours sur les sommets de l'Estérel.

 

C’est avec un grand plaisir que nous ôtons nos chaussures de marche et nous nous attablons pour le pot final au Marco Polo.

 

Encore merci à Alain W., Daniel et Didier pour l'organisation, à Jean Yves, notre coach pour les échauffements et étirements et félicitations à tous les participants pour leur bonne humeur et leurs sourires durant ces deux journées.

Les photos sont de Alain W., Alain B. Didier et plus rarement de Claude C. 

Le texte de Claude C.  a été amendé avec les précieux commentaires de Alain W. 

 

Nous espérons vous avoir convaincu à nous rejoindre l’année prochaine. 

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