Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
16 juin 2023 5 16 /06 /juin /2023 19:00

2023-06-15-Roussiveau-Gourin-G2

 

Cette fois encore notre animateur a dû annuler précipitamment la randonnée initialement prévue et y substituer une randonnée plus proche et présentant moins de risques d'exposition aux intempéries.

Jean Masson a choisi de nous emmener dans l'Estérel pour expérimenter une boucle qui ne figure pas encore au catalogue, mais qui devrait y faire son entrée si l'on considère les commentaires positifs dont elle a fait l'objet autour du pot de l'amitié qui a conclu la journée. Nous y reviendrons.

 

Jean nous la présente rapidement sur le parking de la Ferme de Roussiveau : c'est un parcours G2 d'environ 11km pour un dénivelé de 320m, classé moyen xx. Il commence par une montée continue sur un peu plus de 2km, sans difficultés majeures et agrémentée de jolies vues sur le Golfe de Fréjus. Une piste large nous conduira ensuite sur le plateau jusqu'aux pieds de la Maison Forestière des Charretiers, avant d'aborder une longue descente. Nous ferons un court aller et retour pour découvrir le Lac de la Prison, souvent couvert de nénuphars, à proximité duquel nous ferons notre pause pique-nique.

Nous amorcerons le retour en suivant le cours du Gabre de Gourin, puis du Ruisseau du Perthus avant de terminer par la portion de route qui relie le Col du Mistral à la Ferme de Roussiveau.

 

Nous sommes 19 randonneurs. il fait 21 degrés, le ciel est bleu, le soleil est présent. Nous pourrons compter sur deux serre-files expérimentés, Bernard et Gilbert.

Il est 9h40 quand nous nous engageons sur la Piste Castelli.

 

 

 

Juste avant le Pont du Sigallon nous prendrons un sentier étroit, pierreux et souvent ombragé qui nous conduira jusqu'à la Baisse Andoulette. C'est la montée de 2km annoncée par Jean.

Nous ferons quelques arrêts de temps à autre pour nous désaltérer car la chaleur commence à se faire sentir.

 

 

Il n'y aura pas de grandes difficultés à part ce passage un peu délicat dont tout le monde viendra à bout sans problème.

 

 

Nous avons déjà une vue étendue sur l'Estérel et, au-delà, vers le Golfe de Fréjus.

 

 

La montée se poursuit, parfois de façon assez prononcée, en suivant un sentier tout à fait caractéristique de ce que les randonneurs ont l'habitude de rencontrer dans le Massif de l'Estérel.

 

 

Nouvelle pause en profitant des zones ombragées, qui se font plus rares.

 

 

Nous atteignons un premier palier,

 

 

depuis lequel le panorama s'ouvre encore vers Saint-Raphaël et Fréjus.

 

 

Encore un petit effort,

 

 

pour atteindre la Baisse Andoulette qui marque le point culminant de notre randonnée.

 

 

 

Ce n'est pas visible sur cette photo, mais depuis cet endroit la vue porte aussi vers le Rocher de Roquebrune, dont le sommet, vu sous cet angle, évoque pour certains d'entre nous "une femme couchée".

C'est à partir d'ici que nous pourrons entendre le concert des cigales, le premier de l'année pour la plupart d'entre nous.

 

 

Nous sommes sur le plateau, parcouru par une large piste qui relie le sommet du Pic du Perthus Occidental à la Maison Forestière des Charretiers en offrant de belles vues sur le Massif en direction des Suvières.

Sur cette piste nous croiserons une randonneuse habituée des lieux qui prendra plaisir à évoquer pour nous l'expérience qu'elle a eu la chance de partager pendant 10 ans avec la bergère de la Ferme de Roussiveau, aujourd'hui remplacée, en l'accompagnant pour la garde de son  troupeau de brebis à travers l'Estérel, et son amour de ce Massif.

Nous atteindrons bientôt la Maison Forestière des Charretiers, aujourd'hui pratiquement en ruines, en contrebas de laquelle nous ferons notre pause banane.

 

 

Nous prendrons ensuite la piste sur la droite pour entamer la longue descente conduisant jusqu'aux berges du Ruisseau du Maraval.

 

 

Le panorama sur l'Estérel est magnifique tout au long de cette descente.

 

 

 

En longeant le cours du Ruisseau du Maraval Jean aura pu nous faire observer que malgré les quelques averses tombées ces derniers jours celui-ci est toujours à sec, avant d'attirer notre attention sur la forme évocatrice de ce magnifique rocher situé à l'aplomb du Pont du Pigeonnier.

 

 

Nous suivrons pendant quelques centaines de mètres le cours du Ruisseau du Perthus,

 

 

avant de l'abandonner provisoirement en prenant sur notre gauche une piste en montée en direction de la Grosse Vache. 

 

 

Une petite pause technique avant la montée.

 

 

C'est parti ! Nous sommes au kilomètre 5. Il s'agit pratiquement de la dernière montée de la journée.

 

 

 

Nous prenons plaisir à admirer les contrastes de couleurs entre les arbustes du maquis (myrtes et autres) et le feuillage des arbres, ici des eucalyptus, qui les surplombent.

 

 

 

Nous approchons du Gabre de Gourin. Nous obliquons vers la gauche pour suivre son cours en direction du Lac de la Prison, un de nos objectifs du jour.

Nous le découvrons bientôt, avec ravissement.

 

 

 

 

Sa surface est en grande partie recouverte de nénuphars en fleurs, de différentes couleurs, jaunes, rouges et principalement blanches et roses.

 

 

 

Après quelques investigations nous sélectionnons un endroit ombragé à proximité du lac. Certains ne répugnent pas à se lancer à la recherche de pierres plates pour améliorer leur confort.

 

 

Quel bon moment partagé, sympathique, convivial, dans une atmosphère rafraîchie par une petite brise agréable !

 

 

C'est le moment de la traditionnelle photo de groupe.

 

 

André, grand amateur d'images, ne peut pas se résoudre à quitter cet endroit sans le photographier, profitant de la présence soudaine d'un petit nuage espiègle venu opportunément couronner les sommets.

 

 

En revenant sur nos pas pour longer les bords du Gabre de Gourin, nous passons à proximité de ruines. 

Le blog de jean-Marie daté du 09/11/2017 relatif à une randonnée animée par Rolande reprend le texte qu'elle avait cité à l'époque à propos de ce lieu :

"L'armistice du 22 juin 1940 ayant réduit les effectifs de l'armée française et supprimé le service militaire obligatoire, les chantiers de jeunesse furent créés, comme une sorte de substitut, le 30 juillet 1941. Les jeunes hommes de la zone libre et de l'Afrique du Nord française en âge (20 ans) d'accomplir leurs obligations militaires y étaient incorporés pour un stage de six mois. Ils vivaient en camps près de la nature, à la manière du scoutisme, mais avec le volontariat en moins, et accomplissaient des travaux d'intérêt général, notamment forestiers, dans une ambiance militaire. Dans l'Estérel il y en avait plusieurs dont celui-ci où on pratiquait le débroussaillage et la production de charbon de bois pour les gazogènes des camions. Ils étaient encadrés par des officiers d'active et de réserve démobilisés.  Après l'invasion du sud de la France par les Allemands, l'institution fut utilisée comme base du STO (Service du Travail Obligatoire)." 

 

 

Nous poursuivons notre périple sur les bords du cours d'eau,

 

 

 

jusqu'aux vestiges d'un barrage, 

 

 

et avant d'atteindre son confluent avec le Ruisseau du Perthus au Pont des Cantines.

 

 

Le sentier le long du Ruisseau du Perthus offre un beau panorama sur le Pic du Perthus Occidental.
 

 

A certains endroits les éboulements de terrain ont réduit la largeur du sentier à un étroit passage au pied de la falaise qu'empruntent tous les randonneurs...

 

 

 

tous ? Non, un marcheur irréductible résiste et trace son propre chemin en dehors du sentier battu... (repérage en vue d'une éventuelle sortie VTT?)

 

 

Nous sommes au complet quelques centaines de mètres plus loin pour atteindre le Pont du Perthus.

 

 

Sous le pont pas vraiment d'eau vive mais quelques flaques. Dans l'une d'elles nous pourrons toutefois apercevoir des poissons, dont quelques spécimens de belle taille.

 

 

Nous prendrons la route qui relie le Col du Mistral à la Ferme de Rousseau pour rejoindre nos véhicules. Nous nous retrouverons pour prendre le pot de l'amitié dans un bar du Dramont où l'accueil sympathique que nous recevons habituellement nous incline à revenir.

 

Un grand merci à Jean dont c'était la dernière sortie de la saison en qualité d'animateur (encore une à venir toutefois au cours du séjour à Chorges) pour avoir su, avec son talent habituel, s'adapter aux circonstances et nous proposer au pied levé une très belle randonnée présentant une belle variété de paysages et de sentiers dans un massif que nous aimons tous.

Merci également à Bernard et Gilbert nos serre-files.

(Les photos sont de André, Claudette et Jacques)

​​​​​​​

 

la semaine prochaine :

lundi 19 juin:

Le sentier du littoral de Boulouris au Dramont-020:GL1-GL2 marche commune par Anne-Marie

jeudi 22 juin:

G1-G2 -915- Dramont -Cap Estérel par Anne-Marie

 

Partager cet article
Repost0

commentaires