2019-04-25 – 740-1 - ANDON-AUDIBERGUE - G1
2019-04-25 – 740-1 - ANDON-AUDIBERGUE - G1
Pas de blogueur pour cette randonnée. Comme à notre habitude, cette page est donc le travail collectif de quelques participants : Joël pour le texte et Alain, André et Jean Bo pour les photos. Un grand merci à eux.

C’est par un temps un peu frisquet (5°) que 13 randonneuses et randonneurs du groupe 1 se retrouvent sur le parking prévu au centre du petit village d’Andon. Comme à son habitude Jean Bo, l’animateur du jour, nous fait un petit historique de cette randonnée et nous la présente dans ses grandes lignes (11,6 km et 670 m de dénivelée). S'agissant d'une rando-restaurant, nous rejoindrons nos amis du groupe 2 pour le déjeuner.


Nous quittons donc d’un bon pas le village pour apercevoir rapidement sur les hauteurs une partie de la station de ski de Gréolières.
Puis nous nous enfonçons rapidement dans une magnifique forêt de conifères sur des pistes encombrées de flaques d’eau et entrecoupées de rus plus ou moins conséquents ; décidément ces dernières randonnées du mois d’avril auront été placées sous le signe de l’eau !!.




Nous parvenons rapidement devant une propriété privée qui semble s’être appropriée une partie du passage du sentier, ce qui ne manque pas d’agacer, à juste titre, notre animateur ; mais un bref détour inventif permet de contourner cette difficulté.
Puis se présente à nous la traversée d’un gué annoncé sur le Loup ; nous avons alors droit à toutes sortes de techniques : la traversée les pieds dans l’eau ; le saut (plus ou moins réussi) d’une rive à l’autre, et le traditionnel port de sacs poubelle.





Cette petite épreuve franchie est vite oubliée lorsque nous attaquons une montée longue et raide qui réchauffe vite les plus frileux. La pause banane prise, la montée reprend et nous abandonnons le couvert du bois pour aborder une prairie alpine parsemée de dolines et recouverte par endroits de coucous


et de magnifiques « fritillaire du dauphiné » (fritillaria tubiformis).

Ce vaste espace dégagé nous permet surtout d’avoir une vue magnifique vers Thorenc, le Castellaras et toute la chaîne du Mercantour enneigé, et coté sud sur à la fois les Iles du Lérins et le Lac Saint Cassien.


Nous parvenons alors au point culminant de notre randonnée le sommet de l’Audibergue à 1 642 m. Une photo de groupe s’impose pour marquer l’évènement.


Nous pouvons alors aborder une longue descente sur une piste de ski «rouge» vers le but de la journée, à savoir le fameux restaurant Le Christiana, plus connu sous le nom de « Chez Huguette ».


Cette descente va permettre à certains de se défouler, mais c’est au grand complet que nous parvenons au restaurant où nous attendent déjà nos amis du G2 guidés par Jean Ma.


Nous voilà vite installés dans une belle salle de style chalet ou une avalanche de mets aussi copieux que savoureux aura raison des plus gros appétits ; inutile de dire que l’ambiance est à la hauteur du banquet.





Et la salle entamera même un « joyeux anniversaire » surprise à notre amie Marie fort émue.

La patronne venue nous saluer aura droit elle aussi à une ovation de remerciements, et se prêtera de bonne grâce à quelques photos !!!

Mais comme il faut bien digérer nous repartons, ventres pleins et sourires aux lèvres, chaque groupe de son coté, par une petite descente facile qui nous ramène aux voitures sans fatigue.

Un grand merci Jean pour cette belle randonnée montagnarde et pour le choix de ce restaurant aussi agréable.
La semaine prochaine, jeudi 2 mai :
2019-04-25 – 740-3 - ANDON-AUDIBERGUE – G2
2019-04-25 – 740-3 - ANDON-AUDIBERGUE – G2


Pas de blogueur pour cette journée, mais vous pouvez nous lire grâce à la participation de Jean Ma pour le texte et de Nicole pour les photos. Un grand merci à eux.
3 voitures et 9 personnes sont parties directement à Andon. Mais au rendez-vous du Manoir, on compte 9 personnes pour 1 voiture… Problème vite résolu car Michel et Jacqueline se dévouent, prennent 2 personnes dans leur petite voiture et changent de véhicule à la maison. Jean Ma prend les 4 autres. Tout s’arrange pour le trajet qui, par la route Napoléon nous amène au parking du Parc de la Moulière sur la commune de Caille près d’Andon.
Les 3 autres voitures sont arrivées et nous sommes donc 18 randonneurs à chausser, par une température fraîche de 4°, un ciel pale et un léger vent.
Il est 9h45 et l’altitude est de 1347m. Nous avons « gagné » 200m par rapport à nos amis du G1. Mais perdu 1° en température !
Notre animateur du jour, Jean Ma fait le topo d’usage pour cette randonnée (8 km et 470 m de dénivelée).

Nous attaquons la montée sans difficulté par une piste sèche qui nous conduit au sommet du téléski de la Moulière à 1570 m environ.




Nous quittons la piste pour un cheminement le long de la crête vers le sommet de l’Audibergue à 1640 m. Naturellement, on cherche son chemin et chacun y va de ses conseils.

L’orientation était bonne et nous arrivons à 11h à la cabane située au sommet des téléskis de l’Aups et celui du Signal.


Nous avons une superbe vue sur le Mercantour enneigé et notamment le Mont Pelat, bien connu de certains, dont le sommet est dans les nuages.

Nous prenons les rituelles photos de groupe.


Notre objectif de la journée est en vue… A la station de l’Audibergue, Huguette nous prépare le repas, à un peu plus d’1 km et 300 m plus bas. Il nous faudra environ 50 mn pour sentir les bonnes odeurs de cuisine.
Nous attendons le G1 qui arrive 20 mn plus tard… regroupement, embrassades, narrations, c’est à qui en a fait le plus ce matin..
La salle est dédiée à notre groupe :







Chaleur, boissons à volonté, repas plus que copieux, entrées nombreuses, deux viandes, plateaux de fromages, desserts au choix…, tout est excellent....Il ne faut rien laisser sinon la petite fille d’Huguette nous gronde… et nous montre son tatouage


Bonne humeur générale, pitreries pour les habitués et notre serre file n’est pas en reste puisqu'il remercie et félicite Huguette de notre part à tous.

Au moment du dessert, séquence émotion pour partager un bon moment avec Marie dont c’est l’anniversaire. Merci à Joël de l’avoir noté.

Puis c’est la séparation, chacun rejoint son groupe, les animateurs sont satisfaits….mais il est déjà 14h45.


Pour le G2, il nous reste 3,7 km à faire et un dénivelé positif de 100m annoncé (en réalité 130). Sans problème sur un joli sentier en forêt qui nous ramène à notre parking en 1h20 mn.
Une mauvaise nouvelle néanmoins, le chemin du retour nous a fait seulement dépenser 180 calories….pas suffisant pour éliminer ce que nous avons emmagasiné au cours du repas.
Nous nous quittons peu après 16h. Il n’y a pas de pot de fin de rando, ça serait abuser.
Excellente journée au dire de tous, temps propice malgré les inquiétudes dues aux pluies de la veille.
La semaine prochaine, jeudi 2 mai :
Les Bois de Bagols-Vallée du Reyran-624-18 avril 2019
Bois de Bagnols-Vallée du Reyran-G2-624
Louis, pour sa première animation en G2, nous avait conviés sur la parking du barrage de Malpasset. Il fallait pour cela traverser le gué du Reyran ce que toutes les voitures feront sans état d'âme sauf une qui hésita un petit peu. Lorsque nous finîmes la rando, nous avons pu constater que de très nombreux touristes avaient préféré se mouiller les pieds.
24 marcheuses et marcheurs du Cercle de Boulouris avaient répondu à son appel, un certain nombre ayant choisi d'autres activités ce jour, peut-être un peu effrayés par une certaine montée. Quelques marcheurs du G1 sont venus compléter l'effectif.

Louis nous présente le programme de la journée: 14.9 km et 380 m de dénivelée sur de bons chemins. Une montée un peu raide mais un retour facilité en supprimant la descente très pentue en passant par la grande piste. Plusieurs traversées du Reyran à prévoir.
Effectivement, nous allons traverser le Reyran 6 fois dont deux fois en voiture.
Un des participants pris soudainement d'un fort mal de dos va renoncer. C'est donc à 23 que nous commençons notre randonnée en traversant la rivière pour la seconde fois mais le gué est bien aménagé et il y a peu
d'eau. Tout de suite nous attaquons la première montée le long de l'autoroute. Que c'est bruyant !!!
Chemin très raviné jusque à une petite plateforme d'où avons une très belle vue sur le Reyran et tout au fond, les ruines du barrage. Nous profitons de cet arrêt car un effeuillage s'impose. Il fait très beau et la journée s'annonce superbe, soleil et léger vent d'Est.
« A la fin de la guerre, le Var décide de développer son équipement hydraulique, la pénurie d’eau potable augmentant chaque année, notamment dans le Sud-est du département.
La vallée du Reyran est un centre de production de riches cultures. Ses fruits, ses primeurs ont une renommée internationale.
C’est ainsi que naît l’idée d’un barrage sur le Reyran. Ce sera un barrage de type « voûte mince », parfaitement adapté au profil aigu de la vallée du .Reyran. Il sera épaulé au rocher sur sa rive droite. Sur l’autre rive, il faudra construire une culée artificielle.
Le barrage est mis en eau à l’automne 1954, 5 ans avant la catastrophe. Il ne sera jamais rempli.
Fin novembre 1959, après des pluies torrentielles, le barrage se remplit, sans contrôle possible.
Le 2 décembre, comme une bombe, le barrage éclate. Une vague de 55 mètres se déverse dans la vallée. On dénombrera 423 victimes. »

Nous reprenons la montée jusqu'à un autre point de vue sur le barrage. La photographe a ajouté ce joli arbuste en premier plan. Les parties rouges ne sont pas des fleurs , des bourgeons peut-être mais Plantnet a calé pour l'identification…nous aussi.
Mais nous allons continuer avec des fleurs plus simples tels ces mini iris jaunes. Comment sont-ils venus se rassembler là ?

Pour les lupins sauvages, c'est plus simples, ils sont isolés
et quant à ces futurs aneth, quelle couleur !
Mais nous sommes surpris sur ce sentier plat surmontant la vallée de trouver de multiples flaques de grande taille. Va-t'on passer à gauche… ou à droite ?
Mais nous redescendons maintenant vers cette grande piste qui conduit jusqu'au village des Esterets du Lac où nous étions jeudi dernier.
Mais pour l'atteindre, il faut traverser le Reyran à nouveau.
Pas trop difficile mais ou on voit bien qu'il est important d'avoir de grandes jambes… et une compagne attentionnée.
En 2014, Camille, qui menait la rando nous avait dit qu'au dessus de cet endroit il y avait 70 m d'eau lorsque le barrage s'est effondré.
Bon, jusque là, c'était la partie facile. Maintenant nous abordons la fameuse montée sur le coteau.

Au début tout va bien, 10/12 % puis le sentier se fait plus étroit et la pente s’accroît et nous abordons la zone à 24%. Pas évident d'obtenir un sourire des participants, mais pas encore de grimaces, ce sera pour plus tard.
Après une zone moins pentue la pente passe à 16% mais là c'est la nature du terrain qui se dégrade. Du rocher dégradé, bien exposé au soleil. Heureusement le vent nous pousse (pas tant que ça… mais il vaut mieux l'avoir dans le dos qu'en pleine face).
Enfin c'est le sommet, après un bon kilomètre de montée continue, et le photographe va pouvoir saisir quelques arrivées,
Pas croyable, j'y suis !

Hourra, je ne suis pas le dernier !

J'en ai marre !

Alors que Louis nous invite à profiter du point de vue vers Fréjus et Saint Raphaël dans la brume, les arrivées se font plus rares et Louis repart vers l'arrière où quelques uns ont du s'arrêter pour souffler. Mais finalement le reste du groupe se pointe pour aussi profiter du paysage et des magnifiques buissons fleuris qui nous entourent, mais ce n'est pas la préoccupation principale semble-t'il.
Tout le monde reprend son souffle et comme il est 12 h30, Louis envoie Daniel M et Patrice en éclaireur pour nous trouver un coin pique-nique. Point de vue assez surprenant du lac de St Cassien. Nous ne l'attendions pas là !
Mission accomplie, le coin pique-nique est trouvé un peu à l'écart du chemin. Il n'y aura pas d'ombre mais aujourd'hui le soleil est bien agréable.
La montée a du être rude car il y a beaucoup de candidats à la sieste, un peu disséminés dans les buissons.




Louis donne le signal de départ avec comme objectif les ruines du Magail. Déception, le chemin est fermé par un enclos à chevaux. Quelques beaux spécimens équins et un joli poulain vont s'éloigner à notre arrivée.

Nous reprenons notre descente et faisons une rencontre insolite, des jeunes soldats en formation, plus précisément en démontage, remontage d'armes. Notre ancien militaire va leur rendre visite, nostalgie !
Très beau point de vue sur le Pic de la Gardiette que nous avons gravi tant de fois. De ce côté, il est impressionnant et assume bien son rôle d'oppidum de surveillance.
Que de fleurs le long de ce chemin, des cistes blancs et roses, des genets jaunes, des lavandes des Maures violettes, un régal pour les yeux.
La cadence dans la descente est soutenue et le groupe s'étire le long de cette piste facile.
Regroupement sur la piste des Esterets du Lac et photo de groupe à l'arrière du barrage.
4ème traversée du Reyran qui a reçu le complément de son affluent le ruisseau de la Breme, il est donc beaucoup plus important.

Petit passage difficile le long de la voûte et c'est Jérôme qui aidera les dames.

Nous sommes maintenant de l'autre côté avec cette superbe vue de la ruine;

Encore une traversée de rivière. Il faut presque prendre des tickets tant il y a de touristes.
Voilà c'est fini, nous allons prendre le pot de l'amitié aux Trois Chênes, c'est une nouveauté qui nous rajeunit car cela fait plusieurs années que nous ne pouvions pas nous y désaltérer.
Merci Louis, ce fut une belle rando qui restera dans las annales du G2. Mais pitié pour la prochaine fois, oublie les 24%.
Les photos étaient de Nicole et Jean-Marie.
La semaine prochaine, le jeudi 25 avril, Randoresto à l'Audibergue
G2 | Départ : 7h30 | JEAN MA | 740-3-Andon-Audibergue G2 | MOYEN xx | 8 km | Dh : 471 m | |||||
Depuis le parking du Parc de la Moulière,randonnée en boucle dans le massif de l'Audibergue où nous découvrirons un panorama exceptionnel sur le littoral et la chaine des Alpes. | |||||||||||
Parking : Parking au départ des pistes du parc de la Moulière | Coût du trajet A/R : 45 € |
2019-04-18 -612 - LES GORGES DU LOUP - G1
2019-04-18 -612 - LES GORGES DU LOUP -G1
19 randonneurs dont 7 "nanas" se retrouvent, toujours avec le même enthousiasme, sur la route de l'ancien chemin de fer en arrivant sur le Pont du Loup en direction du chemin du Paradis.

Joël, notre animateur du jour se réjouit du nombre de participants, la randonnée étant annoncée pour 23,4 kms et une dénivelée de 923 m. Remarquons que nous sommes le même nombre qu'en 2006...
Avant de commencer la randonnée, Joël nous parle du lieu où nous sommes garés :
" c'est du lieu dit "Pont du Loup" situé à l'embouchure des gorges que démarre le parcours sous les piliers du viaduc courbé de la ligne ferroviaire Nice - Meyrargues du "train des Pignes". Cet ouvrage remarquable en pierre de taille enjambant le Loup était un peu moins haut mais aussi long que son homologue sur la Siagne et comptait à l'origine 11 arches; il fut détruit pendant la guerre le 24 Août 1944 et jamais reconstruit depuis "
et il enchaîne sur l'Aqueduc de Foulon :
" Avant 1885, la ville de Grasse était alimentée par la source de la Foux. Mais le débit fût vite insuffisant avec l'implantation des usines de parfumerie. En 1874 la ville de Grasse devient propriétaire de la source de Foulon. En 1878 les plans sont approuvés, le canal est inauguré le 21/07/1889.
Il comporte de nombreux ouvrages d'art au dessus du vide et 23 tunnels d'une longueur totale de 2600m sur l'ensemble du réseau. C'est un ouvrage du type aqueduc qui sera remplacé en 1955 par une canalisation en acier.
Elle continue toujours à alimenter Grasse en eau. "
Présentation de la randonnée : Une belle montée au départ vers l'Aqueduc du Foulon que nous suivrons avec la traversée "inoubliable" de 23 tunnels.
Traversée du village de Courmes pour ensuite attaquer une deuxième montée jusqu'au plateau des Courmettes où nous déjeunerons.
Que de la descente pour le retour jusqu'au parking au Pont du Loup
Il est 8h30, il est temps de démarrer, la route est longue.
André est notre serre file du jour.
Nous nous dirigeons vers l'Aqueduc, en empruntant le chemin du Paradis, mais il faudra monter pendant environ 45 mn pour y arriver.
Regroupement pour enlever une première couche
N'avez vous pas l'impression que nous vous attendons, enfin surtout Dan!!! car vous avez remarqué il est bien assisté!!
Nous n'avons fait que quelques mètres dans la montée et notre animateur est déjà fatigué, mais non ce n'est que pour la photo ….
Nous atteignons l'aqueduc de Foulon que nous allons longer pendant 7kms avec de belles vues sur les gorges du Loup, le Pont du Loup où nous sommes garés.
Nous passerons dans 23 tunnels,
et les 19 randonneurs se rappelleront du tunnel n°19 qu'il a fallu traverser avec 20 cm d'eau. Vous imaginez l'état de nos chaussures, chaussettes et nos petits pieds!!!. Nous y étions, nous devions continuer et c'était drôle après avoir accusé le coup….
Joël et Alain qui avaient fait la reconnaissance, l'avaient traversé dans quelques flaques d'eau…
Il est déjà 11h 30, nous nous arrêtons pour la pause banane et surtout pour éponger nos pieds voire changer de chaussettes…
Nous avons l'impression d'avoir nos pieds au sec, le soleil est avec nous, tout va bien. Entamons la descente jusqu'au village de Bramafan.
Direction Courmes, petit village provençal que nous traversons avant d'attaquer la dernière montée avant d'arriver au Col des Courmettes.
Joël nous annonce une dénivelée de 281 m sur 3 kms pour arriver sur le plateau des Courmettes (940m) où nous déjeunerons.
Il est 14 h, nous avons atteint le plateau des Courmettes.
Avant de nous restaurer, nous prenons le temps de quitter nos chaussures à nouveau.
Ensuite chacun sort son pique nique et c'est devant le plateau de Caussols que nous déjeunons et que nous ferons notre photo de groupe.
Avant de reprendre la suite de notre randonnée, Joël nous donne quelques renseignements sur Courmes :
" Alt 630mètres - Une cinquantaine d'habitants (125 en 1886) ""Corma"" cité en 1176 ( provençal "courmo" = sommité). Le village primitif était situé sur le Serre de la Madeleine, 100 mètres plus haut en altitude, à 1,5km à vol d'oiseau au nord du village actuel; on peut y voir quelques ruines sur une petite crête N/E,S/O, découpée dans la forte pente du plateau de Saint Barnabé.
Maison forte carrée à porte renaissance. Eglise paroissiale du XVIII° siècle à clocher carré pyramidal, qui renferme le tombeau des anciens seigneurs de Cormis. Restauration de maisons par quelques habitants sédentaires et des résidents secondaires."
Il est presque 15h, nous n'avons plus que de la descente. Tout au long de notre trajet, nous aurons des vues un peu voilées sur Nice, Antibes, la baie des Anges et l'Esterel (nous avons même aperçu l'antenne du Pic de l'Ours)
sans oublier Gourdon bâti sur un éperon rocheux à 760 m d'altitude
Il est 17h15, nous traversons le Pont du Loup, regagnons nos voitures pour se diriger à Châteauneuf " dit "pré du Lac" dans un pub nommé "Castle".
Dans cette salle " privatisée " pour les randonneurs du Cercle de Boulouris, nous prenons le pot de l'Amitié, vous remarquerez que la bière est à l'honneur (nous sommes dans un pub!!!) même notre animateur la déguste!!!
Un grand Merci à Joël pour cette randonnée inoubliable, en pensant à toutes ces chaussures qui doivent être en train de se faire sécher. De plus cette fin de randonnée dans ce pub ou l'ambiance régnait nous a remis en forme. Nous n'avions pas envie de le quitter.
Merci à Peter pour sa générosité appréciée de tous les randonneurs présents aux Gorges du Loup.
Merci également à André et aux photographes : Dominique et Brigitte R
Prochaine sortie : Jeudi 25.04.2019 Rando Resto
G1 |
Départ : 7H00 |
JEAN BO |
740-1-Andon-Audibergue |
MOYEN xx |
11.6 km |
Dh : 673 m |
|||||
Au départ d’Andon, randonnée en boucle dans le Massif de l’Audibergue (1642 m.) où nous découvrirons un panorama exceptionnel sur le littoral et la chaîne des Alpes. Menu : Crudités, charcuteries de montagne, viande avec assortiment de légumes, plateau de fromage, pâtisseries, Kir, vin et café. Montant : 32 Euros tout compris. Inscriptions : avant le 18 avril au plus tard. |
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Parking : Village d’Andon – D 79 Allée Léon Funel |
Cout du trajet A/R : 45 € |
2019-04-11 - 915 - DRAMONT/CAP ESTEREL - G1
2019-04-11 - 915 - DRAMONT/CAP ESTEREL - G1

Nous sommes 15 randonneurs – 6 dames et 9 messieurs – à nous retrouver sur le parking du Dramont pour une randonnée proposée par Louis en remplacement de celle annulée à cause de la météorologie peu favorable.

Louis nous présente le parcours sélectionné.


Nous l’écoutons attentivement et partons d’un bon pas en direction de la plage du Dramont. Il est 9h. Nous arrivons vite sur le port du Poussaï et empruntons un escalier

avant de nous enfoncer dans la forêt du Dramont.
Nous sommes éblouis par la beauté de l’ile d’Or qui se dresse sur notre droite et dont la roche rouge contraste violemment avec le bleu turquoise de la mer.

Vous savez tous sans doute qu’après un long repas très arrosé, Auguste Lutaud, médecin de campagne de son état, rafla aux cartes cette île qui fait face au Dramont. Le bon docteur y fit ériger une tour d’inspiration sarrasine et, un peu mégalo, s’autoproclama roi de l’île sous le titre d’Auguste 1er en 1913. Les années qui suivirent furent rythmées par de fastueuses réceptions et par l’émission – tout à fait illégale – d’une monnaie et de timbres du « royaume ». Les lecteurs de Tintin lui trouveront un sérieux air de parenté avec l’Ile Noire.
Nous continuons notre montée et admirons le paysage côtier.

Nous devons vite nous arrêter pour un premier effeuillage et repartons rapidement

pour atteindre le Belvédère de la Batterie d’où nous observons longuement le panorama qui s’étale à nos yeux.




Nous redescendons le chemin emprunté pour monter au belvédère, et descendons vers la mer.
Une photo de groupe s’impose!

Puis une de notre intrépide animateur !

Nous traversons maintenant un charmant petit tunnel

et continuons sur un étroit chemin noyé dans une végétation dense. Nous discernons la mer à nos pieds à travers les branches des arbres et entendons les vagues se heurter contre les roches. Nous arrivons à Camp Long

et descendons sur Tiki plage

par des escaliers taillés dans la roche.

Nous poursuivons le long du Sentier du Littoral


que nous quittons au niveau de la plage du Pourousset déserte à cette heure.

Nous traversons la route de la Corniche et montons à gauche l’escalier de bois qui mène au parking du village de vacances Cap Estérel.

Nous entrons à droite dans le Vallon des Ferrières.

Sentier rocailleux mais paysage alentour très verdoyant.

Nous sommes entourés de cistes blancs et roses, de lavande, de bruyère et nous laissons bercer par le chant des oiseaux. Ceci dit, nous avons parcouru 6 kms et il est 11h, donc temps de s’arrêter pour la pause-banane !

Nous repartons et prenons une boucle sur la gauche qui nous conduit à une belle clairière au centre de laquelle se trouve une construction en pierre qui renferme un barbecue géant et non loin, un magnifique chêne aux racines protubérantes.

Nous longeons les ruines des Ferrières sur une belle piste

jusqu’à ce qu’il faille continuer dans un sentier bordé de plantes méditerranéennes.

Nous voici dans la Forêt domaniale de l’Estérel mais on se croirait dans la jungle ! Le Rastel d’Agay s’étend sur notre droite et le chemin est maintenant bordé de chênes. Nous nous retrouvons sur une nouvelle piste,

laissons les serres de la ferme Philippe à droite et prenons un autre chemin sur la gauche. Nous voici dans le secteur des Pastourelles où nos mollets vont être de nouveau sollicités.
Nous arrivons sur la piste de Prabeaucous et sommes entourés de prés avec le lotissement les Jardins de Diane à l’arrière-plan. Nous remarquons aussi des ruches sur notre droite mais heureusement, aucune abeille ne nous approche aujourd’hui !
Nous continuons sur la piste Vigne Neuve et apercevons la carrière des Caous. Nous avons parcouru 11,4 kms et il est 13h donc Louis nous invite à pique-niquer parmi les roches.


1345h – Louis nous donne le signal du départ. Nous voici sur une belle piste pentue et rocailleuse dans le Vallon du Grand Caous d’où nous voyons très nettement la carrière.


Il est 1410h quand nous sentons les premières gouttes ! La pause k-way/capes s’impose !

Nous quittons la piste Ceinturon et marchons brièvement sur le bas-côté d’une route goudronnée pour nous retrouver face à un tapis de cistes dans lequel nous devons nous frayer un chemin !



Nous devinons au loin le petit temple de la plage de Val Fleury et voyons même la pointe des Issambres.

Ce chemin raide nous mène à un château d’eau dont nous oublions vite les graffitis en découvrant de l'autre côté l’Ile d’Or dont nous ne nous lassons pas et le sémaphore du Dramont.

Nous suivons maintenant le panneau Col de Gardevieille qui nous conduit sur un sentier qui ressemble encore à une tranchée mais nous retrouvons vite l’Ile d’Or de nouveau

et le chemin qui longe le lac du Dramont.

Nous passons sous un tunnel et arrivons sur la place du Dramont avec ses structures métalliques peintes en rouge et ses émouvants rappels du débarquement.


Louis nous informe que nous avons parcouru 18 kms pour un dénivelé de 550m. Nous changeons de souliers sur le parking et nous dirigeons vers le café Le Soleil d’Or où nous prenons le pot de l’amitié à 16h.

Un grand merci à Louis pour cette magnifique sortie dans l’Estérel et à Alain notre serre-file.
Les photos sont de Claude, Alain et Dominique.
La semaine prochaine, jeudi 18 avril :
G1 Départ : 7H00 - JOEL - 612-Gorges du Loup
SPORTIF xx 24,8 km Dh : 1416 m
Randonnée en boucle dans les Gorges du Loup le long de l'aqueduc du Foulon par corniches et tunnels (prévoir lampes) et retour par les hameaux de Bramafan et Courmes par des pistes à fort dénivelé
Parking : parking au bord du Loup dans le centre de Pont du loup
G2 Départ : 8h30 - LOUIS - 624-Bois de Bagnols-Vallée du Reyran
MOYEN xx 15 km Dh : 505 m Bois de Bagnols, en remontant le
Reyran.
Vue des ruines du barrage de Malpasset
Parking : Parking du Malpasset
12/04/2019 - Les Estérets du Lac - Tabaroun - 906/G2
Les Estérets du Lac – Tabaroun - 906/G2 – jeudi 11 avril 2018.

Par crainte de la pluie annoncée l’après-midi, Jack a avancé le départ de la randonnée d’une heure (départ 8h000 et non 9h00 de Boulouris). Nous attendons sur le parking des Estérets une vingtaine de minutes ceux qui se sont trompés de chemin et un randonneur qui finalement est parti avec le G1. Pour le moment le soleil est au rendez-vous et nous sommes 28 et nous partons pour une boucle de 12.6 kms et 315 m. de dénivelé (13.5 kms en définitive car nous allons aller pique-niquer au bord du lac). Randonnée inédite dans ce secteur.



Beps et Daniel seront nos serre-file. Ils se partagent la carte remise par Jack.

Il est 9h10. Nous partons tout d’abord sur la route pour traverser le village et nous voilà rapidement sur la piste des Crêtes pour une montée régulière de plus de 6 kms sur une bonne piste.

Au premier regroupement Jack nous montre une carte pour situer divers points de la randonnée.

Nous ne penons pas sur notre gauche le chemin de Malpasset et des anciennes mines de Garrot :
« Le gisement de Garrot est situé sur la commune de Bagnols, à proximité du bassin houiller du Reyran. Il a été le berceau de la création d’une importante compagnie minière française pour la fluorine et la barytine, la Société des Mines de Garrot fondée ici et dans les Vosges par Pierre-Jean Herbinger. Le gisement se compose de 11 filons constituant un champ de 3 000 x 1 000 m. Les travaux y ont une première fois été arrêtés en 1957, date à laquelle il fut noyé par la mise en eau du barrage de Malpasset mais l’exploitation fut reprise par la société des Mines de Garrot après la destruction du barrage en décembre 1959 et jusqu’en 1975. Entre 1925 et 1975, Il a produit 100 kt de fluorine. »
En prenant de la hauteur après avoir longé le vallon de Pèbre nous voyons depuis Belle Vue le village des Estérets et au loin les sommets de l’Estérel.
Le ciel devient laiteux. Alentour de magnifiques bruyères arborescentes.

Craignant le manque de luminosité plus tard lors d’un petit arrêt pour se désaltérer nous faisons la photo de groupe.

Nous pouvons au passage admirer un chêne à l’allure étrange. Quel animal a donc colonisé son tronc ? L’âme artistique de chacun pourra s’exprimer.
Sur un replat à mi-montée nous nous arrêtons pour la pause banane.

Un peu plus loin nous passons devant une ruine que certains peut-être reconnaîtront. Vue lors d’une précédente randonnée, déjà conduite par Jack à Fondurane, où nous étions arrivés fortuitement suite à une erreur de trajet.

Au loin se dessine un pylone de haute tension, point de repère du sommet.
Jack soucieux de regrouper ses troupes se place en position de chasseur.

Nous pouvons apercevoir au loin Montauroux et Callian sur notre gauche et les Estérets et un petit bout du lac de St Cassien à droite.


Soudain un troupeau de moutons se fait entendre.

Qui a bien pu disposer ainsi les crottes de moutons en plein milieu de chemin ?
La végétation alentour est magnifique : cistes, lavandes et coronilles illuminent la grisaille du jour.

Nous voilà à proximité du pylône mais non nous ne sommes pas en haut de la montée.

Il nous faut continuer pour arriver à un second pylône. Est-ce que Jack aurait voulu nous tromper pour nous faire avancer, craignant la pluie annoncée pour le début d’après-midi. Enfin nous amorçons la descente quand nous sommes dépassés par une joggeuse

puis nous passons devant un repaire de chasseurs où Jack avait envisagé le pique-nique si nous étions partis une heure plus tard. Il y avait même des chaises-longues pour ceux qui font la sieste.

Mais il est préférable d’arriver en bordure du lac avant de déjeuner. Est-ce que ce réservoir d’eau est pour abreuver les sangliers et cette bouée à qui était-elle destinée ?
La descente est longue et abrupte avec cailloux, ornières et plaques plus ou moins glissantes. Jack rappelle les consignes à respecter en particulier ralentir et maintenir un espace suffisant entre les randonneurs.



Çà y est tout le monde est arrivé en bas sans chute.

Nous trouvons le GR 49 au lieu-dit Tabaroun. Quelle est donc la signification du mot, est-ce du provençal, ou autre… Eh bien non. Le pont de Tabaroun est un pont immergé de l’ancien acqueduc Mons-Fréjus. Face à nous le lac et sur un îlot se sont regroupés cormorans et mouettes.

Maintenant il faut trouver un endroit pour le pique-nique. Pas beaucoup de possibilité pour rejoindre la berge, si ce n’est à côté d’un pylône. Il est un peu plus de 12h30. On va devoir lui tourner le dos pour être face au lac.


Comme à l’habitude de nombreuses attentions sont offertes de la part des randonneurs tout au long du repas et à la fin. Jack nous donne de nombreuses explications sur le village des Estérets et sur le lac de St Cassien. En voici un résumé.
« Le Soleil des Adrets – De 1969 à 1991 - Création de l’association « le soleil des Adrets » par des employés de la Thomson CSF - Quand Robert qui n’avait pas les moyens de s’acheter une villa sur la Côte d’Azur, décida avec des copains, d’en construire 1000 en bordure du lac de Saint Cassien. Projet de construire un ensemble de résidences principales, secondaires et de retraite.
Le projet initial de 1250 Ha, dut être rétréci à 250, car il s’est révélé impossible de soustraire une telle superficie à la forêt….puis à 100 Ha, vu l’obligation de rétrocéder 150 Ha en bordure du lac « inconstructibles » à l’Etat ...
Les coopérateurs se sont retrouvés sur place pour choisir leur terrain. Les parcelles numérotées à l’aide de petits piquets les y attendaient. Crapahutant dans les bruyères, ils essayaient d’imaginer le terrain une fois débroussaillé : où implanter une maison ? Ils se retrouvent ensuite sous les pins et sont appelés par n° d’inscription à la coopérative. Pour les premiers à faire leur choix, c’est bon, les autres doivent retourner dans les bruyères… le tout dans la bonne humeur… En 1990 les premières maisons sortent de terre mais aussi les difficultés... Des coopérateurs mécontents s’organisent et obtiennent la mise sous administration judiciaire de la coopérative. Les travaux continuent péniblement. Les chantiers prennent de plus en plus de retard. Arrêt pendant un an...Imagination, entraide, solidarité, les coopérateurs négocient puis veillent au repreneur.
Finalement le 16 janvier 1991, le Tribunal cède la coopérative du « Soleil des Adrets » au profit de la Sté France Terre : elle sera chargée de finir la 1ère tranche, de réaliser la 2ème et signe un accord avec la commune de Montauroux.France Terre décide de changer le nom de la ZAC :LE SOLEIL DES ADRETS N’EST PLUS… MAIS L’ESPRIT RESTE ! PLACE AUX ESTERETS DU LAC ! Le domaine s'équipe et embellit. Construction de la mairie annexe avec création d’ un espace dédié aux activités associatives de « Loisirs et Fêtes » (bibliothèque, salle de musculation, salle polyvalente). Installation du tri sélectif à l’entrée du domaine, aménagement des locaux pour la crèche parentale , création du point « Poste » à la boulangerie, tennis, parking, abribus pour les scolaires, création d’un espace vert et aménagement de la partie basse de la place ... L'histoire des Estérets n’est pas banale. Village dépendant de Montauroux, dans lequel vivent 1400 habitants où il y a beaucoup d’enfants : 35 sont accueillis à la crèche, 200 vont à l’école maternelle, primaire ou collège."

« La centrale et le barrage de Saint-Cassien - Achevé en 1966, le barrage de Saint-Cassien mesure 210 m de long et 66 m de haut. Sa retenue stocke 60 millions de m3 d’eau pour une superficie de 430 hectares. Il est alimenté par les eaux des rivières du Biançon et de la Siagne
La centrale de Saint-Cassien utilise l’eau stockée dans le barrage et la restitue dans la retenue du barrage de Tanneron-le-Tignet, située immédiatement à l’aval. Elle dispose d’une puissance installée de 20 MW (Pour comparaison la centrale solaire de Figanières occupe 12ha pour 12MW).
Elle permet de produire de l’énergie d’origine renouvelable et sans émission de gaz à effet de serre (CO2). La centrale produit annuellement l’équivalent de la consommation d’une ville de 20 000 habitants. Première source de production locale d'électricité, ce potentiel d'énergie renouvelable contribue à la sécurité d’alimentation électrique de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Outre la production d’électricité, l’aménagement hydroélectrique EDF de Saint-Cassien a de multiples usages : l’irrigation et l’eau potable, le développement touristique (l’aviron et pêche), l’écrêtement des crues du Biançon »

Il est 13h30. Le temps devient de plus en plus sombre et la température fraîchit. Il est temps de repartir.

Il nous reste 3 kms pour rejoindre les voitures. A quelques centaines de mètres de l’arrivée nous commençons à sentir quelques gouttes de pluie mais pas encore nécessaire de sortir capes et k-way.

Après avoir mis nos pieds à l’aise nous nous rendons sur la place des Estérets pour partager le verre de l’amitié.


Merci Jack pour cette nouvelle et agréable randonnée et pour avoir eu l’idée de l’avancer d’une heure pour nous préserver de la pluie.
Les photos sont de Jean-Marie, Nicole et Rolande.
La semaine prochaine : jeudi 18 avril 2019/G2 - Animateur : Louis
624-Bois de Bagnols-Vallee du Reyran - MOYEN ** - 15 km - Dh : 505 m
Bois de Bagnols, en remontant le Reyran. Vue des ruines du barrage de Malpasset
Parking du Malpasset Coût du trajet A/R : 8 €
2019-04-04 – 911 - LE LAVANDOU LES BALCONS DE CAVALIERE – G1
2019-04-04 – 911 - LE LAVANDOU LES BALCONS DE CAVALIERE – G1

La météo à l’est des Alpes-Maritimes, n’étant pas favorable pour aller à la Cime de Baudon, Alain a modifié le programme pour nous emmener vers le soleil, du côté de Cavalière.
Une belle boucle de 14 km, avec une dénivelée de l’ordre de 500m, sur les collines des Maures va nous permettre d’observer de belles vues sur les Iles d’Or. Un petit extra, en aller-retour, est prévu pour le site du temple d'Hercule.


Je dédie ce blog à Jean Ma qui, ce jour, a savouré quelques madeleines de Proust, en partageant avec nous ses émotions et ses souvenirs.


Sur le parking du marché de Cavalière, nous sommes 20 randonneurs, heureux du soleil retrouvé.
Nos deux « patous » du jour sont Patrice et Patrick.
Partant du niveau de la mer et devant atteindre la ligne de crête, à 470 m d’altitude, nous allons monter pendant les deux premières heures.
Rapidement nous prenons une hauteur suffisante pour dominer la Cap Nègre.

Nous identifions le Château Faraghi, bâtisse surmontée de deux tours, appartenant à la famille Bruni-Tedeschi depuis 1970 et lieu de résidence de notre ex-président de la République.
Mais ce site a été crucial du Débarquement pour la libération de la Provence : « Le 14 aout 1944, sur le Prince Albert et le Princess Beatrix les Commandos d'Afrique savent qu'ils vont débarquer en Provence. Leur entrainement a été intensif le mois précédent à cet effet dans le golfe de Salerme à Agropoli
Le 15 aout à 0h10 dans un surfboat ,le capitaine Rigaud et l'enseigne de vaisseau anglais Johnson débarquent sur la plage du Rayol en avant garde avec pour mission de reconnaitre l'endroit et de guider aux signaux les détachements qui suivent au large. 20 minutes plus tard 35 hommes avec le Capitaine Ducournau escaladent le cap Nègre, promontoire rocheux et abrupt. Une escalade de 80m pour réduire au silence la batterie qui se trouve au sommet avec ses servants, est nécessaire. Combat rapide, violent, les allemands y laissent 20 hommes alors que les commandos n'ont que deux blessés.
Immédiatement sur leur droite le groupe de l'adjudant-chef Texier et du sergent-chef Bouteau du Bellocq débarque sur une plage inconnue. Escalade silencieuse, un allemand se trouve sur leur chemin, le chef tire deux rafales. Un peu plus loin, Texier et ses hommes grimpent sur la façade rocheuse dominant Pramousquier. Texier est tué par une grenade allemande.
Le sous-lieutenant Jeannerot a débarqué à Aiguebelle
Derrière ces détachements précurseurs, les 600 commandos de Bouvet approchent de leurs LCA (Landing Craft Assault). A 1h40, les vagues d'hommes sautent dans la Méditerranée et gagnent la plage du Canadel.
A l’extrême gauche le sous-lieutenant de Castelnau, chef de la 1° section de choc, débarque ; la bataille commence. Les commandos dégagent rapidement la plage, franchissent des champs de mines.....factices mais signalés comme tels.» (D'après La Société des Volontaires depuis 1870)
Les randonneurs affrontent la première vraie grimpette avec le sourire et bien regroupés.

Et c’est l’anse et la plage de Cavalière qui s’ouvrent à nos yeux.

Les Euphorbes sont magnifiques tout comme les Iris, qui eux n’ont rien de sauvages.

Les Iles d’Hyères, dites Iles d’Or, apparaissent au-delà du toit d’une villa.

Jean Ma nous fait alors observer le petit îlot de la Fourmigue (cerclé en rouge sur la photo supra), que nous verrons mieux un peu plus tard dans notre montée.

C’est un minuscule rocher perdu à quelques kilomètres de la côte. Mais c’est un spot de plongée. Jean Ma y a fait son baptême de plongée en août 1969 (il y a un demi siècle !), sous la direction de Léo Milliand, premier moniteur national de plongée, puis est descendu à 25 m pour explorer l’épave du Spahis : « Ce navire, lancé en 1864 à la Seyne, a fait naufrage le 9 octobre 1887, avec 20 hommes d'équipage et 80 passagers, par une nuit noire d'orage. Une vingtaine de passagers, environ, ont péri. L ‘épave est échouée sur des éboulis rocheux entre 18 et 25 mètres, avec une proue encore en forme, couchée sur bâbord, chaumards en place avec un gros cabestan central.»
Nous poursuivons la piste DFCI de Barban, avec une belle vue sur Le Lavendou et le port de Bormes.

Côté Maures, ce sont des éboulis de rochers dans le maquis fleuri ou entre les chênes .


Nous arrivons à une petite route goudronnée qui va nous mener au Col de Barral.

Puis nous empruntons le GR 51 en direction de Sauvaire. Nous pouvons observer le petit radome de la station météorologique de Collobrères, et les crêtes de la Verne.

Au point le plus haut de la randonnée, nous faisons la pause pique-nique, à quelques mètres du chemin. Le vent se lève et nous remettons nos manches.

Avant de quitter le GR 51 nos regards se portent sur les collines des Maures. Est-ce la neige d’hier qui couvre les sommets ?

Nous attaquons véritablement la descente par un sentier qui suit le ruisseau de La Faveirolle. Au travers les chênes-lièges, nous retrouvons des aperçus mer.

Nous passons également à côté de ruines pastorales.

Au fur et à mesure de la descente, les vues mer se précisent :
Derrière le Cap Bénat, apparait l’Ile de Porquerolles.
Canadel, Rayol–Canadel

La plage du Figuier, avant la pointe du trésor
La plage du Layet

Puis nous dominons Pramousquier et son centre de vacances. Jean Ma essaie de reconnaître la plage de ses premières vacances. Il nous conte une photo, sur laquelle Monique apparaît pour la première fois, et le début d'une belle histoire qui dure depuis plus de 50 ans…
Pour nous remettre de ces émotions, nous faisons une photo de groupe.

Avec la mer en toile de fond, c’est mieux !

A la fin de notre descente, nous cherchons à voir le Temple d’Hercule, que nous identifions bien grâce au zoom.

Nous quittons le chemin DFCI du Castel Maou pour rejoindre, au travers le sous-bois et les fougères la route du camping.

Nous passons devant le Château de Cavalière, ancienne demeure d’ Arthur Engelfred.
« Dans l'Antiquité, les Grecs établirent la station d'Alconis (Alcône), que la plupart des auteurs et archéologues reconnaissent comme étant la baie de Cavalière. Mais aucun vestige n’a été découvert. Dans les années 1930, Arthur Engelfred, riche industriel passionné par la Grèce antique, crut retrouver les fondations d'un temple. Il rebâtit un édifice, en schiste et béton, consacré à Melkart, dieu phénicien assimilé à Hercule. La façade du temple est une copie parfaite et reconstituée du Trésor de Siphnos à Delphes… Les vestiges d'une citerne mitoyenne, à l'est, laisse penser que le temple pouvait être habité. »
Ce site est situé au milieu de la colline, juste au-dessus du toit du château.

Quelques randonneurs s'aventurent à la découverte du site. Nous ne trouvons pas le chemin d’accès, envahi par la végétation. Nous cheminons au travers le maquis, rampons sous les ronces pour accéder au site. Seuls des murs et la façade restent visible. Le site est en très mauvais état et des risques d’éboulis étant patents, nous ne nous y attardons pas.


Nous redescendons plus facilement. Les mimosas "pompons"sont encore bien en fleurs.
Nous retrouvons le reste de la troupe pour rejoindre le parking.
Le pot traditionnel est pris sur la terrasse d’un bar tabac, le long de la plage.

Un grand merci à Alain pour cette très agréable randonnée ensoleillée. Nos remerciements vont aussi aux photographes du jour, Claude C, Gilbert, Jean Ma et Patrick.
La semaine prochaine, jeudi 11 avril :

04/04/2018 - Le Peyragu - 699-2
Le Peyragu - 699-2/G2 – jeudi 4 avril 2019.

27 marcheurs et marcheuses se sont retrouvés sur le parking au bout du chemin du Jas de la Paro non loin du Muy pour une randonnée proposée par Joël, tout étonné d’avoir autant d’adeptes après la pluie, les orages et la grêle d’hier et de cette nuit.

Il fait 6° et un vent glacial souffle. Joël nous explique rapidement que le départ et le début du parcours lors des précédentes éditions de janvier 2008 avec Jean Bo et décembre 2012 avec Mickaël, a été modifié ne pouvant plus traverser une propriété privée avec portail. La randonnée sera en définitive d’une douzaine de kilomètres et de 330 m. de dénivelé (infos transmises en fin de randonnée).
Jean-Claude et Beps seront les serre-file du jour. Du fait de ce changement de parcours c’est par une montée plus ou moins caillouteuse et plein d'ornières, bonne mise en jambe que nous attaquons rapidement la randonnée pour nous réchauffer.



En prenant de la hauteur nous apercevons le rocher de Roquebrune et des sommets du Haut Var. Nous sommes entourés de bruyères arborescentes, de cistes, lavandes…



Après la montée il faut redescendre pour s'approcher de l’Argens.

Son eau est bien boueuse tant en amont qu'en aval, tout comme la piste que nous empruntons.


Chacun choisit son chemin, à droite, à gauche, voire les pieds dans l’eau. Michel veut tester l’étanchéité de ses nouvelles chaussures. En revoyant le blog précédent on peut voir que malgré une période différente de l’année, l’état des sentiers était le même.


Méfiance lors du passage sur une portion de sentier emporté.

C’est dans une clairière entourée de peupliers et bouleaux que nous nous arrêtons pour la pause banane. Joël nous lit alors un texte sur l’Argens (écrit par Bruno).



Voici ce que dit aujourd’hui Wikipédia :
« La longueur totale de l'Argens est de 115,6 kilomètres. Il prend sa source au pied du Devençon de l'Inarden, précisément à Seillons-Source-d'Argens, non loin de la limite avec la commune de Brue-Auriac, à 280 mètres d'altitude, et à 100 mètres au nord-ouest du lieu-dit le pont d'Argens.
Le fleuve coule d'ouest en est et se jette dans la mer Méditerranée, dans la commune de Fréjus et à environ 2,5 km du centre-ville. Son bassin versant est de 2 700 kilomètres carrés, drainant ainsi la moitié du département.
Sur son parcours, l'Argens forme par endroits de belles cascades. Il rencontre aussi de vastes plaines agricoles, notamment dans sa basse vallée.
De temps immémoriaux, le fleuve est sujet à des crues fréquentes, qui provoquent des inondations parfois catastrophiques en raison de la densité de l'urbanisation dans son lit majeur. De tout temps, les agriculteurs ont équipé le cours d'eau d'une multitude de prises d'eau donnant naissance à des canaux d'irrigations.
Jusqu'à la fin du XIXe siècle l'Argens était le seul cours d'eau flottable du département du Var et ce sur une distance de 62 km entre sa confluence avec la Bresque et la mer. Le pin débité en planches aux scieries du Muy et de Fréjus constituait alors l'essentiel du bois flotté. Vers 1880, le bois était conduit à Saint-Raphaël pour être ensuite transporté vers Marseille ou Toulon. Le fleuve n'est plus utilisé de nos jours pour la navigation et le flottage.
Cicéron cite le fleuve dans une de ses lettres : « Je suis venu à grandes journées au marché des Volcantiens (aujourd'hui Le Luc), et l'ayant passé, j'ai campé au bord de l'Argens (Argenteum flumen), vis-à-vis d'Antonins » (épistolaire 3 4)
Il est également cité par Pline l'Ancien dans le livre troisième de son Histoire Naturelle »
De là nous partons pour un véritable parcours du combattant. De nombreux obstacles au travers du chemin sont à franchir, dessus, dessous en les contournant…




Nous passons près de ce qui était un ancien terrain de camping devenu décharge publique, terrain de ferrailleur… loin de la beauté du site de bord de fleuve mais qui néanmoins suscite l’intérêt de Michel.


A l’arrière une maison d’où surgit un troupeau de moutons qui disparait aussi vite qu’il était arrivé (pas le temps de déclencher l’appareil photo). Nous poursuivons le long de l’Argens, Le paysage est magnifique. Au loin nous pouvons voir une plantation d’eucalyptus.

Une nouvelle petite montée. Le soleil bien présent nous réchauffe et nous enlevons les coupe-vent.
Nous nous éloignons de l’Argens afin de trouver un emplacement sec et au soleil pour le pique-nique. Voilà chose faite. Chacun s’installe et profite agréablement des attentions des uns et des autres. Martine la « baladeuse du jour » à un certain moment est affectée au service. Seuls les participants du jour comprendront le surnom qui lui est donnée aujourd'hui. Grand merci à tous.


Peu de temps pour faire la sieste.

Avant de repartir nous faisons la photo de groupe.

La montée n’est pas terminée. Nous contournons le Peyragu, mais erreur de trajectoire nous devons faire demi-tour et redescendons, laissant la montée au sommet pour le G1 lors d’une prochaine rando.


Nous sommes à environ 90 mètres d’altitude et le sommet est à 217 m.

Après avoir longé des vignes nous retrouvons un chemin inondé


puis nous arrivons à proximité de l’autoroute et là nous sommes arrêtés par un grillage. Demi- tour, traversée d’une petite passerelle et nous voilà sur le bon chemin.


Des coups de sifflet retentissent pour attendre l’arrière du groupe. Des branches ont égratigné le dessus de la jambe d’Yvette et Joël va la soigner.

A proximité de la borne 116 Joël plagie Jean Bo.

Nous approchons des voitures.

Un peu de nettoyage dans l’herbe des bâtons et des chaussures avant de les enlever, et nous partons pour le pub face à décathlon pour partager le verre de l’amitié.


Merci Joël pour cette agréable balade quelque peu sportive.
Les photos sont de Jean-Marie, Nicole et Rolande.
La semaine prochaine :
906 - Les Esterets du Lac-Tabaroun -G2 - MOYEN * - 12,6 km - Dh : 315 m
Animateur JACK - Boucle partant des Esterets du Lac, village né de l’association « Le soleil des Adrets » créée par des employés de la Thomson CSF, nous marcherons sur le PR de la Piste des Crêtes puis le GR 49 en bordure du Lac de St Cassien dans la forêt domaniale de St Cassien.
Parking : à vérifier Coût du trajet A/R : 20 €