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23 mai 2014 5 23 /05 /mai /2014 09:10

Le Plan-de-la-Tour

Aujourd’hui, Jean Ma nous propose une randonnée au Plan-de-la-Tour, intitulée « Des moulins et des mines ».

Comme son nom l’indique, ce parcours sera jalonné de mines et de moulins.

 

Nous voici 29 randonneurs au départ de Plan-de-la-Tour. Michèle nous présente un petit nouveau : Patrick. Bienvenue parmi nous !

Aujourd’hui le ciel est bien gris et la météo nous prédit de « rares averses ». Espérons que nous passerons entre les gouttes.

 

Jean nous présente la rando : « Le passage sportif se situe sur la crête de la Colle Dure. Ceux qui le souhaitent pourront l’éviter. C’est donc une rando de 16 ou 18 km et 500 ou 600 m de dénivelé, selon que l’on évite ou non la crête ».

Puis Jean nous montre le profil, tout simple : une montée suivie d’une descente.

 

Nous attaquons notre randonnée en traversant Plan-de-la-Tour.

Puis nous sortons de la ville par une petite route.

Il fait bon, certains ont déjà abandonné l’anorak ou la polaire.

Nous marchons à présent au milieu des vignes.

« Elles sont superbement entretenues » remarque Jean.

Nous marquons une pause pour la photo de groupe.

Puis nous poursuivons notre chemin.

La pente est douce et régulière.

« On va faire un bout de route » nous prévient Jean.

La route grimpe gentiment. Nous traversons le hameau de Vallaury.

Puis Jean nous fait prendre un petit sentier qui grimpe sur la droite. « C’est un raccourci qui nous évite un lacet ».

Mais le raccourci est raide, très raide.

Le photographe en profite lâchement.

Enfin la grimpette est finie. Nous rejoignons la route.

 

Quelques instants plus tard, nous parvenons à un carrefour. A droite se dresse un ancien moulin : le moulin des Gastons.

Mais nous n’allons pas le voir de plus près.

Jean nous arrête un peu plus loin. Il nous parle … du moulin ? Non, il nous parle des mines.

Notamment de la mine de plomb argentifère de Vallaury, située sur la commune de Plan-de-la-Tour.

« Dans les Maures orientales, les gisements de plomb et zinc dominent. Le gisement de Vallaury est l’un des plus anciens connus. Certains de ses filons ont été exploités jusqu’en 1929.

En 1995, la ville fait état d’effondrements en surface. Des travaux de mise en sécurité sont réalisés en 2000 : remblaiement de puits et de tranchées, bétonnage de galeries, etc. ».  

Il est 10h20. Nous reprenons notre route.

La piste monte en douceur.

La vue est belle … du moins on l’imagine. Car le ciel s’assombrit et la brume monte vers nous.

Et une brise fraîche commence à souffler.

« A votre avis, c’est de la pluie ? » demande Jean qui a senti une goutte.

Une heure plus tard, nous parvenons au col des Courchets (alt. 449 m).

Nous marquons une pause. « Ici, vous avez deux options » nous dit Jean.

« Soit grimper sur la ligne de crête. On aura un kilomètre à en baver, surtout avec le vent.

Soit continuer sur la piste et attendre au prochain carrefour ».

Ils sont onze courageux à choisir la première option.

Regardons les s’éloigner puis suivons-les grâce aux photos de Dan.

Et grâce au récit de Gérard … qui en parle comme s’il y était !

Nous attaquons le sentier qui grimpe sur la crête.

Nous avançons à présent sur une croupe dénudée. 

A gauche comme à droite, la vue sur les Maures est superbe. Nous apercevons à présent le premier bastion rocheux qui marque le sommet. Nous grimpons au milieu des cistes, bruyères et chênes verts.

Et voici le sommet. « Nous sommes à 514 m d’altitude ». Nous admirons un instant la vue sur les Maures.

Puis nous poursuivons notre chemin sur la crête, parmi les rochers et les buissons. Nous atteignons un deuxième sommet (alt. 520 m).

Nous commençons à redescendre, en suivant toujours la crête accidentée, agrémentée par endroits de genêts épineux. Attention, ça pique !

Nous nous frayons un passage parmi les buissons et les rochers. Attention, ça glisse !

Il y a aussi quelques marches un peu hautes. Mieux vaut ne pas regarder le vide.

Puis voici devant nous le carrefour où nous attend le deuxième groupe.

Nous nous disséminons dans la nature pour pique-niquer.

Les groupes étant très espacés, il n’y aura pas de photos du pique-nique. A moins que …

Près d’un bâtiment délabré, assis à même le sol, ne dirait-on pas un groupe de roms ?? 

Et ici, qui sont ces gens surpris en train de faire leur prière ?

Il est 13 h. Il est temps de repartir, d’autant qu’il tombe à nouveau quelques gouttes.  

Nous renfilons nos anoraks ou nos capes et nous attaquons la descente.

Descente dans la brume, mais descente sans histoire.

Nous rejoignons Plan-de-la-Tour et allons prendre un pot bien mérité.

 

Merci Jean pour cette belle randonnée dans les Maures.  

 

Merci aux photographes : Dan (photographe sportif), Gérard, Jean-Marie.

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