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1 février 2019 5 01 /02 /février /2019 21:57

2019-01-31 - 573 - TANNERON LES CRETES - G1

 

Ce jour, Jean Bo nous emmène dans Le Massif du Tanneron, encore appelé le Massif du mimosa. En pleine floraison à cette date, nous profiterons  de ces belles fleurs soleil, en début et en fin de randonnée. Entre temps il nous faudra marcher et, fait assez remarquable, nous commencerons notre randonnée par une longue descente.

Par ce matin un peu frais (0°), nous sommes 28 à prendre le départ devant la statue commémorative de Tanneron, village perché à 400 m environ d’altitude.

Jean Bo a précédemment mené cette randonnée en 2005, 2008, 2012 et 2016. Pour éviter les redites, nous vous invitons donc à lire (ou relire) les blogs correspondant,  pour tout savoir sur le mimosa, de son importation d’Australie à sa culture.

Nous quittons la place de la mairie par le chemin de la Grille.

 

Patrick est notre serre file et vérifiera à plusieurs reprises lors de notre marche que le compte reste bon !

Jean nous fait observer, sur la paroi verticale d’un mur une grosse plaque de Nombril ou Ombilic de Vénus (Umbilicus rupestris).

« c’est une espèce de plantes  succulentes vivaces, parfois aussi appelée carinet, cotylédon, coucoumelle, cymbalion, escudet, gobelet, oreille-d'abbé. Les feuilles vertes, voire les tiges, sont comestibles crues (en dehors de la saison estivale) : très tendres, elles ont un goût de concombre juteux et une texture un peu gélatineuse. Les feuilles plus âgées peuvent être légèrement acidulées …  Elles peuvent être conservées dans du vinaigre à la manière des cornichons ou préparées en salade. »
Quelques randonneuses en feront la cueillette en fin de randonnée pour test culinaire. A suivre donc !

Jean nous arrête pour un premier panorama sur Grasse, surmontée à gauche par le plateau de Caussol  puis encore plus à gauche  Cabri et l’ Audibergue (hors photo). La visibilité n’est pas excellente mais nous devinons au fond les sommets du Mercantour.

Nous empruntons le chemin du Touordam vers la colle d’Embarque et découvrons les premiers mimosas.

 

Jean nous présente le parcours du jour (16 km  avec une dénivelée cumulée d’environ 600 m) et nous annonce une petite variante pour le retour : nous découvrirons  un chemin passant par les cultures de mimosas et éviterons ainsi de repasser dans le vallon des Serres.

 

Le groupe, bien attentif approuve le chef !

Nous repartons, toujours sur la route. Si le G1 ne peut aligner qu’un seul « octo », et non sept comme le G2, le nôtre marche en première ligne et avec quelle aisance !

Au col de la Colle d’Embarque  (335 m) nous bifurquons pour descendre par la piste DCFI du  vallon des Serres, jusqu’au fond du vallon de la Verrerie (150 m).

Nous avons quelques gués à passer puisque nous progressons alternativement entre rive gauche et rive droite de cette petite gorge. Mais cette année il y a peu d’eau et donc aucune difficulté de franchissement.

En levant la tête nous pouvons constater sur le versant opposé les mimosas sauvages.

Nous retrouvons la D38 qui franchit la Verrerie et nous poursuivons dans le vallon de l’Aubarie.

Nous marchons tranquillement en sous-bois : c’est toujours notre pain blanc, puisque les difficultés du jour sont devant nous.

Et oui, il nous faut remonter et le sol rocheux n'est pas le plus agréable.

A mi- grimpette Jean nous arrête pour la pause banane.

Nous reprenons notre montée, la partie la plus raide restant à faire. Le chemin, toujours aussi pierreux, s’est élargi.

Sur la colline opposée nous pouvons observer des plantations d’Eucalyptus.

Pour se diversifier, les mimosistes cultivent l’eucalyptus, également importé d’Australie, non pas pour une destinée pharmaceutique, mais en tant que feuillages d’ornement utilisés par les fleuristes pour la composition des bouquets. « Les Eucalyptus font partie de la famille des Myrtaceae. Différentes variétés sont cultivées : Le cinérea, le parvifolia, le Populus (qui peut se travailler en graines), le guny ou gunii, le nicoli, le baby blue, le puveranta, le Robusta (qui peut être teint en rouge)…. Le principe de récolte des Eucalyptus est très simple, il suffit de raser la plante au sens strict du terme. L’année suivante, nous retrouverons la même qualité de feuilles et surtout la même quantité (en temps normal, sans sécheresse). En effet ce qui est recherché ici ce sont les jeunes feuilles, bleutées et  ovales et non celles allongées et vert luisant qui se développent quand l’arbre vieillit. » 

Annie nous présente un puits, bien profond. Perdu en pleine nature, il est sans doute un vestige d’exploitation agricole ancienne.

Nous retrouvons les mimosas et l’occasion d’une nouvelle pause pour une photo de groupe, avant d’atteindre le hameau des Farinas (470 m).

Nous retrouvons le bitume et passons à côté de belles constructions basses en pierres sèches.

 

 

 

 

 

 

 

 

Une éclaircie nous permet de mieux distinguer le Mercantour enneigé, puis la baie de Cannes et les îles de Lérins.

Nous retrouvons la piste qui va descendre vers une aire de pique-nique (240 m), confortable car équipée de tables, mais pas assez nombreuses pour notre groupe.

En face de nous, la bâtisse de la Verrerie, transformée en gîte.

 « Tanneron était toujours fief de la famille des « Grasse » au XVI ème siècle ….et le massif du Tanneron était à cette époque couvert d'une magnifique pinède. Certains arbres atteignaient 30 m de hauteur et 7 m de circonférence. De ce fait, de nombreuses verreries voient le jour, les forêts alentours contribuant à alimenter leurs fours.Ceux-ci deviennent itinérants suivant les coupes de bois réglementées par la Marine Royale, forte consommatrice de bois de charpente pour ses navires. Tout cela, non sans graves dommages pour ces forêts.Mais, c'est à la fin du XVIIIème siècle, qu'un violent incendie ravage la majeure partie des forêts de Tanneron et que le mimosa, importé d'Australie, commence à recouvrir le massif. »

Respectueux des chemins,  nous ne coupons pas la prairie, mais faisons une petite boucle pour passer de l’autre côté de la bâtisse et découvrir ses deux puits.

Le nouveau chemin de Jean Bo s’élève plein nord en sous-bois.

Puis nous passons le long des exploitations de mimosas et pouvons observer de près ces magnifiques fleurs d’une couleur jaune éclatante et au parfum suave.

« Les fleurs se présentent sous forme de petits pompons jaunes et soyeux disposés en grappes ramifiées. Chaque fleur comprend un  calice constitué de 5 sépales très petits, duveteux. La  corolle est constituée de 5 petits pétales libres de couleur jaune. Ces pièces florales sont rapidement dépassées par de nombreuses étamines qui, s'épanouissant au bout de leur long filet, forment les pompons d'un jaune lumineux »

Puis nous longeons des Eucalyptus, avant de rejoindre le chemin des Carreiros  et  la boutique du mimosiste, la société Vial.

L’exploitant, pèlerin de Compostelle nous accueille, nous présente la culture du mimosa et de l’eucalyptus avant de nous inviter dans sa boutique.

Alain préfère préfère s'entretenir  avec le chien de la maison.

Nous passons aux voitures pour quitter nos chaussures avant de nous désaltérer au café de la place de la mairie, juste avant la pluie.

Nous remercions Jean pour cette randonnée botanique  toujours aussi superbe.

Les photographies sont de Brigitte, Claude C., Nelli, Gilbert et Jean Bo.

La semaine prochaine : Jeudi 7 février 2019

 

G1

Départ : 8h

Jean Ma

588-1 Forêt de Palayson

Moyen**

18,7km

Dh = 290 m

 

Randonnée en boucle dans le canton de Palayson de la forêt de la Colle du Rouet, sur de bons chemins et pistes. Beaucoup de plat, excepté quelques passages raides localisés

 

Parking : petite route vers la maison forestière de Palayson

Coût du trajet A/R : 11 €

 

                 

 

 

 

 

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