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4 septembre 2021 6 04 /09 /septembre /2021 06:38

 VIDAUBAN- le Château d'ASTROS.
 

Quel plaisir de se retrouver sans contrainte après deux saisons perturbées par cet affreux Coronavirus. Petite nuance cependant, tous les marcheu(ses)rs  ont été enregistrés avec leur passe sanitaire.
Et c'est à Vidauban, au château d'Astros, que Thierry nous a invités pour cette rando de 12.4 km et 200 m de  dénivelée. Cette rando n'avait pas été faite depuis 2016 et son tracé a été modifié suite à la demande des  gestionnaires du domaine mais nous passerons quand même par les sites principaux, le château, le Vieux Château, la chapelle St.Lambert et les aqueducs.

Pour le moment le temps est beau, température agréable mais les prévisions pour l'après-midi sont plus préoccupantes. On verra bien!
Notre groupe de 30, pas mal pour une reprise, quitte l'accueil en direction du Vieux Château.

Et nous sommes très vite dans les vignes. Elles seront omniprésentes tout au long de la journée, c'est une des spécialités du lieu. Les premières rencontrées portent de belles grappes de raisin blanc que certains gourmands iront goûter.

Une descente nous conduit à un carrefour où nous aurons d'un côté un des aqueducs (nous en reparlerons au retour) et de l'autre le Vieux Château.


Thierry nous expliquera que c'est une propriété privée que nous ne pourrons pas visiter.

« Caché dans la forêt, blotti dans un vallon de la propriété, le Vieux Château d'Astros a été construit par les Chevaliers de Malte en 1637, certaines parties du bâtiment datant du XIIe siècle.
Avec son architecture massive et rectangulaire, ses courtes fenêtres à meneaux et sa cour d'entrée ombragée, cette ancienne commanderie Templière, garde tous ses mystères."

Puis nous découvrons l'énorme pigeonnier. Il est en bordure de chemin mais lors de nos précédentes randos nous ne l'avions pas vu car il était complètement caché par la végétation. Bien dégagé nous ne pouvons pas le rater.


C'est là que commence une partie hors piste où notre guide sortira son sécateur pour ouvrir une brèche dans la végétation.

Et malgré cela il faudra se méfier de ce petit arbuste très piquant, n'est-ce pas Dan.


Enfin nous retrouvons une piste "normale", à l'ombre.

Nous sommes dans la partie de la rando la plus sauvage au milieu des bois mais avec toujours de temps en temps la présence de la vigne.

Nous avons atteint le point haut de la rando et nous commençons notre descente, au début, en hors piste sur de l'herbe sèche, c'est plus confortable que les cailloux, mais attention ça glisse un peu.


Notre descente devait nous conduire à une grande piste au bord de l'Argens au niveau de l'usine électrique mais un très gros chantier d'adduction d'eau

nous barre la route et il faudra longer une vigne pour regagner la piste un peu plus loin.

Maintenant selon le profil nous allons cheminer pratiquement à plat. Une martelière marque le début d'un canal que nous allons retrouver de temps en temps jusqu'au parc du château.


Thierry nous signale que de l'autre côté de l'Argens il y a une grotte interdite d'accès à cause d'une colonie de chauve-souris qui l'a colonisée. Comme ces gentilles bestioles protègent les vignes de certains insectes, il ne faut pas les déranger.
Puis le groupe s'arrête et tout le monde se regroupe face à l'aqueduc, je vous avais bien dit que nous retrouverions le canal. Comme il a à franchir une petite vallée, un ouvrage a été construit en 1824.


Nous passons dessous pour accéder à la chapelle St Rambert.

« La chapelle aurait été édifiée après le passage de Saint Lambert, Évêque de Bauduen. Affligé d'une maladie de peau, il a abandonné sa charge épiscopale pour se rendre à l'abbaye de Lérins. La tradition veut que Saint Lambert ait demandé l'hospitalité à un ermite vivant à Astros. Il s'est lavé à la source et aussitôt aurait été guéri.  
La chapelle actuelle, comme en témoigne l'inscription en latin au-dessus de la porte d'entrée, a été reconstruite en 1691 sur les ruines d'une autre, plus ancienne. Cette chapelle avait subi les outrages du temps. Aussi Bernard Maurel, le propriétaire du domaine, particulièrement attaché à ce lieu, a fait réaliser d'importants travaux pour la sauvegarder. Les lézardes ont été bouchées, des tirants placés, la toiture refaite « à l'ancienne », le clocheton restauré.
Surtout, la source tarie depuis quelques années a été re-captée, enserrée dans une cuve de béton. Elle coule à nouveau à gros jet, ce qui permet à de nombreux fidèles de faire provision de cette eau miraculeuse ! »

Ndlr: a l'occasion de 4 passages depuis 2012, je n'ai jamais vu l'eau couler...il doit y avoir un robinet quelque part !
 

Chacun s'installe pour le pique-nique et diverses bouteilles circulent dont celles du domaine.
Mais quelques gouttes commencent à tomber et tout le monde se rassemble sous l'auvent de la chapelle.

Mais ce ne sont que quelques gouttes éparses et nous repartons pour rejoindre la grande piste où nous retrouvons quelques précipitations plus denses. Sortie des diverses protections : vestes, ponchos, parapluie.
Mais ce n'était qu'un grain et en arrivant au deuxième aqueduc déjà vu ce matin, on range les imperméables.


Ce second aqueduc  a été construit à la même époque que le précédent.
Nous contournons maintenant la colline du Défenson. Selon Thierry, aucun intérêt à la gravir.

Nous retrouvons le canal et accédons au parc du château où une première statue nous accueille. Nous en rencontrerons d'autres.

Elle fait face à une superbe allée de platanes, classée.

Sans hésiter nous allons la parcourir jusqu'à une autre allée qui conduit de l'entrée du parc au château lui-même.

Très belle perspective où Yves Robert a placé une scène du film "Le château de ma mère",

le château de Buzine près d'Aubagne où était tourné le film  étant en ruine à l'époque. Selon Rolande, il est maintenant restauré et abrite un musée consacré à Pagnol.

« L’histoire de ce domaine  mêle chevaliers Templiers, esprit Renaissance et bourgeoisie marseillaise prospère.
Dès le XIIe siècle, les Templiers s'installent dans la plaine fertile de l'Argens, sur une terre qu'ils tiennent des vicomtes de Marseille. Ils y élèvent une commanderie dans les collines. La rude bâtisse est reconstruite au XVIIe siècle puis vendue, ainsi que le domaine, comme bien national.
Racheté en 1802, le domaine sera légué plus tard à Joseph Maurel, grand-père de l'actuel propriétaire.
En 1802, Napoléon Bonaparte, premier consul à vie, a besoin d’ordre et d’argent ; il fait vendre aux enchères tous les biens nationaux mal payés par leurs acquéreurs sous la révolution. Ainsi Maximin Martin, membre d'une famille d'industriels marseillais protestants, propriétaires de savonneries, se porte acquéreur de la terre d'Astros. Marc-Maximin Martin, son petit-fils, fait édifier en 1860 une construction inspirée des villas italiennes. Sans descendance, il lèguera ses biens au petit-fils de son cousin germain Joseph Maurel, grand-père de l'actuel propriétaire.
Dans les années 1950, le Domaine d'Astros se consacre à la production de vins de consommation courante et à la culture fruitière. Bernard Maurel plante ensuite de nouveaux cépages et produit, à partir de 1970, son premier AOC Côtes de Provence. Aujourd'hui, les vins du domaine remportent de nombreux prix, dont régulièrement la médaille d'or au Concours Général de Paris ».

 

C'est là que nous ferons la photo de groupe avant d'aller déguster les fameux vins du domaine.

Quelques participants feront des achats de précieuses bouteilles et de pommes. Il était prévu une séance de cueillettes mais des pommes toutes cueillies, c'est quand même plus facile en fin de rando, même si c'est moins convivial.
Merci Thierry, c'était sympa pour une reprise "libérée".
 

Merci pour les photos de Rolande et Jean-Marie et à nos deux serre-file Jean Ma et Patrice.
La semaine prochaine :


G1 ATTENTION : Anne-Marie vous recommande de porter un pantalon et un vêtement à manches longues (broussailles sèches)


G2

 

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